La th?rapie
Depuis toujours, Marc, 14 ans, n'avait connu que sa m?re Elise ?g?e de
39 ans. Elle l'?levait seule depuis la mort de son mari mais ne manquait
pas d'argent. Elle avait toujours dit qu'elle n'aurait plus de
compagnon, tellement affect?e par la perte du p?re de Marc, et basait
tous les espoirs de r?ussite en son fils. H?las depuis plusieurs mois,
celui-ci semblait renferm? et parlait de moins en moins. Lui qui, petit,
?tait si enjou?, sa gait? avait disparu petit ? petit avec la pubert? et
il s'enfermait souvent seul dans sa chambre. Elle commen?ait ? craindre
un probl?me de drogue et se mit ? chercher f?brilement dans sa chambre
plusieurs fois mais ne trouva rien. Un jour, au cours de ces fouilles,
elle remarqua cependant que son bloc-notes ?tait ouvert et bien que la
page soit vierge, on voyait les traces de ce qu'il avait ?crit sur la
feuille d'avant. Comme on le fait dans les romans d'espionnage, elle
noircit la page avec un crayon et d?couvrit, avec horreur, le texte
suivant:
?Ma petite maman, il ne faudra pas m'en vouloir lorsque j'aurai quitt?
ce monde mais de peur de te d?cevoir, je n'ose pas t'avouer ce que
j'aimerais vivre. Je ne suis pas homosexuel, j'aime les filles mais
n'ose pas les aborder car j'aimerais moi aussi m'habiller en fille tout
le temps. J'ai un jour essay? en cachette, tes collants, par jeu, et
quand j'ai d?couvert combien c'?tait agr?able, depuis ce jour je ne r?ve
que de vivre habill? en fille, ne portant ? jamais que des jupes ou des
robes ou des shorts f?minins et toujours avec les jambes gain?es de
nylon en permanence. Et puis en fait, il n'y a pas que cela. Lors d'un
caprice lorsque j'?tais petit, tu m'avais attach? par la taille, ? ma
chaise jusqu'? ce que je finisse mon assiette. Oh que tu n'aurais jamais
du faire cela, ma petite maman, car depuis, non seulement je veux vivre
en fille, mais en fille prisonni?re, tout le temps ligot?e et menott?e.
Voil?, je n'ose pas t'avouer tout cela et c'est insurmontable pour moi.
Tu as fond? tellement d'espoirs en moi, que te d?cevoir serait tout
aussi insurmontable. Je pr?f?re donc en finir, ton Marc qui t'aime.?
Elise vacilla sur ses genoux en lisant cela. Puis reprenant ses esprits,
elle se pr?cipita sur le t?l?phone et composa le num?ro de son fils.
Celui-ci r?pondit, ?tonn? et ne laissant rien para?tre et elle eut un
soupir de soulagement. Elle inventa un pr?texte justifiant son appel et
d?cida d'aller le chercher ? l'?cole. Lorsqu'ils furent de retour, elle
lui montra le papier. Il la regarda et se mit ? pleurer. Elle se
pr?cipita sur lui et le serra dans ses bras. ?Ne me quitte pas, ne me
laisse pas seule avec mon chagrin, lui dit-elle. Je voudrais comprendre
ce qui t'arrive et je veux t'aider.
-Mais comment maman, tu accepterais ce que je veux vivre?
-C'est vrai que je risque avoir du mal ? te faire vivre ainsi mais ce ne
serait rien par rapport ? ta perte. Voudrais-tu voir un psy pour essayer
de comprendre?
-Oh maman, je t'aime et ce secret ?tait tellement lourd ? porter. Je
veux bien ?tre soign? si je ne peux pas te faire accepter ce mode de vie
que je r?ve d'avoir.
-Ecoute, lui dit-elle, je vais te proposer quelque chose. J'ai vu,
l'autre jour ? la t?l?, une psychiatre parler des d?viances sexuelles.
Si je la contactais, accepterais-tu de la consulter et nous nous
rangerons ? son avis. Si elle estime que vouloir rester en vie, ne passe
pour toi que par la case ?v?tements de fille et liens?, je me rangerai ?
son avis et tu deviendras ma prisonni?re enchain?e. Si elle trouve un
moyen de te gu?rir de ces envies, tu redeviendras le gar?on gai et
enjou? que tu ?tais avant. Qu'en penses-tu?
-Je suis d'accord maman.
-Tu promets de ne pas attenter ? ta vie?
-Maintenant oui. Car j'envisage des solutions autres pour moi, gr?ce ?
toi.
-Je prends rendez-vous de suite.?
Il ne fallut pas longtemps ? Elise pour obtenir un rendez-vous, et d?s
le lendemain matin, Elise et Marc ?taient seuls dans la salle d'attente.
Une porte s'ouvrit et une splendide jeune femme blonde, habill?e en
tailleur gris en chemisier rouge, jambes interminables gain?es de
collants noirs transparents, apparut. Des sandales ouvertes rouges ?
talons aiguilles laissaient d?passer ses orteils vernis sous le
renforcement de la pointe de ses collants. D'un large sourire, elle
salua Marc et Elise et dit ? Marc: ?Bonjour je m'appelle Muriel, je suis
psychiatre sp?cialis?e dans les probl?mes d'adolescents, et ta maman
voudrait que nous parlions toi et moi. Tu vas donc venir seul avec moi,
puis ensuite je parlerai ? ta maman et nous nous verrons tous les trois
ensembles. Si tu veux bien me suivre.?
Marc ne sut quoi dire devant une telle beaut? et bredouilla un petit
?oui? timide et h?sitant. Muriel avait d?j? fait une approche de
diagnostic. Ce dont elle allait parler avec lui ne relevait pas d'une
homosexualit? latente. C'est expr?s qu'elle s'?tait servie de sa beaut?
naturelle, mise en valeur par des habits aguicheurs, pour s'apercevoir
que ce gar?on ?tait loin d'y ?tre indiff?rent, et donc elle allait
diriger l'entretien en sachant qu'elle n'allait pas devoir orienter son
diagnostic vers une attirance pour le m?me sexe. Elle l'installa sur le
divan et s'assit pr?s de lui. Elle prenait plaisir ? croiser et
d?croiser les jambes, faisant crisser le nylon de son collant, et voyait
avec amusement ses yeux exorbit?s, qu'il essayait de ne pas trop lui
montrer. Elle parla avec lui pendant plus d'une heure et demie puis elle
lui demanda de bien vouloir aller attendre ? cot? pendant qu'elle
parlerait avec sa m?re. Elle le raccompagna vers la salle d'attente et
dit ? Elise: ?C'est ? vous maintenant.?
Elise suivit Muriel tandis que celle-ci refermait la double porte
capitonn?e. Elle la fit asseoir face ? elle et lui dit: ?Voil?, c'est
s?rieux! Votre fils n'a pas qu'un fantasme passager. Rassurez-vous, il
n'est pas du tout attir? par les gar?ons et serait m?me trop attir? par
les filles. C'est pour ?a, qu'il r?ve de leur ressembler. Et ?a ne se
gu?rit pas. Du tout! Il culpabilise tellement d'?tre ainsi, que la seule
mani?re de se sentir d?responsabilis? de cette envie, c'est d'?tre
ligot? quand il est comme ?a. Les liens seraient pour lui, une mani?re
de ne pas se sentir fautif d'?tre en jupe et en collants et je crois que
si vous voulez le garder, il va falloir en passer par l?.
-fautif d'?tre en jupe? Je ne comprends pas, dit Elise.
-Lorsqu'il sera habill? en fille, il se sentira fautif inconsciemment de
rester habill? ainsi devant vous alors qu'il pense que vous voudriez le
voir en homme. Les liens lui enl?veront ce sentiment de culpabilit?.
S'il est attach?, il ne peut pas se d?shabiller mais, dans son
inconscient, ce n'est plus sa faute. Ce n'est plus lui mais ses liens
qui l'emp?cheront de correspondre ? l'image qu'il pense que vous
attendez de lui, le gar?on viril et sur de lui.
-Je comprends un peu. Et vous croyez qu'une corde li?e autour de ses
poignets va le d?culpabiliser alors?
- Houl?, ce n'est pas si simple. Sa gu?rison par rapport aux liens,
arrivera le jour o? il comprendra que vous ne lui en voulez plus
inconsciemment de vouloir vivre en robe. Mais ce n'est pas juste une
simple corde li?e ? ses poignets qui changera quelque chose. Il se
pr?cipiterait vers la cuisine et se l'enl?verait avec un couteau d?s que
vous auriez le dos tourn?. Marc devra absolument avoir le sentiment de
ne pas du tout pouvoir se lib?rer lui-m?me et d'?tre totalement
d?pendant de vous pour sa libert?. Ce n'est pas juste une corde qui va
lui falloir. Il va falloir vous procurer de vraies menottes de police,
pour ses mains, ses chevilles, plusieurs morceaux de chaine de longueurs
diff?rentes et une vingtaine de cadenas. Que des trucs qu'on ne peut
couper facilement et qui ferment ? cl? et que vous seule, poss?dant les
cl?s pourrez lui enlever. Il y a m?me des moments o? il voudra ?tre
puni?
- Puni? Comment cela? Et puis je ne lui en veux pas!
- En fait, c'est quand il voudra vous sentir totalement maitresse de ses
sens et l? il deviendra odieux et fera tout pour que vous le b?illonniez
et m?me le priviez de vue. Et puis consciemment, il vous semble ne pas
lui en vouloir, mais inconsciemment, certainement. Et lui ne le sentira
aussi qu'inconsciemment, mais tant que ce sera ainsi, il voudra rester
ligot?. Et si vous sentez qu'il recherche une punition quand il sera
enchain?, n'h?sitez pas et b?illonnez le plusieurs heures et bandez lui
les yeux, m?me plusieurs jours si vous sentez qu'il le recherche. J'ai
d?j? eu ce cas et croyez moi, la survie oblige que vous en passiez par
l?. Je vais vous donner l'adresse d'un sex-shop o? vous procurer
menottes et b?illon. Ils vendent aussi des lunettes comme des lunettes
de natation mais totalement opaques. Achetez-en, elles vous serviront.
Il est important aussi que vous lui constituiez au plus vite, une garde-
robe f?minine ? lui. Il ne doit pas s'habiller avec vos habits, ni
prendre vos collants. Il doit avoir ses v?tements et sous-v?tements
f?minins, ? lui. Au d?part, d?s aujourd'hui, en arrivant chez vous, vous
allez lui proposer de s'habiller en piochant exceptionnellement dans
votre garde-robe, mais dites-lui que c'est en attendant qu'il ait la
sienne. En plus ?a vous permettra de voir quel style il pr?f?re porter,
habill? en fille. Mais le plus important c'est qu'il ait le sentiment
absolu de ne pas pouvoir se lib?rer. Donc vraies menottes, qu'il
pr?f?rera certainement dans le dos, mais il ne vous le dira pas, c'est ?
vous de lui imposer d'entr?e, puis menottes pour pieds que vous pourrez
moduler en longueur gr?ce ? un cadenas, mais je doute qu'il veuille la
chaine aussi longue que son pas naturel, et il pr?f?rera certainement
sentir une contrainte s?rieuse. Faites en sorte qu'il ne puisse jamais
marcher que bien plus lentement que vous quand vous marchez
naturellement, et il se sentira moins fort que vous et prot?g?.
-Mais vous ne pensez pas qu'il voudrait devenir un transsexuel plus
tard?
-Je suis formelle: non! Mais s'il sent inconsciemment que le voir en
fille vous d?plait, la seule chose qui pourra lui faire oublier les
liens, sera lorsqu'? son tour, il deviendra p?re, mais ce n'est pas
encore ? l'ordre du jour. Et surtout ne lui proposez pas de lui trouver
un pr?nom f?minin. Il se sait gar?on et aime en ?tre un. Bien sur, pour
sortir, il faudrait envisager un pr?nom si vous devez vous adresser ?
lui, mais proposez lui un pr?nom mixte, qu'il acceptera surement.
- Je vous ai bien comprise pour le pr?nom mais pour ce qui est de
devenir p?re un jour, il faudrait qu'il fr?quente des filles. Il en a au
coll?ge mais...
-Je vous stoppe de suite: Il doit imm?diatement arr?ter l'?cole. Il ne
veut pas ?tre v?tu en fille que juste le soir, les week-ends et les
vacances, mais tout le temps, 24 heures sur 24 et tous les jours sans
exception. Vous ne travaillez pas je crois et avez des revenus. C'est
vous qui allez continuer seule sa scolarit? et son enseignement.
-Oui ?a je peux. D?s cet apr?s-midi, je parlerai avec lui de ses go?ts
vestimentaires pour aller lui constituer une garde-robe.
-Oui mais il devra aussi s'assumer v?tu en fille en public. Vous allez
devoir lui apprendre des trucs pour qu'il puisse passer pour une fille
en public. Et il devra le faire. Pas de suite mais peu ? peu. Si vous
n'y arrivez pas, j'ai une amie relookeuse qui lui donnera assez de
f?minit? pour donner le change et j'ai d?j? eu ce cas. Je vous donnerai
son adresse le cas ?ch?ant et elle vous aidera si vous avez besoin.
-D'accord mais dehors il sera oblig? d'?tre d?tach?. Je ferai en sorte
que l'on soit souvent dehors alors tellement cela me ronge de devoir
ligoter mon enfant.
-Pas si vite, Non! Non! Non! Il devra rester attach? m?me dehors. Plus
jamais, sauf de temps en temps, pendant quelques heures, il pourra
rester sans ses entraves, mais jamais tr?s longtemps. Il pr?f?rera ?tre
ligot? quoiqu'il en dise. Bien sur, pas de mani?re visible mais une cape
par dessus ses menottes dans le dos et des bracelets de cuir serr?s,
reli?s entre eux par une courroie plus ou moins longue, au dessus des
genoux et cach?s sous une jupe longue, pour limiter ses pas et il
appr?ciera de sortir ainsi, j'en suis sure. Mais remettez-lui les
menottes aux chevilles d?s que vous serez en voiture ou de retour chez
vous. Ce qui m'am?ne au point le plus important de la th?rapie: Comme je
vous le disais, il voudra ses liens tant que quelque part il vous
sentira r?ticente sur sa tenue vestimentaire. Et il cherchera ? vous
tester. C'est pourquoi non seulement il sugg?rera que tel ou tel jour il
aimerait ?tre en gar?on et qu'il aimerait aussi ne pas ?tre attach?. Il
faudra vous montrer tr?s ferme ? ce moment l?. Concernant les habits,
vous vous serez d?barrass? de tous ses habits de gar?ons et il n'aura
pas le choix. D'ailleurs n'h?sitez pas ? lui marteler que finalement
vous le pr?f?rez habill? en fille. Plus il en sera persuad? et plus vite
il d?culpabilisera et n'aura plus besoin de se sentir ligot?. Mais en
attendant ce jour lointain, parfois il demandera parfois ? ne pas ?tre
enchain?, et l? vous devrez lui signifier que puisque c'est lui qui a
d?cid? de vouloir vivre attach?, il n'a plus du tout ? d?cider quand il
veut ?tre ou ne pas ?tre enchain? et c'est m?me ces jours l? o? il
faudra m?me lui imposer le ligotage le plus s?v?re, avec b?illon et yeux
band?s. Il a voulu les liens, il devra les assumer jusqu'au bout. Ce
n'est absolument plus ? lui de choisir quand il doit ?tre enchain? ou
non. Mais si l'id?e vient de vous, parfois vous pourrez lui proposer des
heures de libert?, mais il faut que l'id?e vienne de vous et que ?a
reste exceptionnel, car il comprendrait vite que vous r?pugniez ?
l'attacher. Et si lui vous dit qu'il pr?f?re rester enchain?,
n'insistez-pas. Par contre ne c?dez jamais, j'insiste, jamais lorsque la
demande de ne pas ?tre entrav? viendra de lui. Ce sera primordial. Sinon
il penserait qu'il lui suffirait de demander ? ne pas porter ses
entraves pour que vous le lui permettiez. M?me, pour ?tre efficace,
toute demande de sa part d'?tre d?tach?, devrait entrainer
syst?matiquement que vous durcissiez drastiquement son ligotage. Chaine
aux pieds plus courte, rajout de chaine, l'obligeant ? se tenir
accroupi, rajout d'un poids genre boulet pour augmenter sa difficult?
d?j? grande ? marcher, tout ce qui vous passe par la t?te, quitte ? le
laisser mijoter dans des positions inconfortables pendant quelques
heures.
-Mais alors ainsi il ne pourra rencontrer aucune fille?
- Ne croyez pas ?a. Il y a de nos jours un outil magnifique, c'est
internet. Et je suis sure qu'il y a des filles qui l'appr?cieront comme
il est et il en trouvera par le biais d'internet. M?me surtout parce
qu'il sera comme ?a. Si vous n'avez pas d'autres questions on va le
faire rentrer et lui expliquer ce qui va lui arriver.
-Si, j'ai une autre question: devrais-je le laisser enchain? pour dormir
? votre avis?
-Certainement oui. Bien sur, proposez-lui un ligotage moins s?v?re pour
ne pas le g?ner dans son sommeil mais il voudra certainement l'?tre. Et
en plus vous saurez ainsi qu'il ne risque pas d'attenter ? ses jours
pendant votre sommeil. Surement poignets menott?es et reli?s au dessus
de sa t?te ? la t?te du lit et chevilles menott?es reli?es au bas du
lit. Vous avez ?galement, si ?a le g?ne, la solution de lui mettre un
antivol de v?lo autour du cou et de lui passer les menottes ? travers
l'antivol. Ses mains seraient coinc?es sous son menton mais il pourrait
ainsi se tourner dans le lit. Vous pouvez aussi lui serrer une chaine ?
la taille et y fixer les menottes. L? c'est vous qui verrez avec lui
mais il est possible qu'il veuille les poignets menott?s dans le dos la
nuit aussi. D'autres questions?
-Non!
-Alors allons le chercher!?
Muriel se leva et ouvrit la double porte capitonn?e et Marc se leva d'un
bond. Muriel le fit entrer dans son cabinet et asseoir ? cot? de sa
m?re, face ? son bureau, pour donner un air plus solennel ? ce qu'elle
allait lui annoncer:
?Marc, je viens d'expliquer ? ta maman que nous ne pouvons rien faire
contre ton envie vitale de te travestir et d'?tre ligot?. Tu as choisi
de vouloir vivre ainsi et comme il s'agit d'une question vitale, ta
maman va l'assumer car elle pr?f?re te voir en fille prisonni?re que
mort.? Un sourire commen?a ? illuminer le visage de Marc. Muriel
continua: ?Mais ne te r?jouis pas si vite, tu ne sais pas dans quoi tu
t'engages. Je pense que si tu n'auras pas de probl?me pour rester en
fille chez toi, tu vas en rencontrer pour sortir, car il va falloir
aussi que tu t'assumes ainsi en public. Ta maman et moi allons t'y
aider. Et ces liens que tu demandes, tu vas aussi devoir les porter et
les assumer et m?me en public, certains d'entre eux resteront,
invisibles bien sur, mais toi, tu les porteras et ils limiteront
s?rieusement tes mouvements. Ca va commencer tr?s vite, et tu vas tr?s
vite dire adieu ? ta libert? de mouvement et ? tes habits de gar?ons,
mais crois moi, des fois tu regretteras d'avoir voulu vivre ligot?. D?s
cet apr?s-midi ta maman va acheter pour toi, des menottes et des chaines
et celles-ci vont devenir tes compagnes permanentes puisque tu le veux
ainsi et ta m?re va aussi d?s aujourd'hui te constituer une garde-robe
f?minine ? toi.
-J'assumerai, c'est sur! Mais dites-moi, pensez vous que je sois homo,
de vouloir ?tre en fille?
-Homo, non mais super h?t?ro oui. En fait, tu aimes tellement les filles
que tu veux leur ressembler. Et il n'y avait qu'? voir ta t?te de loup,
version Tex Avery, quand je t'ai servi mon num?ro de s?ductrice, je n'ai
aucun doute sur ton h?t?rosexualit?.
-Bien r?pondit Elise, si vous estimez avoir tout dit, nous allons
prendre cong?. Combien vous-dois-je?
-Ce que je vous ai dit au t?l?phone. 500 ?. Je sais, c'est cher mais ?a
inclut une visite mensuelle ? votre domicile pendant deux ans et une
visite semestrielle ici ? mon cabinet, ainsi que le fait que vous pouvez
m'appeler ? tout moment si vous avez des doutes ou des questions. Vous
m'aurez directement, je n'ai pas de secr?tariat. Marc soit conscient du
sacrifice que fait ta m?re pour toi par amour. Et dans 6 mois, c'est en
jeune fille sexy et enchain?e que tu devras rentrer dans ce cabinet.?
Marc ne r?pondit pas. Il ?tait troubl?. Tiraill? entre ses d?sirs et la
peur de les vivre, mais ne pas vivre ?a lui semblait insurmontable.
Tandis qu'Elise faisait le ch?que, Muriel lui glissa les cartes
commerciales de la relookeuse et du sex-shop. Elle lui dit:
?J'appellerai la patronne du sex-shop. Je lui envoie certains patients
dans le cas de Marc et c'est une amie. Elle vous guidera dans l'achat de
menottes. Pour le reste, les chaines et les cadenas, un bon quincailler
fera l'affaire.?
Muriel les raccompagna ? la porte et Marc et sa m?re n'os?rent se
regarder en retournant vers la voiture.
De retour chez eux, Marc se montra impatient: ?Maman allons voir ta
garde-robe de suite s'il te plait.
- Non attend! Je veux un dernier repas avec toi en gar?on. Tu peux faire
cette concession, je pense. Sit?t mang?, je t'expliquerai comment
t'?piler les jambes, bien que tu n'en ais pratiquement pas besoin, puis
nous te choisirons une tenue dans ma garde-robe puis tu pourras
m'emprunter des sous-v?tements et une paire de collants que tu te
choisiras. Puis nous feuill?terons ensemble des catalogues de vente par
correspondance, automne-hiver et printemps-?t?, pour savoir ? quel style
de jeune fille tu veux ressembler. Lorsque je reviendrai, on essayera ce
que je t'aurai achet? puis je t'attacherai s?v?rement avec ce que je
vais acheter pour le faire, puis je te maquillerai. Ca te va comme
programme?
- Oui Maman, il me tarde. Tu es la meilleure des mamans!?
Elise pr?para un bon repas, viande grill?e et frites qu'elle savait que
Marc adorait. Sit?t le dessert mang? elle lui dit: ?Je vais boire un
caf? mais en attendant, d?shabille-toi sauf ton slip et suis moi dans la
salle de bain.? Marc se pr?cipita vers sa chambre et ne revint qu'en
slip. Elise lui montra le tube de cr?me d?pilatoire et lui expliqua
comment s'en servir. ?Je prends mon temps pour boire un caf?,
normalement d'ici un quart d'heure, tu auras fini, lui-dit-elle. Tu
m'appelleras et on ira dans ma chambre, et exceptionnellement, tu
emprunteras mes habits, en attendant d'avoir les tiens d?s ce soir.?
En effet moins d'un quart d'heure plus tard, Marc sortait totalement
glabre de la salle de bain. Elise l'appela dans sa chambre. Marc, juste
habill? de son slip, rentra dans la chambre de sa m?re. Elle lui ouvrit
son tiroir ? collants dans lesquels ?taient rang?es une trentaine de
paires: ?Je pr?sume que tu as surement du en essayer en cachette, lui
dit-elle, donc je n'ai pas besoin de te faire l'article ni de
t'expliquer comment les enfiler.
-Non maman, c'est vrai. Comme tu vas aller m'en acheter cet apr?s-midi,
ne m'en prend pas d'une finesse sup?rieure ? 15 deniers. Je vais mettre
des noirs maintenant, et c'est la couleur que tu devras me prendre en
plus grande quantit? mais j'aimerais aussi avoir des beiges fonc?s, des
gris fum?e et des blancs aussi.
-D'accord, je t'en prendrai une quinzaine en noirs et cinq blancs
plumetis, cinq noirs plumetis et cinq beiges fonc?s, presque marrons
comme ceux-l?, et aussi quelques paires de noirs avec un effet r?tro par
une couture derri?re la jambe ainsi que des gris.? Elle lui tendit un
emballage de chez Dim. Le mod?le, Dim Sublim, de couleur noire. ?Bien,
je pr?sume que tu sais ce que veut dire plumetis et que je n'ai pas ? te
l'expliquer, continua-t-elle, donc maintenant que veux-tu dans ma garde-
robe? Robe ou jupe?
-Je sais ce que sont des collants plumetis et j'aimerais aussi en porter
parfois, et les collants ? coutures aussi parfois. Pour le reste, je
pr?f?re les jupes avec les bodys. Je vais mettre ton body aux manches en
tulle et ta jupe rouge pliss?e.
-bien vu donc si tu mets un body, tu n'as pas pour l'instant besoin ni
de petite culotte ni de soutien-gorge.
-Je peux mettre le collant direct alors?
-Lorsque je me mets en body, c'est ce que je fais.
-d'accord et aux pieds, puis-je prendre tes escarpins ouverts ? brides?
-Oui bien sur et que voudras-tu comme chaussures?
-Des escarpins ? talons aiguilles, des babies, des sandales ? talons, en
toile et ouvertes, des bottes et une paire de cuissardes.
-Je note. Habille-toi et rejoins-moi au s?jour.?
Apr?s avoir retir? son slip, Marc enfila f?brilement les collants, le
body et la jupe, et moins de cinq minutes plus tard il arrivait dans le
s?jour, v?tu en femme pour la premi?re fois devant sa m?re.
?Finalement, ?a te va bien, lui dit-elle, tourne-toi!?
Marc se retourna sur ses escarpins ouverts, en faisant voler sa jupe qui
lui caressait les cuisses ? travers ses collants noirs. Sa m?re lui dit:
?On va discuter chiffons maintenant mais avant, suis-moi dans le
couloir.?
Etonn? Marc la suivit et un frisson lui parcouru l'?chine lorsqu'il
aper?ut un petit morceau de chaine, de la corde et deux cadenas qui
?taient pos?s sur les marches de l'escalier allant vers les combles
am?nag?es. ?Pour l'instant, c'est tout ce que j'ai trouv? pour
t'attacher mais en attendant mon retour ce soir avec de vraies menottes
pour toi, c'est ce que tu vas porter d?s maintenant pour rester bien
sage et bien en s?curit? cet apr?s-midi en mon absence. Donne-moi ton
poignet droit!? Marc le lui tendit. Elise prit la chaine et un des
cadenas et lui entoura le poignet avec et le cadenassa. Elle lui passa
la main entre le premier et le second piquet de rampe puis lui dit: ?
Tourne-toi et ram?ne-moi ton autre poignet derri?re ton dos, de l'autre
cot? du piquet de rampe.? Marc s'ex?cuta f?brilement. Le clic du cadenas
se fermant autour de son second poignet et lui immobilisant les mains
dans le dos autour du pilier de la rampe, lui fit l'effet d'une d?charge
d'adr?naline. Il bougea ses mains rien que pour sentir le plaisir qu'il
n'?tait plus maitre de ses mouvements et que quoiqu'il fasse, ses mains
?taient coll?es l'une ? l'autre derri?re lui et sans longueur de chaine
permettant de les s?parer un peu et qu'il lui ?tait d?sormais impossible
d'aller o? bon lui semblait ou d'utiliser ses mains, ne serait-ce que
pour se gratter le nez. Il s'?tait souvent enchain? tout seul, pour se
donner l'illusion, mais jusqu'ici le fait de savoir qu'il pouvait se
lib?rer ? tout instant avait g?ch? ce sentiment d'impuissance et de
totale d?pendance. Mais l?, ?a y ?tait! Il n'?tait plus maitre de sa
libert?. Les chaines qui lui maintenaient d?sormais les poignets dans le
dos, il ne pouvait plus se les ?ter lui-m?me. C'?tait d?sormais sa m?re
qui tenait sa libert? ou non. Elise prit la corde et s'agenouilla face ?
lui. M?thodiquement elle lui attacha les chevilles l'une contre l'autre
puis remonta vers ses genoux gain?s de noir. Elle les attacha serr?s au
dessus et au dessous et Marc ne put bient?t plus d?coller ses jambes
l'une de l'autre, des chevilles ? l'aine. Elise se r?p?tait
int?rieurement: ?C'est pour son bien...c'est pour son bien..., c'est lui
qui veut ?tre ainsi....? Elle passa ensuite un morceau de corde entre
ses chevilles et le relia ? la rampe puis fit de m?me pour le morceau de
corde nou? au dessus de ses genoux, si bien que Marc fut coll? ? la
rampe sur toute la longueur de ses jambes. Elle lui dit: ?Voil?, je vais
chercher des catalogues et on va discuter de ce que je vais t'acheter.?
Elle partit vers le s?jour, et Marc eut le mouvement d'essayer de la
suivre, pour mieux constater qu'il ?tait d?sormais solidaire de la rampe
et dans l'impossibilit? d'utiliser ses bras et ses jambes. Elise revint
avec des catalogues et une chaise. Elle disposa la chaise ? cot? de lui
et s'assit en croisant les jambes. Elle ramena sa jupe ample sur ses
genoux gain?s de collants beiges fonc?s brillants et ouvrit un des
catalogues. Ils choisirent des tenues pour Marc pendant plus d'une heure
et elle notait tout ce dont il avait le plus envie. C'?taient
essentiellement des jupes et des bodys mais il avait aussi choisi un
tailleur habill? noir, un vert et un gris ainsi que quelques robes en
mousseline. Ils choisirent aussi des sous-v?tements et elle nota aussi
la liste de collants et de chaussures qu'il lui avait demand?es avant.
Elise partit pour chercher un manteau dans sa chambre. Elle l'enfila et
partit vers la cuisine. Marc la vit revenir avec un de ses collants
fil?s qu'elle avait l'habitude de conserver apr?s les avoir lav?s, pour
la poussi?re. Elle fit une boule du collant et lui-dit: ?Ouvre bien
grand ta bouche!?
Marc, ?tonn? d'abord, ne se fit pas prier et elle lui enfila le collant
dans la bouche puis elle attrapa une des bandelettes de scotch ?
emballer, qu'elle avait coll? sur le bord de sa manche. Elle lui
appliqua soigneusement sur la bouche, puis posa les autres bandelettes,
si bien que le visage de Marc fut recouvert de scotch entre la base de
son nez et son menton. ?D?s ce soir tu auras un b?illon plus confortable
mais en attendant, on fait avec les moyens du bord.? Marc essaya de lui
r?pondre mais ne r?ussit qu'? ?mettre des borborygmes ?touff?s. Il remua
ses mains derri?re lui comme pour esquisser le mouvement de les ramener
vers sa bouche, mais il ne put que constater, avec satisfaction, sa
totale impuissance. Elise l'embrassa sur la joue et alla vers la porte
d'entr?e. Juste avant de l'ouvrir, elle se ravisa et dit: ?Ah! J'allais
oublier!? Elle bifurqua vers la cuisine et revint avec un torchon. Elle
le torsada puis le lui passa autour de la t?te et le serra autour de ses
yeux. Elle fit glisser le bas du torchon devant son nez, l'emp?chant d'y
voir un petit peu en levant la t?te. Elle fit mine de rapprocher
brusquement sa main vers ses yeux et constata qu'il ne r?agissait pas.
Il ?tait bel et bien aveugle. Marc entendit alors sa m?re sortir, puis
la serrure se fermer. Il entendit ses escarpins claquer sur le perron et
la voiture qui d?marrait quelques secondes plus tard. Il tenta de remuer
ses mains tout en essayant de parler. Les chaines tenaient bien et il
?tait totalement immobile. Il c?da au seul plaisir qu'il lui restait et
s'amusa ? remuer ses jambes l'une contre l'autre, dans le peu de libert?
de mouvement que leurs laissaient les cordes li?es au dessus et au
dessous de ses genoux, et qui le collaient ? la rampe, en ?coutant le
doux crissement si ?lectrique du nylon qui lui gainait les jambes.
Elise avait fait presque tous les magasins. Son coffre ?tait rempli de
fringues f?minines pour son fils. Comme pour elle, l'argent n'?tait pas
un probl?me, elle lui avait achet? plus de robes et de paires de
collants qu'elle n'en poss?dait pour elle-m?me, ainsi que des chemisiers
de soie et des caracos et aussi des jupes de longueurs diff?rentes. Elle
en avait m?me pr?vu une assez longue et qui pourrait m?me camoufler des
chevilles menott?es. Elle ?tait pass?e chez un quincailler pour acheter
une trentaine de cadenas et plusieurs dizaines de m?tres de chaines,
ainsi qu'une pince monseigneur pour pouvoir en couper ? la demande. Mais
il lui restait le plus dur. Elle retira de son sac, le flyer que lui
avait donn?e Muriel, la psy, et regarda l'adresse du sex-shop, qu'elle
programma sur son GPS. Moins d'une heure plus tard, elle d?cidait d'en
ouvrir la porte apr?s beaucoup d'h?sitation. Une jolie jeune femme
brune, style gothique soft, sortit de derri?re sa caisse et vint ? sa
rencontre en disant ? une Elise plus que stup?faite: ?Bienvenue, je
m'appelle Isabelle et je vous attendais.
-Vous...vous m'attendiez?
-Mmmmoui! Disons qu'une amie commune m'a pr?venue de votre visite en
donnant votre description. Je sais exactement ce que vous avez besoin.
Patientez un instant car pouvant deviner une certaine g?ne ? cause de
votre pr?sence dans ce genre de magasin, je vais fermer temporairement
et ainsi je pourrai vous expliquer sans ?tre d?rang?e, le fonctionnement
de ce que vous risquez acheter.?
Elise la trouva sympathique instantan?ment. Isabelle revint vers elle en
disant: ?Voil? c'est ferm? et j'ai mis un ?criteau. Nous avons 20
minutes devant nous. Il vous faut donc des menottes et des entraves.
-Oui, euh... c'est ?a!
-Et apparemment, d'apr?s ce qu'on m'a dit, ces menottes doivent ?tre
port?es en permanence?
-Oui tout ? fait.
-Je vous conseille alors ce mod?le, la chaine est tr?s courte et elles
ont un syst?me ? double s?curit?.
-A double s?curit???? Qu'est-ce que c'est?
-En th?orie, c'est un genre de double fermeture. Avant, les mod?les
avaient une deuxi?me serrure mais maintenant voyez ce petit trou sur le
bracelet
-Oui
-Prenez les menottes et faites fonctionner la partie mobile des
bracelets, comme ?a.? Isabelle actionna la partie du bracelet et la
menotte se referma sur elle m?me par petits clics jusqu'? se rouvrir en
tournant compl?tement apr?s le dernier cran.
?Bien sur, rajouta Isabelle, si un poignet avait ?t? pris dedans, la
menotte n'aurait pas fait un tour complet. Alors maintenant regardez, je
la ferme ? moiti? par exemple et je prends les cl?s. Remarquez la petite
tige solidaire de la cl?. Je l'introduis dans le petit trou du bracelet
et je bascule le petit cran.
-Oui et ?a fait quoi?
-Essayez maintenant de la refermer plus.? Elise prit la paire de
menottes et essaya de refermer le bracelet ? nouveau mais celui-ci ne
bougea pas. ?C'est une s?curit?, dit Isabelle, ?a emp?che surtout que le
bracelet se serre trop fort accidentellement sur le poignet de la
personne prisonni?re. Mais aussi accessoirement, certains prisonniers
savaient crocheter les menottes en introduisant un truc fin entre les
cr?maill?res. Si la menotte est ferm?e comme ?a, c'est impossible et il
vous faut donner deux tours de cl? pour son ouverture.
-Je les prends, dit Elise, mais il me faut aussi des menottes pour ses
chevilles?
-De quelle longueur de pas voudrez vous qu'il dispose?
-Je ne sais pas, euh parfois suffisamment pour marcher normalement,
parfois pas du tout.
-Ecoutez, vous m?me quelle est la longueur de vos pas?
-Euh je ne sais pas.
-Marchez naturellement d'un pas. Voil?, stop! Vos talons ont marqu? la
moquette du magasin. Attendez, je mesure... voil?, trente trois
centim?tres. Il faut donc que votre prisonnier, ne puisse jamais, sans
effort, marcher aussi vite que vous, donc quinze au grand maximum et
vous pourrez toujours ? votre guise raccourcir la chaine avec des
cadenas.
-D'accord! Je prends donc ceux-l? mais aussi, je vais prendre des
menottes courtes pour ses chevilles. Je n'aurai pas toujours envie
d'entendre la boucle de chaine trainer par terre quand je voudrai qu'il
ait les chevilles entrav?es tr?s court.
-C'est vrai qu'? la longue, ?a peut ?tre d?sagr?able. Donc pour ses
chevilles, une paire de menottes ? la chaine longue, environ 15 cm et
une courte de 3 cm. C'est bien ?a?
-Oui, je prends deux paires.
Voulez vous une ceinture?
-Une ceinture?
- Oui, souvenez-vous Harisson Ford dans ?le fugitif.? Quand il s'?vade,
ses mains sont menott?es et reli?es ? sa taille par une ceinture de cuir
?pais avec un anneau pour maintenir les poignets menott?s contre son
ventre et bien sur ? l'oppos? de la boucle de serrage.
-Oui je me souviens. Vous en avez?
-Oui et comme ?a vous pouvez lui mettre lorsque ses mains sont menott?es
devant ou derri?re, si vous voulez. En plus, vous avez un anneau sur
chacun des cot?s si vous voulez y suspendre des accessoires ou vous en
servir pour le solidariser ? une chaise par exemple.
-Je prends aussi.
-Je ne vous propose pas de collier ni de laisse
-Ce n'est pas un chien
-Ce n'est pas ce que je voulais dire, mais certains personnes aiment
?tre balad?es menott?es et entrav?es, au bout d'une laisse, comme pour
mieux ?largir la marge entre le prisonnier et son gardien et puis, ?a
peut ?tre utile si vous d?sirez le fixer ? un endroit pr?cis.
-Oui effectivement.
-Mais justement je ne vais pas vous forcer ? l'achat. Utilisez une
laisse pour chien achet?e en grande surface et un antivol de v?lo. Ca
ferme ? cl? et il aimera. Par contre voudrez-vous parfois l'emp?cher de
parler?
-Il est justement b?illonn? en ce moment avec une vieille paire de
collants et de la bande adh?sive et je l'ai solidement ligot? avant le
laisser seul.
-Aie, attention les poils au moment de l'enlever. Je vais vous chercher
un b?illon.? Elle partit dans les rayons et revint avec une boule rouge
travers?e par des lani?res de cuir se fermant comme une ceinture. ?Vous
lui mettez la boule dans la bouche et serrez les lani?res sur sa nuque.
Il pourra ?mettre des sons mais totalement inintelligibles.
-Et si je ne veux pas qu'il ?mette des sons je fais comment?
-C'est un autre genre de b?illon mais je doute que ?a vous plaise. Ca a
une connotation plus SM que celui-ci, avec plusieurs lani?res et
mentonni?re, ou pire vous avez aussi la cagoule de cuir.
-Euh non pas la cagoule, mais montrez moi l'autre par contre.
-Voil?, c'est un syst?me qui prend le menton et la bouche. Il y a une
courroie avec une boule comme le b?illon boule simple et qui se serre
derri?re la nuque et une deuxi?me courroie horizontale au niveau du
front, se serrant derri?re la t?te. Deux jugulaires partent obliquement
autour du nez en Y invers?, se rejoignent en une qui passe ? travers la
courroie serr?e sur le front puis au dessus de la t?te, repasse ?
travers la courroie horizontale ? l'arri?re de la t?te pour venir se
fixer ? la courroie serr?e sur la nuque et qui maintient la boule dans
la bouche. Mais le plus important sont les deux courroies pendantes sur
le cot? et venant sous le menton pour obliger la m?choire ? rester
serr?e sur la boule. En plus, remarquez le petit anneau au dessus de la
t?te qui peut avoir aussi une utilit? pour davantage de contrainte.
-Mais quel est son avantage par rapport au b?illon simple?
- Le b?illon simple va interdire de prononcer quelque chose
d'intelligible mais n'emp?chera pas d'?mettre des sons, alors que celui-
ci maintient la bouche de celui qui le porte, ferm?e autour de la boule
qu'il a dans la bouche, et donc il ne peut ?mettre que des sons tr?s
?touff?s ? peine audibles.
Et le petit anneau au dessus, c'est pourquoi?
-Oh, il y a plusieurs utilit?s. Gr?ce ? lui, vous pouvez obliger votre
prisonnier ? garder la t?te baiss? ou lev?e, selon votre bon vouloir,
mais d'autres s'en servent pour y accrocher des ornements en rapport
avec leurs fantasmes.
- Je vais prendre les deux. Et si je veux le priver d'y voir?
- C'est tr?s simple, prenez ces lunettes. On dirait des lunettes de
piscine, sauf qu'elles sont parfaitement opaques et ne laissent m?me pas
passer la lumi?re. Celui qui les porte peut-?tre mis face au soleil,
cela ne lui fera aucune diff?rence que s'il ?tait dans une pi?ce sombre
et dans tous les cas, il ne verra que le noir total. Profitez en, ce
n'est pas cher en plus.
-Tr?s bien, je les prends aussi, deux paires!
Et pour l'ext?rieur vous avez l'intention de l'attacher?
-Oh oui! Vous faites bien d'en parler, j'allais oublier. Sur les
conseils de notre amie commune, je devrai aussi le faire sortir menott?.
Bien sur, personne ne verra ses menottes mais il me faudrait un
ustensile pouvant entraver discr?tement ses pas, sans que cela se voie.
-Sans lui faire porter une jupe ample, ?a risque d'?tre difficile. J'ai
bien des trucs que les policiers am?ricains utilisent dans les avions et
qui bloquent le genou pli? ou raide et ?a peut se mettre sous un
pantalon mais sinon, j'ai des courroies mais ? porter sous une jupe si
vous ne voulez pas qu'elles soient visibles.
-C'est justement ?a qu'il me faut. Montrez-moi!?
Isabelle partit vers un rayon et revint avec un ?trange harnachement en
cuir.
?Je vous ai choisi celles-l? car elles s'adaptent ? la ceinture que vous
achetez. Par contre rien ne les ferme ? cl? et la personne qui les porte
peut se les enlever si elle a les mains libres ou m?me menott?es par
devant.
-Il ne les aura ni libres ni menott?es par devant! Alors ?a marche
comment?
-Regardez! Ce sont deux boucles de cuir reli?es entre elles par deux
courroies r?glables en cuir ?galement, une courroie se place devant et
l'autre derri?re. Vous pouvez ainsi coller les genoux l'un ? l'autre ou
leur laisser le d?battement que vous voulez. C'est totalement invisible
sous une jupe longue sous les genoux et peut quasiment obliger la
victime ? rester sur place si vous ne laissez aucune longueur sur les
courroies. Elles se serrent au dessus des genoux et pour les emp?cher de
glisser, ce qui est fr?quent si la personne porte des bas ou des
collants, un syst?me de courroie, r?glable ?galement, remonte le long
des cuisses ? l'ext?rieur, un peu comme une jarretelle, et s'accroche ?
la ceinture avec ces petits mousquetons que vous voyez l?. Ainsi, m?me
en marchant, et malgr? la contraction des muscles des cuisses, les
entraves restent ? hauteur et font leur effet. En plus elles sont
doubl?es et ne peuvent pas blesser la personne qui les porte, ni filer
ses bas ou ses collants si elle en porte. En plus, comme c'est tout en
cuir, ?a reste parfaitement silencieux quand la personne avance avec,
contrairement ? des trucs en m?tal qui feraient du bruit.
-C'est parfait, je les prends aussi.
-Vous avez, je pense, tout ce dont vous avez besoin. Ah si, j'allais
oublier. Un petit ?l?ment de s?curit? que je vous conseille: Un petit
boitier que vous confiez au prisonnier en le lui mettant dans la main et
qui lui permet d'appeler s'il a un probl?me. Ca fait sonner un petit
r?cepteur que vous portez sur vous. Le boitier a une petite courroie qui
peut se mettre autour du poignet pour ne pas que ?a tombe. M?me s'il le
l?che, m?me menott? dans le dos, il peut le saisir. C'est utile si vous
laissez votre victime sans surveillance dans un rayon de 200 m?tres.
Vous le prenez aussi?
-Oui je le prends, r?pondit Elise
-C'est plus sur! dit Isabelle en commen?ant ? passer les articles au
lecteur de codes-barres. Ca vous fera 245? 90.?
Elise sortit sa carte bleue et remercia Isabelle de ses conseils et de
sa discr?tion, alors que celle-ci la raccompagnait vers la porte. Elle
regarda de chaque cot? de peur de rencontrer une connaissance, puis
partit avec h?te vers le parking o? elle avait gar? sa voiture. Elle
pensait ? son fils enchain? aveugle et muet ? sa rampe, depuis le d?but
de l'apr?s-midi.
Marc avait pass? l'apr?s-midi ? tester ses liens et ? profiter de la
caresse du nylon fin sur ses jambes. C'?tait plus pour le plaisir de les
sentir que pour tenter de s'en d?faire. A certains moments il essayait
de s'?loigner de la rampe mais ne pouvait pas faire plus de 1 cm en
avant. D'autres fois il essayait de s?parer ses mains cadenass?es
derri?re son dos, ou de s?parer ses chevilles nylon?es l'une de l'autre.
Parfois il secouait la t?te en faisant des ?mouphhhoummmmm!? comme si le
b?illon ou le bandeau allaient tomber par miracle ou essayait de ramener
ses mains de son dos vers sa bouche mais rien n'y faisait. Il ?tait
enchain? ? sa rampe dans l'impossibilit? d'utiliser ni ses bras ni ses
jambes ni ses yeux ni sa bouche. Il s'arr?ta lorsqu'il crut entendre le
gravier du jardin crisser sous les roues d'une voiture. Effectivement il
entendit une porti?re claquer puis le bruit du coffre et moins de cinq
minutes plus tard, la cl? tournait dans la serrure et il entendit la
voix de sa m?re:
?Alors pas trop dure cette premi?re apr?s-midi de prisonni?re?? lui
demanda-elle.
Il secoua la t?te n?gativement en marmonnant sous le b?illon.
?Tu veux ?tre d?tach??? Il secoua la t?te affirmativement car il ?tait
aussi frustr? par le sentiment de sa perte totale de libert?.
?Alors l? tu r?ves!? lui dit sa m?re. Elle s'approcha de lui et lui
enleva le bandeau. Le soleil printanier ?tait loin d'?tre couch? et Marc
fut ?bloui par cette clart? subite. Il marmonna sous le b?illon mais sa
m?re l'ignora. Elle passa devant lui avec des poches et des cartons
qu'elle alla d?poser dans sa chambre. Puis elle revint vers lui: ?Je
t'ai achet? plusieurs tailleurs. Puisque tu veux vivre en fille, ce sera
en fille ?l?gante que je voudrai te voir le plus souvent. J'adorerais te
voir habill? le plus souvent en business-girl, donc je vais prendre tous
tes habits de gar?on et les descendre ? la cave. Ensuite je rangerai tes
nouveaux habits dans ta chambre et je te d?tacherai, tu garderas les
collants que tu portes car ils sont aussi ? toi d?sormais. Tu mettras un
tailleur noir avec un soutien- gorge et un chemisier blanc. Tu enfileras
une des petites culottes de dentelle que j'ai achet?es par dessus ton
collant et tu devras porter une combinaison sous ton tailleur. Ensuite
je te remettrai tes entraves.? Elle l'embrassa sur la joue et alla vers
sa chambre. Elle revint de suite en tenant les lunettes opaques qu'elle
avait achet?es et les lui mit sur les yeux, le replongeant dans
l'obscurit? totale.
Environ ? heure plus tard elle revint.: ?Je vais te d?tacher de la
rampe. Au moment o? je te le dirai, tu avanceras mais tu laisseras tes
mains derri?re le dos comme si elles ?taient toujours attach?es
d'accord?
-Mouphhmmoummm!? r?pondit-il affirmativement. Elle s'agenouilla face ?
lui et d?tacha la corde lui emprisonnant les jambes et les chevilles
puis elle d?fit les deux cadenas de la chaine lui entourant les mains
dans le dos autour de la rampe. La chaine tomba par terre. ?Garde tes
mains derri?re ton dos et avance de deux pas, je vais donc te mettre des
menottes et elles vont devenir tes compagnes ins?parables pour pas mal
d'ann?es je pense?, lui dit-elle. Il s'avan?a pour s'?loigner de la
rampe et elle lui emprisonna le poignet droit dans les menottes puis
elle referma le second bracelet sur le poignet gauche. Elle enfon?a la
tige des cl?s dans les trous pr?vus pour bloquer les menottes et
l'accompagna, en le guidant par les ?paules, vers sa chambre. Tout en
marchant, elle lui dit: ?Voil? mon ch?ri, puisque c'est ce que tu
d?sires, ? partir de ce moment l? et ? part dans ta chambre ou les WC
attenants, tu ne feras pas un seul m?tre dans cette maison sans avoir au
minimum les poignets menott?s derri?re ton dos. Lorsque je ne serai pas
pr?s de toi, tu resteras attach? ? quelque chose, comme tu l'?tais cet
apr?s-midi et dor?navant, ? l'int?rieur ou dans notre jardin, pour
chaque d?placement que tu devras faire, tu seras tenu en laisse comme un
toutou d?sob?issant avec une laisse reli?e ? ton cou et qui me servira
aussi ? t'attacher aux meubles ou ? la rampe ou dehors ? un arbre ou un
piquet. Ta libert? d'aller o? tu veux est aussi termin?e. Voil? nous
sommes ? ta chambre. Je vais te d?tacher les mains mais tu ne touches ni
? tes lunettes ni ? ton b?illon.? Elle lui ouvrit les menottes en devant
faire deux tours de cl? et il laissa venir ses bras le long du corps.
Elle lui dit: ? Pour enlever ta jupe et ton body, tu n'as pas besoin d'y
voir.? Sa m?re s'agenouilla face ? lui pour d?faire les brides des
escarpins qu'il portait et le frottement du nylon gainant la jambe de sa
m?re l'?lectrisa lorsque il frotta accidentellement le nylon noir de sa
jambe, au moment o? elle se relevait. Il avait enlev? sa jupe et d?fait
les pressions de l'entrejambe du body et l'avait enlev?. Marc ?tait l?
debout, immobile, b?illonn? et aveugle, juste habill? du fin collant
noir que sa m?re lui avait donn?. Elle saisit un soutien-gorge et le lui
passa. Puis elle le rembourra avec des vieux collants roul?s en boule.
Elle lui dit: ? Maintenant je vais te mettre ta combinaison, l?ve tes
bras!?
Marc leva les bras et sentit une caresse de nylon descendre sur tout son
buste, jusqu'? mi-cuisses. Lorsque le nylon de la combinaison, frotta
sur ses collants, il ?mit un grognement de plaisir. Elise ajusta les
bretelles de la combinaison et lui dit: ?Je vais te mettre un chemisier
en soie, tend tes bras.? Elle lui mit le chemisier et le boutonna, puis
elle lui enfila la jupe du tailleur, lui boutonna ? la taille et v?rifia
que la combinaison ne d?passait pas. Puis elle lui fit enfiler la veste
du tailleur. Elise lui dit: ?Maintenant tu veux ?tre en fille et donc tu
vas aussi en avoir les inconv?nients, donc lorsque tu seras en tailleur,
c'est talons aiguilles obligatoires.? Elle le tourna dos ? son lit et le
fit asseoir pour lui enfiler les escarpins puis elle l'aida ? se
relever. Les talons ?taient plus hauts que ceux qu'il avait port?s
l'apr?s-midi et comme les chaussures ?taient neuves, il eut mal aux
pieds. Il g?mit sous son b?illon et sa m?re lui dit: ?Je sais ?a fait
mal mais tu vas t'y habituer. Maintenant ne bouge plus.? Il sentit sa
m?re saisir un objet et il sentit une grosse ceinture se serrer
fortement ? sa taille. Sa m?re ferma la boucle de la ceinture. Elle
passa derri?re lui et lui ramena le poignet gauche dans le dos. Deux
secondes plus tard, le bruit m?tallique du serrage de la menotte
l'?lectrisa. Il sentit alors sa m?re tirer sur le bracelet de la menotte
et faire quelque chose avec la ceinture. Puis elle lui ramena le poignet
droit derri?re le dos et l'emprisonna dans le bracelet des menottes. ?
Ne bouge pas, lui dit-elle, je s?curise les menottes pour ne pas
qu'elles se resserrent plus. Voil? c'est fait!? Marc essaya de bouger
ses mains mais sentit ses poignets bloqu?s sur ses reins par la
ceinture. ?Bien, lui dit sa m?re, maintenant je vais t'entraver les
chevilles.? Marc sentit une menotte se refermer sur sa cheville
encollant?e puis peu apr?s, son autre cheville fut emprisonn?e. Il
comprit que sa m?re lui avait achet? des menottes pour les chevilles. Il
fit un pas et constata que la limitation de ses pas s'?tait
consid?rablement r?duite. Il ne pouvait faire que de tout petits pas
d?sormais. Sa m?re le prit par le bras et le fit avancer en trottinant.
Il suivit par petits pas et elle le stoppa et lui enleva les lunettes.
Il ?tait face au miroir de son armoire. Ses chevilles ?taient menott?es
par des menottes tr?s courtes, reliant ses pieds. Son tailleur ?tait
noir, harmonis? avec la couleur de ses jambes, et son chemisier ?tait
blanc ?cru. Sa m?re lui demanda: ?Alors tu te plais?? Il secoua
affirmativement la t?te et elle lui arracha les bandelettes de scotch de
la bouche sans m?nagement, lui arrachant un g?missement ?touff? par le
collant lui remplissant la bouche. Elle extirpa le collant plein de
salive et le mit ? la poubelle. ? Alors maintenant que tu peux parler,
que penses-tu de ta nouvelle vie?? lui demanda-t-elle.
?C'est difficile ? expliquer, lui dit-il. C'est comme si je ne
m'appartenais plus. Mais j'aime cette sensation.
-C'est bien ce que m'a dit la psy. Et ton tailleur et ton chemisier ils
te plaisent?
-Oh oui j'adore, tu me montres ce que tu m'as achet? d'autre?
-Non, tu d?couvriras ta nouvelle garde-robe au fur et ? mesure, mais par
contre j'ai autre chose ? te faire essayer.
-Quoi? demanda-t-il curieux
-Un de tes nouveaux b?illons, je vais te le mettre de suite.
-Ah et tu en as achet? plusieurs?
-Oui! Celui que je vais te faire porter maintenant jusqu'au repas puis
ensuite je te le remettrai pour la soir?e
-Et ils sont pareils?
-Non l'autre c'est un simple, mais celui l? est un peu plus
sophistiqu?.?
Elle plongea une main dans le sac de plastique jet? sur le lit et en
sortit un objet fait de courroies de cuir et de la fameuse boule.
?Allez ouvre cette bouche!?
Il se laissa faire docilement. Elle lui passa la boule entre les dents
et attacha les deux courroies derri?re sa nuque et derri?re sa t?te, en
serrant relativement fort. Puis elle passa les deux courroies en Y
retourn? autour de son nez et tira la courroie par dessus sa t?te pour
la relier aux deux autres et elle r?gla la boucle de maintien. Les deux
courroies en Y passaient sur le coin des yeux de Marc et cela le g?na.
Il voulu le dire ? sa m?re mais ne pronon?a que des onomatop?es
incompr?hensible. Celle-ci lui dit: ?Tu vois, avec ce b?illon, m?me ce
que tu viens de faire va t'?tre interdit, regardes!? Puis joignant le
geste ? la parole, Elise prit les deux courroies jugulaires qui
pendaient, les relia en serrant sous le menton de son fils. Celui-ci
sentit sa m?choire se plaquer autour de la boule de caoutchouc lui
remplissant la bouche. ?Essaye de parler maintenant!? lui dit Elise. Il
essaya mais ne put m?me pas desserrer les dents. Juste un petit son tr?s
?touff? parvint aux oreilles d'Elise. ?Parfait, dit-elle, pour
l'instant, je ne t'aveugle pas car sinon j'aurais du t'aveugler avant de
te mettre le b?illon. Voyons, il est 18h30, je vais nous faire
d?congeler une pizza pour ce soir et on va manger dans le jardin. Reste-
l?, je reviens tout de suite. Profites d'essayer d'aller o? tu veux,
comme tu le peux car quand je reviens, je te fixe par ta laisse et tu
n'auras plus le choix d'aller ou tu veux.? Elle quitta la chambre de
Marc. Celui-ci essaya de marcher mais ne put avancer qu'? tr?s petits
pas. Il lui fallu presque une minute pour atteindre la porte de sa
chambre alors qu'avant, une seconde lui aurait suffit. Il se baissa pour
contempler ses jambes gain?es de noir, rehauss?es d'escarpins, s'agiter
par petites saccades, tendant ? chaque seconde la chaine qui reliait ses
chevilles. Marc entendit du bruit dans le jardin. Des coups m?talliques
r?sonnaient dehors et il se demanda ce que sa m?re ?tait en train de
faire. Elise revint quelques minutes plus tard avec un antivol de
bicyclette ? la main et la laisse du chien qu'elle avait eu, il y a bien
des ann?es. Elle lui referma l'antivol autour du cou et y fixa le
mousqueton de la laisse. ?Allez viens, je vais t'attacher dans le
jardin.? Elle tira sur la laisse et Marc suivit ? petits pas. Cela lui
faisait bizarre. Il essaya plusieurs fois aussi de prendre une direction
diff?rente de l? o? elle voulait l'emmener mais ? chaque fois Elise
donnait un petit coup ? la laisse pour lui rappeler que c'?tait elle qui
?tait du bon cot? de la laisse. Il essayait, dans un mouvement r?flexe,
de ramener devant ses mains jointes dans son dos, mais les menottes
tenaient bien et la ceinture aussi. Plusieurs minutes plus tard, ils
arriv?rent sur le perron et Marc comprit d'o? venaient les coups. Sur la
pelouse face au perron, environ au milieu, sa m?re avait enfonc? un
piquet m?tallique, d?passant d'une trentaine de centim?tres du gazon et
dont la partie sup?rieure se terminait par un anneau. Un cadenas reliait
l'anneau ? une longue chaine qui courait dans l'herbe. Elise tira Marc
vers la pelouse qui, sachant que sa m?re allait le fixer l?, rechignait
? s'approcher du piquet et essayait vainement de prendre une direction
diff?rente mais Elise tira plus fermement pour le faire ob?ir, tout en
tenant compte de ses chevilles ?troitement menott?es. En y arrivant, il
sentit ses talons aiguilles s'enfoncer un peu dans la terre mais
heureusement, il n'avait pas plu depuis longtemps et la terre ?tait
assez s?che. Sa m?re arriva vers l'extr?mit? de la chaine pos?e au sol
et la ramassa. Elle en passa l'extr?mit? ? travers l'antivol de v?lo
verrouill? ? son cou et fit une boucle qu'elle cadenassa. Puis elle
d?tacha le mousqueton de la laisse qu'elle amena avec elle: ?Te voil?
sur ton terrain d'entrainement. Tu dispose de 3 m?tres de libert? autour
du piquet. J'ai fait un autre achat pour toi et je vais te le mettre
jusqu'? ce que nous passions ? table. Je vais aller le chercher.? Elle
d?posa un baiser sur la joue de son fils et il la regarda repartir vers
la maison. Tandis qu'elle marchait, son collant beige fonc? luisait sous
les rayons du soleil de fin d'apr?s-midi, et sa jupe blanche rayonnait
de lumi?re. Marc la vit revenir avec un ?trange objet en cuir. Elise
s'accroupit devant lui et serra fermement chaque cuisse de Marc, juste
au dessus des genoux, dans un bracelet en cuir rembourr? de velours.
Puis elle resserra les courroies reliant les bracelets devant et
derri?re ses jambes en ne laissant que quatre centim?tres. Elle saisit
alors les deux courroies pendantes sur les bracelets ? l'ext?rieur des
cuisses et les remonta, en les faisant passer par dessous la jupe de
Marc, et elle les tendit en les fixant ? la ceinture. Elle lui dit:
?Lorsque nous ferons des sorties ensembles au centre commercial, tu
porteras ?a, sous une jupe ou une robe plus longue. Les courroies
remontant ? la ceinture passeront par dessous ta jupe. Tu resteras
menott? dans ton dos et je cacherai tes menottes sous une capeline. Ce
que je viens de te mettre c'est pour t'entraver discr?tement les jambes.
Je vais enlever les menottes de tes chevilles. Comme ?a, comme ce que je
viens de te mettre t'entrave autant que les menottes de tes pieds, tu
peux t'entrainer ? marcher avec en tournant autour du piquet. Pendant ce
temps, je vais faire la cuisine.? Elle ouvrit les menottes des chevilles
de Marc et les emporta avec elle. Marc tenta un premier pas dans ses
nouveaux liens. Il ne voulait pas croire que sa m?re veuille le faire
aller enchain? en public. Il essaya de savoir ? quelle vitesse il
pouvait aller mais constatait effectivement qu'il lui ?tait impossible
de marcher normalement car les entraves au dessus des genoux limitaient
plus la longueur de ses pas. Il voulu appeler sa m?re mais un son ?
peine audible sortit de sa bouche et alla se perdre ? quelques m?tres.
Elise l'observait cach?e derri?re le rideau du s?jour. Elle qui aimait
bien faire du l?che-vitrine, elle se dit qu'ainsi, elle aurait le temps
sans que son fils s'?loigne d'elle lorsqu'elle sortirait avec lui. Marc
s'entrainait ? marcher, et tournait autour du piquet le maintenant au
milieu de la pelouse. Ses pas ?taient petits et h?sitants. Il se fit
l'effet d'un vieillard entrain de marcher et se dit que cela n'allait
vraiment pas ?tre possible. Elise, derri?re sa fen?tre pensait
exactement la m?me chose et se dit qu'il faudrait surement un
rel?chement de trois centim?tres suppl?mentaires afin qu'il puisse
marcher un peu plus rapidement sans ?veiller de soup?ons. Elle quitta la
fen?tre tandis que Marc continuait ? tourner lentement autour du piquet
autour duquel il ?tait attach? comme un animal. Sauf que les animaux, on
ne leur entrave ni les membres sup?rieurs ni inf?rieurs en plus. Elise
ouvrit le cong?lateur et en retira une pizza royale qu'elle posa pr?s du
four qu'elle venait de mettre en pr?chauffage. Elle se retourna et
attrapa deux couverts dans les placards de la cuisine et elle les amena
sur la table du salon de jardin afin de profiter durant le diner, des
premiers jours de douce chaleur annon?ant la venue de l'?t?. Marc vit sa
m?re revenir et la regarda fixement. Il essayait d'avoir un regard
implorant. Il ne s'imaginait pas marcher ? cette si petite vitesse en
public sans para?tre suspect. Elise se servit un guignolet et s'assit ?
la table en attendant que la pizza soit pr?te. Elle observait son fils,
moiti? terrifi?e de devoir lui faire subir cela, moiti? amus?e de le
voir essayer d'avancer en essayant d?sesp?r?ment de s?parer ses genoux.
Elle voyait qu'il essayait de lui dire quelque chose sous son b?illon,
mais ? la distance o? elle ?tait, elle ne pouvait pas l'entendre. Au
bout de dix-huit minutes, elle entendit le four l'appeler pour qu'elle
sorte la pizza. Elle se leva et revint quelques secondes apr?s, en
tenant la pizza sur un plateau et le trousseau des cl?s des entraves de
son fils, pendu entre ses doigts. Elle d?posa la pizza sur la table et
se dirigea vers Marc. Elle d?tacha le cadenas reliant la chaine du cou
de son fils au piquet plant? puis, sur l'antivol, elle lui accrocha ? la
place, la laisse, ? l'aide du mousqueton. Puis elle s'accroupit face ?
Marc et lui remit les menottes ? la chaine plus longue aux chevilles et
elle lui retira les bracelets de cuirs reli?s entre eux et fortement
serr?s au dessus de ses genoux gain?s de nylon noir brillant. Elle passa
la poign?e en cuir de la laisse autour de son poignet et le tira vers la
table, en marchant au rythme que les entraves imposaient ? Marc. Les
menottes longues qu'il ?trennait lui permettaient de faire des pas d'une
quinzaine de centim?tres. Arriv?s ? la table, elle lui d?tacha le
b?illon et l'aida ? s'asseoir. Marc demanda imm?diatement ? boire. Sa
m?re lui servit un grand verre de jus de fruits et le posa devant lui
puis y d?posa une longue paille que ses l?vres pouvaient atteindre sans
aide.
?Tu ne me d?taches pas pour manger? lui demanda-t-il surpris.
-Non, dor?navant, tu resteras menott? et entrav? aussi durant les repas
et c'est moi qui te nourrirai.
-Mais d'accord, je voulais vivre attach? mais pas ? ce point l? tout de
m?me.
-Il faudrait savoir ce que tu veux. Tu as manifest? de vouloir vivre
ligot?, eh bien maintenant assumes car tu n'as plus le choix. Ta libert?
et tes gestes ne t'appartiennent plus. Et c'est donc enchain? que tu
mangeras d?sormais. Tu dormiras enchain?, tu vivras enchain? et bien
rares seront les moments o? tu ne seras pas prisonnier, ou devrais-je
dire prisonni?re de tes chaines et de tes entraves, donc ne compte pas
?tre d?tach?, ne serait-ce qu'une heure, pendant plusieurs ann?es.?
Marc but le jus de fruits et en demanda un deuxi?me pour ?tancher sa
soif. Elise posa un morceau de pizza dans son assiette et s'en servit un
?galement. Elle commen?a par couper un morceau du sien et le porta ? sa
bouche, puis un deuxi?me et les suivants. Marc qui avait tr?s faim et
dont l'odeur du fromage fondu venait d?licieusement chatouiller les
narines, lui demanda: ? Et alors Maman, tu ne me fais pas manger?
-Eh non, lui dit-elle, tu mangeras lorsque je le d?ciderai, et pour
l'instant c'est moi qui mange.
-Mais ?a va ?tre froid!
-Non mais ton attente fait partie de ta nouvelle vie. La prisonni?re
mange apr?s sa gardienne et selon son bon vouloir.?
Elise e?t finalement piti? et d?coupa un quartier de pizza dans la part
de Marc, puis elle vint lui pr?senter devant la bouche. Il s'avan?a et
croqua dedans. Lorsqu'il eut fini, elle se remit ? manger la sienne et
Marc dut attendre qu'elle ait fini pour continuer ? manger. Lorsque les
parts de pizza furent termin?es, Elise se leva pour aller chercher le
dessert. Marc dut attendre de la m?me mani?re ses parts de tarte au
citron meringu?e. Lorsqu'il eut termin?, Elise se tourna ? l'oppos? de
son fils et attrapa la poche en plastic qui pendait ? sa chaise. Elle en
retira le b?illon boule simple et les lunettes opaques. Marc la regarda
avec horreur: ?Tu va me reb?illonner et me priver d'y voir?
-Eh oui, tu vas ?tre aveugle et muet jusqu'au petit d?j'demain matin.
-Mais...mais... il fait encore jour et ce soir il y a une ?mission qui
me plait ? la t?l?!
-Depuis quand une prisonni?re enchain?e a-t-elle des exigences? Tu n'es
pas en position d'exiger quoique ce soit. Tu vas rester avec moi sur le
canap? pendant que je vais regarder la t?l? mais tu ne pourras ni la
voir ni parler, et si tu commences ? protester, je te remets le b?illon
que tu portais tout ? l'heure plut?t que celui-l? pour ne vraiment pas
t'entendre.
-Mais je voulais voir le..
-d'accord, donc je vais te remettre le b?illon de tout ? l'heure, tant
pis pour toi!?
Marc ne r?pondit pas, pour montrer sa bonne volont? mais Elise se leva
et lui mit les lunettes sur les yeux. Marc se retrouva instantan?ment
dans l'obscurit? totale. Puis elle reposa le b?illon simple dans la
poche et ressortit le b?illon-harnais. Elle rin?a la boule en faisant
couler de l'eau de la carafe dessus et se mit derri?re son fils.
M?ticuleusement elle lui emprisonna la t?te dans le harnais, en serrant
bien la mentonni?re et la courroie de dessus la t?te et Marc ne put
bient?t plus ?mettre le moindre son. Cette fois en plus, elle serait
oblig?e d'enlever le b?illon pour lui enlever les lunettes. Il se dit
alors qu'il risquait de passer un long moment aveugle. Elise lui dit:
?Je vais aller au s?jour et je vais te laisser de la libert?. Plut?t que
de t'y conduire en laisse, on va faire un jeu amusant, je vais te
laisser trouver ton chemin tout seul. Allez l?ve toi, mais pour qu'il y
ait plus de challenge, je vais te remettre les menottes courtes aux
chevilles.? Marc secoua la t?te pour protester mais aucun son ne sortit
de sa bouche. Elle l'aida ? se lever et lui fit faire plusieurs tours
sur lui m?me comme on fait ? colin-maillard pour bien le d?sorienter.
Lorsqu'il eut fait quatre tours, elle s'accroupit face ? lui et rempla?a
les menottes longues par les courtes, obligeant ses chevilles
encollant?es ? ne faire que des pas de fourmi. Elle resserra ses pieds
et referma la double s?curit? des menottes p?destres. ?C'est bon, lui-
dit-elle, ? partir de maintenant je ne fais plus un bruit. Si tu me
rejoins dans moins d'un quart d'heure, demain pas de lunettes ni de
b?illon de la journ?e. Si tu perds, tu es dans l'obscurit? jusqu'? lundi
matin et ne seras d?b?illonn? que pour manger. Top chrono!? Elise quitta
ses chaussures et marcha sans bruits sur ses pieds nylon?s, vers le
s?jour en faisant attention de ne pas faire filer ses collants. Marc
tenta d'abord de voir de combien il disposait pour marcher. Il constata
qu'il ne pouvait qu'avancer par pas minuscules de m?me pas un
centim?tre. Il essaya, par r?flexe, d'esquisser le mouvement de s?parer
et ramener ses mains mais elles ?taient bien menott?es et coll?es contre
ses reins. Comme les lunettes ?taient d'une opacit? totale, il lui ?tait
impossible de s'orienter par rapport ? une clart? qui serait arriv?e ?
traverser le plastique noir des lunettes. Il essaya alors de trouver la
table, comme point de rep?re, en se basant sur l'endroit o? il ?tait
lorsque sa m?re l'avait aveugl?. Ainsi s'il trouvait la table, il
devrait alors se mettre dos ? elle et avancer tout droit pour rejoindre
la maison qui ?tait en forme de U autour de la terrasse. Il fit quatre
pas de fourmi en avant et ne rencontra rien, donc il estima ?tre dans la
mauvaise direction par rapport ? la table. H?las, vu la longueur de pas
dont il disposait, il ne se rendit pas compte qu'il allait bien vers la
table mais qu'il n'avait pas encore pu l'atteindre. Il pivota doucement
et partit dans le sens inverse, ? l'oppos? de la bonne direction qu'il
lui fallait prendre. Environ 5 minutes plus tard, Marc comprit qu'il
n'?tait pas dans la bonne direction en sentant ses talons aiguilles
s'enfoncer dans le gazon. Il pivota sur lui m?me et tenta d'estimer une
rotation de 180 degr?s mais il commen?ait ? avoir peur d'un mutisme et
d'une c?cit? forc?e durant toute une journ?e. Il tenta de se d?p?cher
mais la longueur des menottes serr?es autour de ses chevilles ne lui
permettait que des pas minuscules. Cependant il ne le savait pas mais il
marchait enfin dans la bonne direction, vers le mur de la maison et donc
il pourrait d?s lors se laisser guide