Histoire D'une Poup?e - Partie 2 free porn video

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------------------------- M?MOIRES D'UNE POUP?E ------------------------- UNE ?TERNIT? DE PLASTIQUE Tant de vigueur sexuelle malgr? l'?ge Il me chargea sur la banquette arri?re de sa voiture et d?marra. Alors qu'il conduisait, il se mit ? me parler, jetant dans le r?troviseur des petits coups d'oeil amus?s dans ma direction. - Tu sais Lola, si tu es aussi bonne qu'ils l'affirment, je crois que je ne vais pas regretter mon achat. C'est que, ? toi je peux le dire, les femmes en g?n?ral me les brisent menu-menu. Comprends- moi bien, je n'ai rien contre un bon coup de bite dans une jolie chatte de temps en temps. Se vider les burnes, ?a vous requinque son m?le. Mais supporter leur babillage et leurs exigences pour quelques minutes de plaisir fugaces, c'est au-dessus de mes forces... Je ne te choque pas au moins? Tu me le diras si mon langage ordurier te d?range, ajouta-t-il en riant. Parce que ma femme, enfin mon ex-femme plut?t, ?a la d?rangeait la pauvre choupinette. Qu'est-ce qu'elle a pu me faire chier avec ?a! Heureusement, elle a fini par divorcer. Bon d?barras! Depuis, ma petite Lola, je n'ai pas cherch? ? en retrouver une. Chat ?chaud? craint l'eau froide, si tu vois ce que je veux dire. Mais ?a ne m'emp?che pas d'avoir encore toute ma vigueur. Je ne sais pas comment tourne ton petit cerveau ?lectronique, mais si tu t'imagines que le vieil Albert, qui a bien l'honneur, va te laisser ton petit cul au frais, sous pr?texte qu'il a quelques d?cennies au compteur, tu te pr?pares une grosse d?ception, une tr?s grosse. Et ce n'est pas une image! Avec moi, tu vas d?poter du fion, tu peux me croire. Des ann?es que dois me faire rincer les roupettes chez les putes ou que je fraternise avec un gant de toilette. Et avant ?a, ce n'?tait pas mieux, il fallait entreprendre madame pendant des jours et des jours avant qu'elle entrouvre les cuisses en pin?ant le nez et en regardant ailleurs, pendant que je m'essoufflais sur elle. Mais avec toi, tout va changer, n'est-ce pas Lola? Au fait, dis-moi franchement si j'abuse, mais je trouve ?a un peu con, comme pr?nom, Lola. On dirait un nom de perruche! Tu me diras... Mais bon, je crois que je vais te trouver autre chose, si ?a ne te d?range pas bien s?r... Il soliloquait ainsi, comme s'il n'avait pas parl? depuis des ann?es. Et moi, tout immobile, je l'?coutais religieusement. et j'?tais m?me oblig? d'?tre heureux en entendant ce ramassis d'insanit?. - J'ai trouv? je vais t'appeler "Bunny". J'ai toujours aim? ces petites sucreries dans leurs costumes affriolants, avec leurs petites queues blanches bien plac?es. Qu'est-ce que tu en dis "Bunny"? Bien s?r, je ne pouvais rien dire, j'?tais au fond de ma bo?te! En moi- m?me je trouvais ce pr?nom parfaitement ben?t et humiliant, mais c'?tait ?gal, mon programme stupide fr?tillait de bonheur! D?s l'arriv?e, Albert me sortit de la voiture et me posa sur la table de son salon. J'avais craint de voir une porcherie en l'entendant parler, mais non, la maison ?tait coquette et bien tenue. Il trancha le carton au cutter, coupa les liens qui maintenaient mes membres, et me fit mettre debout. J'avais une vue plus large qu'au fond de ma bo?te, mais ce n'?tait pas ?a le plus important. J'avais un ma?tre, enfin! Je pouvais bouger, sourire et parler pour lui. Ce que je m'empressai de faire... - Oh, Albert, je peux vous appeler Albert n'est-ce pas, je suis si heureuse d'?tre... - Ta gueule! Imm?diatement, je me tus en prenant l'air contrit d'une fillette surprise en faute. Il eut l'air absolument ravi! Comme s'il venait de faire quelque chose dont il avait toujours r?v?. Je crois bien que pour la premi?re fois dans son existence, il venait de clouer le bec ? un individu femelle! Il avait l'air de vivre un grand moment! Il posa sa main sur mon ?paule et appuya. Je glissai ? genoux devant lui. Sa braguette ?tait sous mes yeux. - On va voir si tu trouves la biroute du vieil Albert ? ton go?t ma grande... Le craquement m?tallique de la fermeture ?clair lib?ra une vision de vieux cale?on. Il baissa son pantalon et mit son p?nis frip? ? nu. Cyrille en moi s'affolait. Je savais, depuis qu'on m'avait mis dans ce moule, ? quel usage j'?tais destin?. Mais je ne pensais pas que le moment fatidique viendrait si vite. J'?tais comme Madame du Barry, tra?n?e ? l'?chafaud, suppliant pour qu'on lui laisse encore cinq minutes... Mais la poup?e que j'?tais devenue, par contre, crevait d'impatience qu'on lui enfile quelque chose quelque part, pour qu'elle serve enfin! Albert passait sa main sur son sexe qui prenait doucement de l'ampleur. Il durcissait sous mon nez, je le voyais monter vers moi. Je l'aurais volontiers pris en bouche, mais le r?cent reproche d'Albert poussait mon programme ? la prudence. J'attendais. - C'est bon Bunny, je suis pr?t ? repl?trer du gosier! Viens l?, petite garce, vient tailler une pipe ? ton cher Albert! On va te reblanchir la gorge! Agite-moi cette petite bouche bordel de merde ! Au travail! Mes grands yeux innocents lev?s sur lui, j'ouvris les l?vres. Cyrille en moi eut une naus?e mentale quand ma bouche pulpeuse toucha le gland dur et gonfl?. C'?tait un peu humide, et il y avait des relents d'urine. Le tuyau que j'allais engloutir avait sans doute servi il y a peu pour vider sa vessie. Le gland entra. Il frotta le long de ma langue et s'enfon?a vers ma glotte. La poup?e eut un r?flexe simul? de haut-le- coeur. Comme une humaine l'aurait eu, en sentant un corps ?tranger forcer les barri?res de sa gorge. Mais moi, je n'?tais qu'une poup?e qui faisait semblant. Tous mes r?flexes ?taient des imitations inscrites dans mon programme. La main rude de l'homme que j'aimais s'enfon?a dans mes cheveux et s'accrocha pour appuyer brutalement. - Suce-moi bien petite conne, je veux voir tes talents! Montre moi que tu vaux tout le pognon que tu m'as co?t?! Ma salive artificielle m?lang?e aux moiteurs de son sexe coulait dans ma gorge. Des petits bruits de succion ?touff?es s'?chappaient de mon visage. Son p?nis fouillait les recoins de ma bouche et moi, men?e par la main sur ma t?te, je tendais les l?vres pour que l'axe de chair aux mouvements d?sordonn?s ne rencontre pas mes dents. Ma jolie bouille de poup?e n'?tait plus qu'une balle qu'il faisait rebondir autour de son sexe tendu. Apr?s deux minutes et une seconde. Il tira sur mes cheveux vers l'arri?re. Ma t?te recula, alors que je me tendais encore, comme une assoiff?e r?clamant quelques gouttes de liquide. - ?a suffit cochonne! T'es vraiment pr?te ? tout pour avoir ta dose de foutre? Tu m'd?go?te! Fous-toi ? quatre pattes, salope, et plus vite que ?a, ?a m'?vitera de supporter ta tronche d'affam?e! Je me tournai et tendais les fesses vers lui comme une chienne impatiente de recevoir la saillie. Il s'empara de mes hanches et enfon?a ses doigts dedans pour me faire mal. Je poussai un petit couinement de douleur. La douleur, elle, n'?tait pas simul?e. Le m?lange de mon esprit humain avec la poup?e faisait que j'?tais tout ? fait capable d'avoir mal. Alors que son p?nis commen?ait ? frotter ma fente, je me rappelai une des particularit?s amusante des poup?es. Un de ces petits trucs dont j'?tais si fier quand je l'avais mis au point: la virginit? artificielle! Une membrane mobile capable de donner exactement la sensation d'un hymen rompu! Et ce qui ?tait si ing?nieux, c'est que cette membrane pouvait se remettre en place apr?s chaque rapport. Si cet ?tre admirable qui s'appr?tait ? violer mon vagin ?tait aussi pervers que je le supposais, j'allais en conna?tre, des baises d?chir?es. Toute ma vie de poup?e serait une premi?re fois interminablement r?p?t?e. - Tu la veux ma grosse bite, p?tasse? Dis-le que tu la veux! - Oh oui je la veux, je suis une p?tasse, s'il vous pla?t ravagez-moi ma petite chatte! - Qu'est-ce que c'est que cette impertinence? Tu te crois en train de jouer ? dire des gros mots avec tes copines? Tu prendras ton pied seulement si je te le dis, pas avant! - Oui Albert, je ne dirais plus de vilains mots, c'est promis... - Monsieur Albert! - Oui Mons... Avant que j'ai pu finir ma phrase, il s'enfon?a en tirant sur moi et son membre ?cartela ma petite cavit? tendre et serr?e. Son morceau semblait fait d'acier palpitant et il tranchait dans mon corps. Il me remplissait au fur et ? mesure. Il arriva ? la barri?re de mon hymen et avec un grognement de satisfaction, il for?a m?chamment. Le membre glissa en d?fon?ant tout sur son passage. Mon int?rieur craqua, du faux sang coula jusque sur mes cuisses et je l?chai un hurlement suraigu. Il continua ? remonter dans mon corps. Pour son plaisir, j'?tais juste un fourreau, l?chant des couinements d?sesp?r?s et travers? de petits spasmes impuissants. Ses couilles tap?rent contre mon vagin crisp? par la douleur. Il ?tait au fond. Pour la premi?re fois de ma vie, je savais ce que ?a faisait d'?tre un r?cipient. Il me poussa en avant et me tira brusquement en arri?re, poussa, tira, poussa, tira, rapidement et sans m?nager sa force. Il m'agitait autour de son p?nis, comme s'il s'astiquait l'engin avec un chiffon. C'?tait moi le chiffon. Il s'agita comme un d?ment pendant encore trois minutes et sept secondes. ? la fin, je n'en pouvais plus d'avoir mal autour de son sexe. Bien que l'id?e de ressentir du plaisir avec une bite dans le corps me r?pugn?t au plus au point, ce labourage de mes int?rieurs ?tait pire que tout. Mais bien s?r il fallait que je demande la permission, puisqu'il m'avait express?ment ordonn? de n'avoir du plaisir que s'il en donnait l'ordre. Et mon programme m'obligeait ? toujours ob?ir ? ses ordres. - Ah monsieur Albert, ?a fait mal, est-ce que je peux aimer ?a s'il vous pla?t? - Tu veux jouir, hein, p?tasse? T'es en manque hein? Elle te donne des id?es ma queue hein, salope? Dis-le! Il me fit r?p?ter toutes ses grossi?ret?s et moi je m'ex?cutai avec un grand sourire b?at! Il m'autorisa finalement ? appr?cier. Des g?missements mont?rent de ma gorge, feulements longs d'abord, qui devenaient des raclements plus rauques au fur et ? mesure que le plaisir remplissait mon petit cerveau artificiel. Mes seins pendaient sous mon corps et clapotaient en rythme l'un contre l'autre. Les mains d'Albert, ?crasaient ma taille dans leur ?tau, mes fesses venaient s'?craser contre son corps sec et ses os rentraient dans mes rondeurs molletonneuses. Et toutes ces sensations ?taient bonnes. Je basculai la t?te sous l'affolement du plaisir et je me vis dans la grande glace de l'armoire, juste ? c?t?. C'?tait la premi?re fois que je regardais mon visage de poup?e avec mes yeux de poup?e. Quoi! C'?tait moi cette imitation humaine en train de se faire pistonner l'arri?re-train par ce gibier de maison de retraite? C'?tait moi l?-dessous, qui roulait ces yeux fous de plaisir et avait un l?ger filet de bave aux l?vres, incapable que j'?tais de fermer les l?vres tellement j'?tais secou?? En m?me temps c'?tait normal, j'?tais ravag? par l'orgasme. Comme une ?lectrocut?e en train de gr?siller de partout ? la fois. J'?tais tendue, tremblante, hurlante, les yeux retourn?s, les m?choires ?cartel?es ? avaler l'infini. J'?tais ? la limite du bug! Albert avait raison: je n'?tais qu'une p?tasse! Au moment de jouir, il me repoussa et me retourna comme une cr?te pour venir agiter son gourdin sur mon visage ravi. Ses couilles se vid?rent en jets longs et visqueux. Il en avait lourd ? d?barrasser, malgr? son ?ge. De toute ?vidence, ?a faisait longtemps qu'il n'avait pas entretenu cette tuyauterie-l?. Il me tartinait avec d?lectation et moi, comme une cloche, je me faisais poisser par toute cette gluanteur ?paisse avec l'air d'une demeur?e au paradis! En fait, plus que tout, je ressentais l'intense satisfaction de la poup?e heureuse de servir! C'?tait... Comment d?crire? Pour moi, c'?tait un peu comme si on avait additionn? l'amour d'une m?re pour son enfant, celle d'une femme pour l'homme de sa vie et celle d'un petit chien pour son ma?tre! Je ressentais les choses avec cette intensit?-l? pour Albert, m?me si mon cerveau de Cyrille percevait tr?s bien qu'il n'?tait qu'un vieux d?go?tant m?prisable. Il me regarda quelques secondes, fatigu?, soulag?, et avec une ?tincelle cruelle dans les yeux. - Tes concepteurs ont vraiment fait du beau boulot! S'il savait...me disais-je, la bouche pleine de sperme, largement ouverte dans un sourire niais et admiratif.. Au fond de moi, je bouillonnais de col?re devant le ridicule et l'ironie de ma situation. - Bon allez, ce n'est pas tout ?a, je vais t'accompagner dans ta chambre! Pendant 37 secondes, je crus que j'allais avoir une vraie chambre et un vrai lit pour moi tout seul. Que j'aurais un endroit o? je pourrais essayer de me souvenir que j'?tais un ?tre humain au milieu de tout ce plastique. Mais quand Albert me jeta au fond d'un placard, je compris. Il claqua la porte. Il ne m'avait m?me pas lav?! Je sentais le sperme qui s?chait sur moi. J'?tais une poup?e d?go?tante! Et, priv? de la compagnie de mon ma?tre, je n'avais plus la force de faire le moindre geste. Je restai l?, ? s?cher, dans le noir. Il fallut longtemps avant qu'il me ressorte. Forc?ment, il n'avait plus l'?nergie d'un adolescent! Il se montra aussi grossier et m?chant que la premi?re fois. Ma vie se poursuivit comme ?a, entre le placard et son lit. Il ne me nettoyait jamais, il devait aimer les odeurs et les traces. Certains hommes sont comme ?a, ?a les excite. Dans la solitude de mon rangement, j'attendais, sans m?me avoir le luxe de m'ennuyer. Les poup?es ne connaissent pas l'ennui, seulement l'attente qu'on ait ? avoir ? nouveau besoin d'elles. J'entendais des bruits dans la maison et mon esprit de Cyrille essayait de deviner ce qui se passait au-del? de la porte. Il y avait des gens qui entraient, des paroles qui me parvenaient, ?touff?es, j'entendais le tintement des cl?s jet?es dans le r?cipient de l'entr?e, des sons venant de la cuisine au moment des repas, des bribes de t?l?vision, le soir. C'?tait mes seuls contacts avec une vie ? peu pr?s normale. Sinon, Albert ne m'adressait la parole que pour m'insulter. Et il ne me sortait que pour se soulager entre mes seins ou utiliser mes trous. Tous mes trous! Le pire, c'?tait quand il avait des envies de sodomie. Il m'?cartelait la rondelle et je hurlais de douleur. Il aimait ?a! Moi, je me laissais faire et j'?tais m?me reconnaissante du mal qu'il me faisait. Toujours ce fichu programme de poup?e. Une fois seulement il me fit sortir pour autre chose que pour le sexe. Des amis ? lui ?taient venus, et il m'exhiba comme un troph?e aupr?s d'eux. Comme si j'?tais la nouvelle voiture dont il venait de faire l'acquisition. Il voulait leur montrer la petite pute soumise qu'il avait pour lui tout seul. Les autres eurent l'air ravis et ils me parl?rent. Pas par sympathie, seulement pour tester le produit. Et puis on me rangea dans mon placard. Je crois bien que ce jour-l?, j'ai fait vendre plusieurs mod?les ? mon ancienne entreprise. Des jeux d'enfants Apr?s 1418 heures 46 minutes et 53 secondes de cette existence, j'entendis de grands bruits de course traverser la maison, accompagn?s de hurlements joyeux d'enfants. C'?tait nouveau et distrayant pour moi. Une voix de femme les gourmanda rudement et imm?diatement les ?clats des enfants se firent plus raisonnables. Celle qu'ils appelaient "maman" leur avait dit d'aller jouer gentiment dans la maison sans rien casser, mais gr?ce ? la finesse de mon ou?e de machine, je pouvais dire qu'elle n'?tait pas tr?s bien ob?ie. Ils avaient d?j? fait tomber des livres dans la biblioth?que et avaient saut? ? pieds joints sur le lit de la chambre d'amis. Je suivais ainsi le parcours des gamins ? travers les pi?ces. Ils ?taient deux, un gar?on et une fille. ? entendre leur voix, le gar?on devait avoir dans les six ans. La fille, un plus ?g?e, ne devait pas d?passer 8 ans. Ils ?taient tapageurs. Ils passaient ? tout instant de la querelle ? l'entente, ne cessant de se chamailler et, l'instant d'apr?s, retrouvant toute leur complicit?. Finalement, ils arriv?rent dans la chambre d'Albert. L? o? j'?tais rang?e. Et comme tous les enfants du monde, ils se mirent ? explorer les armoires ? la recherche de secrets. Finalement, la porte de mon placard s'ouvrit et deux petites t?tes curieuses se dessin?rent dans le jour qui entrait ? flot dans ma prison. La petite retroussa son joli nez. - Berk, ?a sent mauvais! - C'est une madame! Dit le gar?onnet en appuyant l'index sur mon bras, comme s'il craignait que je sois morte. - Elle est tout en plastique! C'est comme ta poup?e, ajouta l'enfant. Sa soeur agita la Barbie qu'elle tenait ? la main. - Ben non, elle, c'est une grande et pis elle pue comme du caca et elle a pas de v?tement. Les deux enfants pouff?rent sous l'effet d?licieux des mots interdits que la gamine venait de prononcer. - Bonjour, je suis tr?s contente de faire votre connaissance! ? l'int?rieur de mon esprit de Cyrille, je b?nissais les dieux d'avoir pens? ? int?grer un filtre comportemental adapt? ? l'?ge. Au moins, je n'allais pas leur dire ? quel point je les trouvais s?duisants! Le petit gar?on recula d'un bond en m'entendant parler. Sa soeur l'enterra sous un pesant regard de m?pris. - N'ai pas peur, pauvre pomme, c'est juste des mots enregistr?s. C'est une fausse tu vois bien! Tu es toute seule? - Oui, Monsieur Albert m'a mise l? parce qu'il avait des choses ? faire. - Tu es triste? continua la petite fille qui commen?ait ? se prendre au jeu. - Oh non alors, je suis contente. r?pondis-je avec mon sourire immuable. La gamine se tourna vers son fr?re. - Elle doit avoir froid sans ses habits, viens, on va la laver dans un bon bain chaud. et puis apr?s il faudra lui trouver des v?tements et la rendre toute belle. On va bien s'occuper d'elle. Je sortis de mon placard et ils me prirent chacun par une main. Nue, la d?marche gracieuse, aussi grande que leur m?re sans doute, je me laissais mener par ces enfants jusqu'? la salle de bain. La fillette tourna ? fond l'eau chaude et un nuage de vapeur remplit bient?t la pi?ce. J'allais ?tre ?bouillant?! Mon plastique ne risquait rien, mais mes capteurs sensoriels n'allaient pas manquer de m'envoyer la piq?re de la douleur. - L'eau n'est pas un peu chaude ma ch?rie? tentai-je avec toute la diplomatie dont mon programme ?tait capable. - Non, tu verras, ?a te fera beaucoup de bien! r?pondit la petite avec un sourire innocent. Va dans la baignoire! L'ordre ?tait clair, je mis un pied dans cette cocotte-minute surchauff?e. J'avais l'impression d'?tre un homard au moment du d?ner. - Tu aimes ?a n'est-ce pas? - Oh oui, ?norm?ment! Mais mentalement, j'?tais en train de bondir dans tous les sens sous l'effet de la br?lure. Je m'assis dans la baignoire et l'eau carbonisa mes cuisses, mes fesses et surtout mon vagin si sensible. C'?tait atroce. Je continuai ? sourire. Je me couchai finalement et mes seins furent plong?s dans la fournaise liquide. J'avais l'impression qu'ils allaient s'enflammer! Les deux enfants me firent heureusement assez vite sortir de l?. Au moins, j'?tais propre maintenant. Aucun atome de crasse n'aurait pu r?sister ? ce d?capage tr?s haute temp?rature! - Viens, dis la petite fille ? son fr?re, on va lui trouver des habits dans l'ancienne chambre de maman! Ils d?boul?rent dans la petite pi?ce coquette et commenc?rent ? retourner le contenu des armoires. Une poup?e fait une tr?s mauvaise garde d'enfant, parce qu'elle ne sait jamais dire non quand ils font des b?tises. Aussi je restais l? ? les regarder, b?atement immobile. Mais mon esprit commen?ait ? sentir la catastrophe arriver. ? un moment donn?, les adultes allaient d?couvrir le man?ge des ch?res petites t?tes blondes, et alors l?... - J'ai trouv?, cria le gar?on en brandissant un soutien-gorge et une culotte aux bordures dentel?es. Sa petite soeur lui arracha ses troph?es des mains et elle me fit enfiler la culotte pendant qu'elle me mettait elle-m?me le soutien-gorge. Elle faisait ?a tr?s soigneusement, comme une petite fille qui joue avec application ? la poup?e. - Il y a des couleurs pour la t?te aussi, s'exclama le gar?on en renversant sur le lit le contenu d'une bo?te ? maquillage. Chacun arm? d'un tube de rouge ? l?vres et d'une brosse ? fond de teint, les deux gamins commenc?rent ? me "faire belle". Je n'avais aucun moyen de voir le r?sultat mais je devinais, aux rires complices qu'ils ?changeaient que j'avais plus de chances de ressembler ? un personnage de film d'horreur qu'? une gravure de mode! Mon sourire imperturbable toujours viss? ? la bouche, je tournai lentement les yeux vers la porte. Des pas montaient les escaliers! - Qu'est-ce que c'est encore que ?a? Cria une femme d'une quarantaine d'ann?e en ouvrant la porte ? la vol?e. Les deux petits s'arr?t?rent et prirent un air circonspect. - Qu'est ce que vous avez encore fabriqu? vous deux, on ne peut pas... La femme s'arr?ta net en d?couvrant avec quoi ses deux bambins ?taient en train de s'amuser. Sa voix se fit basse et glaciale. - O? est-ce que vous avez trouv? ?a? Pour le coup, les deux enfants eurent l'air vraiment inquiets. Ils montr?rent ? leur maman le placard dans la chambre d'Albert. Le visage sinistre, la femme revint vers moi d'un pas d?cid?. J'essayai de me lever mais elle ne m'en laissa pas le temps. Elle s'empara de mon poignet et, en me tra?nant derri?re elle ? la fa?on d'un paquet, elle d?vala furieusement les escaliers. Mon corps rebondissait sur chaque marche et j'?tais mentalement en train de me recroqueviller dans la crainte de ce qu'on allait me faire. Mais je souriais toujours. La femme me jeta au pied d'Albert, dont le visage blanchit. - Raconte-moi papa, raconte-moi s'il te pla?t, comment je dois expliquer ? mes enfants la pr?sence de ce... de cette chose... De cet objet d?gueulasse dans ta chambre! Quand je pense qu'ils ont jou? avec! Mais tu n'as rien dans la t?te ou quoi! Tu veux... Tu veux quoi? Qu'ils soient traumatis?s ? vie? Qu'ils deviennent des sortes d'obs?d?s sexuels comme toi, c'est ?a? Le ton de la femme montait. Sa fureur prenait de l'ampleur. Elle marchait de long en large devant Albert qui baissait la t?te. Les vieilles histoires commenc?rent ? ressortir, Elle lui jeta toutes ses rancunes ? la figure, ses absences parce qu'il travaillait beaucoup, ses silences le soir quand il ?tait fatigu?, et qu'il restait dans son fauteuil sans prendre garde ? sa famille autour de lui, son ?go?sme, ses mani?res, le divorce avec sa m?re... Elle passa aux cris, puis aux hurlements et plus ?a allait, plus j'avais l'impression d'assister ? une sc?ne de m?nage. La fille d'Albert prenait des airs d'?pouse acari?tre en train d'accabler un mari d?sob?issant. Comme si elle ne faisait que r?p?ter ? l'identique tous les reproches que sa m?re avait pu avoir. Quand elle en eut assez d'?taler ses rancoeurs, elle alla chercher ? l'?tage ses deux enfants, qui n'avaient pas os? descendre assister ? l'ouragan. Et elle revint se planter devant Albert, sa prog?niture accroch?e aux bras. - Je te laisse avec ta... ta ch?rie, dit-elle en me poussant du pied vers son p?re, qui n'avait pas relev? le regard, ni dit un mot de toute l'altercation. Elle s'en alla sans un mot de plus et j'entendis sa voiture rouler dans l'all?e. Albert tourna finalement les yeux vers moi, rest?e par terre. Mon programme ne savait pas vraiment g?rer ce qui venait de se passer alors, par d?faut, je souriais. Son corps rassembl?, tendu de col?re bougea un peu dans ma direction. Il recula le pied et je l'imaginais d?j? en train de shooter de toutes ses forces dans ma t?te. Mais c'?tait pour se baisser. Il m'attrapa par les cheveux et me souleva sans peine. Il me regarda droit dans les yeux. - Saloperie va! Maintenant, ma fille me prend pour un pervers ? cause de toi! Poup?e de merde! Son autre main s'accrocha ? ma chatte et il me porta comme ?a, une main ? chaque extr?mit?. Il me monta au grenier, ouvrit une veille valise, me jeta dedans, plia mes membres pour que je tienne ? l'int?rieur et laissa retomber le couvercle. L'endroit ?tait noir, exigu et sentait le vieux tissu pourrissant. J'entendis le claquement des fermoirs que l'on bloque, et puis un raclement sourd au-dessus de ma t?te: Albert venait de poser quelque chose de lourd sur ma prison. Ses pas s'?loign?rent en faisant r?sonner le plancher. Il ferma la porte et un silence de tombe m'entoura. Albert m'avait enterr? vivant! J'?tais un objet qui ne sert plus. J'avais ?t? remis? pour ne pas encombrer. Les heures pass?rent, puis d'autres heures s'ajout?rent aux heures, interminablement. Rien ne changeait jamais. Sauf la temp?rature. Je passais ainsi des milliers d'heures ? suffoquer dans une chaleur insupportable, lorsque le plein ?t? transformait le grenier en ?tuve. Et d'autres milliers d'heures dans un froid atroce, glac?e des pieds ? la t?te, lorsque l'hiver s'emparait des lieux. Dans ce temps immobile qui m'avait englouti, mon esprit de Cyrille serait sans doute tomb? fou si mon programme ne m'avait pas maintenu dans un ?tat d'attente permanente. J'?tais toujours habit? par l'espoir absurde que l'on allait ? nouveau avoir besoin de moi! Apr?s 105120 heures et 16 minutes d'enfermement, j'entendis la porte du grenier grincer. Quelqu'un venait d'entrer. Des gestes vigoureux d?barrass?rent les objets qui avaient ?t? plac?s sur ma prison et le couvercle de la valise fut soulev?e... De l'ombre ? la foule Le visage d'un jeune homme apparut. Il se mit ? sourire en me regardant. - H?, Marjorie, viens voir ce que j'ai retrouv?! Ce truc en plastique qui faisait triper grand-p?re! Tu te rappelles le foin que maman avait fait en d?couvrant ?a? Bon sang, regarde, elle est compl?tement barbouill?e de maquillage, c'est quoi cette horreur? Une jeune femme s'approcha et me regarda avec d?dain. - C'est nous qui l'avons d?guis?e comme ?a, tu ne te rappelles pas, pauvre pomme? Les deux bambins ?taient devenus des adultes. La jeune femme portait un tailleur tr?s "executive woman". Elle avait un emploi d?j?, certainement. Elle ressemblait beaucoup ? sa m?re. Quant au gar?on, il ?tait sans doute ?tudiant. Ses cheveux fris?s n'avaient pas rencontr? de coiffeur depuis tr?s longtemps et il portait un vieux pull de laine sur un jean informe. Il avait l'air gentil, je l'aimais d?j?. Du moins, mon programme l'aimait d?j?. Si sa soeur au visage glacial m'avait trouv? la premi?re, c'est vers elle que mon amour de poup?e aurait ?t?. Mais la soeur, visiblement, n'en avait rien ? faire d'explorer les vieux tr?sors du grenier d'Albert. Elle semblait press?e de quitter cet endroit. - Tu crois qu'elle fonctionne toujours? demanda le jeune homme ? sa soeur. - Oh, oui, je suis toujours ? votre disposition Monsieur. Vous servir est pour moi un tel plaisir! - Wouhao! dit le jeune homme en plissant les yeux. C'est toujours flippant quand elle parle, on dirait une vraie! - C'est fait pour, c'est pour que les d?biles dans ton genre croient qu'ils sont s?duisants, dit nonchalamment la jeune femme en reprenant les escaliers. - Et comment tu t'appelles ma jolie? me demanda le jeune homme en ignorant ostensiblement la pique envoy?e par sa soeur. - Je... mon programme ?tait un peu perdu entre Lola et Bunny. Je ne sais pas, Monsieur, Albert m'appelait Bunny, mais au magasin j'?tais Lola... Cela vous convient-il? - Albert, ma pauvre, il est en train de visiter le paradis des petites lapines ? l'heure qu'il est. Lola... Non, ?a manque de jus comme pr?nom. Tiens, bien vu, je vais t'appeler Cream! ?a, ?a en jette... h?, h?, h?! - Oh merci Monsieur, quel merveilleux pr?nom! Encore un pr?nom ? la con, se d?solait dans le m?me temps mon esprit de Cyrille. - Arr?tes donc avec tes "Monsieur", ?a me donne l'impression d'?tre mon grand-p?re. Je m'appelle Nic. Allez, viens avec moi petite chose, on va te d?barbouiller cette frimousse. Il me passa un gant de toilette savonn? sur la figure pour en retirer les r?sidus de maquillage. Le go?t aigre du savon entrait dans ma bouche et noyait mes papilles, mais au moins, j'?tais de nouveau propre. - Et te voil? belle comme ? ta sortie d'usine! Une vraie princesse en plastique! dit Nic apr?s m'avoir essuy?. Bon, et maintenant, qu'est-ce que tu dirais d'essayer le mat?riel, juste histoire de v?rifier si tout est en ?tat de marche? Il s'approcha doucement de moi. Sa main atteignit ma poitrine avant que ses l?vres ne touchent ma bouche. - Oooh Nic! dis-je d'une voix roucoulante, en posant sur lui le regard ?namour? d'une fan qui vient d'?tre remarqu?e par son idole. Il me baisa par terre, d?foulant sur moi son trop-plein d'?nergie. Mais au moins, il ne m'insultait pas comme Albert. Et quand il s'emparait de mon corps artificiel, j'avais presque l'impression d'?tre une vraie femme entre les bras d'un homme. C'?tait mieux que rien. 373 heures 19 minutes plus tard, je d?chantais. Il arrivait, ?tudiant de premi?re ann?e, sur le campus de son universit?. J'?tais dans ses bagages. Mais, histoire de se donner un genre, il me portait sous son bras. ? poil. Un peu comme si j'?tais une planche de surf. Les ?tudiants et les ?tudiantes se retournaient sur son passage, surpris, puis hilares. Et lui, fier d'avoir attir? l'attention avec cette excentricit?, gardait un demi-sourire accroch? au visage et faisait celui qui ne remarquait rien. Le r?glement de l'universit? devait avoir omis de pr?ciser des obligations de d?cence en ce qui concernait les poup?es comme moi. - Allez Cream, dit-il en me l?chant par terre sans pr?caution, une fois arriv? dans sa chambre. Tu vas me ranger tout ce bordel! Toutes ses valises encombraient le sol autour de son lit. Il sortit sans m?me baisser les yeux sur moi. Je me relevai et, toujours aussi nue, visible par tout le monde depuis la porte de la chambre laiss?e ouverte, je me mis ? extraire de ses bagages ses v?tements froiss?s pour les ranger soigneusement dans l'armoire. J'?tais pass? du rang de "souffre- douleur sexuel" d'Albert ? celui de "bonniche ? bonne baise" de Nic. Deux nuits plus tard, alors que je restais pos?e sur un pouf dans la chambre, regardant avec amour Nic dormir dans le lit, la porte de la chambre claqua ? toute vol?e et une meute d'?nergum?nes aux visages couverts de peintures de guerre trac?es au rouge ? l?vres s'engouffra dans la pi?ce. Ils jet?rent Nic au bas de son lit. Agitant les bras comme une b?casse, je l?chai un grand hurlement de peur, un d?cha?nement de d?cibels suraigu?s, comme en poussent les donzelles l?g?rement v?tues dans les films d'horreur, juste avant de se faire transformer en viande hach?e par le m?chant du film. Un des intrus m'envoya une magistrale gifle pour me faire taire. Cela fonctionna tr?s bien. - Nicolas! Dis un des envahisseurs avec une voix terrible. La glorieuse autorit? de la confr?rie des bambocheurs a rendu sa d?cision! Cette nuit sera la nuit la plus importante de ta vie, cette nuit, tu devras subir l'?preuve! Tous les autres pouss?rent un long mugissement dramatique en guise de r?ponse. Et mon programme affol? eut encore envie d'en pousser une petite. Mais heureusement, la large main du gars post? ? c?t? de moi l'en dissuada. J'avais oubli? d'int?grer dans cette poup?e la moindre notion de deuxi?me degr?. Elle prenait tout au pied de la lettre cette idiote! Elle n'arrivait pas ? comprendre que tout ?a n'?tait qu'une pitoyable s?ance de bizutage entre potaches. - Si tu survis, Nicolas, repris l'autre en roulant de gros yeux, et seulement si tu survis, tu seras digne d'int?grer la prestigieuse et redout?e confr?rie des bambocheurs! Et puis il cria ? l'adresse de ses compagnons: emmenez le condamn?! Ces abrutis tra?n?rent un Nicolas hilare ? travers les couloirs de la r?sidence, par les pieds. Il glissait bien sur le sol de lino. D'autres chambres avaient eu leurs portes fracass?es et un peu partout on sortait des types de leur lit. Moi, je suivais ? petits pas, avec mon programme compl?tement d?pass?. D'un c?t? il voyait l'expression ravie de Nicolas, de l'autre, il consid?rait les paroles terribles du ma?tre de c?r?monie. Et pour couronner le tout, j'?tais cern?e d'humains. Il ne faut pas oublier qu'une poup?e ob?it ? n'importe quelle personne ? proximit?. Son attention ne se fixe sur son propri?taire que parce que c'est lui qui donne les ordres. Et l?, il y avait des foules de gens ? qui j'aurais pu ob?ir, mais aucun ne s'occupait de moi. J'?tais perdue. Ils tra?n?rent Nic et les autres dans une petite pi?ce, dans les soupentes. Des grands bidons de peinture bleue ?taient ? leurs pieds. Ils s'en empar?rent et dans de grands cris, ils les jet?rent sur les bizuts ?berlu?s, qui se transform?rent instantan?ment en schtroumpfs g?ants pataugeant dans la couleur. Les pauvres grognaient en s'essuyant les yeux. L'un d'eux, plus fac?tieux que les autres, essaya de forcer le passage des anciens. Une empoignade s'ensuivit, les uns bloquant la porte, les autres jouant des ?paules pour faire sauter le barrage. Mon programme retrouva enfin une occasion d'avoir franchement peur et je me remis ? jouer de mes cordes vocales synth?tiques. Bref... le type ? c?t? de moi trouva ? nouveau le moyen de me faire taire. Le m?me que la premi?re fois. Il avait vraiment une main tr?s large. J'avais l'impression que ma t?te allait tomber par terre, mais il faut reconna?tre une chose au proc?d?, il ?tait parfaitement compris de mon programme. Je put rester bouche cousue un certain temps. Si seulement au lieu de taper comme un sourd il se d?cidait ? m'ordonner de la fermer, ?a aurait ?t? tout de m?me moins douloureux. Les bizuts furent finalement submerg?s sous le nombre et leurs "bourreaux" les tra?n?rent ? nouveau dans les couloirs. Ils rejoignirent un groupe de jeunes amazones aux regards sauvages, en treillis rose bonbons, des plumes d'indiens accroch?s dans les cheveux, qui encadraient quelques filles presque nues frissonnante et d?goulinante des pieds ? la t?te de peinture... jaune. Le long du mur, il y avait une ligne d'armoires ouvertes. "Formez les couples" cri?rent en coeur les guerri?res roses et les bambocheurs tartin?s de rouge ? l?vres. Aussit?t ils s'empar?rent des filles en jaune d'un c?t? et des gar?ons en bleu de l'autre et les jet?rent par deux dans les armoires, en veillant bien que chacune contienne un repr?sentant de chaque couleur. Les portes furent referm?es sur les tourtereaux improvis?s et quelqu'un l?cha ce cri "et vous ne sortirez que quand vous serez tous verts!" L'assembl?e ?clata de rire. On se mit alors ? entendre des bruits en provenance des armoires. Des frottements et des agitations. Dans l'une d'elle, on entendait m?me d?j? des g?missements. Et dans une autre, c'?tait carr?ment des couinements ?vanescents qui accompagnaient les coups frapp?s en rythme contre la porte. Quand les diverses manifestations sonores se furent calm?es, on lib?ra les prisonniers qui avaient, il faut le reconna?tre, pris leur mission assez ? coeur. ? force de se frotter, le jaune et le bleu avaient ?t? bien m?lang?s et les participants, comme les participantes, ?taient presques tous d'un vert uniforme. Certaines filles prenaient la peine de jouer les prudes en baissant les yeux. Mais les gar?ons regardaient bien tout le monde en face, et leurs sourires ?clataient de satisfaction. - Bienvenue dans la confr?rie des Bambocheurs bandes d'ahuris, dit le ma?tre de c?r?monie en levant les bras au ciel. Nic quitta les bras de la grande rousse qu'il venait d'honorer de son attention et se mit debout. il ?tendit les bras pour imposer le silence. - Chers membres bambocheurs! Cria-t-il. Pour f?ter mon admission ? cette prestigieuse et redout?e confr?rie, je veux faire un geste! J'offre... J'offre ? chacun de vous, ? vous mes amis, ? vous mes fr?res, ma d?licieuse poup?e ? fourrer, la petite Cream ici pr?sente! Profitez-en tant que vous voulez bande de puceaux, giclez tout ce que vous avez, c'est gratuit! Une ovation accueillit ces propos. Et je souriais comme une imb?cile, devant la joie de tous ces jeunes gens! Les types aux physiques les plus ingrats du groupe s'empress?rent de me sauter dessus et me port?rent jusqu'? la buanderie, d?serte bien entendu ? cette heure-ci. Le d?fil? des p?nis commen?a. Alors que la f?te battait son plein dans le b?timent, des types, de plus ne plus ivres au fur et ? mesure que la soir?e avan?ait, arrivaient et s'effondraient sur moi. Ils trituraient mon corps avec leurs mains avides et s'essoraient le membre dans leur cavit? favorite. Et puis il me laissait comme si j'avais ?t? un tas de linge sale et, quelques minutes apr?s, un autre arrivait. Certains m'ordonnaient de me nettoyer avant d'enfoncer leur gourdin dans ma douceur. Mais aucun ne prenait cette peine en partant. Ils s'en fichaient de me laisser toute sale. J'avais l'impression d'?tre une pute au rabais et mon programme adorait ?a. Je jouissais comme une poup?e d?cha?n?e ? chaque b?ton de m?le qui venait s'entretenir le va et vient au fond de mes trous. Je donnais le meilleur de moi-m?me en g?missement, cris ?perdus, rire nerveux, couinements essouffl?s, hurlements d?complex?s ? faire trembler les vitres. Mes baisers ?taient profonds et gourmands, mes mains distribuaient les plus expertes et les plus douces des caresses, j'agitais mes rondeurs femelles avec passion, je serrais mes orifices pour tirer le maximum du plaisir masculin. J'?tais une vraie machine ? sexe et les gar?ons adoraient! J'avais l'impression d'?tre une pute au rabais et ?a consumait mon esprit de Cyrille dans la honte! Chaque ?jaculation qui frappait mon corps ?tait comme une gifle. Le plaisir qui m'envahissait me donnait envie de vomir. J'?tais ?coeur? par l'all?gresse qui s'emparait de moi chaque fois que des couilles venaient s'en prendre ? mon plastique. J'aurais voulu mourir tellement j'?tais humili? par tout ce bonheur sale qui me remplissait! J'avais support? Albert le vieux sadique, j'avais support? la solitude dans ma petite valise, et puis Nic, ce grand ?go?ste sympathique. Chaque fois, j'avais re?u les avanies les unes apr?s les autres. Mais l?, elles me tombaient dessus sans r?pit, toutes ensembles, au rythme des chirbes qui se succ?daient. Je croyais avoir touch? le fond lorsqu'un type encore plus d?fait que les autres entra en vacillant. Il s'approcha de moi les yeux mi-clos, une bouteille de bi?re ? la main, avec l'air tr?s concentr?, comme si il essayait de viser pour atteindre l'endroit o? je me trouvais. Il parvint finalement jusqu'? moi et d?balla sa viande sous mon nez. J'entendis sortir de sa bouche, qui pendait mollement sous l'effet de l'ivresse: - Hurrsrrruce gorss sralope! Je lui fis un petit clin d'oeil coquin, j'ouvris grand la bouche et, mon regard admiratif lev? vers ses yeux endormis par la boisson, je m'approchai pour avaler. Il d?gueula ? ce moment-l?, sans pr?venir, droit au-dessous de lui! Je r?cup?rai la moiti? du vomi dans mes cheveux et sur mon visage, l'autre moiti? entra directement par ma bouche ouverte, jusqu'au fond de ma gorge! J'aurais voulu m'?carter, cracher, mais cette cruche de poup?e trouvait ?a excellent. Elle ?tait toujours si contente qu'on s'occupe d'elle. La gueule tartin?e au d?gueulis, elle restait l?, ? d?glutir pour tout avaler! Quand je pense qu'une des raisons qui m'avait pouss? ? mettre au point les Lola, c'?tait le souvenir de ces f?tes ?tudiantes ou je n'avais jamais ?t? invit?, lorsque j'?tais moi-m?me ? l'universit?. Le souvenir de toutes ces beuveries que j'avais manqu?, celles o? les filles compl?tement ivres se laissaient enfin faire, celles ou leurs chattes ferm?es s'offraient si facilement aux gar?ons! Franchement, m?me dans mes pires cauchemars, je n'aurais jamais imagin? que ces poup?es allaient un jour me faire d?couvrir ces f?tes sous cet angle! Le d?fouloir de la jeunesse L'automne passa. Ma vie dans la r?sidence ?tudiante devenait routini?re. Je ne sortais jamais, je ne voyais le ciel qu'? travers les fen?tres. Il y avait deux autres poup?es dans le b?timent, poss?d?es par d'autres ?tudiants. L'une ?tait une brune grande et fine, ? la broussailleuse chevelure et au regard hautain. Quand son propri?taire l'emmenait quelque part, elle marchait derri?re lui, la t?te haute et la d?marche aristocratique, ? poil comme moi. Le reste du temps, elle restait enferm?e dans la chambre de son ma?tre. Il y avait aussi une fille plus petite, plus ronde, avec de gigantesques loloches qui tombaient devant elle et qui rebondissaient en permanence. Elle avait un adorable visage de lyc?enne asiatique, une ?norme tignasse rouge qui jaillissait en d?sordre et elle passait son temps ? faire des sourires espi?gles et des clins d'oeil. Elle non plus ne sortait pas beaucoup. On l'entendait parfois crier tard dans la nuit, quand son propri?taire avait le temps de lui faire passer un sale quart d'heure, et les voisins du gars se mettaient ? taper sur sa porte pour avoir la paix. En regardant ces poup?es, l'ing?nieur qui ?tait en moi ne pouvait pas s'emp?cher d'admirer les progr?s accomplis dans la diversit? des mod?les, depuis la mise en service des premi?res Lola. Et mon esprit d'homme savait que ce n'?tait pas bon signe. J'allais vite devenir obsol?te ? ce rythme-l?. Et quand cela arriverait, on allait me mettre au rebus, pour de bon cette fois. Mais dans l'imm?diat, je n'avais pas trop ? m'en faire de ce c?t?-l?. Je risquais plut?t la surchauffe. J'?tais l'essoreuse de burnes officielle de la confr?rie des bambocheurs. Je passais la moiti? de mon temps ? me faire rincer au sperme un ou plusieurs de mes trous ? la fois, et l'autre moiti? ? faire des corv?es pour les uns ou les autres. Souvent, des types ne faisant pas partie de la confr?rie voulaient se soulager le trop-plein et ils mettaient un billet de cinq dans la caisse commune des bambocheurs, afin de pouvoir s'isoler un petit moment avec moi. Bien s?r, c'?tait les gar?ons les plus nuls, les boutonneux, les timides, les gras de la panse, les puants du goulot, les mal fichus, qui avaient recours ? mes services. Mon programme tombant amoureux de tout le monde, elle les accueillait comme des adonis. Mais mon esprit de Cyrille n'avait pas cette largeur d'esprit malheureusement... J'avais pass? ma vie sans me poser de questions sur ma sexualit?. J'?tais un type h?t?ro sans complexe. Mais depuis que j'?tais l?, je regrettais ? chaque seconde de ne pas ?tre n? homo. Au moins, ?a m'aurait sembl? plus naturel d'avoir des p?nis qui me remplissent, des corps de gar?ons contre moi, du sperme qui coule ? l'int?rieur. Apr?s 1892 heures 53 minutes et 34 secondes dans ce b?timent, une nouvelle direction fut nomm?e et une femme prit la t?te de l'universit?. Elle s'empressa d'?mettre un nouveau r?glement, obligeant les propri?taires des poup?es ? ne plus les exhiber nue. La facult? ?tait lib?rale sur le plan des m?urs, disait cette dame, mais pas au point de transformer le campus en lupanar ? ciel ouvert. Les bambocheurs, n'aimant pas se laisser dicter leur conduite, d?cid?rent de tourner le r?glement en ridicule. Ils m'affubl?rent d'un sac poubelle perc? de deux trous pour les bras et d'un grand trou pour la t?te. C'?tait bien trop court pour tout cacher. Quand je marchais, je devais tenir cette robe ridicule des deux mains, sinon elle glissait en remontant sur mes fesses. Et quand je me baissais un tant soit peu, aucune acrobatie au monde ne pouvait emp?cher la marchandise de se retrouver au grand jour. En plus, les bambocheurs avaient couvert le sac de larges mots trac?s ? la peinture blanche: "bo?te ? tringlette", "sac ? sperme", "bambocheurs only", "j'aime ?tre une pute", "j'emmerde la rectrice" le tout accompagn? d'une grosse bite verticale traversant mes seins et jetant dans la direction de mon visage des gouttes de sperme en peinture. Avec mon grand sourire de poup?e na?ve et heureuse par dessus tout ?a, ?a me donnait un genre! Bien entendu, 168 heures apr?s le premier r?glement, un second vint combler ses lacunes. Et cette fois-ci, les bambocheurs furent bien oblig?s de me donner de vrais v?tements, sous peine de me voir confisqu?e. Heureusement, ils tenaient plus ? moi qu'? leur fiert?. Plus exactement, ils tenaient plus ? mon corps, qu'ils remplissaient de leurs sexes quand ?a leur chantait. Alors ils m'habill?rent et; pendant quelques instants, je m'imaginais d?j? pouvoir me d?placer dans les couloirs avec l'apparence d'un ?tre humain. Mais les bambocheurs avaient de la ressource dans l'indiscipline. Ils me firent passer une combinaison qui me moulait ?troitement, des chevilles jusqu'au cou et aux poignets. Mon corps ne pouvait pas ?tre plus couvert que ?a, le r?glement ?tait respect?. Mais la combinaison ?tait couleur chair et ils avaient coll? deux faux t?tons, sur de larges ar?oles minutieusement reproduites au niveau des seins. Ensuite ils avaient ajout? une grosse touffe hirsute qui d?bordait de mon entrecuisse. Avec ?a, non seulement j'avais l'air toute nue, mais en plus j'avais l'air tr?s con! Sans compter que le tissu me grattait, et que je mourrais de chaud l?-dessous. Heureusement pour moi, la rectrice jugea plus prudent de s'arr?ter l? dans ses efforts r?glementaires, et je n'eus pas ? supporter une nouvelle trouvaille, encore pire je n'en doutais pas, de la part de mes si inventifs propri?taires. No?l arriva. La plupart des ?tudiants retourn?rent dans leurs familles, mais quelques irr?ductibles rest?rent pour tenir le fort. Les bambocheurs avaient perdu plus de la moiti? de leur effectif, mais ceux qui demeuraient ?taient bien d?cid? ? en profiter pour faire des f?tes deux fois plus m?morables. Si mon programme avait eu un fifrelin de bons sens, il aurait ?t? cacher mon anatomie de plastique dans un endroit tranquille, et il aurait attendu que le danger passe. Parce qu'une Lola, pendant une grande nouba d?cha?n?e, c'est un peu comme une dinde le jour de Thanksgiving, ou une cr?pe ? la chandeleur: elle sait qu'elle n'y coupera pas! Elle va servir de d?fouloir pour toutes les mauvaises blagues qui passeront par la t?te des joyeux drilles. Et les bambocheurs ?taient de tr?s joyeux drilles. Aussi, la veille de No?l, ils me firent descendre dans la salle commune. J'?tais d?barrass?e de ma combinaison pour l'occasion, les circonstances de la fin d'ann?e les autorisant ? cette entorse au r?glement. Mon programme de poup?e jubilait, mais mon esprit de Cyrille, lui, craignait le pire! Ils me mirent sur la t?te un tr?s jolie bonnet rouge de p?re no?l, coll?rent une barbe blanche postiche sur mon visage, m'enfonc?rent trois ou quatre gros sucres d'orge dans la chatte, du mod?le long et recourb?, accroch?rent deux boules ? mes t?tons et me recouvrirent de cheveux d'anges. Puis ils m'enroul?rent dans une grande guirlande lumineuse, coinc?rent une des grosses ampoules dans ma bouche, m'en firent tenir d'autres dans mes mains ouvertes, et ils me branch?rent le tout dans le cul! Du temps o? j'?tais Cyrille, j'avais tenu ? installer sur les Lola une petite batterie de d?pannage, pour recharger un t?l?phone en cas d'urgence par exemple. Et je me rappelle pr?cis?ment de mon sourire au moment o? j'avais d?cid? de l'endroit id?al pour installer la prise. Je me mis ? clignoter de toutes mes lampes. Et ils entonn?rent tous "mon beau sapin" rassembl?s autour de moi! Et ?a, ce n'?tait que le d?but de la soir?e... Les heures pass?rent et moi je restais parfaitement immobile, comme ils me l'avaient ordonn?, toujours ? lancer mes lumi?res intermittentes, toujours ? sourire de toute la force de ma cr?tinerie satisfaite. Il faisait de plus en plus chaud dans la petite pi?ce. Je sentais les morceaux de sucre fondre lentement dans ma profondeur douillette. C'?tait gluant et d?sagr?able, ?a me poissait les cuisses, et les gouttes qui glissaient lentement sur ma peau me chatouillaient atrocement. Pour essayer de penser ? autre chose, je suivais des yeux les f?tards dans leur beuverie. C'?tait le principe des vases communicants. Les bouteilles d'alcool se vidaient et, au fur et ? mesure, les convives ?taient de plus en plus pleins. Et au final, tout le monde finissait par rouler par terre. Un des plus valides se r?solut quand m?me ? a?rer un peu en ouvrant une fen?tre. La temp?rature baissa rapidement. Mais ?a ne les d?rangeait pas, ils avaient d?j? aval? tous les vaccins disponibles contre le froid. Arriva le moment o? l'un d'eux se mit en t?te de jouer avec moi. Il n'?tait pas encore vraiment ivre, il parvenait encore ? avancer ? quatre pattes. Je ne sais pas ce qu'il avait l'intention de faire, mais ? un moment il tendit la main pour s'accrocher ? mon corps. Je raidis tous mes petits muscles de poup?e pour supporter sa traction, me pr?parant mentalement ? la chute qui n'allait pas manquer. Mais le type n'arriva ? mettre la main que sur les sucres d'orge. Il se pendit ? ?a de tout son poids, pour essayer de se relever. Et ce fut comme si la terre enti?re avait voulu arracher mon vagin! Les sucres s'?taient resolidifi?s avec le froid, et ils s'?taient incrust?s dans mes parois intimes! Je hurlais de douleur dans ma t?te. Mais mon cri resta silencieux, la poup?e ayant re?u l'ordre de ne pas bouger et de se taire. Je gardais le m?me sourire fig? et impassible, tout en m'effondrant par terre sous la traction de cette brute. Il eut l'air un peu surpris de me voir arriver au m?me niveau que lui. Il sortit alors de sa poche un gros marqueur noir et il commen?a ? faire du coloriage sur moi. Il ?crivait des choses, il faisait des dessins, il s'amusait bien avec moi. ? tout prendre, j'aurais pr?f?r? une bonne sodomie bien douloureuse, parce que je pensais ? ce qui allait arriver, une fois que cette encre aurait s?ch? sur mon plastique. La nuit passa. Ils ne se r?veill?rent qu'en milieu de matin?e et partirent l'un apr?s l'autre pour cuver dans des lieux plus confortables. Vers la fin d'apr?s-midi, je les vis revenir pour nettoyer les d?g?ts de la f?te. - Mais elle est compl?tement foutue cette poup?e! Le virtuose du stylo de la veille m'avait trouv? par terre, la chatte remplie de sucre fig? et le corps couvert de marque au feutre. - Non mais, quel est l'abruti qui a fait ?a? Demanda-t-il indign?. L'abruti, bien entendu, c'?tait lui, je le reconnaissais parfaitement malgr? les heures de sommeil et la bonne douche qui lui avait presque rendu figure humaine entre-temps. Mais l'alcool lui avait fait tout oublier. Heureusement, mon programme de poup?e jugea inopportun de lui rappeler ses exploits. Les poup?es ?vitent de faire des reproches ? leur propri?taire. - Bon, qu'est-ce qu'on fait? On la jette o? on tente la r?cup?ration? Nic s'approcha et m'examina soigneusement. - Tu peux y aller, il suffit de frotter. C'est solide comme mati?re, t'inqui?te! - Ok, quelqu'un a une brosse m?tallique? J'allais vraiment, vraiment passer un tr?s mauvais lendemain de cuite... Il alla ? la buanderie et je le suivais, avec mon esprit de Cyrille travers? par les sentiments d'une future ?corch?e vive. J'?tais en dessous de la r?alit?. Il mouilla la brosse et ravagea mes chairs avec application, centim?tre apr?s centim?tre. Il frottait soigneusement, il voulait que je sois rutilante. Mon plastique supportait sans probl?me l'agression m?tallique, mais mes capteurs m'envoyaient des roulements insupportables de douleur. C'est comme si ma peau soyeuse ?tait pass?e dans une r?pe ? fromage! Il y avait du feutre absolument partout! Il nettoya toutes les inscriptions sur mon visage et c'?tait comme si on m'arrachait les joues. Il prit mes nichons, l'un apr?s l'autre. Il ?crasait le t?ton entre ses doigts et soulevait, pour que la masse mobile de mon sein reste maintenue pendant qu'il donnait de vigoureux coups de brosse dessus. Je voyais ma chair molle s'agiter et rougir sous les assauts des poils rigides, et c'?tait comme si ? chaque fois une multitude de griffes me labourait et me d?chirait. Il termina avec mon clitoris, autour duquel il avait dessin? une jolie cible. Je crus tomber fou de douleur. Ses gestes ?taient amples et bien appuy?s et la brosse dure raclait cruellement la partie la plus sensible de mon artificielle petite personne, p?n?trant de toute la force de sa rigidit? dans mes replis les plus tendres. C'?tait atroce! Et pendant qu'il s'?chinait ainsi sur moi, il ne cessait de r?p?ter: - Quel est le con qui a fait ?a! Si je tenais ce connard, je lui dirais ma fa?on de penser! On n'a pas id?e d'ab?mer les choses comme ?a! J'?tais bien d'accord avec lui! Je croyais avoir tout connu en mati?re de douleur, mais il y avait encore le sucre d'orge qui avait fondu dans mon vagin. La brosse ne pouvait pas entrer, il essaya avec les ongles, il tira, poussa, tourna, de toutes ses forces! Et ?a restait accroch?! Il alla chercher du mat?riel plus lourd... Il revint avec tout l'?quipement. Un burin, un maillet et m?me des lunettes de protection en plastique. J'avais l'impression d'?tre un chantier en terrassement! Il commen?a ? coincer le burin dans la masse du sucre froid et tapa dessus comme un sourd avec le maillet! J'en avais d?j? connu, des queues, des bites, des sexes d'hommes bien durs dans mon corps. Contrairement aux vraies femmes, les Lola ont des capteurs sensoriels qui remontent dans la profondeur de leur vagin. Je pouvais d?crire en d?tail chaque millim?tre carr? des rigidit?s de chairs palpitantes qui m'?taient entr?es ? l'int?rieur. Certains voulaient que ?a se fasse ? la dure, ils me voulaient s?che et bien serr?e autour d'eux, ils voulaient que je crie et que j'ai mal. Et en bonne poup?e, je criais et j'avais tr?s mal. Mais rien n'?tait comparable ? ?a. J'?tais compl?tement fix?e ? ce sucre, mon plastique ?tait solidaire de cette masse entr?e en moi. Quand le gar?on frappait dessus, c'est l'ensemble de mon corps qui recevait le coup. Cela me donnait l'impression d'?tre d?chir?e dans chaque recoin de mon orifice si d?licat. Comme si on m'avait arrach? ? chaque fois des touffes de cheveux par l'int?rieur. Et ?a ne servait ? rien. Je bougeais par terre au fur et ? mesure que le maillet me repoussait. En gar?on pratique, il d?cida de me caler. Il posa son genou sur ma poitrine et appuya dessus de tout son poids. Il n'?tait pas gras, il avait les os pointus et ? fleur de peau, et j'avais le sein broy? dessous. Les premiers morceaux de sucre commenc?rent ? sortir de mon corps en gros ?clats. Apr?s un long moment ? me taper dessus avec le marteau, il ne resta que des petits bouts coinc?s dans mes replis. Heureusement, il pensa ? mettre de l'eau dans mon trou pour les faire fondre. Je n'avais jamais ?t? aussi heureux qu'aujourd'hui d'avoir le trou bien mouill?. Puis, comme l'id?e de se frotter la bite sur une lame de sucre oubli?e ne l'enchantait gu?re, il fignola le nettoyage avec une grosse ?ponge. Il me l'enfilait dedans, sa main entrait avec et il remuait consciencieusement ? l'int?rieur pour atteindre les endroits les moins accessibles de ma cavit?. J'avais l'impression qu'on me remuait les organes par-dedans, c'?tait naus?eux et horrible. Enfin, je fus propre et bien nette et je pus retourner ? ma mis?rable existence de poup?e ? tout faire. Pour commencer, bien entendu, les gar?ons me firent terminer le nettoyage de toutes les cochonneries qui restaient de leur f?te de la veille, pendant qu'ils allaient s'amuser. La jalousie des femmes Je passais mon existence dans un ?trange m?lange de bonheur absolu et de tristesse infinie. Mon programme de poup?e ?tait ravi d'?tre ainsi sollicit? pour tout et n'importe quoi, d'?tre utilis? de toutes les mani?res. Mais mon esprit de Cyrille ne parvenait pas ? s'habituer ? l'humiliation permanente. Je n'?tais pas une poup?e au fond de moi, je n'?tais m?me pas une femme. Chaque queue qui se soulageait en moi ?tait un viol aussi atroce que le premier, chaque plaisanterie dont j'?tais la victime - toujours consentante - ?tait une blessure qui s'ajoutait aux autres, sans jamais gu?rir. ? de nombreuses reprises, j'avais pens? au suicide, depuis que j'avais ?t? projet? dans ce corps artificiel. Mais m?me la gr?ce de la mort m'?tait refus?e: j'?tais une Lola, et nulle part il n'?tait permis ? mon programme de mettre fin ? ses jours. Il aurait fallu qu'on m'en donne l'ordre, et les bambocheurs s'amusaient bien trop avec moi pour avoir ce genre de lubies. Vers le printemps, je pus sortir un peu de la r?sidence. Les f?tes se d?roulaient maintenant ? l'ext?rieur. C'?tait bon de sentir le soleil caresser ma peau artificielle. Une poup?e sert ? tout. Je faisais la bonniche en temps normal, le sac ? sperme pour ceux qui avaient des envies. Lors des f?tes, ils m'utilisaient comme serveuse. Une fois, ils organis?rent m?me une grande course dans une piscine. Toutes les poup?es de la r?sidence et quelques autres lou?es pour l'occasion servaient de bou?es pour les concurrents. ? une autre occasion, ils me transform?rent en feux d'artifice vivant. Ils m'accroch?rent des feux de Bengale un peu partout et les allum?rent avant de m'ordonner de courir ? travers une grande esplanade. Heureusement, ils avaient bien install? les ?l?ments pyrotechniques et je ne fus pas br?l?e. Mais pour le coup, comme ils ne manqu?rent pas de le faire remarquer avec des rires gras, j'avais v?ritablement le feu au cul! Souvent, on croisait des filles dans les couloirs de la r?sidence. Des vraies filles, de chair et de sang, pas des bouts de plastiques ambulants comme moi. Les gar?ons invitaient leurs petites amies et la plupart des bambocheurs avaient la leur. Parfois, ils en avaient m?me plusieurs! En g?n?ral, ces filles me d?testaient. Elles d?testaient toutes les poup?es. Pour elles, nous ?tions juste de la concurrence d?loyale. Et plusieurs avaient essay? de convaincre les gar?ons de se d?barrasser de moi. Certaines avaient m?me menac? de les quitter s'ils m'approchaient encore. Ce qui fait qu'indirectement, j'avais ?t? responsable de quelques s?parations, les gar?ons ayant du mal ? renoncer ? une bonne baise gratuite et sans complication. C'?tait ?a que les filles ne supportaient pas: moi, je disais oui tout le temps, j'?tais toujours contente, je n'avais jamais de migraine, ni d'indisposition, il ne fallait pas m'inviter ? d?ner et il n'?tait pas n?cessaire de me couvrir de compliments. Je n'avais pas beaucoup de conversation, c'est vrai, mais il suffisait de claquer des doigts pour que j'accoure avec l'air de celle ? qui on fait un grand honneur. Et en plus de tout ?a, pour mettre le comble ? la rage des filles, les poup?es ?taient toujours d'impeccables beaut?s. Nous ?tions de la bonne marchandise, d?moul?es sans d?faut, pendant que les vraies humaines s'?chinaient sous les r?gimes et les exercices, sans parvenir ? nous arriver ? la cheville. Leur aversion ?tait telle que, plusieurs fois, j'?chappais ? des attentats. Une fille essaya de m'?craser avec sa voiture, ? l'occasion d'une sortie. Une autre m'?bouillanta en me jetant un grand bidon d'eau br?lante au visage. Elle esp?rait que mon plastique allait fondre, mais il ?tait pr?vu pour r?sister ? des temp?ratures bien plus ?lev?es. Le seul tort que cela me causa, c'est la douleur p?n?trante qui resta en moi pendant 37 minutes et 22 secondes apr?s l'incident. 37 minutes et 22 secondes ? avoir l'impression que mon visage partait en lambeau sous l'atroce br?lure. Il y eut encore cette ?tudiante ?conduite qui revint faire un scandale et me planta un couteau de cuisine dans le ventre. Le couteau se contenta d'entrer dans la profondeur de mon plastique, sans me cr?er de dommage, aucun organe de mon corps de poup?e ne se trouvant rang? l?. Mais j'avais un syst?me sanguin factice. Un d?tail que j'avais ajout? lors de la conception des Lola, afin de satisfaire la client?le aux go?ts sadiques. Je me mis donc ? saigner abondamment. Et comme mon programme sentait chez cette fille l'envie de me faire du mal, je lui donnai satisfaction en simulant mon agonie. Et ainsi, pour une fois, mon programme exprima les choses de la mani?re dont mon esprit de Cyrille les ressentait. Car bien s?r, m?me si mon ventre ne contenait aucun organe, j'avais l? des capteurs sensoriels qui me faisaient tr?s mal. Je me retrouvais donc ?tal?e par terre, baignant dans une mare de sang, g?missant pitoyablement et pleurant sur mon sort, mes mains tentant vainement de retenir le liquide qui s'?chappait de moi. Mon programme jouait son r?le de mani?re si convaincante que la fille resta l?, les yeux agrandis par l'horreur, les mains sur la bouche, r?p?tant d'une petite voix plaintive: "qu'est-ce que j'ai fait! Mon Dieu, qu'est-ce que j'ai fait!" J'?tais tr?s r?aliste. Un des gar?ons qui approchait pour voir ce qui se passait tourna de l'?il en m'apercevant! Cela dura jusqu'? ce qu'une des personnes rassembl?es ait la pr?sence d'esprit de me donner l'ordre d'arr?ter ce cin?ma et de me remettre debout. Avec le couteau toujours enfonc? dans mes entrailles, je me redressai alors et, toute guillerette, je me mis ? faire mon sourire automatique de poup?e. La fille se sentit ridicule d'avoir ?t? bern?e par un programme informatique et me lan?a un regard de pure haine meurtri?re. Une poup?e n'est jamais pay?e de retour pour les efforts qu'elle fait afin de satisfaire les gens. Alors que l'?t? approchait, la jalousie des filles ? notre ?gard prit des proportions plus amples. Des associations d'?tudiantes f?ministes voulaient nous faire interdire. Elles trouvaient de tr?s mauvais go?t que des ersatz d'elles-m?mes se fassent ainsi humilier ? longueur de temps. Elles ne se s'inqui?taient pas pour nous, bien entendu, nous n'?tions que des objets sans importance. Elles protestaient contre le symbole d'avilissement f?minin que nous repr?sentions. Les discussions avec les responsables de l'universit? s'?ternisant, certaines d?cid?rent de frapper un grand coup. Un dimanche apr?s-midi, alors que la r?sidence ?tait quasiment d?serte, un commando investit les lieux et rafla toutes les poup?es qui s'y trouvaient: la grande brune hautaine, la petite ? gros t?tons et moi- m?me. Les filles avaient l'intention de s'attaquer au mal par la racine en ?radiquant physiquement les objets du scandale: nous! En fait, je n'ai jamais vraiment su si les motivations des filles du commando ?taient militantes ou si elles faisaient ?a pour tromper l'ennui d'une fin d'apr?s-midi. Elles s'?taient visiblement donn? du courage ? coup de vodka-caramel, et si j'en croyais leurs haleines, elles avaient eu besoin de beaucoup de courage. Pour dire les choses galamment, elles ?taient clairement pompettes. Et bien d?cid?es ? passer toutes leurs frustrations sur nous. Je reconnaissais dans le groupe une ancienne petite amie de Nic, une de celles qui avaient eu le tort de donner au gar?on ? choisir entre elle et moi, et ma poignardeuse ?motive. Elles nous enferm?rent dans le coffre d'une voiture, roul?rent 12 minutes et 3 secondes et nous d?ball?rent devant une r?sidence d'?tudiantes. Des filles sortirent du b?timent pour assister au massacre. Sous les rires et les applaudissements, les kidnappeuses firent d'abord coucher la rougeoyante poup?e aux lolos consid?rables sur le parking. Puis elles avanc?rent la voiture dessus, ?crasant ses seins l'un apr?s l'autre sous les roues. 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ma femme et mon client 2eme partie

nous etions a table et attendions les miss qui etaient partie se faire un brin de toilettes ,le temps nous semblaient long ,trop long mon client et nous decidons d aller voir ce qu elle faisaient etant donné qu on avait tres faimnous montons dans ma chambre ou se trouve aussi notre salle de bain privative et la en entrant dans la chambre nous les voyons toute les deux nue sur le lit ,encore humide de la douche avec un etalage de gode ma femme a une collection exceptionnelle ,j avoue je lui en...

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Sunday--Miss Suzy Premi?re partie "The best things in life are free. The second best are very expensive." Since I de-planed in the Big Apple (I came from Ohio, but am most certainly not a Scientologist--unless an impeccable platinum banded solitaire ring of about five carats is part of the deal) I've had oodles of marriage proposals and was even, briefly, engaged. All very flattering, but I can afford to be choosy--or could. I think it's well past time if a lady is unmarried at 3...

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This is purely fantasy. My wife and I had finally been able to arrange a holiday to Maspalomas whilst our son was looked after at home by his grandparents. My wife had just gone through the menopause and was flitting between a depressed state as she had gone through the change, and feeling more randy. In recent weeks my wife’s sexual desire had returned with a vengeance and as there was no chance of becoming pregnant we had decided that all sex would now be bareback. Away had gone the condoms...

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Lena Loses Her Hymen 6 Dune Dance

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Histoires Dont Vous tes Le Gros Pnis Hroique

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Dunes of Maspalomas

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Fun in the Dunes

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Fun in the dunes

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The Nehbors Chapter seven Sex on the sand dunes

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4 years ago
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Sunday Afternoon Alone in the Dunes

Sunday afternoon alone in the dunes, well we thought we were. It’s your worst nightmare, that gushing feeling when you suddenly realize that you have been caught in a comprising situation. It had been one of those typical family visits to the relatives, the type of visit which had become routine, with everyone being polite, interjected with moments that were actually enjoyable, such as the trip to the beach after Sunday lunch. As there were quite a few of us, we had to leave in three...

3 years ago
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An adventure at the dunes

Brian couldn’t stand looking at Juliet anymore, and not be able to touch her the way he wanted. She had been teasing him the whole day playing in the water and playing volleyball with a group of their friends. He decided that she looked like she needed a break from the others and he knew just the place to take her to. Brian got up from the towel they were laying on and took Juliet’s hand and pulled her up to her feet. He loved looking at her in her new blue bikini. The top really showed her 38...

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Behind The Dunes

All right, here I was on this mediterranean island, last day of my one week vacation.Been wandering up and down the beach all day, looking at all those elderly women and grannies, strolling along the beach or sitting in their chairs and on their towels.I didn't care if they were clothed in their swimwear or topless or completely naked, I just couldn't stop staring at them.Seeing their wrinkly skin and sagging breasts, no matter if huge and hanging heavy or small and almost empty, got me so...

2 years ago
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On Holiday In The Dunes With Mum

It had be a lovely few days sitting by the pool at our hotel in gran canaria, drinking the all inclusive drinks and enjoying the good food. I was away on holiday with my parents to relax for the week which I was doing very well. We was a few days in and was getting a little bored by the pool when we decided we would take a trip down to the beach for the day. I was sitting on the sun lounger when I was discussing this with my parents when dad had mentioned that he wasn't fussed about going and...

2 years ago
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An adventure at the dunes

Brian couldn't stand looking at Juliet anymore, and not be able to touch her the way he wanted. She had been teasing him the whole day playing in the water and playing volleyball with a group of their friends. He decided that she looked like she needed a break from the others and he knew just the place to take her to. Brian got up from the towel they were laying on and took Juliet's hand and pulled her up to her feet. He loved looking at her in her new blue bikini. The top really showed her 38...

Straight Sex
2 years ago
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Cheating Victor in the sandy dunes

I had travelled with hubby back to Argentina, to visit some relatives and friends. We both also wanted to spend some days at a little comfortable cottage we had by the sea.There, Victor and I had spent nice times before getting married.On the third day, hubby was tired after fucking all night long; but I was still horny and wishing more of hubby’s thick cock…Victor suggested going to the beach and get a nice tan in the sun.As the place was a bit lonely, I decided to get topless, once we arrived...

2 years ago
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Dunes

"Wow!" I said. It was involuntary. "What?" responded Rick, then he followed the direction of my eyes. "Oh, man!" he reacted. A vision, coming out of the waves. Not that I should have been noticing, what with Melody and all. We both stared, then tried to hide it as the woman actually started walking toward us. I wondered if her towel was close by, but then she turned and walked off to a towel about thirty feet off. She was sitting on it and drying off. Rick and I both kept an eye in...

3 years ago
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Milla la travestie soumise Partie1

Coucou, Hihi! Je voulais vous raconter quelques petites choses intimes de Milla la travestie soumise en formation pour devenir salope.Il y a quelques temps, Milla fait la rencontre d'un homme séduisant sur un réseau social. Plus la discussion avance, plus l'excitation envahit Milla. Et plus elle se livre à une soumission de plus en plus complète. Lui, apprécie beaucoup les propositions et encourage la soumise à dépasser encore davantage ses limites. Elle mesure 5'6 avec un poids de 150lbs, 28...

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Under the Dunes

A/N: Well howdy! Thanks for stopping by my story. This story will make use of the "game" features of CHYOA at some point, though I haven't gotten it to that point. If you like what you're reading, please don't forget to favorite, like chapters, or comment encouraging (or critiquing) words. It means a lot to me. Last bit: Any time there's content that readers may not enjoy, I'll try to label it at the beginning of the chapter. Anyway, enjoy the story, and thanks again for reading! PROLOGUE:...

2 years ago
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The Sand dunes continued

The Men were all sitting around drinking and smoking cigars ignoring your cum filled body until one came and released you from the table and unclipped your arms. He then returned to his seat and they all carried on chatting in a circle ignoring you.I told you to crawl on all fours to them and make sure every cock was hard as they were too busy to do this themselves, I could see the cum on your tits mouth and leaking from your cunt and ass as you crawled over to them and as you got in to the...

2 years ago
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Fun in the Maspalomas Sand Dunes continued

So there you were still on all fours cum leaking from your pussy and ass and your face smeared with cum from sucking those cocks clean. The two strangers had left and I was laying there looking at my cum soaked sub and stroking my cock as you moved over to my lap and sank your mouth on to my cock.We enjoyed the sun and the sand as we played relaxed and played through the day me filling your mouth and pussy and ass again with cum as we idled the day away. The sun was setting as we were thinking...

2 years ago
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Down in the Dunes

Robbie laid on his beach towel and watched with interest as two young girls stopped less than 20 yards away. Carefully, he positioned the camera under his shirt, which had been placed in a heap in front of him, and got ready to shoot. He had been on the beach for around thirty minutes already, but had yet to shoot a single frame. It was only 10 o'clock, and he knew it would be another couple of hours before the early June sunshine tempted out the tourists in greater numbers. But now, he...

1 year ago
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The Hollow in the Sand Dunes Part 3

"The book? Have you read it then?" She felt embarassed being caught out with such a book. "No, but a girl-friend told me about it. It sure made her hot!" He was standing between Veronique and the sun, which was getting quite low as it was already late afternoon. His face was difficult to make out but not the sillouette of his his naked body. He dropped down on one knee beside her, turned over the book and read aloud the last few lines of the chapter she had just finished: 'When the last of the...

Erotic Fiction
1 year ago
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In the hollow in the Sand Dunes Continued

Veronique had not yet opened her eyes and was just lying there day-dreaming after her erotic dream. All those young men, all fifteen, the whole rugby team fucking her one after the other. Each and every cock described in detail. Of course, Veronique had seen hundreds, perhaps even thousands of men naked. Her family were nudists and as a young girl, cocks, or 'Things' as she thought of themwere more or less at eye level.Men were t6he ones with 'Things', the others were women. That's how it was....

Erotic Fiction
1 year ago
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In the Hollow in the Sand Dunes

She had fallen asleep while reading. Molly had warned her when she gave her the book that she should only read it in bed, alone. "Look at the state it's in, it's been passed around all the girls and it's got like that through all those sticky fingers!" Veronique now new what she meant. That book was hot! Not at all the thing to read at a nudist beach. She knew that she had slept because she could still recall the fantastically erotic dream, inspired by the gang-bang scene she had just been...

Erotic Fiction
3 years ago
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The Bordunes

The Bordunes Morning, Mid-April 1882 Chapter One Lorelei Langley Part 1 On an unseasonably balmy April morning in Manhattan, a young woman in a peach colored satin dress made her way down Fifth Avenue. Catching her reflection in the window of a hat shop, Lorelei Langley paused to admire herself. After looking around to ensure no one was nearby, she leaned closer to her reflection and opened her cashmere shawl to reveal a shocking amount of décolletage for day time. Watching her reflection, she...

3 years ago
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The Bordunes Chapter 2

Chapter Two Rose O’Toole Part 1 Dark circles shadowed Rose O’Toole’s green eyes. Three worrisome weeks at a boarding house in New York’s notorious Five Points section left Rose with fingernails gnawed down to nubs. On that April morn, she tied her long, auburn hair into a neat bun, bundled her few possessions in a sack and bid farewell to the boarding house, praying never to return. The streets of New York stank of such rot and disease that Rose feared that even if she scrubbed her skin raw...

3 years ago
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The Bordunes Chapter 2

Chapter Two Rose O’Toole Part 1 Dark circles shadowed Rose O’Toole’s green eyes. Three worrisome weeks at a boarding house in New York’s notorious Five Points section left Rose with fingernails gnawed down to nubs. On that April morn, she tied her long, auburn hair into a neat bun, bundled her few possessions in a sack and bid farewell to the boarding house, praying never to return. The streets of New York stank of such rot and disease that Rose feared that even if she scrubbed her skin raw...

Novels
2 years ago
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The Bordunes

The Bordunes Morning, Mid-April 1882 Chapter One Lorelei Langley Part 1 On an unseasonably balmy April morning in Manhattan, a young woman in a peach colored satin dress made her way down Fifth Avenue. Catching her reflection in the window of a hat shop, Lorelei Langley paused to admire herself. After looking around to ensure no one was nearby, she leaned closer to her reflection and opened her cashmere shawl to reveal a shocking amount of décolletage for day time. Watching her reflection, she...

Novels
2 years ago
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Dunegon Slut

Dungeon SlutCopyright 2007 W. HunterARRIVALI meet her at the station.  It's almost midnight and she's the only one to get off the bus.  We know each other from photographs, but have never spoken.  She's shortened her hair a bit, probably in anticipation of what's to come.  I'd have preferred to cut it myself, but one can never completely understand the mind of another, now, can they?She stands there, looking in my general direction, but not directly at me.  She's wearing a simple blue dress...

1 year ago
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PornDune

Porn Dune! Porn movies are still big as fuck. I know plenty of you horny betas just fap to 30-second clips since that’s about all that you can handle before you blow your load. But movies will always be king. There’s nothing like sitting back and jerking off to an hour-long movie with foreplay, a plot, and some nice hard fucking at the end. Why are you cucks in such a rush anyway? Sit the fuck down and enjoy yourselves. It’s not like you have plans or friends to meet up with anyway.But most...

Free Porn Tube Sites
2 years ago
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All Tomarrows Parties

This story has nothing to do with the song of the same name. I just liked the title, so I nicked it. I'm not above stealing song titles for stories, or even the occasional handle. ;) Many thanks to all the kind folks on the TF writers' list who helped me polish this monster. I get the feeling I could have spent the rest of my natural life rewriting it, but I've decided to cut it loose. It contains some pretty explicit sex, so if you don't like to read that kind of thing, you've...

3 years ago
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The start of full swap parties

As promised, I will share a little more about how we expanded our horizons beyond just attending naked parties in our apartment complex. My wife, Liz, and I were great friends with our next door neighbors, Bill and Samantha, and Liz in particular with Samantha. They would get together and have girl’s night out events, which I didn’t mind, it left time for Bill and me to watch sports on TV without interruption. Bill and Samantha had introduced us to the naked parties after we had lived there for...

3 years ago
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Sex Parties

And now for my erotic delectation a new option to mull, sex parties. Doing an unrelated internet search, espying a suggestive link, clicking it, and now here we are.Five days of scheduled parties coming up this week, two each day. Various themes, nurses, stockings, bunny girls, nudie, thong, suchlike. Three hours for some, four hours for others.Come visit our newly refurbished apartment in Stratford, just near the Olympic village. Contribution required for drinks and snacks. Activities taking...

2 years ago
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BECOMING SWINGERS PT 2 THROWING SWINGING POOL PARTIES

We all own homes with spacious patios, beautiful pools, and big outdoor kitchens, so we decided to have all our swinger parties poolside, and to rotate among all four homes every 2 weeks, or so. And living in Florida, we could have our pool parties virtually year round. So, over the past four years each couple has hosted multiple parties. All these parties are fun, filled with lots of laughing, drinking and crazy sex …. and the one Stan and I hosted last week was no different. As usual, we...

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