The story of Sandrine
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Histoire De Sandrine free porn video
Histoire de Sandrine (1)
Par Perverpeper le 15/05/08
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Synopsis?: Sandrine est une jeune lyc?enne. Quelques jours apr?s avoir f?t? ses 18 ans, alors que le baccalaur?at n’est plus qu’? quelques semaines, elle est enlev?e par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.
Adressez-vous plut?t aux passions qu’aux vertus quand vous voulez persuader une femme.
D. A. F. Marquis De Sade.
Chapitre 1?: L’enl?vement.
Protagonistes (Par ordre d’apparition) :
Sandrine?: Jeune lyc?enne ?g?e de 18 ans depuis quelques jours.
Madame?: Jolie blonde d’une quarantaine d’ann?es Ma?tresse de Lisette.
Lisette?: Petite soubrette d’une vingtaine d’ann?es, au service de Madame.
Ghislaine?: Amie de Sandrine.
Sylvie?: Amie de Sandrine
Je me r?veille avec une douleur lancinante dans le cr?ne. J’ouvre les yeux, mais une obscurit? totale m’emp?che de distinguer quoi que ce soit. Une panique terrible s’empare de mon esprit et je tente brutalement de me redresser lorsqu’une douleur plus terrible encore me traverse les ?paules.
Mes poignets sont prisonniers? J’ai les bras attach?s au-dessus de la t?te? M?me constatation pour mes jambes. En fait je suis immobilis?e ? l’horizontale sur un rev?tement inconfortable. L’effort a raviv? mon mal de t?te et je n’ai d’autre possibilit? que de rel?cher la tension de mon corps.
?? AU SEC??? Aucun son ne sort de ma bouche. Un linge est enfonc? entre mes dents, solidement maintenu en place par un b?illon qui me scie la nuque. Un silence assourdissant r?gne. Pas un bruit de voiture, d’oiseaux ou de voix ne me parvient.
O? suis-je?? Quelle heure est-il?? Mes souvenirs sont confus, j’ai pass? la journ?e au Lyc?e? Mais c’est tout ce dont je me souviens. Un frisson me parcourt de la t?te aux pieds. On m’a enlev?e. Je me suis fait kidnapper.
Je tente de pivoter sur mon dos avec toute la force dont je dispose mais les bracelets qui m’entravent les poignets et les chevilles sont solidement fix?s et m’?cart?lent implacablement.
Un d?sespoir profond m’envahit. Que va-t-il m’arriver?? Quel horrible monstre peut commettre un acte aussi terrible?? Je sais que mes parents ont du mal ? boucler leurs fins de mois et que jamais ils n’auront les moyens de payer une ran?on.
Je ne me connais pas d’ennemis, au contraire. La classe de terminale dans laquelle je me trouve est une des plus sympas de toute ma scolarit?. Tous les gar?ons me courtisent et? C’est ?a? Mon ravisseur est forc?ment un lyc?en que j’ai d? ?conduire d’une fa?on qu’il n’aura pas support?e. Aussit?t, je pense ? Julien qui passe son temps ? me faire des avances et que j’ai remis ? sa place un peu vertement la semaine derni?re. Une pouss?e d’adr?naline me fouette le sang. Il va prendre par la force ce que je lui ai refus?. Pourtant, il avait l’air plut?t gentil, et amoureux aussi ? Il me court apr?s depuis le d?but de l’ann?e, mais c’est plus fort que moi, les gar?ons ne m’attirent pas du tout?
Un bruit lointain m’interromps dans mes pens?es. Un claquement de talons retentit et va croissant, accompagn? par un faible cliquetis que je n’identifie qu’au moment o? une cl? est introduite dans la serrure. Mon sang se glace dans mes veines. La porte s’ouvre en grin?ant et je dois me tordre le cou pour distinguer mon ravisseur. Malheureusement, la lumi?re qui s’engouffre par l’ouverture m’?blouit. Je ne parviens ? distinguer qu’une ombre.
?? Alors Sandrine r?veill?e????
Une voix de femme? C’est une femme qui m’a enlev?e. Un peu rassur?e, je m’?tire dans mes liens pour distinguer l’arrivante, mais une lumi?re insoutenable me fait grogner dans mon b?illon en me br?lant les yeux. La pi?ce dans laquelle je suis emprisonn?e est ?quip?e de lampes tr?s puissantes.
?? Ne t’inqui?te pas, je ne te veux pas de mal.?? Dit-elle d’une voix ?trangement grave.
Elle s’approche de moi et penche son visage vers le mien, att?nuant mon ?blouissement. C’est une femme d’une quarantaine d’ann?es, assez s?duisante. Son visage me para?t familier, sans que je puisse savoir pourquoi. Elle pose sa main sur mon front et me caresse doucement tandis que mes yeux s’habituent ? la clart?. Je suis ?tendue ? hauteur de son bassin et je l’observe, les yeux ?carquill?s d’horreur.
??Tu te souviens de moi???? me demande-t-elle en posant ses l?vres sur mon front.
Je rue dans mes liens pour ?chapper ? son contact.
??Doucement ma belle, il n’y a que toi et moi ici, et je viens de te dire que je ne te voulais pas de mal.??
Je grogne de plus belle.
??Allons, soit patiente, jeune fille, d?s que tu seras calm?e, j’?terai ce b?illon immonde de ta jolie bouche??
Sa main continue ? effleurer mon front. Des milliers de questions tourbillonnent dans ma t?te?: qui est elle?? que me veut-elle?? pourquoi m’a-t-elle amen?e ici?? Sa bouche s’approche ? nouveau de mon front. Je me d?robe une nouvelle fois, mais une gifle cinglante me fait fondre en larmes.
??Je t’ai dit que je ne te voulais pas de mal mais il va falloir que tu veilles ? ne pas d?passer les bornes ma ch?rie. Au cas o? tu ne l’aurais pas compris, ici, c’est moi qui d?cide, c’est moi qui te nourris, c’est moi qui choisis quand tu peux te rendre aux toilettes. Bref, tu es enti?rement ? ma merci. Personne ne sait ou tu te trouves et cet endroit est suffisamment isol? pour que nul n’ait l’id?e de venir t’y chercher.??
Elle attrape quelque chose derri?re ma t?te et le passe autour de mon front. Il doit s’agir d’une courroie fix?e au meuble sur lequel je suis immobilis?e, car, une fois la lani?re en place, il me devient impossible de remuer la t?te.
J’ai ferm? les yeux et le contact de sa langue sur ma joue me fait sursauter. Elle est en train de l?cher mes larmes.
??Dommage que tu ne sois pas plus raisonnable, ma belle. Ton s?jour ici risque de devenir tr?s d?sagr?able si tu n’y mets pas du tien??
J’ai l’impression d’?tre en enfer. ?cartel?e, entrav?e, ? la merci d’une folle que je ne connais ni d’?ve ni d’Adam. Son visage aust?re est coiff? d’une queue-de-cheval impeccable qui tire ses cheveux blonds en arri?re et d?gage ses deux grands yeux bleus qui me fixent impitoyablement. Elle me fait l’impression d’un pr?dateur contemplant sa proie. Sa voix, au ton pos?, contraste avec son expression s?v?re. Incapable de tourner la t?te, je d?tourne les yeux comme une gamine prise en faute pour fuir son regard.
Soudain, je suffoque. Elle m’a pinc? le nez entre le pouce et l’index et m’annonce en articulant lentement chacun de ses mots.
??Tu sais ma ch?rie, je peux faire tout ce que je veux ? ton joli corps. J’ai pouvoir de vie et de mort sur toi???
En pleine panique, je n’?coute pas la fin de sa phrase. Mes poumons se mettent ? me br?ler abominablement. Elle va me tuer, c’est s?r. Un essaim de petits points lumineux voile ma vue. Je hurle dans mon b?illon qui glisse vers le fond de ma bouche, aspir? par ma gorge. J’?touffe. C’est la fin.
??Alors, Sandrine, es tu d?cid?e ? devenir raisonnable???? demande-t-elle en me permettant d’aspirer une grande bouff?e d’oxyg?ne. Sa voix me semble parvenir d’un autre monde. Haletante, je reprends ma respiration avec toutes les difficult?s du monde.
C’est ? bout de forces que j’acquiesce en ?mettant des sons inintelligibles et en tentant de remuer la t?te malgr? la courroie qui la bloque.
??? la bonne heure?? Ajoute t-elle en s’inclinant pour cueillir une nouvelle larme du bout de la langue.
??J’obtiens toujours ce que je veux. Tu apprendras ?a.?? Elle ?te d?licatement mon b?illon, avant d’extraire de mes l?vres le morceau d’?toffe tout chiffonn? et compl?tement d?tremp? par son s?jour dans ma bouche.
Je suis en nage, la transpiration ruisselle le long de mon visage exsangue. Des gouttes sillonnent mes tempes et mon cou.
??P? Pou? Pourquoi???? Dis-je en b?gayant, le souffle saccad?.
??Qu? Qui? Qui ?tes-vous????
??Tu n’as pas besoin de savoir ?a.?? Me r?pond-elle d’une voix s?che. ??Pour toi, comme pour les autres, je suis "Madame". J’esp?re que tu t’en souviendras.?? Conclu-t-elle en posant d?licatement ses l?vres sur les miennes.
Puis, sans un mot, elle se retourne et quitte la pi?ce, me laissant seule en plein cauchemar, tandis que le claquement de ses talons va, d?croissant, vite absorb? par le silence de la pi?ce.
Je r?alise que je suis ?puis?e. Mes muscles sont aussi raides qu’apr?s une journ?e d’?ducation physique. La maison de mes parents, mon ann?e scolaire, mon baccalaur?at, tous mes tracas habituels me paraissent soudain tr?s lointains et compl?tement secondaires.
Mon dos et mes ?paules me font souffrir contre la surface rude sur laquelle je suis ?tendue. Une pens?e m’obs?de?: Que me veut-elle??
Une nouvelle vague de d?sespoir me submerge. Les larmes noient mon regard pos? sur le haut-plafond. ? travers un voile trouble, je distingue ? peine le carrelage blanc qui le recouvre enti?rement. Je suis an?antie. J’ai beau ?tirer mes yeux sur les c?t?s, je ne distingue pas grand-chose. La froideur du rev?tement qui recouvre le plafond et les murs, l’?clairage qui ressemble ? celui d’une salle d’op?ration me donnent l’impression de me trouver dans un h?pital.
****
Inconsciemment, je laisse mon esprit vagabonder. Je me revois au lyc?e ? la sortie des cours. Nous ?tions toutes les trois et nous marchions sur le trottoir en discutant de la proximit? du Bac, une de nos pr?occupations principales. Sylvie et Ghislaine, mes deux amies d’enfance m’accompagnaient.
"Ghis" est aussi brune que moi, tout l’oppos? de la blondeur de "Syl". Nous crois?mes un groupe de gar?ons et quelques sifflements retentirent dans notre dos. D’un commun accord, il y a belle lurette que nous ne retournions plus dans ce cas. Seul un mot ressemblant ? "b?cheuses" ou "pr?tentieuses" me parvint. Il faut dire que mes copines n’y allaient pas avec le "dos de la cuill?re" en ce qui concerne la s?duction. Toutes deux ?taient v?tues de minijupes et "Ghis" portait des escarpins ? talons aiguilles de quatre centim?tres. "Syl", quant ? elle portait son ?ternelle paire de bottes noires ? talons plats.
Mes deux amies sont deux beaut?s sulfureuses et malgr? leurs r?sultats scolaires m?diocres, je ne me fais pas de soucis quant ? leur avenir. Elles ont toutes deux pris des contacts avec une soci?t? de mannequinat qui leur a d?j? fait faire un "book" ? chacune.
Contrairement ? elles, je n’aime pas mettre mon corps en valeur. Ma tenue de pr?dilection reste, depuis mon enfance, le traditionnel "Jean Converses noires". Cependant, ma fiert? f?t flatt?e par les regards ?loquents des gar?ons qui m’avaient tous d?visag?e de la t?te aux pieds avec insistance.
Les hommes n’?taient pas ma "tasse de th?". Au plus profond de mes secrets intimes, je savais avec certitude que c’?taient les filles qui m’attiraient. "Syl" me fascinait et "Ghis" m’attirait presque autant qu’elle. Pourtant, jamais, au grand jamais je n’aurais os? leur avouer la flamme qui consumait mon ?me depuis quelques ann?es. Probablement l’?ducation que m’avaient donn? mes parents que j’adorais, m?me si aujourd’hui je ne les voyais plus que les rares fois ou je ne d?couchais pas.
??Allez, les filles, je vous offre un rafra?chissement??. Nous dit Sylvie. Elles ?taient toutes deux issues de familles ais?es et j’admirais la d?sinvolture avec laquelle elles affichaient, discr?tement, leur opulence. Jamais l’une d’entre elles ne m’aurait laiss? entendre que je ne faisais pas partie de leur milieu social. Heureusement car je ne l’aurais pas support?.
Sous un soleil de plomb, nous pr?mes place sur la terrasse du caf?, heureuses d’?chapper ? l’ambiance lourde du "bahut". Ce d?but de Week-end de juin s’annon?ait radieux.
Soudain, un flash me revint ? l’esprit?: Quelques tables plus loin, un groupe de femmes d’affaires, du moins c’est ce que leurs tenues laissaient entendre, discutaient ? l’ombre d’un parasol. L’une d’entre elles, la plus ?l?gante, me fixait avec un int?r?t qui me fit rougir.
C’?tait elle?C’?tait cette femme qui m’avait enlev?e? Les derniers ?v?nements ?taient si fous que j’en avais occult? le souvenir.
Prise dans la conversation avec les filles, je n’y avais plus pr?t? attention. Nous avions bu nos consommations et l?? Le trou noir? A croire que je n’avais jamais quitt? cette terrasse de caf?.
Ce souvenir me fait l’effet d’une douche froide et me ram?ne brusquement ? la dure r?alit?. Voil? pourquoi cette femme m’a demand? si je me souvenais d’elle. D’autres larmes noient ma vue. Un chagrin incontr?lable s’empare de moi. Je me mets ? sangloter en reniflant bruyamment.
****
Une terrible envie d’uriner me fait brusquement ?merger de ma torpeur. ?reint?e, j’ai d? m’endormir quelques instants? Ou quelques heures. J’ai compl?tement perdu la notion du temps, et l’envie tourne vite au cauchemar. Depuis combien de temps suis-je retenue prisonni?re dans cet endroit horrible?? Il faut absolument que j’aille aux toilettes dans les plus brefs d?lais. "C’est moi qui choisis quant tu peux te rendre aux toilettes" La phrase r?sonne dans mon pauvre cr?ne.
Toute fiert? abolie, je me mets ? hurler?:
??AU SECOURS?!!! SORTEZ-MOI DE L?? VOUS M’ENTENDEZ?? IL Y A QUELQU’UN????
J’ai beau m’escrimer de la sorte pendant un long moment?
??MADAME?!!! JE VOUS EN SUPLIE?!!! AU SECOURS?!!!??
Personne ne r?pond ? mes supplications. Mon supplice prend des proportions dramatiques. Si elle ne me lib?re pas imm?diatement, je vais faire dans ma culotte comme une petite gamine.
Mais, mes implorations restent vaines. Ma vessie est devenue si douloureuse, qu’au comble de la honte, je m’abandonne comme une petite fille, inondant mes sous-v?tements pour prix d’un soulagement sans pareil. Je sens l’humidit? progresser entre les jambes de mon pantalon, bient?t remplac?e par une sensation de froid provoqu?e par l’?vaporation. Les minutes s’?gr?nent et la forte odeur de ma transpiration est supplant?e par celle, plus acide, de mon "pipi".
Je ne compte plus mes crises de larmes. Jamais dans ma vie, je n’ai ?prouv? une telle humiliation. Je frissonne. Je sens mes pointes de seins se tendre comme si elles allaient percer mon soutien-gorge.
C’est l’horreur int?grale. Ne pouvant cesser de sangloter, je plonge ? nouveau dans un sommeil agit? peupl? de r?ves ?tranges qui ne me laisseront qu’un souvenir diffus.
Mes v?tements ont fini de s?cher pendant mon sommeil. L’odeur plus tenace que jamais m’emplit les narines. La temp?rature de la pi?ce est chaude et je n’ai plus froid, mais curieusement, mes pointes de seins sont toujours aussi dures.
J’ai d? dormir longtemps car je me sens repos?e. Seule la douleur de mon dos et de mes bras m’indisposerait, si ce n’?tait cette odeur ent?tante ? laquelle j’ai du mal ? m’habituer. Ma gorge est s?che et je commence ? avoir soif.
Une chaleur inaccoutum?e s’est ?panouie dans ma poitrine, un peu comme une d?mangeaison tr?s l?g?re. Un besoin de massage s’impose ? mon esprit. ?a n’est pas la premi?re fois que ?a m’arrive mais je suis ?tonn?e que cela puisse se produire dans de pareilles circonstances. J’ai d?j? ressenti la m?me chose un soir o? j’?tais seule dans ma chambre. Je pensais ? Sylvie, ? son corps admirable, ses grandes jambes et son buste parfait. Ce jour, nous ?tions all?es ? la piscine. Il n’y avait que nous deux et, apr?s avoir longuement nag? et papot?, nous avions pris notre douche ensemble. S?re de ne pas ?tre d?rang?e, elle s’?tait mise enti?rement nue et, pendant qu’elle se faisait un shampooing, j’en avais profit? pour l’observer discr?tement.
Elle est blonde des pieds ? t?te et j’ai profit? d?licieusement de la vue qui s’offrait ? moi? Le bruit de pas et de cl?s approchant de ma prison m’interrompit dans mes pens?es.
C’est la folle qui revient. Je ne peux m’emp?cher d’esp?rer que cette situation ne va pas durer et que l’heure de la d?livrance approche. Elle p?n?tre dans la pi?ce et avance vers moi d’un pas mesur?.
??Coucou, Sandrine?? dit-elle en s’avan?ant. Son timbre de voix est grave, rauque, imp?ratif. ??Beurk? ?a sent la petite fille qui se n?glige ici.??
J’en rougis de honte. Bien s?r, elle a remarqu? le "petit accident" dont j’ai ?t? victime tout ? l’heure. Sa main caresse doucement mes joues.
??J’esp?re que maintenant, tu as compris qui d?cidait ici?? Son regard vert me transperce. Elle porte une robe de cuir noir qui tranche avec la blondeur de ses cheveux et renforce sa s?v?rit? naturelle.
??Oui, oui, je vous en supplie?! d?tachez-moi?!??
??Bien ma ch?rie, tu as l’air d’?tre revenue ? de meilleurs sentiments. C’est vrai que ?a n’est pas tr?s confortable ici. Je te propose un march酠?
??Tout ce que vous voulez, mais je vous en prie, d?tachez-moi?!??
??Soit. C’est moi qui commence?? dit elle en d?tachant la courroie qui immobilise ma t?te avant d’ajouter ??C’est ton tour maintenant. Qu’as-tu ? me proposer????
La question me surprend, je ne sais quoi r?pondre. ??Ben? Heu? Je ne sais pas???
Un sourire narquois s’affiche sur son visage. ??Tu pourrais me faire un petit baiser... Sur la bouche..?? Dit-elle en se penchant sur moi.
Son odeur est un plaisir?: ? la fois fra?che et subtile. Un parfum discret mais ent?tant. J’en oublie l’odeur d’urine dans laquelle je suis immerg?e depuis si longtemps.
??Si? Si vous? Si vous voulez?? bafouille-je avec une toute petite voix.
Elle a pris soin de maintenir son visage ? une dizaine de centim?tres du mien. Je dois tirer durement sur mes entraves pour atteindre ses l?vres et y d?poser fugitivement les miennes.
Elle ?clate d’un rire franc. ??C’est ?a que tu appelles un baiser? Tu pourrais au moins faire semblant si tu veux ?tre convaincante.
Mes joues deviennent cramoisies. Cette femme prend plaisir ? m’humilier. Je dois faire un effort surhumain, en tendant tous mes muscles ankylos?s, pour poser mes l?vres sur les siennes et y d?poser un baiser un peu plus appuy?.
??C’est mieux?? dit elle en reprenant son s?rieux. ??? mon tour.??
Elle s’?loigne de quelques pas et appuie sur un bouton plac? pr?s de la porte d’entr?e. J’en profite pour explorer la pi?ce dans laquelle je suis emprisonn?e. C’est enti?rement carrel? de blanc et, si ce n’?tait cette robuste table en bois sur laquelle je suis ?cartel?e, on dirait une infirmerie. De longs lavabos blancs sont fix?s au mur de droite et une quantit? ph?nom?nale de meubles et d’?tag?res blancs fait tout le tour de la pi?ce?
Un nouveau claquement de pas vient de r?sonner dans le couloir, se rapprochant rapidement.
???a doit ?tre d?sagr?able ce pantalon. Quelle odeur ?pouvantable.?? Dit elle en revenant vers moi. ??Le mieux serait de l’enlever, tu ne crois pas????
??Mais? Vous aviez dit que vous alliez me d?tacher???
??Tu as la m?moire courte, je t’ai propos? un march? que tu as accept頻 me coupe-t-elle d’une voix tranchante. ??C’est donnant-donnant. ? toi de faire un geste maintenant.??
Elle a allum? une cigarette blonde qu’elle fume ? l’aide d’un porte cigarette long et effil?, semblable ? ceux du d?but du si?cle.
??Madame m’a demand?e????
? ma grande surprise, c’est une petite brune de mon age qui s’est immobilis?e sur le pas de la porte. Elle est tr?s fine et son tablier blanc met en ?vidence sa taille tr?s marqu?e. Elle a une vingtaine d’ann?es tout au plus, et porte une tenue de soubrette qui donne l’impression qu’elle sort tout droit d’un film de luis Bu?uel.
??Oui, Lisette, d?barrasse cette jeune fille de son pantalon, veux-tu. Elle empeste.??
??Bien Madame.??
Je rougis de plus belle. Non seulement je suis ? la merci de cette folle, mais en plus, elle demande ? une inconnue de me mettre nue.
Visiblement aux ordres, la petite soubrette se h?te vers un tiroir duquel elle extrait une paire de ciseaux et entreprend de d?couper mon pantalon. Quelle d?ception?
Pendant que l’autre s’escrime avec ses ciseaux, la blonde m’interroge ? nouveau avec le m?me sourire narquois.
??Je t’?coute Sandrine?? La fum?e de sa cigarette me pique les yeux.
??Si vous me d?tachez et me laissez partir, je vous promets de n’en parler ? personne??
Nouvel ?clat de rire. ??Ne t’inqui?tes pas ma jolie, je te laisserai partir? Quand je l’aurai d?cid酠? Elle se tait un instant, r?veuse, avant de reprendre d’un ton glacial. ??Pour l’instant j’attends ta proposition.??
Jouer au chat et ? la souris avec moi semble beaucoup lui plaire. Mon probl?me est que je ne sais vraiment pas quoi lui proposer.
??Alors Sandrine, tu es ? court d’id?es?? Tu pourrais me faire un autre baiser, avec la langue cette fois ci??? Sans me laisser r?fl?chir ou protester, elle m’attrape le visage entre ses deux mains et m’embrasse longuement. Sa langue explore longuement ma bouche, se m?le ? la mienne avant de m’abandonner et me laisser pantelante, essouffl?e. Curieusement, je n’?prouve aucun d?go?t.
Pendant ce temps, petite bonne a fini de m’?ter mon pantalon.
??Madame ?-t-elle encore besoin de moi????
??Oui Lisette, mais ce sera surtout notre jeune amie qui aura besoin de tes services. Reste un moment avec nous?? Elle tend sa cigarette, dont la cendre menace de tomber, ? la jeune fille qui, pr?cipitamment, offre sa main en guise de cendrier.
??Bien Madame.?? R?pondit-elle, t?te baiss?e.
??Sert lui un verre, ?a fait bient?t 12 heures qu’elle est ici et elle doit ?tre assoiff?e. Tu en profiteras pour m’apporter ma cravache.??
??Une cravache?!!! de mieux en mieux?!!! mais vous ?tes folle ? lier.?? Hurle-je avec l’?nergie du d?sespoir.
Une paire de gifles me d?visse la t?te. ???a ma fille, c’est un langage que tu n’emploieras plus jamais avec moi.?? Ses yeux lancent des ?clairs. ??Tu m’entends?? Plus Jamais.??
Je d?tourne les yeux et acquiesce de la t?te en reniflant.
??Je pense que tu as besoin d’une petite le?on??Lisette le tee-shirt et le soutien gorge.??
??Bien Madame.??
Pendant qu’elle s’active avec dext?rit? et d?coupe en lambeaux le peu de v?tements qu’il me reste pour pr?server ma pudeur, je remarque ? quel point la petite brune ressemble ? In?s, la soubrette du film "Le charme discret de la bourgeoisie".
Soudain une douleur cuisante, ? la cuisse gauche, me fait me tordre dans mes liens en hurlant.
??Les sangles.?? Rajoute la femme en levant une nouvelle fois sa cravache.??
Le deuxi?me coup me scie la cuisse droite. Je hurle de plus belle.
??Pour toi, je suis "Ma-da-me." Dit elle en ponctuant chaque syllabe d’un nouveau coup sur chaque cuisse et sur mon ventre. ??C’est compris????
??Oui Ma? Madame.?J? J’ai comp? J’ai compris. Arr?tez ?a. Je? Je vous en supplie.??
Ma voix est presque inaudible, tant les sanglots me font bafouiller.
??Je pr?f?re ?a. Maintenant, plus un mot tant que je ne t’y invite pas. Sinon???
Et elle agite la cravache dans l’air, la faisant siffler pr?s de mes oreilles.
Je suis maintenant crucifi?e sur la table. Des courroies enserrent mes cuisses, ma taille, mes bras et mes avant-bras.
La femme s’approche de ma nudit? et prom?ne ses mains sur mon corps. Du bout de ses ongles parfaitement manucur?s, elle suit les br?lures qu’elle vient de me causer. Je g?mis le plus silencieusement possible. Tr?s lentement, elle caresse mon ventre, tourne autour de mon nombril et fait remonter sa main, bien ? plat, jusqu’? mes seins. Elle proc?de avec douceur et ses caresses me r?confortent.
??Je peux te donner du plaisir? Ou de la douleur.?? Elle saisit le t?ton de mon sein gauche entre le pouce et l’index et le tord furieusement. De l’autre main, elle approche le bout incandescent ? quelques centim?tres de ma chair sensible. Je me t?tanise dans mes entraves. ??Du plaisir??? Elle fait glisser sa main le long de mon ventre et effleure d?licatement mon entrecuisse ??Ou de la douleur??? Une chiquenaude du bout de son ongle heurte mon autre t?ton.
??Ton corps m’appartient int?gralement, comme tout ce qui se trouve ici. N’est ce pas Lisette????
??Oui Ma?tresse.?? R?pond la soubrette, les yeux baiss?s. Elle est agenouill?e dans une curieuse position au pied de la table?: Ses bras sont crois?s dans son dos et elle garde en permanence les yeux baiss?s sur le sol, quelques centim?tres devant ses genoux ?cart?s. La blonde me contourne et, de toute sa hauteur, me fixe droit dans les yeux et lui tend une main sur laquelle la petite bonne d?pose un long baiser.
??Que choisis tu, Sandrine?? Le plaisir ou la douleur????
??Le plaisir?!!!?? m’exclame-je sans r?fl?chir.
Un nouveau coup de cravache en travers du ventre m’arrache un cri.
??Le plaisir, QUI????
??MADAME?!!! le plaisir Madame?!?? rajoute-je pr?cipitamment.
??J’en ?tais s?re, petite vicieuse?!?Bien, la le?on est termin?e.?? Me dit-elle en me proposant ses l?vres. Je l’embrasse avec un empressement veule, d?cid?e ? faire mon maximum pour ne pas m’attirer ses mauvaises gr?ces. Ses mains reprennent l’exploration de mes seins. Je g?mis interminablement ? travers sa bouche.
C’est une sensation incroyablement forte, ?sa langue et ses mains expertes me transportent dans un univers inconnu. Mes id?es se brouillent et j’oublie tout pour me concentrer sur le plaisir qui progresse sournoisement entre mes cuisses. Elle s’aventure jusqu’? ma culotte, entre mes cuisses, revient sur mes seins, alternant caresses superficielles et profondes avec expertise, pour, enfin, me procurer un orgasme d’une intensit? prodigieuse. Une immense frustration s’empare de moi lorsqu’elle m’abandonne, pantelante, dans mes liens. Jamais je n’ai connu un plaisir aussi complet, aussi d?vastateur.
??Il faut que tu saches qu’il y a d’autres r?gles. Elles sont nombreuses et toute transgression sera ch?ti?e avec s?v?rit?.
Pour commencer, tu ne dois jamais me regarder dans les yeux. Tu t’adresseras toujours ? moi avec respect. Tu ne parleras que lorsque je t’interrogerai. Tu ob?iras ? tous mes ordres. Pour le reste, Lisette t’expliquera. Tu dois lui ob?ir autant qu’? moi. Elle a tous pouvoirs pour te corriger si cela s’av?re n?cessaire.??A cet instant, ma frustration est telle que je ne r?alise pas toutes les implications de ce qu’elle m’annonce.
??Lisette?!??
??Oui Madame????
??Je te la confie. D’abord, fais lui prendre une douche compl?te.?? Elle insista lourdement sur le mot "compl?te". Ensuite, tu l’habilles, tenue n?1, et tu viens me la pr?senter dans le petit salon ? midi et demi. Gare ? toi si le service n’est pas parfait???
? venir?: La surprise
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