R??ducation
1er Chapitre?: le pi?ge
Cette fois, cela en ?tait trop, Patricia ne pouvait plus supporter le
machisme d'Eric.
Cette soir?e entre amis et les remarques d?plac?es de son mari avaient
d?pass?s les bornes. Il fallait que cela change, qu'il apprenne ? mieux
consid?rer et respecter les femmes.
D?s le lendemain, elle se mit en qu?te d'un centre, d'une ?cole de
r??ducation pour ce type de probl?mes. Elle avait appris par une
connaissance que cela existait et qu'il ne fallait pas forc?ment
chercher loin.
Elle finit par d?couvrir sur le net, l'adresse d'un centre se situant
dans la m?me ville qu'elle. L'annonce ?tait discr?te et ne mentionnait
qu'une adresse mail pour tout contact.
Bien d?cid?e, elle envoya le formulaire compl?t? se trouvant sur le
site.
Deux jours plus tard, son GSM sonna et une certaine Madame Aline la
contactait au sujet du formulaire.
Madame Aline ?tait directe, posait des questions claires, pr?cises qui
demandaient des r?ponses du m?me type.
Au bout d'un petit quart d'heure, elles convinrent d'un rendez-vous afin
de discuter plus en profondeur de tout cela.
Le jour du rendez-vous ?tait l? et Patricia arriva ? l'adresse indiqu?e
dans un quartier chic, devant une grande maison de ma?tre. Elle sonna
et fut accueillie par la ma?tresse des lieux.
Une personne d'environ 35 ans, grande, ?l?gante ? l'allure naturellement
autoritaire.
Rien ? voir avec les clich?s que l'on peut avoir de ??ma?tresse?? dans
le milieu de la domination.
Elles pass?rent au salon et la discussion s'entama.
Me Aline lui indiqua qu'il y avait plusieurs niveaux ? sa formation mais
vu le cas qui se pr?sentait, elle pensait bien qu'il faudrait le niveau
le plus ?lev?. Celui-ci prendrait plus de temps et demandait aussi que
le sujet reste pour des s?jours de plusieurs jours. Patricia
s'enqu?rit des conditions financi?res et fut surprise que cela fut si
peu on?reux. Aline expliqua qu'elle ne faisait pas cela pour vivre mais
bien par passion et que par ailleurs, l'entretien de la maison se
faisait par les sujets en r??ducation.
Elles mirent alors un stratag?me en place afin qu'Eric accepte la
premi?re phase.
Patricia devait lui pr?senter cela comme un d?fi. Comme quelque chose
que lui, en tant que m?le, piqu? dans son orgueil, ne puisse refuser.
Elle allait lui faire prendre ? son insu un m?dicament qui allait
l'emp?cher d'avoir une quelconque ?rection. Me Aline lui certifia que
c'?tait sans danger pour Eric mais redoutablement efficace. Suite ? ces
pannes, il devrait s?rement vouloir aller consulter un m?decin et Me
Aline lui recommanda une amie, m?decin qui les aideraient.
Patricia repartit donc avec la pr?cieuse bo?te et d?s le repas du soir,
elle dilua les gouttes dans la boisson de son mari.
Deux jours plus tard, elle se montra c?line avec lui et elle put tester
de visu l'efficacit? du traitement.
Durant cette semaine, elle le titilla ? plusieurs reprises mais rien ne
se passait. Eric, de plus en plus inquiet, entama le premier la
conversation. Patricia, en bonne ?pouse, partageait son inqui?tude et
apr?s quelques recherches avait trouv? le nom d'une doctoresse
sp?cialis?e dans ce type de probl?mes.
Heureux de cette initiative, il lui demanda de prendre un rendez-vous.
Elle ne se fit pas prier et rendez-vous fut pris pour le jeudi fin de
journ?e.
Le jeudi arriva et c'est ? deux qu'ils arriv?rent au rendez-vous.
Ils ?taient seuls dans la salle d'attente car Claire, la doctoresse,
ayant ?t? mise au courant par Me Aline, s'?tait arrang?e pour qu'il en
soit ainsi.
C'est une splendide femme aux longs cheveux ch?tain qui vint chercher
Eric et demanda ? Patricia d'attendre un peu dans la salle d'attente.
Eric, bien que g?n?, expliqua ces probl?mes, elle lui demanda alors de
se d?v?tir et de s'installer sur la table d'auscultation.
S?re de son fait, elle toucha son p?nis mais, il restait de marbre.
Elle lui fit une piq?re pour le stimuler et, celui-ci se mit en ?rection
pour le plus grand bonheur d'Eric.
Il lui demanda alors qu'elles pouvaient ?tre les raisons. Claire lui
expliqua alors que c'?tait s?rement un probl?me psychologique et que
donc il devait faire un blocage.
Tout ceci ?tait probablement li? ? son ego et ? son machisme et que ces
contradictions cr?aient ce type de r?action.
Il lui demanda alors le type de traitement qu'elle pouvait pr?coniser.
Elle lui dit alors qu'il faudrait un traitement choc ainsi qu'un suivi
par une sp?cialiste.
Le traitement consistait ? ce qu'il accepte en premier de porter une
ceinture de chastet? dont seule son ?pouse aurait les cl?s et par la
suite, d'aller suivre des cours pour apprendre ? conna?tre les femmes.
Eric ?tait surpris et ne comprenait pas bien. Elle lui dit que le fait
de d?pendre du bon vouloir de sa femme afin de le satisfaire
sexuellement pourrait normalement le d?bloquer et que les cours lui
permettrait d'?viter que ces probl?mes ne r?apparaissent.
Troubl? mais tellement subjugu? par les propos du m?decin qu'il
accept?t.
Mais dit-il, ou vais-je trouver une telle ceinture?? Les cours o? sont-
ils dispens?s??
Claire sourit et calmement lui r?pondit que la ceinture, elle pouvait
lui placer d?s maintenant et que pour les cours, elle lui tendit une
carte de visite lui renseignant le nom et le num?ro de la personne ?
contacter.
Elle se dirigea vers une armoire et prit une CB6000 et de ses mains
expertes lui pla?a.
Elle alla alors chercher Patricia afin de lui expliquer. Patricia
d?couvrit alors son mari portant cette ceinture et Claire lui montra le
fonctionnement.
Patricia n'osait y croire, tout fonctionnait parfaitement et le
stratag?me avait fonctionn? au-del? de toutes esp?rances.
Claire insista alors sur le fait qu'elle et elle seule devait d?cider
des rapports sexuels dans le couple dor?navant. Cette ceinture ?tait
faite pour pouvoir ?tre port?e longtemps sans risques car si son mari
respectait les quelques r?gles de base pour l'hygi?ne, tout devait bien
se passer.
Par ailleurs, le traitement devait ?tre suivi par les cours dispens?s
par la personne qu'elle avait recommand?. Eric se rhabilla et
s'acquitta de la consultation et ils prirent cong?.
Sur le chemin du retour, Eric demanda ? sa femme qu'arriv?s ? la maison,
elle lui retire la ceinture car la doctoresse l'avait, pour lui, un peu
trop ajust?e.
Patricia, d'un ton sec, lui dit clairement un non cat?gorique et qu'l
n'?tait pas question de revenir l?-dessus car elle serait inflexible.
Profitant de sa faiblesse, elle lui dit, d?s demain, tu vas prendre
contact avec la dame. Tellement surpris par la r?action de son ?pouse,
qu'Eric acquies?a sans rien ajouter.
2?me Chapitre?: Entr?e en cours
Le lendemain, lui, qui d'habitude ?tait quelqu'un de direct, arrivait ?
peine ? aligner quelques mots. Me Aline qui savait ? qui elle avait ?
faire, lui fixa rendez-vous pour le lendemain et qu'il devait venir
accompagn? de son ?pouse. Elle termina, par un ??soyez ponctuel?? sec,
car je ne tol?re pas cette impolitesse. Il la remercia et raccrocha.
Le soir, il l'annon?a ? Patricia qui lui demanda l'heure parce qu'elle
avait pr?vu d'autres activit?s. Je te d?poserai mais ne resterai pas.
Le lendemain, Patricia tra?na pour se pr?parer, fit un d?tour pour
acheter une revue et le journal si bien, qu'ils arriv?rent en retard au
rendez-vous.
Patricia savait, bien entendu, que ce retard serait sanctionn? mais tout
cela, ?tait convenu d'avance seul Eric n'?tait pas au courant.
Arriv? face ? la demeure, Eric ne pouvait cacher son stress, il sonna et
Me Aline vint les accueillir. Les deux femmes firent comme si elles ne
se connaissaient pas. Eric dut alors s'expliquer et intimider,
bredouilla quelques mots si bien que Patricia prit la parole expliqua
tous les travers de son ?poux mais aussi la visite chez le m?decin.
Me Aline prit alors la parole et d'une voix ferme, indiqua qu'elle
acceptait de le prendre ? son cours mais que celui-ci serait long. Eric
devrait venir tous les week-ends durant plusieurs mois mais aussi une
grande partie des vacances.
Eric objecta, mais aussi sec, Me Aline coupa et dit, que dor?navant,
elle n'accepterait plus une quelconque objection de sa part et que d?s
aujourd'hui, il y aura une sanction pour son retard. Il r? objecta et
c'est alors qu'une gifle l'interrompit brutalement. Cela suffit dit-
elle, ici tu es chez moi et ce sont mes r?gles que tu suivras.
Patricia prit alors cong? et Me Aline lui dit alors qu'elle ne vienne le
r?cup?rer que vers 18 heures.
Rest? seul avec Me Aline, il la suivit et arriv? dans une chambre. Elle
lui intima l'ordre de se d?shabiller afin qu'il mette une tenue plus
ad?quate.
Elle lui tendit alors des bas, un porte-jarretelles, un corset, une jupe
noire mi-longue et un chemisier blanc.
Ne sachant pas comment s'y prendre pour s'habiller, Me Aline l'aida mais
lui indiqua aussi que c'?tait la derni?re et que pour le prochain cours,
il devrait se v?tir seul et qu'?galement, il devrait ?tre totalement
?pil?.
Ella pla?a en premier le corset qu'elle serra consciencieusement ?
presque lui bloquer la respiration, vint le tour des bas et du porte
jarretelle. Il mit le chemisier et la jupe. Elle lui demanda alors de
pr?senter ses mains devant lui et elle lui mit des menottes, elle
compl?ta par une autre paire autour des chevilles avec une cha?ne qui ne
lui autorisait que de faire des petits pas.
Il voulut dire quelque chose mais elle l'interrompit en enfon?ant une
boulle de caoutchouc rouge dans la bouche, elle pla?a alors les
lani?res, qui formaient un harnais, tout fut ajust? au plus serr?, un
cadenas vint s?curiser le tout. Il lui maintenant impossible de
prononcer un quelconque son.
La derni?re touche ? sa tenue fut un corset de nuque, qui maintenait sa
t?te droite et limitait consid?rablement la mobilit?.
Elle lui mit alors des chaussures de femme avec un petit talon.
Elle lui intima alors l'ordre la suivre et arriv? dans la cuisine, elle
lui dit qu'afin qu'il comprenne ce que les femmes vivent au jour le
jour, il allait devoir toutes les t?ches que les femmes font
habituellement. Donc, pour commencer, il allait lui pr?parer et lui
servir le th? au salon. Elle lui montra ou tout se trouvait, le plateau
?tait sur la table.
Elle lui donna 15 minutes et qui s'il n'y parvenait pas, une sanction
serait appliqu?e.
Elle sortit et alla s'installer au salon pour lire le journal.
Pendant ce temps, Eric essayait de s'appliquer mais ces entraves le
g?naient dans ces mouvements.
Evidemment, il n'arriva pas au salon dans le d?lai imparti et, par
maladresse, il avait renvers? du lait sur lui car il avait tr?buch? en
portant le plateau.
Il arriva ainsi pr?s de Me Aline qui ? son arriv?e ne broncha pas,
continuant sa lecture. Il d?posa le plateau sur la petite table pr?s de
son fauteuil, ce n'est qu'? ce moment, qu'elle daigna dire, mets toi ?
genou pr?s de moi. Elle replia le journal et voyant le plateau,
l'informa que le service ?tait lamentable. Elle but le th?, se leva et
lui demanda de le suivre.
Arriv?s dans la chambre, elle lui annon?a que pour lui permettre de
m?diter sur ses fautes ainsi que sur sa nouvelle condition, il allait
subir une immobilisation de contrainte. Il lui fit conseiller de rester
le plus immobile possible car si le drap qui le recouvrait venait ?
montrer qu'il n'avait aucunement suivi la recommandation, plus dure
serait l'apr?s-midi.
Elle lui d?fit les menottes et pla?a ses bras dans le dos et enfila un
gant unique, qu'elle serra assez fort, passa les lani?res aux ?paules.
Il dut s'?tendre sur le ventre, des lani?res de cuir vinrent cercler ses
chevilles, genoux et cuisses.
Elle lui d?fit le b?illon, il en profita pour faire travailler sa
m?choire endolorie.
Me Aline s'approcha alors avec une cagoule en cuir et dit qu'afin que
rien ne vienne le troubler, celui-ci a des coussinets au niveau des
oreilles et des yeux.
Elle l'enfila, serra celle-ci afin qu'elle soit la plus ajust?e
possible. Dans sa bouche, il sentit que la petite boule qu'il avait
sentie lors du placement, ?tait en train de grossir. Me Aline, en effet,
pressait la poire jusqu'au moment ou sa bouche fut totalement emplie.
Il se rendit compte alors oh combien il ?tait bien immobilis?, tous ses
sens amoindris et qu'il n'avait plus d'autre solution que de m?diter sur
situation.
Me Aline le recouvrit alors d'un drap de satin.
Rest? apparemment seul, il commen?a ? r?fl?chir ? tous les ?v?nements
qui s'?taient pass?s durant cette semaine. Sa premi?re r?action, fut la
r?bellion et il se mit ? gigoter si fort que le drap glissa et ne le
recouvrait plus. Tous ceci ?tait vain et il s'en rendit bien vite
compte, ses entraves ?taient solides. Apr?s la r?bellion, vint
l'inqui?tude car Me Aline ne lui avait-elle pas conseill? de ne pas
bouger. Ce sentiment ?tait nouveau pour lui et, pour la premi?re fois
depuis deux semaines, il sentit un d?but d'?rection. Le bonheur fut de
courte dur?e car sa CB6000 le rappela cruellement ? l'ordre.
Quelle heure ?tait-il?? Il avait d?j? perdu la notion du temps.
Il ne s'?tait nullement rendu compte que Me Aline ?tait assise dans le
fauteuil pr?s du lit. En effet, elle ?tait rest?e pr?s de lui pour deux
choses.
La premi?re par s?curit? et s'assurer qu'il n'arrivait rien de f?cheux ?
son ?l?ve.
La seconde, pour l'observer et rien qu'en observant ce qu'il se passait,
elle savait qu'il ?tait pass? par diff?rents stades.
Elle sourit car, tout compte fait, rien de plus facile que de briser un
m?le. Maintenant, il fallait passer un autre cap, que cette situation
devienne permanente et cela, serait plus compliqu? car durant la
semaine, il ?tait libre sans contr?le.
Il ?tait pr?s de 16H30 quand elle d?cida de le lib?rer.
Il ?tait heureux de pouvoir retrouver tous ses sens mais sa joie f?t de
courte dur?e car Me Aline lui fit constater s?v?rement qu'il n'avait pas
respecter ses consignes.
Comme punition, il allait devoir faire le m?nage entrav? et accueillir
son ?pouse dans la tenue qu'il portait. Il protesta mais une nouvelle
gifle ?nergique le fit taire et il n'osa pas insister. Les menottes
ainsi que le b?illon boule retrouv?rent leurs places initiales et il la
suivit au rez-de-chauss?e afin d'accomplir ses t?ches m?nag?res.
A 18H pr?cise, le gong de la porte se fit entendre et Me Aline l'obligea
? aller l'ouvrir.
Patricia ne put bouder son plaisir de voir son mari ainsi rev?tu. Elle
ne lui adressa pas la parole et se rendit directement au salon.
Me Aline appela Eric d'un ton sec car elle voulait qu'il entende tout ce
qu'elle dirait.
Elle n'y alla pas par quatre chemins et pr?vint Patricia que la route
serait encore longue afin d'avoir un mari respectueux et courtois envers
la gente f?minine.
Patricia acquies?a et demanda alors ce que Madame pr?conisait afin de
poursuivre.
Madame pr?conisait que dor?navant et jusqu'? nouvel ordre, Eric devait
venir tous les week-ends, jours f?ries et vacances en stage.
Parall?lement, dans les semaines qui allaient suivre, il devrait se
rendre chez diff?rentes professionnelles afin d'adapter son apparence,
son look ? sa nouvelle condition.
Cette semaine, il devrait se rendre chez une esth?ticienne afin de
s'?piler et de pr?parer un traitement. Elle tendit une carte ?
Patricia, elle indiqua que c'?tait Eric qui devrait prendre rendez-vous
pour mercredi au plus tard.
Elle lui intima l'ordre d'aller se rhabiller afin de rentrer avec son
?pouse.
Il s'approcha de Madame qui lui retira les menottes. Il se retira et
les deux femmes continu?rent ? discuter.
3?me Chapitre?: La m?tamorphose
Nous ?tions d?j? mercredi et il n'avait toujours pas pris de rendez-
vous. Patricia le lui rappela mais il ne r?pondit pas. Elle se fit
plus mena?ante et il daigna, enfin, t?l?phoner ? l'esth?ticienne.
Le rendez-vous fut fix? au vendredi ? 14H30.
Fid?le ? son habitude, il arriva ? son rendez-vous avec pr?s d'une demi-
heure de retard. Il se pr?senta au comptoir et, l'accueil glacial de la
patronne ne le rassura pas. Elle lui fit remarquer ce retard et lui
d?signa la salle d'attente, elle allait venir le chercher d?s qu'une
salle se lib?rerait.
Il se retrouva donc au milieu de trois femmes qui papotaient des soins
qu'elles allaient suivre et quand il prit place, elles le d?visag?rent
de la t?te aux pieds puis reprirent leurs conversations.
Au bout d'un quart d'heure, une assistante vint le chercher et ils
p?n?tr?rent dans une salle isol?e, elle lui demanda de se d?v?tir
compl?tement et de s'installer sur la table. D?s que cela fut fait, la
patronne fit son apparition et lui fit remarquer qu'il ?tait bien velu
et qu'il faudrait plus d'une s?ance pour en venir ? bout. Il voulut
protester car il ne savait qu'il allait ?tre totalement ?pil?. La
patronne, une dame d'une bonne quarantaine d'ann?e, grande, ?lanc?e fut
tr?s s?che et lui dit, ici, vous n'avez rien ? dire, c'est moi la
patronne et, les indications de Madame Aline sont tr?s claires sur le
traitement qu'il devait suivre. Elle lui indiqua ?galement, que
dor?navant, elle ne tol?rerait plus aucunes objections de sa part et
qu'il avait int?r?t ? ob?ir docilement tant ? elle qu'avec ses
assistantes. Elle lui demanda si il avait bien compris car le traitement
allait commencer. Elle demanda ? son assistante de commencer le
traitement pour l'?pilation de la barbe par laser. Celle-ci s'approcha
de la table et fixa des lani?res ? ses poignets et ? ses chevilles afin
de l'immobiliser car cette ?pilation ?tant un peu douloureuse, il ne
devait pas bouger. Une derni?re lani?re vint cercler son front.
L'?pilation dura 2 heures et fut effectivement relativement douloureuse.
En fin, la patronne vint constater le travail et jugea qu'il faudrait
encore deux s?ances pour que le travail soit termin?. Avant de le
lib?rer, elle prit une seringue et lui fit une piq?re. Elle lui indiqua
que c'?tait pour ?viter une repousse des poils mais ce qu'il ignorait
c'est que c'?tait le d?but d'un traitement hormonal.
Lib?r?, il dut se lever et se diriger vers une douche ou l'assistante
l'enduisit d'une cr?me d?pilatoire sur tout le reste du corps. 5
minutes apr?s, le rasoir entra en action puis la douche et 10 minutes
apr?s il ?tait totalement ?pil?.
Il se rhabilla et se rendit au comptoir afin de payer les soins. La
patronne en profita pour fixer les deux prochains rendez-vous, chaque
fois le vendredi ? 14H30 et elle ajouta, vous avez int?r?t ? ?tre ?
l'heure pour les prochaines visites.
Elle lui donna ?galement un flacon de pilules ? prendre ? raison d'une
par jour en lui indiquant que c'?tait la suite du traitement contre la
repousse des poils.
Rentr? chez lui, Patricia l'accueillit et lui demanda de se d?shabiller
afin de pouvoir l'admirer, satisfaite, elle lui dit que ses v?tements
l'attendait dans la chambre.
L?, il vit sur le lit, des bas avec porte-jarretelles et un simple
cache-poussi?re rose.
Il revint au salon pour demander ? son ?pouse ce que cela signifiait.
Elle lui dit tout simplement que c'?tait sa tenue pour faire le service.
Voyant qu'il rechignait, elle se dirigea vers lui et, qu'en cas de
refus, elle en r?f?rerait ? Madame Aline d?s demain.
Par crainte, il obtemp?ra et revint 5 minutes plus tard ainsi v?tu et
chauss? de mocassin rose.
Il se sentait ridicule mais ? la fois excit?.
Patricia lui demandit alors de lui servir un ap?ritif et passant pr?s
d'elle, elle lui caressa les fesses ce qui lui procura des sensations
contradictoires m?l?es de hontes et de plaisirs.
L'observant, elle voyait le trouble dans son regard. Voil? ch?ri, tu
sais maintenant ce que peux ?prouver une femme...
Le reste de la soir?e se passa calmement et arriv? dans la chambre, elle
lui d?fit sa ceinture de chastet? et ils firent l'amour. Il ne se
rendit compte qu'apr?s, qu'il portait encore ses bas. Il s'endormit
heureux croyant que les relations avec son ?pouse allaient reprendre
comme avant.
Au r?veil, le lendemain, Patricia ?tait d?j? habill?e dans un tailleur
noir strict mais tellement ?l?gant. Elle le secoua pour lui dire qu'il
se d?p?che si il ne voulait pas ?tre en retard ? son cours. Tous ses
espoirs de la veille s'?vanouirent d?finitivement lorsqu'elle lui
repla?a sa CB6000.
Voyant l'heure, il se pressa car cette fois il ne voulait pas ?tre en
retard.
Arriv? ? destination, Madame Aline leur ouvrit la porte et indiqua
directement ? Eric la direction de la chambre afin qu'il se v?tisse
correctement pendant que toutes les deux, elles allaient faire le point
sur la semaine ?coul?e.
Il d?couvrit sa tenue?: une robe de soubrette avec la coiffe, des bas
noir ? porte jarettelles, un corset, des escarpins ? haut talons, des
menottes de chevilles et de poignets et un ba?llon boule blanc ?
harnais.
N'osant pas contredire, il rev?tit sa tenue ainsi que les entraves et
c'est de cette fa?on qu'il rejoignit le salon o? l'attendait Patricia et
Madame Aline.
Cette derni?re prit directement la parole et lui signifia qu'elle
n'?tait pas satisfaite du tout de son comportement car apr?s le compte
rendu de Patricia ainsi que de l'esth?ticienne, elle constatait qu'il
avait fait bien peu d'efforts pour s'am?liorer.
Dor?navant, il devrait tenir un journal de bord journalier ? faire
signer ? son ?pouse et ? toutes personnes intervenant dans sa
r??ducation tous les jours et ? lui remettre lors de chaque venue. De
cette mani?re, peut ?tre que je prendrais conscience de mes fautes et/ou
errements. Il voudrait protester mais le ba?llon remplissait son ?uvre
et seuls quelques sons inaudibles sortirent.
Patricia prit cong? de son h?te et je dus la raccompagner jusqu'? la
porte.
Je rejoignis Madame au salon, o? elle v?rifia le la?age du corset
(n'h?sitant pas ? le resserrer au maximum), pla?a un corset de nuque et
mis un cadenas ? mon ba?llon.
Elle me donna mes t?ches pour le matin, faire la vaisselle, nettoyer la
salle de bain et le hall.
Au bout d'une demi heure de travail, ayant mal aux pieds, je d?cidai de
retirer mes escarpins. Quelques minutes plus tard, Madame venant
v?rifier que tout se d?roulait bien, constatant que j'avais ?t? mes
chaussures, elle fut verte de rage, s'?clipsa et revint avec une paire
bottines avec des talons encore plus haut et m'obligea ? les mettre.
Assis, j'eux bien du mal ? me baisser pour les enfiler et les lacer.
Une derni?re lani?re qui venait au dessus des lacets avait la
particularit? de se fermer avec un cadenas. De ce fait, il ?tait
impossible de retirer les chaussures sans les cl?s.
Voil? dit-elle, de cette mani?re, tu serais contrainte ? les garder
jusque quand je l'aurai d?cid?e. Elle m'ordonna d'aller lui chercher le
journal dans la bo?te aux lettres qui se trouve dehors. Je n'osais
refuser mais j'avais peur d'aller dehors habill?e de cette mani?re (mais
que se passe-t-il??? je me mets ? penser au f?minin).
J'ouvris la porte et me dirigeais aussi vite que me le permettait mes
entraves et mes chaussures. Je me tordis ? deux reprises les chevilles
tellement les talons sont hauts. Par chance, je n'ai crois? personne et
je revins avec le journal. Je l'apporte ? Madame dans le salon et je
repartis terminer mes t?ches.
Arrive midi, je suis ?puis?e tellement ma tenue et mes entraves me font
souffrir.
Chaque geste devient une torture et de plus, j'ai tellement soif car ce
maudit ba?llon me fait saliver.
Jugeant que mon travail est fini, je m'assied sur une chaise de la
cuisine, il n'y a pas deux minutes que je suis assise que Madame arrive.
F?ch?e, elle me demande pourquoi je suis assise?? Je voudrais lui
r?pondre mais ? nouveau, juste quelques sons incompr?hensibles se font
entendre.
Je me rel?ve et elle me dit, qu'attends-tu pour me pr?parer le repas et
dresser la table au salon??
Elle me d?signe alors un tableau ou un menu est indiqu?. Elle m'indique
alors qu'elle veut ?tre servie ? 12H30' pr?cise.
Je regarde le menu, j'ai de la chance pour ce repas. Elle mangera
quelques ?ufs brouill?s, des toasts grill?s et quelques fruits.
Evidemment, comme je n'ai ni l'habitude de faire ? manger, de dresser
une table et de servir. Je n'arrive pas ? tout faire ni convenablement
ni dans les temps.
Madame essaie de manger, pendant que je me tiens debout ? sa droite,
mais rien ni fait, les ?ufs sont trop sal?s donc, elle se contente de
quelques fruits.
Je d?barrasse, range et l?, elle me d?fait mon b?illon et m'invite ?
boire de l'eau fra?che. Je n'ose pas dire un mot.
Elle m'invite ensuite ? nous diriger vers la chambre. Elle me dit alors
que j'ai subir une immobilisation tr?s contraignante car mon service a
?t? d?plorable et que donc, je dois ?tre punis.
Elle me retire les cadenas des chaussures et m'ordonne de me d?v?tir et
d'enfiler une nuisette rose.
Elle m'attache ensuite les mains dans le dos, lie les coudes, les genoux
et les chevilles. Ensuite vient le hogtie tr?s serr? et pour terminer
un ba?llon avec une poire. D?s qu'il est plac?, je sens la boule
gonfl? dans ma bouche jusqu'au moment ou j'ai l'impression que mes joues
vont se distendre.
Elle me glisse alors devant mes yeux une feuille ou sont retranscrites
les devoirs et les missions d'une bonne m?nag?re.
Elle me dit enfin, je vais rester pr?s de toi durant ta punition car
comme celle-ci est tr?s s?v?re, je vais m'asseoir dans le fauteuil pr?s
du lit. Pendant le temps de ta punition, je te conseille d'apprendre
par c?ur la feuille car apr?s, tu devras la r?citer et chaque erreur
sera sujette ? une sanction.
Elle s'installe et prends une revue f?minine, qu'elle se met ? lire.
Je ne peux soustraire mon regard des jambes de Madame qui se croisent et
se d?croisent dans le bruissement du nylon de ses bas.
Madame Aline se rend bien compte que je l'observe et c'est justement l?-
dessus qu'elle comptait, elle est satisfaite car, je deviens tellement
d?pendant d'elle qu'il en est devenu facile de me manipuler.
Quel bonheur pour elle de sentir qu'il ne devient plus qu'un pantin et
qu'il va prendre la place qu'il a prendre, celle de soumis envers sa
femme et les femmes en g?n?ral.
Mais il ignore encore, qu'avec l'accord de son ?pouse, elle va l'emmener
tr?s loin dans cette soumission. Cela prendra le temps qu'il faut mais
bient?t du macho, il ne restera rien qu'une bonniche.
Au bout d'une demi-heure d'immobilisation, la position devient
douloureuse et j'essaie de le faire comprendre ? Madame en essayant de
faire du bruit et de remuer.
Elle r?agit ? peine, elle l?ve les yeux au dessus de sa revue simplement
pour me dire que je ne suis qu'? la moiti? de ma punition et que si je
continuais ? me faire remarquer, elle prolongerait celle-ci.
Le ton qu'elle employa si calme et si d?termin?, suffit ? me calmer. Je
repris la lecture du document.
Ce que je lisais, me r?voltait car c'?tait honteux de traiter une femme
comme cela?!
Plus je r?fl?chissais, plus je rendais compte que c'est comme cela,
finalement que je les traitaient mais, je ne l'admettais qu'? moiti?.
Madame referma sa revue et me parla. J'esp?re que tu comprends bien ce
que tu lis et que tu t'en impr?gnes car, dor?navant, tu devras t'y
conformer.
Je n'osais croire ce que j'entendais?! Mais, c'est moi qui travaille ?
la maison, qui rapporte de l'argent donc, je n'ai pas ? me conformer ?
tout cela.
Elle ajouta qu'elle savait que je ne devais s?rement pas ?tre d'accord
mais, que son travail, c'?tait justement ? changer tout cela.
Elle se leva, me d?livra du hogtie, d?fit les liens de mes jambes, mon
ba?llon et me fit mettre debout.
Elle se r?installa dans le fauteuil en face de moi et me demanda de
r?citer le document. Dot? d'une excellente m?moire, je ne fis qu'une
faute et volontaire sur une phrase pour laquelle je n'?tais pas
d'accord. Madame me fixa droit dans les yeux et me fit remarquer cette
erreur mais ?galement qu'elle n'?tait pas dupe de mon omission. Je
voulus ajouter quelque chose mais elle m'interrompit s?chement par un ?
je ne t'ai pas demand? ton avis?? et me promit une sanction ? la hauteur
de mon omission.
Elle me d?tacha compl?tement et m'ordonna de r? enfiler la tenue de ce
matin et de me rejoindre rapidement au salon.
Dix minutes plus tard, je la rejoignais. Tu vas me pr?parer le th? pour
deux pour 16h15 sur la terrasse. Tu trouveras mes consignes dans la
cuisine.
Elle ajouta, d'un ton sec et froid, que j'avais int?r?t ? ce que mon
service soit excellent si je ne voulais pas conna?tre un aspect
nettement plus d?sagr?able d'elle.
Un frisson me traversa le corps et je me dirigeai vers la cuisine. Il
?tait 15H45', plus que 30 minutes et au vu des consignes, je n'avais pas
? tra?ner. Je m'appliquai et j'ajoutai sur la table des fleurs du
jardin. J'esp?rais que cette attention plairait ? Madame car, suivant
le ton employ?, je n'avais pas droit ? l'erreur. Ce que je n'avais pas
remarqu?, c'est qu'elle m'observait discr?tement et ce qu'elle voyait,
la contentait car elle savait que je prenais la direction voulue mais
elle pensa, avec lui, il faudra maintenir une pression constante jusqu'?
ce qu'il craque compl?tement. Cela pouvait prendre des mois mais
qu'importe, elle arriverait ? ses fins.
Je commen?ais ? m'habituer ? ma tenue, ? mes entraves et, quand la
sonnerie de la porte retentit, j'?tais pr?t. Suivant les consignes,
j'allais ouvrir la porte et je d?couvris une dame ?l?gante, distingu?e
qui entra en d?daignant me jeter le moindre regard.
Madame l'accueillit au salon tr?s chaleureusement et elles
s'embrass?rent. Je fus surpris mais restait discret ? l'entr?e du
salon. Elles se dirig?rent vers la terrasse sans se soucier de moi et
quand la petite cloche retentit, j'apportais le plateau avec le th?. Je
les servis et elles continu?rent ? discuter sans me pr?ter la moindre
attention. Je restais en retrait immobile. Au bout d'une dizaine de
minutes, Madame se retourna et me demanda si je n'avais rien ? faire
comme m?nage. Ne pouvant r?pondre, je changeai de couleur et m'?clipsai
vers la cuisine afin de la ranger.
Madame et son invit?e ne purent s'emp?cher de rire devant mon embarras.
Je ne remarquai pas l'heure passer et quand la sonnerie de la porte se
fit entendre, je me rendis compte qu'il ?tait 18 heures et que cela
devait ?tre mon ?pouse.
Je m'en r?jouis car cela signifiait la libert? pour moi. Je me dirigeai
donc vers la porte et accueilli mon ?pouse qui m'examina de la t?te aux
pieds.
Elle me repla?a ma coiffe convenablement en me disant que ma tenue
n'?tait pas correcte et que cela ne lui convenait pas. Sur cet
entrefait, Madame arriva et convia Patricia ? les rejoindre sur la
terrasse afin de profiter de cette belle fin de journ?e.
Elle se retourna vers moi et me dit, veuillez pr?voir une tasse de plus
pour notre invit?e.
Je n'en pouvais plus et voulus essaier de montrer mon m?contentement
mais, Madame dit, votre service ne se terminera que quand je l'aurai
d?cid? et si cela me pla?t, vous resterez jusque demain soir. A vous de
voir.
Patricia se contenta de me fusiller du regard.
Je retournai donc ? la cuisine, j'?cumai de rage et de d?sespoir.
J'aurais voulu crier, tout jeter par la fen?tre et les larmes me vinrent
aux yeux. Je n'en revenais moi qui n'avait plus verser une larme depuis
si longtemps.
Ne voyant comment faire d'autre, je m'ex?cutai de mauvaise gr?ce bien
d?cid? ? avoir une discussion d?s ce soir avec Patricia. Arriver sur la
terrasse, je fis le service pour les trois dames. J'allais me retirer
quand Madame me demanda de rester. Je m'en r?jouis et je m'appr?tais ?
m'asseoir quand elle me dit. ??Mais que faites-vous, la place d'une
servante n'est pas d'?tre assise ? la table de sa patronne mais bien
debout pr?s d'elle??. Je m'empourprais et vint prendre place pr?s
d'elle.
Elle s'adressa ? son amie et ? mon ?pouse, comme vous pouvez le
constater, elle ne conna?t pas encore sa place dans la soci?t?. Elles
s'esclaff?rent et Elodie (l'amie de Madame) de dire, en effet, tu as
encore beaucoup de travail avec elle. Elles ne parlaient que de moi au
f?minin alors que je suis un homme?!
Elles continu?rent ? discuter pendant pr?s d'une heure si bien que des
crampes commen?aient ? m'envahir. Je n'osais pas bouger.
Madame s'adressa ? moi en me demandant de d?barrasser, de ranger et d?s
que finit, de venir les rejoindrent au salon.
Une demi heure plus tard, je me pr?sentais ? elle, elle me remit alors
un cahier, voici ton journal, tu dois le remplir tous les jours avec les
t?ches que tu as accomplies tant pour ton ?pouse que pour moi. Tu le
fais viser par ton ?pouse tous les jours et tu me le remets lors de ta
prochaine visite. Elle me donna les cl?s des cadenas et me renvoya me
changer.
Je revins v?tu des mes habits d'homme et en me voyant revenir. Elodie
de dire, il serait plus convenable que dor?navant il vienne prendre son
service avec une tenue plus adapt?e. Patricia ?tait d'accord et dit
qu'elle y rem?dierait d?s la semaine prochaine.
Nous repart?mes vers la maison et durant le trajet, je r?fl?chissais ?
la mani?re d'aborder le sujet car je fulminais encore.
A peine arriv?, Patricia me demanda de pr?parer le repas. Je m'?criai
alors que cela en ?tait trop, que c'?tait moi l'homme de la maison et
qu'il n'?tait pas question.
Patricia ne s'?meut pas pour autant, me regarda droit dans les yeux et
me dit que je n'avais pas le choix, c'?tait accepter sa nouvelle
condition ou bien le divorce et avec, les photos, les t?moignages
qu'elle avait en sa possession, le divorce serait ? mes tords et je
perdrais beaucoup tant en argent, qu'en r?putation.
Je lui dis quelles photos, t?moignages?? Mais mon ch?ri, tes tenues, ta
visite chez l'esth?ticienne et les t?moignages de toutes ces personnes.
Je n'en revenais pas. Je suis agent immobilier et ma r?ussite provient
entre autre de mon excellente r?putation. Mon affaire ne survivrait pas
? tout cela.
Mais malgr? tout ce qui se passe, je suis toujours amoureux de ma femme
et je n'ai pas envie de la perdre.
Je lui demandai alors ce qu'elle voulait vraiment.
Je per?u alors une d?crispation de son visage tendu, mais que tu fasses
ce que Madame Aline et moi-m?me te diront de faire, un point c'est tout.
Je veux une r?ponse de suite si tu acceptes ou pas.
Je voulus objecter quelque chose mais elle dit que ce n'est aucunement
n?gociable.
Je tremblais de rage, de peur, de frustration de m'?tre fait avoir.
Que me restait-il ? faire sinon que d'accepter??
Je lui dis que j'acceptais.
Elle me demanda alors de le consigner noir sur blanc dans le journal en
pr?cisant que j'acceptais sans aucunes conditions d?s aujourd'hui de
leurs ob?ir quoiqu'elles d?cident. Elle ajouta, pour faire cela et en
signe d'engagement r?el, je veux que tu enfiles tes v?tements d'hier.
Je m'ex?cutai.
Patricia avait du mal ? contenir sa joie car elle savait qu'elle venait
de gagner une partie bien importante. Pendant qu'il se pr?parait, elle
r?digea un SMS ? Madame Aline car elles en avaient encore discuter tout
? l'heure et elles pensaient que ce serait long afin d'y arriver.
Eric la rejoint dans le salon, s'installa et r?digea dans son journal?:
??Moi Eric ... sain de corps et d'esprit, libre et conscient de mes
actes, m'engage, ? partir de ce jour, ? ob?ir ? Madame Patricia ... et
jusqu'? nouvel ordre ? Madame Aline .... Cette ob?issance s'ex?cutera
sans faille et tout le temps, en priv? comme en public. Par ailleurs,
je m'engage ? avoir plus de consid?ration envers les femmes??.
Il data, signa et tendit le journal ? sa femme. Celle-ci lut et relut
avec une joie non dissimul? le texte et signa aussi le document.
Voil?, dit-elle, dor?navant en public tu m'appelleras Madame et tu me
vouvoieras.
J'ouvris la bouche pour objecter mais elle m'interrompit imm?diatement
en me disant, ??changes-tu d'avis???.
Je me tus et parti vers la cuisine, pr?parer le souper.
Une demi-heure plus tard, nous ?tions ? table. Tout se passa en silence
et apr?s, je partis me doucher et dormir.
Le lendemain, devant aller dans ma belle famille, tout se d?roula comme
d'habitude sauf que j'eus plus d'?gards envers Patricia et j'entendis,
ma belle-m?re demand? ? Patricia, si je n'?tais pas malade car j'?tais ?
anormalement?? courtois.
Elle lui r?pondit que non c'?tait un ?tat qui ?tait devenu habituel et
que, dor?navant, cela allait encore s'am?liorer. Elle avait dit cette
phrase en me regardant droit dans les yeux comme pour me faire
comprendre que tout ne faisait que commencer.
En fin de journ?e, pendant le retour, elle me dit qu'elle ?tait contente
de mon attitude lors de la journ?e et que donc ce soir, je n'aurais pas
? effectuer de t?ches.
4?me Chapitre?: L'?ducation
Apr?s une journ?e de lundi tr?s occup?e professionnellement dont je ne
suis rentr? que tr?s tard, je m'attends mardi ? une journ?e calme. Dans
le courant de la matin?e, je re?ois un mail de Patricia m'indiquant que
je devais passer dans un magasin pour des v?tements. Elle me donne
l'adresse et me pr?vient bien que je dois faire ce qui me sera demand?
et qu'elle m'y rejoindrait.
Intrigu?, je fais quelques recherches sur internet et je ne trouve que
le nom du magasin ??Tout pour le service??.
Vers 17H, je p?n?tre dans le dit magasin ou une jeune vendeuse
m'accueille. Le magasin est un magasin de v?tements pour v?tir les
professionnels (restaurateur, peintre, ...). Elle me demande si elle
peut m'aider et je lui dis alors que je suis Eric...
Elle consulte l'agenda et, pr?vient via un interphone la patronne,
Madame notre client pour les essayages vient d'arriver.
Elle me demande alors de la suivre et nous nous rendons ? l'?tage ou je
me retrouve dans une sorte de petit salon avec 2 cabines d'essayage.
En y arrivant, elle m'indique une cabine et me demande d'aller y rev?tir
les v?tements s'y trouvant.
Inquiet, j'entre et je d?couvre une tenue de soubrette ? la fran?aise
comme celles que l'on voit dans des films anciens, un corset victorien,
des bas r?silles, des porte-jarretelles et une coiffe.
Je m'ex?cute et, patiemment j'attends que l'on m'appelle, au bout d'une
dizaine de minutes j'entends des voix f?minines qui montent l'escalier
et je reconnais celle de mon ?pouse.
Arriv?es, la patronne ouvre le rideau et me demande de sortir.
Patricia s'est install?e dans un fauteuil et m'observe. La patronne lui
dit, vous voyez, c'est comme je vous l'avais indiqu? mais je sais qu'il
faut faire quelques retouches afin que la tenue se place correctement.
Elle appelle son assistante, qui prend quelques mesures, place quelques
aiguilles. Pendant ce temps, la patronne discute avec Patricia des
diff?rents accessoires que l'on peut prendre. Une paire de menottes
(qui ressemble ? des fers) avec une large cha?ne reli?e au buste par une
autre cha?ne qui vient s'attacher au niveau de la ceinture, c'est
discret, efficace et n'emp?che en rien le service. Egalement, il y a
pour remplacer le col en dentelle, un corset de nuque recouvert de
dentelle blanche, tout aussi efficace qu'?l?gant. Vienne maintenant les
chaussures, des bottines ? talons moyens remontantes, lac?es avec une
bride et un cadenas.
Patricia int?ress?e, demande si il est possible que je les essaient.
Aussit?t dit, aussit?t ex?cut?, l'assistante est d?j? revenue avec les
accessoires et me les placent. Quelques minutes plus tard, je suis
harnach?. Je veux dire quelque chose mais la patronne m'interrompt de
suite et dit, pour les personnes bavardes, je peux vous proposer un
ba?llon boule blanc et lani?re blanche qui s'assortit tr?s bien ?
l'ensemble. Patricia est conquise et lui demande quand le tout sera
pr?t et en 2 exemplaires??
Pour jeudi. Patricia se retourne vers moi et dit, tu viendras prendre
le tout ce jeudi fin de journ?e.
On me renvoya me changer et nous repart?mes vers notre domicile.
Rentr?s, je dus enfiler ma tenue et Patricia me fit remarquer que
j'avais oubli? de remplir mon journal hier et que donc, il lui fallait
aujourd'hui mais avant, de le faire, je devais pr?parer le repas.
Ensuite, je lui pr?parai son bain et pendant, qu'elle le prenait, je
rangeais et remplissais mon journal.
De retour au salon, elle s'installa dans le fauteuil et je dus le lui
apporter. Elle me demanda de rester debout en face d'elle et apr?s
avoir lu et signer, je dus lui donner mon programme de la journ?e de
demain. Je lui ?num?rai mes rendez-vous et force ?tait de constater que
j'allais, une nouvelle fois, rentrer tard.
Cela la contrariait et que d?s la semaine prochaine, elle
m'accompagnerait au bureau et je devais la mettre au courant des
affaires. Je n'?tais pas d'accord mais ? nouveau, le ton ferme et
autoritaire de ses propos et mon engagement m'obligea ? accepter.
Le jeudi arriva et je me rendis donc au magasin de v?tements.
L'assistante me reconnut et m'indiqua que tout ?tait pr?s et que j'avais
plus qu'? les enfiler afin de contr?ler que tout ?tait parfait. Je lui
dis que je ne venais que pour les prendre mais son visage se renfrogna
et me dit, ce sont les consignes de ma patronne. Voulez-vous que je lui
demande?? Oui, r?pondis-je. Elle partit vers les bureaux et la
patronne revint sur le champ en me disant que c'?tait la r?gle et que je
n'avais pas ? la contester. C'?tait cela ou je repartais sans rien et
que je n'aurais qu'? m'expliquer avec mon ?pouse.
Ne voulant pas en arriver l?, j'abdiquai et me rendit ? l'?tage afin
d'enfiler mon costume. D?s que cela fut fait, je sortis de la cabine,
la patronne v?rifia l'ensemble et ramassa les menottes qu'elle me mit.
Les cadenas aux bottines et le corset de nuque vinrent compl?ter ma
tenue. Sur cet entrefait, mon ?pouse entra et vint constater la bonne
ex?cution de la commande. Me voyant, elle me demanda de tourner sur
moi-m?me et elle f?licita la patronne pour la qualit? du travail.
Celle-ci lui signala mon manque de bonne volont?, ce qui, ?videmment, ne
satisfait nullement mon ?pouse.
Elle demanda alors, vendez-vous des capes?? Oui bien sur et elle revint
dans les 5 minutes avec une longue cape noire ? capuche.
Enfilons lui car il rentre habiller comme cela?! Je voulus protester
mais elle me regarda si durement et droit dans les yeux que je n'en fis
rien. L'assistante emballa mes v?tements d'homme et nous nous rend?mes
au comptoir. L? je dus r?gler la facture et, que cela ?tait humiliant
de devoir le faire.
Je dus prendre les deux paquets et nous sort?mes afin de nous rendre ?
la voiture. Ma seule satisfaction est de n'avoir crois? que deux dames
?g?es qui ne se retourn?rent m?me pas.
Install? dans la voiture, elle me pla?a le ba?llon boule blanc qu'elle
serra tr?s fort dans la nuque, remonta la capuche et d?marra la voiture.
Durant le trajet, elle m'informa, qu'? la maison, d?s que je ferais le
m?nage, le repas, je devrais mettre ma tenue ainsi que mes entraves et
ce, m?me en son absence. L'exception ?tait le ba?llon par mesure de
s?curit? mais en sa pr?sence, sauf contre ordre, il serait port?.
A cet instant, je sentis que ma vie ?tait entrain de basculer et que
plus rien ne serait comme avant.
Je perdais le contr?le de plus en plus mais je me rendais compte aussi
que sur certains points cela ne me d?rangeait pas et m?me que j'y
prenais un certain plaisir.
Arriv? ? destination, je rangeai les v?tements et je commen?ai ?
pr?parer le repas pendant que Patricia ?tait install?e au salon entrain
de lire le journal.
Pendant que tout cuisait, je me mis ? r?diger mon journal et comme, je
ne souhaitais pas qu'elle ne me le r?clame, j'allai lui apporter.
Elle m'enjoint ? rester en face d'elle pendant qu'elle le lisait. Elle
me fit remarquer que je n'avais pas tout indiqu?, comme mon comportement
au magasin, elle me le tendit donc sans rien signer. Je repartis donc
vers la cuisine tout penaud comme un simple enfant ? qui on vient de
rendre le bulletin non sign?.
J'?tais en pleurs et je me fis la r?flexion que j'?tais pour le moment
tr?s ?motif, ? fleur de peau. Je mis cela sur tous les changements.
Je corrigeai donc le journal, retournai le d?poser sur la table de salon
et terminai de dresser la table.
Quand le repas fut pr?t, j'allai pr?s de Patricia pour lui montrer que
tout ?tait pr?t car mon ba?llon m'emp?chait toujours de parler.
Elle se leva, me l'?ta et je fis le service.
De nouvelles consignes vinrent durant le repas, quand nous sommes ?
deux, je tol?re que tu manges ? la table mais, lors de repas avec des
invit?s, ma place est au service.
Je voulus parler mais elle continua, dor?navant, tu prends cette
fonction de servante et une servante n'a pas sa place ? table avec les
convives.
Une nouvelle vexation vient se greffer ? cette journ?e, ? cette semaine,
? ce mois que je suis d?boussol? car tous mes points de rep?re d'adulte
sont en train de changer.
Le lendemain, le rendez-vous tant redout? de l'esth?ticienne arrive et,
cette fois, c'est ? l'heure que j'arrive ? mon rendez-vous.
L'assistante me reconna?t et me demande de passer directement en cabine,
de me d?shabiller et de prendre place sur la table.
Quelques minutes plus tard, elle me rejoint, me place les sangles et
commence le traitement laser qui est toujours aussi douloureux.
La patronne nous rejoint en fin de s?ance, constate le travail et me
fait trois piq?res, une dans le bras et une ? chaque sein. Je lui
demande pourquoi mais elle d?tourne la t?te et demande ? son assistante
de continuer le traitement.
Je me retrouve ? nouveau dans la cabine de douche pour une ?pilation
totale.
Elle est bien plus rapide car ma pilosit? est nettement moins
importante.
Je me rhabille, passe au comptoir ou la patronne me remet une nouvelle
bo?te de cachets diff?rents. Je r?gle et repars ? mon domicile.
Patricia n'est pas pr?sente, je m'installe alors dans le fauteuil pour
me d?tendre tout en l'attendant. Ce n'est que vers 19 heures qu'elle
arrive et, elle me retrouve assoupit dans le fauteuil.
Elle est furieuse car le repas n'est pas pr?t, je ne suis pas en tenue
et que je n'ai rien fait comme m?nage.
Je vais donc prestement m'habiller et je me mets au fourneau.
Patricia ne d?col?re pas car je ne respecte ni mes engagements, ni ces
consignes.
Le souper pr?t, je fais le service et au moment ou je m'approche pour
qu'elle m'?te le ba?llon, elle me dit que pour m'apprendre, ce soir, je
dois rester debout, face ? elle et que je n'aurai qu'? me passer de ce
repas.
Quant elle a fini, je range, je r?dige mon journal et lui apporte.
Ne voulant pas cr?er une nouvelle crise de col?re, j'?cris tout sans
rien omettre.
Elle le signe et me le rend en me disant qu'elle esp?rait bien que ce
serait la derni?re fois que cela se produisait. Par ailleurs, on verra
comment Madame Aline allait appr?cier la lecture de tout cela.
Le reste de la soir?e, je fis du rangement et les poussi?res.
Quand l'heure du coucher arriva, j'eus bien du mal ? trouver mon
sommeil.
Le lendemain matin, Patricia m'indiqua que je devais enfiler directement
ma tenue ainsi que mes entraves, ? l'exception du ba?llon pour aller ?
mon rendez-vous.
Je n'ose pas protester, j'enfile ma cape et nous partons.
Madame Aline appr?cie de me voir arriver d?j? en tenue et complimente
Patricia pour le choix de la tenue.
Ces dames passent au salon et j'apporte ? Madame mon journal.
Apr?s l'avoir lu, elle me regarde d'un air s?rieux et m?content puis
regarde mon ?pouse. Je constate certains efforts mais par ailleurs, je
constate aussi trop souvent des errements, de la d?sobligeance que je ne
peux tol?rer.
Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi vous l'acceptez en s'adressant ?
mon ?pouse. Celle-ci h?site et s'exprime enfin. Je l'accepte car je
pense que ce ne sont que des lacunes et qu'il s'am?liore. Madame
l'interrompt, non je ne suis pas d'accord, il fait semblant mais essaie
simplement de vous endormir.
Je vais passer ? un autre stade de la r??ducation, qui sera plus s?v?re,
car je ne vois pas d'autres alternatives avec lui en me lan?ant un
regard d?daigneux.
Patricia prit cong? et je la raccompagne jusque la porte.
Elle ne me jette m?me pas un regard tant elle est f?ch?e par tout ce qui
vient de se dire.
De retour au salon, Madame me place un ba?llon boule harnais avec des
visi?res au niveau des yeux, elle resserre au maximum mon corset et
place une cha?ne ? mes chevilles afin de limiter la longueur de mes pas.
Elle me commande d'aller lui chercher le journal comme la semaine
derni?re.
Je m'y rends inquiet et excit? ? la fois que l'on me voie.
Vu la longueur de mes pas, cela me prend beaucoup plus de temps et en
prenant le journal dans la bo?te, une dame arrive ? ma hauteur, honteux,
je dissimule tant bien que mal mon visage avec le journal. Celle-ci me
d?visage et souris en me voyant repartir ? petit pas vers le domicile.
Madame a vu la sc?ne et s'en r?jouit. De retour, elle me dit, tu dois
accepter ta condition et en ?tre fier quand tu l'auras fait, tu auras
fait un grand pas dans ta nouvelle vie. Elle m'indique maintenant que
je dois aller nettoyer les sanitaires, toilettes. En m'y rendant, je
passe devant un grand miroir, je me regarde et l'image qui s'y refl?te
au lieu de m'emb?ter, m'intrigue et je r?ajuste ma coiffe ainsi que mon
tablier.
Durant l'heure qui suit, je frotte, j'astique et Madame arrive que je
suis en train de terminer. Elle v?rifie le travail, me fait quelques
remarques de d?tail et m'enjoint de la retrouver dans le boudoir.
L?, elle me d?barrasse de mes menottes et cha?nes et me demande
d'enfiler des ballet boots avec des talons vertigineux. Je m'ex?cute et
j'ai du mal ? rester en ?quilibre pendant qu'elle m'enfile un mono gant
qu'elle serre au maximum. La lani?re du bas passe entre mes cuisses et
vient se rattacher ? la ceinture. Elle est tendue au maximum aussi et
je suis amen?e vers un petit coin ou je dois placer mon menton sur une
mentonni?re, une lani?re vient maintenir mon front. Une autre lani?re
vient m'immobiliser au niveau des reins. La position obtenue est que je
suis droite, oblig?e ? rester debout en fixant droit devant moi car les
?ill?res m'emp?chent de regarder sur les c?t?s. Madame vient ensuite
fix? une feuille devant moi avec un texte sur la condition de la
soubrette, ses obligations et ses devoirs.
Elle s'adresse ? moi en me disant sur un ton p?remptoire qu'elle me
convie ? bien lire le document et ? le m?moriser convenablement. Elle
me laissait une heure pour ce faire et que contrairement ? la semaine
pr?c?dente j'avais int?r?t ? ne rien oublier car cette fois, les
sanctions seraient ? la hauteur des oublis.
Je m'applique ? lire, ? relire le texte mais dieu que cela va ?tre long
cette heure car mes chevilles me font d?j? mal.
Ce mal n'aide pas ? ma concentration et de temps ? autre, je bouge mes
pieds de mani?re alternative afin d'essayer d'att?nuer les crampes.
Pendant ce temps, Madame est install?e ? son bureau et travaille sur son
PC.
Une heure plus tard, elle me retire les deux sangles qui m'immobilisent
et m'?te uniquement mon ba?llon.
Elle me place devant son bureau, s'y installe et me demande de r?citer
le texte.
Je dois la fixer pendant l'exercice et au d?but, je soutiens son regard
mais au fur et ? mesure de ma r?citation, je baisse les yeux et mon
esprit n'est plus concentr? que sur un seul objectif, ne pas me tromper.
Madame ? la fin, me dit alors que quand je voulais, je pouvais ?tre
efficace.
Ce dernier exercice finit par la convaincre qu'elle me domine
compl?tement et que je ne sais plus me soustraire ? son emprise. Le
probl?me ne situe plus qu'? la relation avec mon ?pouse. Elle se dit,
c'est en bonne voie et les deux prochaines semaines seraient d?cisives
et qu'elle allait devoir coach? convenablement Patricia afin d'atteindre
l'objectif.
L'heure de midi approchant, elle me d?livre de mon mono gant et me
replace mes menottes, mon ba?llon boule harnais. Je me rends donc vers
la cuisine pour pr?parer le repas. A 12H30 pr?cise, je sers le repas et
ne commet pas d'erreur.
Quand Madame a fini, je d?barrasse, je range et elle me lib?re de mon
ba?llon afin que je puisse me restaurer ? mon tour.
Il est pr?s de 14H quand dans la chambre, Madame m'installe pour une
s?ance de m?ditation. Je dois me d?v?tir, enfiler une simple nuisette
de satin rose, un mono gant est plac?, bien serr?, une cagoule munie
d'une poire est enfil?e. Je m'installe sur le lit, des sangles aux
chevilles et aux genoux viennent finir de m'immobiliser.
Un drap de satin vient me recouvrir et tout d'un coup, croyant que
j'allais passer ce temps priv? de tous mes sens, j'entends la voix de
Madame par les ?couteurs se trouvant dans la cagoule. Je l'entends me
donner les m?mes directives que la premi?re fois, de ne pas bouger et
d'?couter attentivement ce qui allait suivre. La suite f?t une lecture
de textes d'Elise Sutton.
Je perdis tr?s vite la notion du temps et la voix de Madame qui ne me
quittait pas. Le texte ?tait d?clam? si bien que j'en ?tais hypnotis?,
au lieu de cr?er de la r?volte de ma part, j'?coutais pieusement ne
perdant pas une phrase de ce qui ?tait dit. Quand Madame revint pour me
d?livrer, se rendit compte de cet ?tat car j'?tais tr?s calme et
beaucoup moins tendu qu'auparavant.
Une nouvelle tenue moins ?l?gante m'attendait.
Une paire de bas ? jarreti?re, un corset en cuir, des sabots en
caoutchouc et un cache poussi?re rose ?taient sur une chaise. Une fois
ainsi habill?, j'osai dire ? Madame que je ne trouvais pas cela tr?s
joli. Elle sourit et me r?pondit que comme je devais travailler dehors,
c'?tait la tenue la plus ad?quate. Elle me pla?a mes entraves aux
poignets et aux chevilles. Un mors en guise de ba?llon et un foulard
rose pour me couvrir la t?te.
Je me vis dans la glace et me trouvai ridicule.
Madame m'indiqua que je devais nettoyer la terrasse ? fond et passer le
tuyau d'eau.
Les salet?s ramass?es devaient ?tre mises dans un sac ? d?poser devant
le garage qui se trouve ? rue.
Je m'ex?cutai et travailla deux longues heures afin que tout soit en
ordre.
En allant mettre le sac, hasard ou fatalit?, je tombai nez ? nez avec la
m?me dame que ce matin. Cette fois, je ne pus me dissimuler et nos
regards se crois?rent, j'aurais d? ?prouver de la honte mais j'osai
affronter son regard et reparti vers la maison. Madame qui observait la
sc?ne, ne put qu'?tre satisfaite car les signes d'acceptation de ma
condition ?taient de plus en plus fort mais il ne fallait surtout pas
rel?cher la pression sous peine de peut ?tre tout perdre.
Satisfaite de mon travail, Madame me retira mes entraves et m'autorisa
d'aller prendre une douche dans la petite salle de bain r?serv?e au
personnel qui ?tait en sous-sol. Je devais ?tre de retour pr?te avec ma
tenue de ce matin avant l'arriv?e de Patricia.
Pendant que je me pr?parais, je vis dans l'armoire de la salle de bain,
diff?rents produits de beaut? et je les examinai afin de savoir ? quoi
ils servaient.
Je terminais de placer mes menottes que le carillon de la porte
retentit.
Je me pr?cipitai vers la porte pour aller ouvrir et ainsi pouvoir
rejoindre mon domicile.
Patricia entra et ? son regard, je compris que son insatisfaction ?tait
toujours aussi forte que ce matin.
Je la conduisit jusqu'au salon, ou Madame Aline l'attendait.
Elles se firent la bise et, tout en l'invitant ? s'asseoir, lui fit part
de la journ?e et d'une certaine satisfaction mais ajouta-t-elle,
maintenant, nous avons ? parler toutes les deux et s?rieusement.
Elle me demanda alors de m'asseoir sur la chaise qui se trouvait pr?s de
la chemin?e.
Elle d?fit les menottes et m'attacha les bras dans le dos au dossier de
la chaise.
Une lani?re ? chaque cheville me solidarisa celles-ci aux pieds de la
chaise.
Vint alors un casque d'?coute qui recouvrait compl?tement mes oreilles.
Imm?diatement d?marra un lecteur qui me diffusa de nouveaux textes sur
la condition de la soubrette et toujours d?clam?s par Madame.
Elle alla se r?installer pr?s de Patricia et se mirent ? parler.
Ainsi ?quip?s, je n'entendais rien de leurs propos et du fait de mes
?ill?res, je ne distinguais pas correctement les revues, les documents
que Madame Aline donnait ? Patricia. Au fil du temps, je remarquai que
la crispation de Patricia laissait la place ? une mine plus souriante et
m?me quelques signes de tendresses entre les deux femmes.
Au bout d'une bonne heure de discussion, Madame vint me d?livrer et
Patricia me remit mes entraves. Madame me regarda droit dans les yeux
pour me dire qu'elle comptait que durant cette semaine, je serais ?
l'?coute de Patricia et que je l'?couterais en tout point. Elle ne
voulait plus avoir ? lire ? nouveau dans mon journal les m?mes marques
de r?bellion que durant la semaine pr?c?dente.
Je m'inclinai, enfilai ma cape et nous repart?mes vers notre domicile.
Ce dimanche, nous recevons ma m?re et par bont?, j'avais le droit de
mettre mes habits de ville tout en ne dispensant pas de mes pr?rogatives
de services.
Le lendemain, ma m?re arriva vers 11H30 et nous pr?mes l'ap?ritif
ensemble, puis vint le repas, je fis le service et ma m?re me
complimenta sur mon attitude.
En allant, prendre le caf? au salon, ma m?re remarqua un livre d'Elise
Sutton que Patricia avait laiss? volontairement tra?n? sur un coin de la
table basse.
Elle lui demanda si elle adh?rait aux principes de l'auteur. Patricia
lui r?pondit sans d?tours que oui et que m?me, elle les mettait en
pratique.
Ma m?re, bien que surprise, l'en f?licita et elles se mirent ? discuter
toutes les deux en m'ignorant totalement.
A un moment, ma m?re se retourna vers moi et me demanda de servir une
nouvelle tasse de caf?. Elles poursuivirent et la discussion ?tait tr?s
anim?e, les ?changes de point de vue fusaient mais je voyais bien que ma
m?re ?tait heureuse de la prise en main de Patricia. Elle
l'encourageait m?me ? pers?v?rer dans cette voie et qu'elle la
soutiendrait. Je n'en croyais pas mes oreilles, moi qui pensais que
j'aurais une planche de salut en me tournant vers ma m?re, je me
retrouvais maintenant avec une autre pr?ceptrice.
Ma m?re devait partir car elle partait une quinzaine de jours en
vacances.
Elle s'adressa ? moi et me dit qu'elle esp?rait bien que j'allais
?couter mon ?pouse et faire tout ce qu'elle me dirait car ? son retour,
elle voulait voir o? mon ?ducation en ?tait.
Elle embrassa Patricia et elles se serr?rent chaleureusement comme
jamais.
D?s le d?part de ma m?re, je dus remette ma tenue mais Patricia vint et
me retira ma ceinture de chastet?. Elle me fit ?tendre sur le lit et
agit comme si c'?tait elle l'homme et se pla?a toujours au dessus.
Ma tenue, ma position auraient d? me g?ner et bien non, ce fut le
contraire. Je jouis comme rarement et un sentiment de bien ?tre m'avait
envahi.
D?s que cela fut fait, elle me repla?a ma CB6000, mes entraves et me
demanda de lui pr?parer un bain. Ensuite, je n'avais qu'? faire le
m?nage.
Le lendemain et le reste de la semaine, nous part?mes au travail
ensemble et je lui expliquai tout. Elle apprenait ou devrai-je dire
r?apprenait vite car quand nous nous sommes rencontr?s, nous faisions le
m?me m?tier. Mais une fois en couple, j'avais insist? pour qu'elle
arr?te de travailler.
Le vendredi matin, elle me pr?senta quelques documents ? signer qui lui
permettaient de prendre la g?rance de l'agence. J'aurais voulu objecter
mais en avais-je envie?? En aurais-je le courage??
Je signai donc les documents et le reste de la matin?e se d?roula
normalement.
L'heure de rendez-vous de l'esth?ticienne arriva, je partis et arriv?s,
je fus directement conduit dans la salle. D?shabill?, je fus sangl? et
le traitement laser commen?a. La patronne nous rejoint comme ? son
habitude, elle m'?pila aussi un peu les sourcils et puis vinrent ?
nouveau trois piq?res.
D?sangl?, direction de la cabine de douche pour l'?pilation totale.
L?, je me vois dans la glace, nu et je me rends compte pour la premi?re
fois que ma silhouette a chang?. Le port du corset a aminci mes
hanches, l'?pilation est devenue compl?te et pratiquement plus de poils
ne viennent ? repousser, ma chevelure s'est fortement allong?e et comble
de stupeur, je remarque que ma poitrine ? l'air de gonfler.
Je retourne vers ma cabine encore sous le choc et voulant me rhabiller,
ce ne sont plus mes v?tements d'hommes mais ceux de soubrettes qui
m'attendent.
Pris au pi?ge, je les enfilent, rev?t ma cape et me dirige vers le
comptoir pour payer. L?, la patronne me demande de lui tendre les mains
et elle me place prestement une paire de menottes. Il me dit alors
d'attendre dans la salle d'attente que Madame arrive. Tout ce bouscule
dans ma t?te mais sachant que toute fa?on elle ne r?pondrait pas ? mes
questions, je vais m'asseoir. Deux dames y sont pr?sentes et ? mon
entr?e, me d?visage puis, indiff?rentes, retournent ? leurs lectures.
Un quart d'heure plus tard, j'entends la voix de Madame Aline qui
s'entretient avec la patronne, elles entrent dans la salle d'attente et
elle me dit, Erica vient, nous partons.
Je la suis, elle me fait monter dans sa voiture ? l'arri?re, elle me
place des menottes aux chevilles, un ba?llon boule, un bandeau et le
m?me casque audio que la derni?re fois. Elle remonte la capuche de ma
cape et enfin, place la ceinture de s?curit?.
Les vitres sombres de l'arri?re me dissimule assez bien de l'ext?rieur.
Je n'entends plus maintenant que les textes d?clam?s par Madame, la
voiture d?marre mais vers ou??
5?me chapitre?: le stage
Combien de temps a dur? le voyage, je l'ignore car isol? dans mon cocon
et hypnotis? par la voix de Madame, j'ai perdu la notion du temps.
La voiture s'immobilise enfin, et quelques minutes plus tard, Madame me
d?barrasse des ?couteurs, du bandeau et des menottes aux chevilles.
Le temps de me r?habituer ? la lumi?res, je me rends compte qu'il est
pr?s de 21h et, elle m'enjoint de la rejoindre au salon apr?s avoir vid?
le coffre de la voiture.
Quelques minutes plus tard, je la rejoins, elle s'installe dans un
fauteuil et me dit que voil?, nous ?tions dans sa demeure du sud ouest
de la France et que nous sommes l? pour la derni?re phase de mon
?ducation pour au moins 15 jours.
Ici, j'aurai ? me pr?occuper, de la servir, d'entretenir la maison, de
faire les courses et d'apprendre les bonnes mani?res li?es ? ma
condition.
Elle se l?ve et m'?te mon ba?llon. As-tu des questions??
Oui, r?pondis-je, mon travail, mes rendez-vous, mes contacts??
Elle sourit, tu n'as pas encore compris que ton ?pouse Patricia g?re
dor?navant tout cela et que dor?navant, pour tout, je devais passer par
elle. Qu'? partir de maintenant, je n'avais plus aucune autonomie et,
que m?me, mon apparence, la fa?on de me v?tir, mon temps de parole ?tait
li? au bon vouloir de mon ?pouse.
Durant ton s?jour, tu porteras les habits que je te donnerai, tu
porteras diff?rents types d'entraves et m?me pour aller faire les
courses que je t'impose.
Une partie des commer?ants me connaissent bien et ne s'offusqueront pas
de te voir ainsi.
Des larmes me mont?rent aux yeux et je me mis ? pleurer. Au lieu de
crier, de me r?volter, je pleurais ? chaudes larmes.
Aujourd'hui, je pouvais dire au revoir ? Eric et entrer dans la nouvelle
vie qui m'?tait dessin?e, celle d'Erica.
Maintenant, tu vas ranger les valises, la petite noire est la tienne.
Ensuite, tu pr?pares le repas.
Avant de partir pour me coucher, Madame me retira mes entraves, je pris
ma douche et pour dormir, une robe de nuit en satin rose car dans ma
valise ? part ma tenue de soubrette de rechange, une robe de nuit et
quelques affaires de toilette, il n'y a rien d'autre?!
D?s l'aube, je fus r?veill? par Madame afin que je me pr?pare et serve
le d?jeuner.
D?s 9H30, nous partons et elle me conduit dans un salon de coiffure,
institut de beaut? qu'une de ses connaissances poss?de.
On m'installe dans un petit salon priv?, r?serv? aux clientes soucieuses
de leur intimit?.
D?s que je m'installe dans le fauteuil, Madame me sangle les bras aux
accoudoirs.
Elle part ensuite s'entretenir avec sa connaissance.
Les soins d?butent alors, restyling complet de ma coiffure, manucure,
faux ongles et vernis, maquillage et maquillage permanent.
Au bout de deux heures, je suis lib?r? et dans la glace, j'ai du mal ?
me reconna?tre.
Nous repartons ensuite vers un magasin de v?tements et de sous-v?te