Determinisme Naturel free porn video

D?terminisme naturel ? son retour Solange vit tout de suite que Marc ?tait tout chamboul?, et il ne lui fallut pas longtemps pour lui tirer les vers du nez. Solange ?tait une personne g?n?reuse, et elle ?tait sinc?rement heureuse que Marc ait pu trouver du travail. Elle tenu ? f?ter ?a, et elle annon?a que ce soir ils d?boucheraient une bouteille de cidre pour la circonstance. Solange questionna Marc en d?tail, et tr?s vite elle donna des conseils "Mon chou, les entreprises de publicit? il y a beaucoup d'argent, et les personnes qui y travaillent sont tr?s classes, tu ne peux pas y aller en sweat-shirt et jean! On va te trouver des choses passables dans ma garde- robe." La honte transforma Marc en tomate, et ? nouveau il retrouvait son ?tat naturel : d?stabilis? et perdu. Il ?tait paniqu? ? l'id?e de porter des v?tements de vielle dame pour son premier jour de travail. -"Mais Solange, vous n'y pensez pas, je ne peux pas porter des v?tements ? vous pour demain." -"Que tu es b?te mon chou! Je ne t'ai pas dit que tu allais porter une robe ou une jupe, j'ai des affaires assez sobres qui peuvent faire illusion. Allez, zou dans ma chambre la chochotte!" Et Marc, comme toujours, suivit Solange dans sa chambre, et avec de maigres protestations il se r?signa ? essayer v?tement apr?s v?tement jusqu'? que Solange ait fait son choix... Le lendemain matin Marc ?tait excessivement angoiss? et nerveux en s'acheminant vers son futur travail. Il portait la tenue que lui avait s?lectionn? Solange, et sans ses larges jeans et sweats il se sentait d?guis? et mal ? l'aise. Il avait ?galement l'impression que tous les regards allaient se fixer sur lui et son apparence de clown, et Marc ne comprenait pas pourquoi les gens n'avaient pas plus que ?a l'air de le remarquer. Solange lui avait choisi un chemisier blanc assez d?mod? et strict, mais propre et dont le cot? classique pouvait faire croire ? une chemise d'homme. Un pantalon de femme noir, sobre, un peu fluide, avec une fermeture ?clair sur le c?t?, soulignait sa mince taille de fille et faisait ressortir ses fesses naturellement bomb?es. Enfin une veste noire de tailleur, tr?s sobre, et des petits souliers noirs vernis, sans lacets, compl?taient sa tenue. Si Marc ressemblait d?j? ? une fille avec ses v?tements de gar?on, les v?tements choisis par Solange, pourtant avec le vrai souci de s?lectionner les affaires les plus neutres, ne faisaient que rendre improbable une apparence de gar?on. Avant de le laisser sortir Solange, presque instinctivement, agac?e par les cheveux d?sordonn?es de Marc, lui avait confectionn? une queue de cheval avec un chouchou noir, mais l? encore le fait qu'elle l'ait fait bien haute, d?gageant la nuque, sublimait la minceur gracile de son cou. En fait si les v?tements que portait Marc ?taient de coupe veillottes, les couleurs d?pass?es, ils allaient bien mieux ? son physique f?minin que ses habituelles affaires. En y regardant de plus pr?s on pouvait s'apercevoir que cette fille plate habill?e avec des fringues moches ?tait ?peut-?tre un gar?on?, mais Marc passait inaper?u dans le m?tro dans les v?tements de Solange. Enfin il arriva au pied de l'immeuble, et quand il se pr?senta aux deux h?tesses d'accueil ? la r?ception il d?clencha surprise et petites sourires moqueurs chez les jeunes femmes quand il d?clina sa civilit?. Les r?ceptionnistes lui expliqu?rent o? trouver les bureaux de sa future entreprise, "M?dia-Sky", et lui fournirent un petit plan de l'immeuble. Quand il entra timidement dans les bureaux point trace d'Amandine mais cinq femmes occupaient les locaux. Une petite rousse aux ravissantes taches de rousseur se leva et s'exclama "Tu dois ?tre Marc! Mlle Lacour ne s'est pas tromp?e lorsqu'elle t'a d?crit, tu ressembles vraiment ? une fille!" Les quatre autres femmes abandonn?rent leurs diff?rentes occupations sur les mots de M?lanie, la petite rouquine, pour voir ce qu'il en ?tait. Marc ne savait pas o? donner de la t?te, perdu dans cet environnement ?tranger, et ?tonn? par les nombreux "Amandine nous avait pr?venu mais je pensais qu'elle exag?rait quand elle disait que tu n'avais rien d'un homme!", "Tu as piqu? les v?tements de ta grand-m?re? Tu ne peux pas continuer ? te fagoter comme ?a.", "Rolala j'adore tes cheveux, ils sont lumineux et en bonne sant? ?a se voit, mais ?a fait trop longtemps que tu n'es pas all? au salon!" En plus de Caroline, la secr?taire-r?ceptionniste, qui avait ? peine 20 ans, il y avait une s?duisante grande femme brune, typ?e italienne, Cl?lia, qui apparemment ?tait le bras droit d'Amandine; il y avait les deux commerciales, une petite boulotte ch?tain, tr?s mignonne et extr?mement coquette, Aur?lie, et Emilie, une jolie blonde aux yeux verts d'allure sportive. Enfin une jolie beurette, Hanane, aux longs cheveux fris?s et la plus ?l?gante, ?tait la comptable. Marc ?tait vraiment ahuri qu'Amandine ait autant soulign? sa f?minit? chez ses futures coll?gues, mais en son for int?rieur il se dit que finalement, il n'aurait pas pu en ?tre autrement. Le contraire aurait ?t? en effet ridicule, Amandine ?tait oblig?e de parler de l'absence totale de virilit? chez Marc sinon les filles de la boite n'auraient pas compris pourquoi elle avait omis un "d?tail" si visible de sa personne. Marc, d?stabilis? comme jamais, se dit que d?s le d?part il partait avec aucune possibilit? de donner le change. Il allait pourtant devoir essayer d'imposer le fait qu'il ?tait bien un gar?on, bien que tr?s eff?min?. Alors que Marc essayait de r?pondre aux questions de ses nouvelles coll?gues, Amandine fit son entr?e. Tout de suite les caquetages baiss?rent d'un ton. Marc comprit que toute jeune et charmante femme d'affaires l'autorit? naturelle d'Amandine imposait le respect ? ses employ?es. -"Et bien les filles vous avaient d?j? fait connaissance ? Marc? Allez, laissez le tranquille, Marc je te re?ois tout de suite dans mon bureau, M?lanie deux caf?s je vous prie." Et Caroline de s'ex?cuter promptement avec un enthousiaste. -"Tout de suite mademoiselle Lacour". Marc suivit M?lanie dans son bureau particulier. Le luxe de celui-ci ?blouit Marc qui ne put s'emp?cher de rester debout, la bouche ouverte, regardant avec fascination les meubles laqu?s et les lambris vernis. Marc fut sorti de sa stupeur par Amandine : -"Toujours aussi gourde Marc, allez fermes ta bouche sinon tu vas gober une mouche, et assieds toi." Marc se pr?cipita vers le fauteuil, un peu paniqu?, ne sachant comment se comporter, s'asseoir, se sentant en effet plus gourde que possible. -"Alors Marc, je suis vraiment surprise par ta tenue", et les yeux d'Amandine se pliss?rent dans un sourire ouvertement moqueur. -"Je suis d?sol? Amandine, c'est Solange, la dame chez qui je vis, qui a insist? pour me pr?ter des v?tements ? elle parce que les miens ne feraient pas l'affaire, ?a ne se reproduira plus je t'assure..." -"Non, non Marc, au contraire, je suis agr?ablement surprise au contraire! Et Solange a raison, tu ne peux pas continuer ? porter tes v?tements d'adolescent attard? pour venir travailler, pas plus que pour ta vie quotidienne d'ailleurs." M?lanie frappa ? la porte, et une fois l'autorisation d'entrer re?ue elle vint servir les deux caf?s. -"Par contre Marc, s'il est clair que des v?tements f?minins sont mieux coup?s que des v?tements d'homme pour ta morphologie, tu ne peux pas continuer ? t'habiller en mamie ma ch?rie". Le gloussement de M?lanie confirma, ? la plus grande panique de Marc, que celle-ci n'avait rien perdu de la taquinerie d'Amandine. -"Au lieu de glousser, mademoiselle Bonin, vous prendrez sous votre aile Marc ce soir apr?s le bureau, et vous utiliserez la carte bancaire du bureau pour lui constituer une garde-robe ad?quate. H&M, Zara et je ne sais pas quels autres magasins que vous affectionnez tant, feront l'affaire. Et je vous interdis de prendre en compte les avis de Marc, il n'a jamais su ce qu'il lui fallait comme v?tements. Donc exclusivement des v?tements de femme qui peuvent passer pour unisexes : chemisiers, jeans, pantalons ? pinces, vestes de tailleurs, petits pulls, gilets, souliers, etc... je ne vous fais pas un dessin M?lanie." M?lanie paraissait aux anges, et avec gaiet? r?pondu : -"Oh j'en serais enchant?e mademoiselle Lacour. Marc et moi nous allons bien nous amuser, j'en suis certaine". -"N'oubliez pas M?lanie, uniquement des v?tements f?minins unisexes, ou plus ou moins unisexes, et n'allez pas lui prendre du rose bonbon, quoique ?a pourrait lui aller au teint." La boutade d'Amandine p?trifia Marc, il devint rouge pivoine alors que M?lanie pouffait avec bonheur. Une fois seuls Marc essaya de trouver un peu de courage pour protester. Pendant les ann?es fac Amandine l'avait d?j? taquin? plusieurs fois sur son c?t? fille manqu?e. L? elle franchissait un palier, int?grant sa f?minit? comme un ?l?ment incontournable de sa personne, devant toutes les filles de l'entreprise, et exigeant m?me qu'il l'assume au grand jour. -"Mais Amandine, je ne peux pas porter de v?tements de femme pour travailler, tu n'y penses pas." -"Si tu peux, et c'est m?me une condition ? ton embauche. S?rieusement, dois-je vraiment user d'arguments pour te convaincre que tu n'as jamais su t'habiller?" -"Non, c'est vrai, mais des v?tements de femme..." -"Cesse de faire ta gourdasse. Tu crois que tu peux porter une chemise d'homme avec tes ?paules fr?les, tes bras fins, ta taille marqu?e? Et je ne parle m?me pas des pantalons : avoues que tu prends des tailles larges pour faire faire passer tes grosses fesses de filles, et que ces pantalons tombent tellement mal niveau taille que tu es oblig?e se serrer ta ceinture au maximum?" Comme toujours, Marc, perc? ? jour, ne put que rougir comme toute r?ponse. -"J'en ?tais s?re!" l?cha Amandine, triomphante. "Et puis ce n'est pas tout, je veux des employ?s exemplaires, avec une tenue correcte et soign?e. Et un jeune homme extr?mement eff?min? ne pose pas de probl?me pour travailler dans notre milieu, sauf s'il s'habille comme un sac ? patates! Donc j'attends de toi que tu fasses ?norm?ment d'efforts ? ce sujet, que tu fasses preuve d'une coquetterie ad?quate ? une vraie fille manqu?e comme toi. C'est compris Marc, on peut signer le contrat d'embauche?". Marc, compl?tement vaincu, ne peut que balbutier "Oui, oui bien s?r Amandine, je ferais des efforts pour que ma tenue soit correcte..." Amandine r?pondit avec un sourire de star de cin?ma, "Oui, une tenue correcte, tu pourras d'ailleurs observer tes coll?gues et t'inspirer de celles-ci. J'esp?re ?prouver de la fiert? de toi ? ce niveau. Et dor?navant ce sera vouvoiement, et mademoiselle Lacour, ?a fait plus professionnel. Allons, il est temps de signer le contrat. "Oui mademoiselle Lacour". Et le contrat fut sign?. Amandine serra dans ses bras Marc, lui disant ? quel point elle ?tait heureuse qu'il rejoigne son entreprise, et Marc sentit son c?ur s'emballer et battre la chamade, affol? de bonheur, et le sexe durci d'excitation. "Allez ma puce, j'ai du travail, je te mets entre les mains de Cl?lia, pour qu'elle ?value tes comp?tences et commence ? te mettre au travail.? Et Amandine raccompagna Marc ? la porte en lui administrant pin?ant discr?tement les fesses alors que Cl?lia lui demandait de la suivre. Marc ?tait assailli par mille ?motions quand il suivit Cl?lia. Son b?guin pour Amandine n'?tait jamais pass?, et il se sentait plus que jamais vuln?rable face ? la femme de ses r?ves. Son sexe ?tait tout dur et palpitant, le d?mangeant affreusement au niveau du gland, et ses d?sirs le troublaient tellement qu'il fut particuli?rement gauche lorsque Cl?lia l'?valua. Marc savait qu'il ?tait crucial de faire bonne impression devant celle qui semblait g?rer au quotidien la boite pour sa patronne, mais il en ?tait incapable. Il bafouillait, rougissait, s'emm?lait les pinceaux quand il s'agissait de r?pondre ? une question purement th?orique, incapable de se souvenir de ses cours. Cl?lia semblait agac?e, et continuait pourtant ? le cuisiner pour savoir ce qu'on pouvait tirer de lui. Finalement elle poussa un soupir. Mlle Lacour m'avait pr?venu que malgr? vos dipl?mes on ne pouvait pas en attendre beaucoup avec vous, et qu'il fallait ?tre patient. Je sais que parfois il faut savoir aider d'anciennes connaissances par altruisme, mais notre but est de faire de l'argent. Donc pour l'instant vous aurez le salaire le plus bas comme agent de ma?trise. Vous travaillerez avec Aur?lie et Emilie. Je sais que vous n'avez pas de comp?tence commerciale ou cr?atrice mais vous g?rerez les contrats avec les clients et les aspects techniques. Caroline est notre secr?taire ? toutes, mais ce n'est pas une bonniche, donc vous pouvez lui assigner des t?ches, mais ne la faites pas crouler sous le travail non plus. Quand ? Hanane vous aurez ? travailler avec elle sur les montants des prestations, et c'est bien entendu elle qui g?re les salaires. Je lui fais parvenir directement par email votre niveau de traitement." Marc ?tait conscient qu'il ?tait totalement pass? de l'occasion de se faire respecter, de montrer qu'il ?tait capable et ma?tre de lui. De son entretien avec la num?ro 2 de la boite il avait l'impression qu'une directrice d'?cole l'avait questionn? en tant que petit nouveau. Amandine avait bien entendu son bureau ? elle, le plus spacieux et ?clair? par d'immenses fen?tres qui donnaient sur une splendide vue de Paris. Le bureau de Cl?lia, plus modeste, ?tait tout de m?me enviable. La comptable, Hanane, avait ?galement son propre bureau, pour faire les comptes au calme. Le bureau principal ?tait celui d'Emilie et Aur?lie, un espace pour 5 personnes, uniquement occup?e par les deux filles. L'un des emplacements, avec un ordinateur flambant neuf, lui ?tait r?serv?. La secr?taire, M?lanie, ?tait proche de la porte d'entr?e. Elle pouvait ainsi r?ceptionner les visiteurs, et restait ? proximit? d'Emilie et Aur?lie pour pouvoir r?pondre ? leurs demandes. Une kitchenette et des toilettes compl?taient le tout. Marc s'installa avec gaucherie ? son bureau, avec les encouragements d'Emilie, Aur?lie et Caroline. Aur?lie s'occupa de l'aider ? d?marrer son ordinateur et ses applications, lui expliquant rapidement tout ce qu'il devait savoir. Les filles travaillaient en permanence avec une session de skype ouverte, ce qui leur permettait d'?changer rapidement au sujet du boulot mais ?galement de plaisanter ou de parler de choses et d'autres. Il ?tait trop tard quand Marc s'aper?ut qu'Aur?lie lui avait cr?ait un profil sur le r?seau au nom de "Pepette", en lui disant qu'il fallait un peu d'humour pour les pseudos. Il y avait Amandine, "Bossy, Cl?lia, "Italia4ever", Emilie "MagicGirl", Aur?lie "Moumoune", Hanane ?Bella?, et enfin M?lanie, dite "MissPink". Encore un accroc ? son maigre semblant de virilit? ce "Pepette". Pourquoi ne lui avait-on pas laiss? son mot ? dire? Mais toute sa vie se r?sumait ? ?a, ? subir, et peut-?tre que s'il ?tait autant spectateur c'?tait parce qu'une partie de lui y trouvait son compte. Marc prit peu ? peu ses marques au fil des heures qui passaient, et il retrouvait avec joie une ambiance de lyc?e. Les filles ?taient complices, et Mlle Lacour, si elle ne quittait jamais son r?le de "boss", savait ?vacuer la tension avec des boutades, et bien s?r remobiliser toute l'?quipe quand on se dispersait trop. Cl?lia ?tait la plus moins l?g?re, mais elle n'?tait pas non plus une peau de vache. Elle savait ? sa mani?re plaisanter m?me si ?a n'?tait pas dans le style espi?gle de M?lanie, la plus jeunette et "fofolle" de toutes. Et Marc fut surpris, en fin de journ?e, de s'?tre senti si rapidement ? l'aise, et d'?changer avec ses coll?gues sans trop d'appr?hension. M?me s'il gal?rait pour comprendre tous les tenants et les aboutissants du boulot il ne s'?tait jamais senti aussi proche de faire quelque chose de sa vie. C'est quand vint l'heure de fermer le bureau et de dire au revoir que la r?alit? se rappela ? lui : Amandine tendait ? M?lanie une carte bancaire en lui disant qu'elle pouvait ponctionner environ 1000 euros pour les prochains achats, et en pr?cisant avec un clin d'?il ? Marc "On retiendra tout ?a sur tes premiers salaires, Pepette!" Marc avait envie de protester encore une fois, mais la joie exub?rante de M?lanie ?touffa toute vell?it? de r?bellion, et c'est dans un ?tat tout ? la fois confus et mortifi? de honte que Marc se r?signa ? ?tre tra?n? par l'enthousiaste M?lanie de magasin en magasin, devant accepter d'essayer pantalons, vestes, chemisiers, chaussures, et tout autre v?tement de femme que M?lanie estimait assez unisexe pour ?tre "portable" par Marc. Marc du reconna?tre que M?lanie jouait le jeu en respectant les consignes d'Amandine. Les affaires achet?es ?taient toutes de femme, mais elles pouvaient toute faire plus ou moins unisexe. Tel jean de coupe femme, tel petit pull col en V, tel chemisier bleu nuit, tel pantalon turquoize, tout pouvait passer pour ?unisexe? car non extr?mement f?minin. Marc se rassurait un peu, disant que beaucoup d'homme empruntaient des fringues aux rayons femmes, et que d'ailleurs il y avait un mot pour cela, m?trosexuel. Etre m?trosexuel ne signifiait pas ?tre une fille, mais ?tre un certain type d'homme moderne, un peu d?licat et coquet. Le coffre de la petite opel de Caroline d?bordait d'affaires, et c'est une Solange enchant?e qui aida Caroline et Marc ? tout rapatrier dans sa petite chambre. Pour sa premi?re vraie journ?e de travail Solange aida Marc ? se pr?parer en l'aidant ? s?lectionner sa tenue. Un sobre mais chemisier, d'un blanc impeccable et ?clatant, bien cintr?, fut pr?sent? par Solange comme une valeur s?re. Elle lui apprit qu'il ?tait judicieux de marier une affaire stricte avec une plus d?contract?e, ce fut donc un jean tr?s mode, taille basse, avec les bas ?vas?s, que Solange lui choisit. Une petite veste en jean, que marc trouvait un peu courte, compl?tait sa tenue, avec une paire de tennis puma, noire avec la bande argent?e, indiscutablement f?minine pour une paire de tennis. Marc se regardait avec stup?faction dans le miroir, stup?fait de constater ? quel point les affaires ?taient bien coup?es pour sa morphologie, ? quel point il se sentait bien, ? l'aise, ?propre? avec, et que si tous ces v?tements avaient un c?t? unisexe, il ressemblait incroyablement ? une petite jeune femme moderne, toute fraiche, un peu timide. Pendant qu'il ?tait perdu dans ces consid?rations Solange lui composa ? nouveau une queue de cheval bien f?minine, et le pressa d'aller prendre le m?tro. Il fut impossible ? Marc d'ignorer les regards des hommes. Certains semblaient comprendre qu'il ?tait un gar?on particuli?rement eff?min?, d'autres paraissaient incertains, et d'autres le mataient ouvertement comme un homme mate avec int?r?t une fille. Ses gestes naturellement f?minins, sa mani?re de s'asseoir, les genoux bien serr?s, son petit coup de main pour se passer une m?che de cheveux derri?re l'oreille ou pour s'assurer de la bonne tenue de sa queue de cheval, ses petits pas et ses fesses rondes qui roulaient malgr? tous ses efforts pour contr?ler sa marche, tout envoyer des signaux clairs de f?minit?. Arriv? au bureau toutes les filles le compliment?rent, et M?lanie fut f?licit?e pour ses judicieux choix. M?me la s?rieuse Cl?lia, apr?s l'avoir scrut? de la t?te aux pieds, parut satisfaite par son apparence, et d?clara qu'elle pr?f?rait une tenue ?pro et correcte? comme celle-ci. Marc, pour la premi?re fois de sa vie, prit confiance, et il aimait ?a, se sentir s?r de lui. Paradoxalement c'est en assumant son physique et mani?res eff?min?s qu'il ?tait estim?, et m?me si ?a le contrariait, il acceptait la chose avec philosophie. Amandine l'accueillit avec un grand sourire et le pria de passer ? son bureau. -?Marc, je suis fi?re de toi, je ne t'ai jamais vu aussi bien appr?t?, tu ressembles enfin ? quelque chose.? Marc rougit un peu, touch? par ce compliment venant de la femme qu'il aimait secr?tement. -?S?rieusement, avoue que tu te sens ? l'aise avec tes nouveaux v?tements. En plus qu'ils sont mimis et qu'ils te vont bien, avoues que tu n'as jamais ?tait aussi confortable dans ta vie.? Marc d?cida d'?tre honn?te, c'?tait le moins qu'il pouvait faire avec Amandine, qui lui avait permis de sortir de sa condition m?diocre en l'embauchant. -?Je ne vais pas mentir, je n'aime pas du tout porter des v?tements de fille, mais voil? je dois admettre que je me sens bien avec, ? l'aise comme tu dis, et que j'ai l'impression que pour une fois je porte des affaires qui me vont. Mais peut-?tre qu'en cherchant je trouverai des v?tements d'homme de ce type, que je porterais bien?. -?Ne sois pas ridicule Marc, tu n'as pas une morphologie d'homme. En fait la seule chose masculine que tu as c'est ton absence de poitrine, mais voil? un torse plat ne suffit pas ? faire un homme. Marc, on ne chasse pas le naturel, sinon il revient au galop.? -?Mais, mais, Amandine, je suis quand m?me un homme...? -?Que c'est mignon. Le fait que tu aies besoin de le dire c'est encore plus adorable. Mais bien s?r que tu es un homme, mais un homme tr?s tr?s eff?min?, conviens-en?. Amandine, qui affichait un grand sourire taquin, se leva, se posta derri?re le dossier du fauteuil de Marc, posa sa main sur son ?paule, et se pencha pour murmurer ? son oreille ?Et je dois t'avouer un petit quelque chose. J'aime les hommes virils, tr?s masculins, d'esprit et physiquement. Mais je ressens un petit quelque chose troublant quand je te regarde, je trouve tr?s sexy un gar?on comme toi, tellement fille manqu?e, ?a me fait un petit je ne sais quoi tr?s agr?able...?. Le souffle et les mots d'Amandine emball?rent le c?ur de Marc comme jamais. Il sentait un tambour battre dans sa poitrine, de grandes bouff?es de chaleur s'empar?rent de lui, et affol? il luttait presque pour ne pas s'?vanouir. Amandine poursuivit ses chuchotements ? l'oreille, en lui fr?lant d?licatement la nuque du bout de ses doigts ?Et c'est tellement excitant de ressentir ce quelque chose, je me sens dans le r?le du patron qui a le b?guin pour sa petite employ?e ! ?a ne te d?range pas au moins ce que je te confie...? La gorge serr?e et s?che les mots de Marc eurent du mal ? sortir, comme s'il ?tait essouffl? apr?s une course : ?Non, non... ?a ne me d?range pas mlle Lacour...Je me sens si flatt?...? Amandine poussa un petit rire enchanteur ?Flatt? ? Comme c'est mignon. Je ne savais pas que c'?tait si agr?able de faire la cour ? une jeune fille. Allez, mon petit, au boulot maintenant.? Marc ?tait dans un ?tat second, comme sous l'emprise d'une puissante drogue. Il avait l'impression que tout cela n'avait pas ?t? r?el, qu'Amandine ne lui avait pas susurr? des mots doux au creux de l'oreille, mais si, pourtant, ce n'?tait que la v?rit?. Il lui ?tait impossible de ne pas ?tre perdu dans ses pens?es, et ce fut une catastrophe quand Aur?lie et Emilie essay?rent de lui apprendre les bases de leur boulot. Apr?s le d?jeuner, que l'on prenait dans la kitchenette ? deux ou trois, chacun emmenant un petit quelque chose ? grignoter, le t?l?phone n'arr?ta pas de sonner, et les filles furent tr?s vite d?bord?es, n'ayant plus le temps d'expliquer les choses ? Marc. Alors qu'Emilie demandait avec pr?cipitation ? M?lanie de lui retrouver une s?rie de num?ros de t?l?phone de correspondants, Aur?lie, instinctivement, demanda ? Marc de lui taper un email de r?ponse ? un client, et de lui imprimer un dossier important. Et ce fut le tournant de la journ?e. Il ?tait fr?quent que les deux commerciales, Aur?lie et Emilie, et l'assistante de direction, Cl?lia, se retrouvent surcharg?es par le boulot. Dans ces moments M?lanie, la secr?taire, se retrouvait tr?s sollicit?e par les 3 filles, et elle ne pouvait pas r?pondre ? toutes les demandes. C'est sur l'impulsion naturelle qu'Aur?lie, percevant intuitivement le manque de capacit? et d'initiative de Marc, et son aptitude naturelle ? r?aliser de petites t?ches d'assistance, se mit, requ?te apr?s requ?te, ? l'utiliser comme M?lanie ?tait utilis?e, c'est- ?-dire comme une secr?taire. Ainsi, tout au long de cette journ?e tr?s charg?e, M?lanie assistait Emilie et Marc assistait Aur?lie, comme si cela avait toujours ?t? le cas. Peu ? peu, heure apr?s heure, Marc n'en avait pas conscience, mais son r?le dans l'entreprise ?tait en train d'?tre scell?. Si la premi?re tourn?e de caf? fut faite et servie par M?lanie, ce fut Marc qui fut charg? de la seconde. Quand il frappa ? la porte d'Amandine pour lui apporter son caf? celle-ci ?tait absorb?e par une discussion t?l?phonique et lui fit signe d'un geste de poser le caf? sur son bureau. La grosse journ?e de boulot se poursuivit, et alors que normalement 17h00 ?tait l'heure pr?vue pour fermer les bureaux, la surcharge de travail obligea de rester pour faire des heures suppl?mentaires. Alors que Cl?lia passait dans le bureau principal pour donner des consignes aux commerciales, Aur?lie se plaignit d'aller moins vite qu'Emilie, parce que l'ordinateur de M?lanie ?tait reliait directement ? celui d'Emilie en tant que secr?taire, et pas celui de Marc au sien. Ce n'?tait qu'un petit d?tail technique, mais Cl?lia dit qu'elle allait arranger ?a tout de suite. Elle demanda ? Aur?lie et Marc d'?teindre leurs ordinateurs. Quand apr?s 10 minutes Marc et Aur?lie rallum?rent leur ordinateur Marc ?tait rattach? ? la session d'Aur?lie. Concr?tement, tout comme M?lanie, Marc ne poss?dait pas plusieurs habilitations, ses possibilit?s ?taient assujetties ? certaines autorisations d'Aur?lie, il n'avait pas d'autonomie, et le r?le de Marc, dans l'organigramme, ?tait devenu ?secr?taire d'Aur?lie?. Amandine envoya un petit message pour dire qu'elle aimait cette restructuration, puis l?cha ?C'est pas tout ?a, au boulot les filles !?. ? la fin de la journ?e, ? 20h00, en rangeant les affaires, Amandine et Cl?lia demand?rent ce que chacun pensait de cette restructuration. Aur?lie et Emilie furent unanimes : si elles pensaient qu'une autre commerciale ?tait toujours n?cessaire, le fait que chacune d'elle ait sa secr?taire les avait rendues plus efficaces et productives que jamais. M?lanie avait pu se concentrer sur les t?ches d'assistance d'Emilie, et elle aussi avait appr?ci? de trouver plus de coh?rence dans cette organisation. Amandine ?tait convaincue ?Et bien voil? Marc, tu as trouv? naturellement ta place, et tout le monde est content. On a toutes vues tr?s vites que tu ne pourrais pas correspondre au niveau d'exigence pour un poste de commerciale, mais pas de soucis, une secr?taire suppl?mentaire ?tait n?cessaire.? Cl?lia prit ensuite la parole ?Et moi je peux boucler le contrat de Marc, le faire passer comme titulaire d'un poste de secr?taire. Evidemment niveau salarial ?a m'oblige ? passer M?lanie premi?re secr?taire, pour respecter l'anciennet?.? M?lanie exulta ?Waouuu je suis tr?s contente, je ne pensais pas qu'embaucher quelqu'un de nouveau ?a allait d?boucher sur une promotion, hihihi?. Cl?lia la r?primanda gentiment : ?Oui mais ?a implique aussi des responsabilit?s. Pour la premi?re fois tu auras quelqu'un directement sous ta gestion.? M?lanie fut soudain pensive ?Mais ?a veut vraiment dire que c'est moi la responsable directe de Marc, je pensais que ce serait Aur?lie?. Amandine pr?cisa les choses ?Bien s?r qu'au niveau production Marc est la secr?taire d'Aur?lie, et Aur?lie l'utilisera ainsi selon ses besoins. Mais tu es la premi?re secr?taire dans le sens o? tu manages Marc, et que par d?l?gation tu es responsable de l'organisation et des modalit?s du travail des secr?taires.? M?lanie semblait rayonnante de satisfaction et de sa toute nouvelle importance. Marc lui ?tait assomm?, se demandant comment c'?tait dieu possible qu'avec un bac +4 il se retrouve simple secr?taire ! Il trouvait ?a injuste, mais ?tait aussi tr?s remont? contre lui-m?me. C'est bien parce qu'il ?tait incapable de s'imposer et d'assumer un boulot correspondant ? ses dipl?mes qu'il se retrouvait dans cette situation. Et puis, zut, comment se faisait-il qu'il s'?tait senti aussi bien, et ?bon?, dans ses t?ches de secr?taire tout au long de la journ?e ? Solange per?u que Marc ?tait troubl?, et il ne lui fut pas difficile pour elle de faire dire ? Marc ses pr?rogatives professionnelles. Elle ne se g?na pas pour en rire et l?cha ?Mais comment pouvait-il en ?tre autrement mon chou ??. L'injustice que ressentait Marc de se retrouver secr?taire ?tait dissip?e quand il repensait avec trouble aux avances d'Amandine, et finalement, apr?s tout, il n'y avait que ?a qui comptait. Qu'il puisse devenir le petit ami de la femme qu'il consid?rait comme la d?esse parfaite de ses d?sirs le transportait au paradis, et le rendait capable de tout accepter. Un chemisier bleu roi, une petite veste tailleur gris et un pantalon ? pince gris souris, avec des petits souliers noirs, et le voil? pr?t pour sa seconde journ?e de travail. Et chaque jour qui passait, il avait de moins en moins besoin de Solange pour se composer une tenue ad?quate, alternant chemisiers et petits pulls, vestes en jean, petits blousons en cuir ou vestes de tailleurs, pantalons fusel?s, jeans droits ou slims, tennis, souliers ou bottines ? talon plat. Porter des v?tements de fille devenait une habitude naturelle, d'autant plus qu'ils ?taient agr?ables ? porter comme ne l'avaient jamais ?t? ses v?tements pr?c?dents. D?s sa premi?re semaine de travail il se trouvait donc positionn? clairement comme secr?taire, et au cours de la semaine Cl?lia demanda ? des manutentionnaires de l'immeuble de bouger les bureaux pour que les bureaux de M?lanie et Marc se trouvent plac?s devant ceux d'Emilie et Aur?lie, et juste devant le couloir d'entr?e pour accueillir les ?ventuels visiteurs. M?lanie prit tr?s vite ? c?ur son nouveau r?le de manager secr?taire, m?me si elle n'avait qu'une secr?taire ? manager. C'est elle qui fixait les modalit?s d'?criture des courriers, g?rait l'utilisation des stocks, ?tait en contact avec les prestataires importants et surtout elle d?signa Marc comme le seul ? pr?parer le caf? et ? s'occuper de la kitchenette. Quand ? la fin de la 3?me semaine de travail, lors d'un briefing, les filles purent voir M?lanie manager Marc pour la seconder, prendre des notes et lui demandait ? taper des courriers et faire des photocopies, qu'il n'y eut plus aucun doute sur la r?elle place de Marc au sein de l'entreprise.