Moi, Une Demoiselle D'honneur free porn video

I am sorry to write in French, but my English is too bad. Si quelqu'un aime ce r?cit et souhaite le traduire pour que d'autres personnes en profitent: libre ? vous! Merci ? toutes et ? tous pour vos r?actions si positives ? mes autres histoires. Je serais toujours tr?s content de recevoir vos critiques afin de continuer ? progresser dans mon ?criture. Merci en particulier ? JP. J'essaie de tenir compte de tes remarques constructives. C'est difficile de trouver un ?quilibre entre le rythme de l'histoire et des descriptions d?taill?es qui peuvent facilement devenir fastidieuses... C'est vrai aussi que je laisse volontairement une part d'ombre pour laisser libre court ? l'imagination des lecteurs. Apr?s tout, c'est l'imagination, le plus important dans la litt?rature ?rotique ;-) D?dicace sp?ciale au "compatriote anonyme": L'histoire qui suit le comporte pas de rapports homosexuels! ;-) ------------------------------------------------------------- Demoiselle d'honneur Moi, une demoiselle d'honneur? Je m'appelle Florian, mais depuis quelques semaines, tout le monde m'appelle Florie! Je n'ai pas encore seize ans, et je viens de r?aliser que ma vie d'homme est termin?e... Je suis entrain de devenir une fille! Je d?couvre ma nouvelle chambre avec ma m?re, mes s?urs et ma copine. Elles m'entourent toutes avec beaucoup d'amour et de tendresse, mais elles ont des sourires complices, des sourires de conspiratrices. Je r?alise que j'ai ?t? la victime d'un complot! Mes pens?es se bousculent dans ma t?te: comment en suis je arriv? l?? ----------------------------------------------------- Toute ma vie a bascul? il y a moins d'un an, quand j'?tais au coll?ge en troisi?me. J'avais quinze ans, et, ?tant un ?l?ve tr?s moyen, je n'avais aucune id?e de ce que je pourrais faire de mon avenir. Je vivais avec mes parents dans une immense maison, dont le rez-de- chauss?e ?tait le salon de coiffure et d'esth?tique que dirigeait mon p?re. Ma m?re y travaillait, ainsi que deux de mes s?urs. Il y avait C?line, 21 ans, coiffeuse confirm?e et ?lodie, 16 ans, apprentie coiffeuse. Seule ma s?ur a?n?e, Nathalie, 24 ans, esth?ticienne confirm?e, travaillait dans un autre salon, dont son compagnon Gilles ?tait le patron. Je crois que je n'ai pas vu arriver les choses parce que depuis tout petit, j'ai v?cu dans un univers tr?s f?minin. Etant le seul gar?on de la famille, je jouais beaucoup avec mes s?urs. Parfois elles acceptaient, pour me faire plaisir, de pratiquer un jeu de gar?on... Mais le plus souvent elles me faisaient participer ? leurs activit?s. J'?tais bien oblig? d'accepter si je ne voulais pas rester seul et m'ennuyer. Quand mes parents n'?taient pas l?, Nathalie, l'a?n?e, ?tait charg?e de nous garder. Comme elle r?vait d?j? de devenir esth?ticienne, elle passait des heures ? nous maquiller... Moi y compris! Parfois, quand mes s?urs jouaient avec moi, je devenais leur poup?e. Elles me d?guisaient, me coiffaient, me mettaient des bijoux... Tout cela n'?taient que des jeux d'enfants, des occupations bien innocentes. Le plus souvent, je subissais plus que je ne participais. Comme tous les enfants, j'aimais me d?guiser, mais j'aurais voulu un costume de Batman, ou de chevalier Jedi... Je n'avais pour seul d?guisement que des v?tements de filles. Petit ? petit, j'ai vu mes s?urs devenir des jeunes femmes. Leurs sous-v?tements en coton de petites filles ont ?t? remplac?s par des dessous de dentelles. Leurs poitrines se sont arrondies, et elles ont commenc? ? porter des soutien-gorges. Dans la m?me p?riode, elles ont arr?t? de jouer ? la poup?e... Elles ont arr?t? de me d?guiser, alors qu'elles adoraient cela avant... C'?tait injuste! Je commen?ais justement ? trouver ces jeux excitants! Leurs nouveaux dessous en dentelles y ?taient certainement pour quelque chose... Ces dessous, et surtout les soutien-gorges, si myst?rieux, ?taient tabous pour moi. Il m'est arriv?, comme beaucoup d'adolescents, d'aller fouiner dans les chambres de mes s?urs, d'admirer, de caresser les fines dentelles de leurs dessous... Mais je n'ai jamais eu le temps d'aller plus loin dans mes explorations. J'?tais trop rarement, et jamais tr?s longtemps, seul ? la maison. Parfois, mes s?urs organisaient des "pyjamas parties" le samedi soir avec des copines. Bien entendu, je n'y ?tais pas invit?. Mais parfois, je me risquais dans le couloir pour essayer de d?couvrir les myst?res qu'elles me dissimulaient. Je regardais par le trou de la serrure, et parfois, j'avais l'immense bonheur de deviner un peu de dentelle sur une ?paule ou m?me un bout de fesse d?nud?e! Un jour, il y a quelques mois, j'ai ?t? surpris dans cette position par C?line, alors que j'espionnais ?lodie et ses copines Lucie, Dominique, et Laura. Elle me fit me relever et me fit entrer dans la chambre en me tenant par une oreille comme un garnement. Terriblement g?n?, je n'?tais plus capable de savourer le spectacle que j'avais devant les yeux: quatre jolies filles de seize ans en chemises de nuit ou d?shabill?s en dentelles! "Regardez ce que j'ai trouv? devant votre porte, les filles! Un petit vicieux!" "Je m'en doutais! Ca fait longtemps que je le soup?onnais!" Cria ?lodie. Nous f?mes interrompus par la voix de mon p?re, qui hurla depuis sa chambre: "Les filles, un peu de silence! Il est tard! Il est l'heure de dormir!" Pendant un instant, nous n'avons pas fait un bruit, puis les filles m'ont fait asseoir en chuchotant: "Toi, tu ne vas pas t'en tirer comme ?a!" C?line s'en alla avec un sourire carnassier: "Je vous le laisse, les filles. Amusez vous bien!" J'?tais rouge de honte. Deux filles me tenaient les bras, les autres entreprirent de me maquiller et de me coiffer. J'avais les cheveux relativement courts, mais elles me firent deux minuscules couettes. Je n'osais pas r?agir, si j'avais fait du bruit, mon p?re aurait fini par se lever et j'?tais certain d'?tre le plus s?v?rement puni. Une fois que j'?tais pomponn?, ?lodie me jeta une petite culotte en dentelle bleue p?le, et une nuisette assortie! "Tiens, tu as envie de participer? Mets ?a!" M'ordonna t'elle. Je tremblai en r?alisant que j'allais pour la premi?re fois depuis plusieurs ann?es me d?guiser en fille... Et cette fois, avec ces dessous si f?minins! Cach? derri?re la porte ouverte de l'armoire je me d?shabillai, puis j'enfilai ces sous-v?tements. J'eu beaucoup de mal ? cacher l'?rection qui d?formait la petite culotte. Quand je ressortis de ma cachette, les filles chuchot?rent toutes en c?ur: "Comme elle est mignonne!" J'?tais terriblement g?n?. Je restais la t?te basse et je tremblais. Lucie, une jolie petite brune aux grands yeux noirs qui ressemblait ? l'h?ro?ne du film "Am?lie Poulain" sembla soudain avoir piti? de moi. Elle s'approcha et me prit dans ses bras. Elle m'embrassa sur le front, puis m'entra?na vers un fauteuil. Nous nous sommes assis l?, serr?s l'un contre l'autre, naturellement, comme si nous ?tions tr?s amis depuis longtemps. L'ambiance s'est calm?e. Tout le monde ?tait fatigu?, et est all? se coucher. Lucie et moi nous sommes endormis sur notre fauteuil. ?lodie nous avait donn? une couverture. Pendant la nuit, je me r?veillai brusquement. Lucie ?tait r?veill?e elle aussi. "Chut, ne fais pas de bruit!" Me chuchota-t-elle avant de poser ses l?vres sur les miennes. Elle m'embrassa longuement. Je me souviendrais longtemps de cette nuit. C'?tait mon premier vrai baiser! J'?tais sur un petit nuage, d'autant plus qu'elle avait pass? la main sous la couverture, et avait commenc? ? me caresser ? travers ma petite culotte! "Tu aimes?" Me demanda t'elle ? voix basse, "C'est la premi?re fois que je fais ?a ? un gar?on!" Je ne tardais pas ? ?jaculer avec un plaisir qui m'obligea ? me mordre les l?vres pour ne pas crier. Apr?s quelques autres baisers, nous nous sommes rendormis. Le lendemain matin, Lucie m'aida ? me d?maquiller... Me d?barbouiller serait plus exact, tellement le maquillage s'?tait ?tal? sur mon visage pendant la nuit. Entre deux passages de coton d?maquillant, Lucie m'embrassait. Elle finit par me dire: "Tu es mignon... Et tellement craquant!..." Puis, en baissant timidement les yeux, elle ajouta: "Tu veux bien qu'on sorte ensemble?" "Tu veux dire, juste tous les deux?" Elle eu un petit rire nerveux, rougit l?g?rement, et m'embrassa encore. Dans les jours et les semaines suivantes, Lucie et moi sommes devenus ins?parables. Nous ?tions vierges tous les deux, mais, deux semaines apr?s la "pyjama partie", nous avons franchi le pas... Nous avons fait l'amour pour la premi?re fois. Dire que c'est un souvenir inoubliable serait tr?s exag?r?! Je crois que nous ?tions tous les deux trop ?mus... Mais nous n'avons pas ?t? d?courag?s... Petit ? petit, nous avons d?couvert ensemble l'amour, la sexualit?. Lucie avait eu une exp?rience avec l'une de ses copines. Elle me fit d?couvrir des caresses que les filles se font entre elles, et je fus tr?s surpris d'y prendre beaucoup de plaisir, surtout quand elle me su?ait les t?tons. Un soir, elle retira sa petite culotte et me l'enfila! J'ai ?t? soudainement terriblement excit?. Bien s?r, le fait de porter de la lingerie f?minine me faisait beaucoup d'effet, mais l?, c'?tait une culotte de Lucie, de la fille que j'aimais! Ce soir l?, nous avons fait l'amour plusieurs fois, presque sans faire de pause! Apr?s cette soir?e, Lucie m'a pouss? ? porter de plus en plus souvent ses sous-v?tements... Et j'adorais ?a! Les semaines qui suivirent, j'?tais au paradis. Je passais tous mes moments de libert? avec Lucie. Petit ? petit, elle prenait une grande influence sur moi. A sa demande, j'ai commenc? ? laisser pousser mes cheveux. Parfois, elle m'enlevait quelques poils de mes sourcils, en me disant qu'elle voulait juste emp?cher qu'ils deviennent trop ?pais. Elle aimait bien cultiver et m?me accentuer mon cot? androgyne... Et je la laissais faire. J'?tais vraiment heureux avec elle. Mais tout n'?tait pas rose... Mes parents se disputaient de plus en plus souvent. Pendant le repas de No?l, l'ambiance ?tait tr?s tendue. On sentait bien que nos parents se for?aient ? ?tre gentils pour ne pas g?cher la f?te... Puis, soudain, au moment de la b?che, ma m?re a explos?. Elle s'est mise ? insulter mon p?re. Elle tenait des propos qui me paraissaient incoh?rents, mais je compris que mon p?re avait une ma?tresse. Il se leva, gifla ma m?re, et s'en alla sans un mot! C'?tait la premi?re fois que je voyais mon p?re commettre un acte de violence. Ma m?re pleurait. Mes s?urs essayaient de consoler maman, mais je restais immobile ? ma place, je n'osais rien dire. J'?tais sous le choc. Deux jours plus tard, le mot que nous redoutions tous est tomb?: Divorce! J'appris que les choses ?taient difficiles pour mes parents depuis longtemps. Pour nous pr?server, ils avaient essay? de nous cacher leurs probl?mes, et pendant plusieurs mois, ils y ?taient parvenus... Mais tout avait fini par d?g?n?rer. Inutile de pr?ciser que les jours qui suivirent furent tr?s difficiles pour tout le monde. Mon p?re parla de vendre la maison. L'affaire devait se faire dans les mois qui suivaient. Nous avions juste le temps de trouver un nouveau logement. Ma m?re et mes s?urs devaient quant ? elles chercher un nouvel emploi, car le salon devait fermer au moment de la vente. Les Choses rest?rent confuses pendant quelques semaines... Jusqu'? la saint-Valentin. Le soir, apr?s les cours, j'avais rendez-vous avec Lucie dans un caf? au centre ville. Je lui offris un joli pendentif en argent qui m'avait co?t? la totalit? de mes ?conomies. Elle m'embrassa avec beaucoup de tendresse, puis elle prit le petit air ing?nu qu'elle prenait ? chaque fois qu'elle n'osait pas me demander quelque chose... Ce qui me faisait compl?tement craquer. Les yeux baiss?s, elle me tendit une petite bo?te: "J'ai aussi un cadeau pour toi!" J'ouvris pour d?couvrir deux petites perles. Je restais tr?s surpris pendant un instant. "Tu n'aimes pas mon cadeau?" "Euh, si, si... Mais je... C'est quoi?" Elle ?clata de rire: "Des boucles d'oreilles, idiot!" "Oh, oui, elles sont tr?s jolies, mais... Je ne peux pas les porter, je..." Elle m'interrompit: "Oui, je sais, tu n'as pas les oreilles perc?es! Tu veux bien me faire plaisir?" C'?tait mon tour de timidement baisser les yeux. Je fis signe que oui, et elle me prit par la main et se mit ? courir: "D?p?ches toi, on a tout juste le temps, avant la fermeture des boutiques!" Et elle m'entra?na au pas de course jusqu'? une ruelle voisine dans laquelle se trouvait une bijouterie. C'est ainsi que, sans m?me avoir eu le temps de reprendre mon souffle, je me retrouvais avec deux jolies perles sur mes lobes d'oreilles perc?s! Le lendemain, nous ?tions ? table pour le d?jeuner avec mes trois plus jeunes s?urs et ma m?re, quand Nathalie vint nous rejoindre. Elle ?tait radieuse. Elle tendit sa main gauche pour nous montrer une magnifique bague sertie d'un diamant! "Hier, pour la Saint Valentin, Gilles m'a demand? de l'?pouser!... Et j'ai accept?!" Bien entendu, tout le monde fut tr?s heureux. Ma m?re souriait! La voir ainsi me donna beaucoup de joie: C'?tait la premi?re fois que je la voyais sourire depuis No?l! Apr?s les f?licitations et les embrassades, Nathalie ajouta: "Attendez! Ce n'est pas tout! Gilles a d?cid? d'agrandir son entreprise. Il a achet? un nouveau local qu'on va am?nager en salon de coiffure et d'esth?tique... Et j'en serais la g?rante!..." L'ambiance ?tait soudain compl?tement folle! Maman alla ouvrir une bouteille de champagne. Nous n'arr?tions plus de f?liciter et d'embrasser Nathalie. Elle continua: "Quand les travaux seront termin?s, vous pourrez vous installer dans l'appartement, ? cot? du salon... Et je vais pouvoir vous embaucher!... Si vous le souhaitez." En un instant, tous les probl?mes provoqu?s par le divorce de mes parents semblaient r?solus! Tout le monde prit une coupe de champagne, m?me moi qui n'avais jamais bu une goutte d'alcool. Alors que Nathalie continuait ? exposer ses projets, on sonna ? la porte. Avec ma coupe de champagne ? la main, j'allais ouvrir. C'?tait Lucie. Ma m?re appela: "Oh, Lucie, c'est toi! Viens donc prendre une coupe de avec nous! Apr?s tout, tu fais presque partie de la famille!" Je n'?coutais la suite des nombreux projets de Nathalie que d'une oreille distraite. J'?tais trop occup? ? embrasser Lucie, et je crois que j'?tais un peu ivre ? cause du champagne. Soudain Lucie me demanda d'arr?ter: "Chut, Nathalie vient de te demander quelque chose!" "Oui? Quoi?" "Florian, je t'ai demand? si tu voulais bien accepter toi aussi." "Euh, pardon, de quoi on parle, l??" J'avais l'impression d'?tre ? l'?cole, dans un de ces moments si g?nants o? le professeur vous surprend en disant "Tu peux r?p?ter ce que je viens de dire?" Nathalie r?p?ta sa question: "J'ai demand? ? C?line et ?lodie d'?tre mes demoiselles d'honneur pour le mariage, et je t'ai demand? de participer toi aussi!" "Euh, participer? Bien s?r que je veux participer! Mais comment?" "Comme je viens de le dire! En ?tant ma troisi?me demoiselle d'honneur!" "Qu... Demoiselle d'honneur? Tu veux dire..." "Oui, avec la m?me robe que C?line et ?lodie! J'adorerais avoir toutes mes s?urs autour de moi pour mon mariage!" "Euh, mais je suis ton fr?re!" "Oui, et alors? Tu te souviens? Tu adorais toujours te d?guiser! Et d'apr?s ce que m'a racont? ?lodie, tu aimes toujours ?a!" Je rougissais ?norm?ment... "Euh, oui, je... Mais l?, ce serait devant des tas de gens... Je..." Pendant que je bafouillais, ? la fois tr?s effray? et tr?s excit? de me pr?senter en robe en public, Lucie me chuchota ? l'oreille: "J'aimerais beaucoup voir ?a... Et tu verras, tu adoreras... Je t'aiderai!" Elle me faisait des petits bisous dans l'oreille en disant cela... Ca me faisait compl?tement craquer: "Bon d'accord! Apr?s tout, ?a pourrait ?tre amusant!" Maman ouvrit une nouvelle bouteille de champagne. Tout le monde semblait si heureux. Plus personne ne parla du mariage pendant quelques semaines. Il ?tait pr?vu pour le dernier jour du mois d'ao?t, on avait donc du temps pour s'organiser. La seule chose qui me rappelait cet ?v?nement ?taient mes cheveux que je laissais pousser, et qui atteignaient pratiquement mes ?paules. Un soir, alors que je rentrais des cours, Lucie m'attendait chez moi. Ma m?re et mes trois s?urs ?taient pr?sentes ?galement... Elles ?taient toutes pench?es sur un ?norme catalogue qui pr?sentait des robes de demoiselles d'honneur! J'avais presque oubli?! Lucie me pris par le bras en disant: "Viens voir! On a choisi ta robe! Je suis s?re qu'elle te plaira!" C'?tait une longue robe d'un violet pastel tr?s clair, avec des broderies sur le devant et lac?e comme un corset ? l'arri?re. Elle ?tait magnifique, mais je n'arrivais pas ? r?aliser que je la porterais bient?t! Nathalie me dit: "On s'est dit que ce mod?le ?tait id?al pour toi: le d?collet? n'est pas trop plongeant, on ne verra donc pas que tu es un gar?on." Et Lucie ajouta en me pin?ant le bas du ventre: "Et le la?age dans le dos permettra de camoufler tes poign?es d'amour!" "Arr?te! Tu me chatouilles! Et d'abord, je ne suis pas gros!" "Je n'ai pas dit que tu ?tais gros! Mais tu as quand m?me un peu de gras ici!" Insista-t-elle en continuant ? me pincer le bas du ventre. J'?clatai de rire, et elle m'embrassa. Quelques jours plus tard, je vins m'asseoir ? table pour le d?ner. Ma m?re posa devant moi une assiette de crudit?s en me disant: "Il faut que tu fasses un petit r?gime, mon c?ur, sinon, tu n'entreras jamais dans ta robe." Je grommelais que je commen?ais ? regretter d'avoir accept? cette com?die, quand elle me tendit une soucoupe avec deux petites pilules. "Avales ?a avant de manger!" "Qu'est ce que c'est?" "Ce sont des pilules de vitamines, elles t'aideront dans ton r?gime!" C'est ainsi que, cinq mois avant le mariage de ma s?ur, je commen?ais un r?gime qui devait me permettre de porter une robe pendant une seule journ?e. J'essayai de dire que toute cette histoire allait peut ?tre un peu trop loin, mais ma m?re haussa imm?diatement le ton: "Ah non! Tu as promis! Et on ne revient jamais sur une promesse!" Inutile de dire que j'ai souvent ?t? de mauvaise humeur dans les semaines qui suivaient... Mais j'ai sagement continu? mon r?gime et la prise de ces pilules pour maigrir. Un samedi matin, ? mon r?veil, je trouvais au pied de mon lit des mules avec un talon de trois centim?tres. Quand je demandai ce que ces chaussures faisaient dans ma chambre ? ma m?re, elle me r?pondit le plus naturellement du monde: "Mais, c'est pour t'entra?ner, mon c?ur!" "M'entra?ner?" "Les chaussures qui iront avec ta robe seront des sandales avec un talon de dix centim?tres! Tu n'arriveras jamais ? marcher, ou danser..." "Danser?! Il faut que je danse, en plus?" "Non, bien s?r que non, tu n'es pas oblig?, mais il y aura un bal. Tu ne vas tout de m?me pas rester assis toute la soir?e?" "Je..." "Donc tu vas porter ces mules tant que tu resteras ? la maison, et d?s que tu te sentiras ? l'aise, on pourra augmenter la hauteur du talon!" Je me demandais comment je pourrais un jour me sentir ? l'aise avec "?a" aux pieds! Mais maman avait raison. Je devais m'entra?ner si je ne voulais pas me ridiculiser le jour du mariage. Je me baissais pour essayer d'enfiler ces mules, mais ma m?re me dit que ?a n'irait pas. Elle me tendit une paire de mi-bas tr?s fins: "Mets ?a ? la place de tes chaussettes! Tu seras plus ? l'aise!" A partir de ce moment, je me suis retrouv? avec des chaussures ? talons d?s que j'?tais ? la maison. La premi?re fois que Lucie m'a vu, avec mes v?tements de gar?on, et mes mules aux pieds, elle n'a pas pu s'emp?cher de pouffer de rire. Evidemment, mon look ?tait totalement ridicule. La fin de l'ann?e scolaire approchait. Mes r?sultats ?taient faibles, mais ma m?re et moi avons d?cid? que je chercherais un apprentissage ? la rentr?e, apr?s le d?m?nagement et le mariage. Ma m?re avait tant de choses ? faire: il y avait toujours les tracas du divorce, elle allait souvent avec Nathalie, soit pour suivre l'avancement des travaux dans le nouveau salon, soit pour les pr?paratifs du mariage. Voyant cela, Lucie proposa que je parte avec elle en vacances d'?t?. Elle devait aller chez une de ses tantes qui vivait seule ? la campagne. J'?tais enthousiaste ? l'id?e de passer tout un ?t? avec ma copine. Ma m?re ?tait ?videmment tent?e d'accepter, mais elle semblait contrari?e: "Il faudrait que Florian continue ? s'entra?ner ? porter des talons. Sa d?marche n'est pas encore assez f?minine!" "Ce n'est pas un probl?me, je continuerai ? le coacher!" R?pondit Lucie en me faisant un clin d'?il complice, comme si l'id?e de rester tout le temps en talons me faisait plaisir. "Oui Lucie, mais... Ta tante? Elle ne sait rien! Elle risque d'?tre surprise si elle voit un gar?on en talons aiguilles chez elle!" "Oui, mais il suffirait de lui faire croire que Florian est une fille!" J'?tais abasourdi par cette conversation. Avais je bien compris? Lucie proposait que je passe tout l'?t? d?guis? en fille? Je n'eus pas le temps de protester. Maman s'exclama: "Tr?s bonne id?e! D?s qu'on aura un moment, on ira faire un peu de shopping pour habiller ma nouvelle fille pour l'?t?!" Je commen?ai ? protester, mais Lucie m'embrassa, et me chuchota ? l'oreille: "On pourra dormir dans la m?me chambre... Dans le m?me lit! Ma tante est un peu vieux jeu, mais si tu es en fille, elle n'y verra que du feu!" C'?tait d?cid?! Lucie et moi allions partir pour deux mois chez sa tante. Le samedi suivant, ma m?re me r?veilla ? six heures du matin. Elle me rappela que nous devions aller faire les magasins afin de m'acheter quelques tenues pour l'?t?. Quand je demandais pourquoi elle m'avait fait lever si t?t, elle r?pondit: "Pour commencer, tu vas prendre un bain, et te raser soigneusement sur tout le corps... Surtout les jambes!" Je compris imm?diatement que j'allais ?tre habill? en fille. Bien entendu, ce serait plus discret. Je frissonnais en m'imaginais entrer dans une boutique en gar?on, et faire des essayages de robes! J'allais pour la premi?re fois de ma vie sortir en public habill? en fille, et de plus, accompagn? par ma m?re! Je frissonnais ? cette id?e, mais je fis ce qu'elle me demandait. Apr?s mon bain, elle me donna un pot de cr?me pour le corps, tr?s agr?able pour calmer le feu du rasoir, mais aussi l?g?rement parfum?e. Alors que je finissais de masser mes jambes pour faire p?n?trer la cr?me, ma m?re revint dans la salle de bains, les mains charg?es de v?tements et d'accessoires, emprunt?s ? ?lodie. Elle commen?a ? me donner une sage petite culotte en coton, un peu trop grande, puis un soutien gorge, un peu trop serr?. Elle me tendit ensuite deux objets ?tranges, mous, translucides: "Ils ?taient ? C?line quand elle ?tait plus jeune, et qu'elle ?tait complex?e ? cause de ses petits seins." "Euh... C'est quoi?" "Des faux seins, idiot! Glisse les dans ton soutien-gorge!" J'?tais assez empot?, ce qui amusait beaucoup maman. Elle me tendit ensuite un collant fin, car il faisait frais ce matin l?. Elle m'expliqua comment les enfiler pour ne pas les ab?mer. J'?tais tr?s troubl? en caressant cette mati?re si fragile. Elle me donna ensuite une petite robe ? fleurs boutonn?e devant: "Ce sera plus facile pour toi ? enlever et ? remettre pendant les essayages!" Je me disais qu'elle pensait vraiment ? tout, comme si cette journ?e ?tait pr?vue et organis?e depuis des mois... Je ne compris que plus tard que c'?tait le cas! Ma m?re me maquilla l?g?rement les yeux, me mit un peu de blush, du rouge ? l?vres, puis me fit rapidement une queue de cheval. Elle me tendit des petites ballerines blanches, en me pr?cisant qu'il faudrait beaucoup marcher, et que donc elle me dispensait de talons, puis un sac ? main. Nous avons pass? toute la matin?e dans les magasins. Nous avons d'abord ?t? dans des boutiques de lingerie, o? elle m'acheta des culottes, des shortys, des caracos, des soutien-gorges, mais aussi deux nuisettes... J'?tais effar? par la quantit? de paquets qui encombr?rent rapidement mes bras: "Maman, pourquoi acheter tant de choses? C'est juste pour deux mois!" "Tu ne vas tout de m?me porter les m?mes sous-v?tements tous les jours?" "Bien s?r, mais... " "Et puis, je sais bien que tu aimes mettre de la lingerie! Il n'y a pas de mal ? ?a! Tu pourras continuer quand tu voudras apr?s le mariage" Nous marchions dans la rue, et elle parlait assez fort. Je baissais la t?te, je rougissais en esp?rant qu'aucun passant n'entende notre conversation et ne devine que j'?tais un gar?on. Elle m'acheta ?galement deux corsets pour serrer ma taille et faire dispara?tre les petits bourrelets de mon ventre. Vers midi, nous sommes all?s dans un restaurant, et je fus surpris de voir que Lucie nous attendait. Elle vint m'embrasser. J'eu un petit mouvement de recul et je chuchotai: "Lucie, je suis habill? en fille! Que vont penser les gens?" "Que nous sommes un couple de lesbiennes!" R?pondit elle assez fort en riant. J'?tais tr?s g?n?... Et je crois que ?a amusait beaucoup ma copine de m'humilier gentiment en public. Mais personne ne leva la t?te dans la salle. Je fus vite rassur?: personne ne faisait attention ? nous. Alors que ma m?re et Lucie se r?gal?rent avec des magrets de canards, je n'eu droit qu'? une assiette de crudit?s, et mes deux pilules habituelles. Le seul dessert qui me fut accord? ?tait le petit carr? de chocolat noir servi avec le caf?. Inutile de pr?ciser que je l'ai savour?! Je faillis faire une gaffe en me rendant aux toilettes. J'eu un instant d'h?sitation avant d'entrer dans les toilettes pour dames. Le c?ur battant en imaginant le scandale si j'?tais entr? chez les hommes, je d?cidai de m'efforcer de mieux jouer mon r?le. Comme une femme, je fis pipi assis, puis je me lavais les mains avant de retoucher mon rouge ? l?vres. En me regardant dans la glace je me trouvais plut?t "jolie", mais je ne pus m'emp?cher de me parler ? moi m?me: "Mais qu'est ce que tu es entrain de faire? Tu es compl?tement dingue!" Je fus interrompu par une jeune femme qui entrait dans les toilettes. J'avais l'impression qu'elle m'avait entendu. Sans un regard pour elle, la t?te basse, je me pr?cipitai pour rejoindre Lucie. Ma m?re ?tait partie apr?s avoir pay? l'addition. Elle avait d'autres imp?ratifs, elle me laissait donc avec ma copine, ? qui elle avait confi? sa carte de cr?dit, pour la suite de ma grande journ?e de shopping. Dans la premi?re boutique, Lucie choisit une robe rouge imprim?e ? fleurs. Dans la cabine d'essayage, je n'arrivai pas ? la fermer: elle ?tait trop ?troite. Lucie entra dans la cabine avec moi. Elle sortit de mes paquets l'un des corsets achet?s le matin m?me, en arracha les ?tiquettes, puis me le tendit. Terriblement mal ? l'aise, je l'enfilais et elle m'aida ? le fermer en le serrant au maximum. J'avais le souffle coup?, mais je n'eu pas le temps de protester, elle me fit remettre la robe. Cette fois je parvins sans probl?me ? la fermer. "Tu vois? Elle te va tr?s bien!" Me dit-elle avec un sourire vainqueur. "Oui, mais... Seulement avec le corset... On pourrait peut ?tre prendre la taille au dessus?" "Non, c'est ? toi de continuer ton r?gime pour perdre encore une ou deux tailles!" Elle r?pondit avec un ton autoritaire que je ne lui connaissais pas. Je n'osais plus rien dire, et pourtant, je me disais que toute cette histoire commen?ait ? aller trop loin. Voyant ma mine d?confite, Lucie se mit ? genoux devant moi, me troussa la robe, me baissa mon collant et mon slip, et commen?a ? me faire une fellation. C'?tait terriblement excitant. J'?tais habill? en fille, suc? par ma copine dans une cabine d'essayage o? l'on pouvait se faire surprendre ? chaque instant. Je ne tardais pas ? avoir un terrible orgasme... Et ? oublier toutes mes peurs et mes scrupules. A ce moment l?, je me sentais pr?t ? accepter ce que Lucie me demanderait... et elle le savait! En se relevant, elle essuya sa bouche avec un mouchoir en papier, retoucha son rouge ? l?vre, puis dit le plus naturellement du monde: "Bien! Allons-y! J'ai rep?r? de tr?s jolies robes d'?t? dans la boutique d'en face!" J'eu tout juste le temps de rajuster ma tenue avant qu'elle n'ouvre le rideau de la cabine d'essayage en disant: "D?p?che-toi! Je t'attends ? la caisse!" Cet apr?s-midi l?, nous avons achet? deux autres robes d'?t?, trois jupes, plusieurs tee-shirts et d?bardeurs. Le soir, avant de rentrer, Lucie me fit m'arr?ter devant la vitrine d'une boutique de chaussures. Elle me montra plusieurs mod?les qui lui plaisaient. Toutes ces chaussures avaient des talons aiguilles d'au moins cinq centim?tres, ce qui me paraissait totalement d?mesur?. Ma copine ?tait tr?s amus?e par mes r?ticences et me promit que j'aurais bient?t l'habitude des talons. Elle me tira par le bras pour me faire entrer dans la boutique. Elle me fit essayer toutes les chaussures qu'elle m'avait montr?es, et nous achet?mes deux paires d'escarpins et deux paires de sandales. Elle insista pour que je mette imm?diatement une paire d'escarpins blancs aux talons de cinq centim?tres. J'eu beaucoup de difficult?s ? marcher sur le chemin du retour, d'autant plus que nous sommes pass?s dans une rue pav?e. A chacun de mes ?carts, Lucie ?clatait de rire. Une fois arriv?s ? la maison, ma m?re et mes s?urs me demand?rent de leur faire un petit "d?fil? de mode" pour leur montrer toutes mes acquisitions. Trop fatigu? pour discuter, je m'ex?cutai. J'eus droit ? de tr?s nombreux compliments. C'?tait la premi?re fois qu'elles furent si gentilles avec moi... Comme si j'?tais soudain l'une d'entre elles! Les jours qui suivirent, ma m?re m'encourageait ? me maquiller, ? mettre une robe ou une jupe, et bien s?r un corset et des talons d?s que j'?tais ? la maison. Je n'?tais plus en gar?on qu'? l'?cole. La fin de l'ann?e scolaire finit par arriver, et ? partir de ce moment l?, je ne touchai plus ? mes affaires masculines... Mais ce n'?tait pas ce qui me g?nait le plus. Je souffrais de rester trop longtemps debout ? cause des talons, mais j'avais aussi du mal ? m'asseoir parce que j'avais l'impression que le corset me d?coupait la peau au niveau des hanches. Sans rien faire de particulier, je finissais mes journ?es totalement ?puis?. Parfois, je pleurais le soir, quand j'?tais seul dans mon lit. Depuis quelques semaines, j'?tais devenu tr?s ?motif. Je croyais que l'accumulation des ?v?nements des derni?res semaines en ?tait la cause... Je n'imaginais pas que les pilules de "vitamines" pouvaient me faire cet effet. Les travaux avan?aient dans la nouvelle boutique de Nathalie, ainsi que dans notre futur appartement. Ma m?re me confirma que je partirais en vacances avec Lucie, et que le d?m?nagement se ferait en mon absence. Avant de partir en vacances, je passai donc plusieurs jours ? trier mes affaires, ? jeter quelques vieilleries, et ? ranger le reste dans des cartons. J'eu quelques moments d'?motion en d?couvrant des vieux souvenirs enterr?s au fond des tiroirs ou de l'armoire. Je fus amus? de retrouver mon vieux nounours auquel il manquait un bras et un ?il. La veille de mon d?part, je finis de fermer les cartons contenant mes affaires de gar?on. Je d?montai mon armoire et mon bureau. Je laissai mon lit en place pour ma derni?re nuit dans cette chambre. Le lendemain matin, apr?s ma toilette, je passai rapidement une culotte avec un soutien-gorge assorti... Sans oublier les faux seins, ni ce maudit corset qui m'emp?chait de respirer. Puis j'enfilais une petite robe d'?t? en vichy bleu. J'agrafai mes cheveux en arri?re ? l'aide de deux barrettes, me maquillais l?g?rement les yeux et les l?vres. Enfin, j'enfilais mes fines sandales ? talons de six centim?tres. J'?tais "pr?te"! Je finis de pr?parer ma valise, je n'emportais pas un seul accessoire masculin. Je jetai un dernier regard ? la chambre dans laquelle j'avais pass? toute mon enfance. J'?tais ?mu jusqu'aux larmes en me disant que je n'y remettrais sans doute jamais les pieds. Lucie vint me rejoindre avec sa valise. Ma m?re nous d?posa ? la gare. Arriv?s au bout de notre voyage, Alice, la tante de ma copine vint nous chercher: "Bonjour Lucie, voil? donc ta copine! Et comment s'appelle cette charmante jeune fille?" dit-elle en s'approchant de moi pour me faire la bise. "Je m'appelle Flori..." Je m'arr?tai imm?diatement en rougissant, me rendant soudain compte que nous avions tout pr?vu, sauf de me donner un pr?nom f?minin! Lucie vint ? ma rescousse: "Florie, elle s'appelle Florie!" En disant cela, elle avait un regard qui semblait vouloir dire: "D?sol?e, j'avais compl?tement oubli? moi aussi de te trouver un pr?nom." Alice me regarda avec un grand sourire: "Oh, mais comme elle est timide! Florie, c'est tr?s joli!" "Je... Merci!" Je n'ajoutai rien, me contentant de rougir. Je venais de r?aliser qu'il me fallait ?tre tr?s prudent pour ?viter les gaffes. J'allais passer presque deux mois avec une femme qui ignorait que j'?tais un gar?on! Malgr? mes craintes d'?tre d?couvert, et l'inconfort que je ressentais ? garder tous les jours mon corset et mes talons, ces vacances furent formidables. Lucie et moi avons partag? des instants inoubliables. Un matin, Alice nous surprit entrain de nous embrasser. Nous ?tions tr?s g?n?s, mais elle nous raconta qu'elle avait eu une aventure avec une de ses camarades de classe quand elle avait notre ?ge. La "tante un peu vieux jeu" que Lucie m'avait d?crite ?tait finalement tr?s ouverte... Elle se contenta simplement de nous conseiller la prudence en public. Gr?ce ? la pr?sence continuelle de ma copine, je fis rapidement beaucoup de progr?s dans ma f?minisation. Je ne tardai pas ? ma?triser la marche surs des talons tr?s hauts. Je n'avais jamais eu une "d?marche de camionneur", mais petit ? petit, je re?us de plus en plus de compliments de Lucie. Elle me disait que mes gestes ?taient de plus en plus gracieux. Un jour o? Lucie portait un pantalon et ne s'?tait pas maquill?e, Alice lui dit: "Tu devrais prendre exemple sur Florie, et ?tre plus f?minine... Elle est toujours en robe et talons hauts!" J'aurais bien voulu lui r?pondre que je n'avais pas le choix. Je me contentais de sourire en voyant ma copine, un peu vex?e, aller se changer. Un soir, alors que je me d?shabillais, je me regardais dans la glace, intrigu? parce que j'avais l'impression que ma poitrine et mes fesses avaient pris du volume. En m'observant de profil, je r?alisais m?me que j'avais des petits seins! Lucie, apr?s m'avoir surpris dans cette position, me demanda: "Quelque chose ne va pas, ma Florie?" Depuis notre arriv?e chez sa tante, elle me parlait toujours au f?minin, m?me quand nous ?tions seuls. Je lui r?pondis, un peu honteux: "Je ne sais pas... J'ai l'impression... Comment dire, que j'ai les seins qui poussent!" "Il ne faut rien exag?rer, il n'y a aucune raison... Sauf peut ?tre..." "Oui, ? quoi penses-tu?" "Ca doit venir du corset... ton corps s'adapte... La graisse ne peut plus s'accumuler sur ton ventre, alors elle appara?t dans les endroits o? elle a de la place!" Je n'?tais pas tr?s convaincu par cette explication, mais je n'eus pas le temps de poser d'autres questions. Lucie avait entrepris, en venant derri?re moi, de me caresser les seins et de m'embrasser. Sa tendresse me fit tr?s vite oublier toutes mes interrogations, et nous avons fait l'amour merveilleusement... Petit ? petit, mon r?gime fit de l'effet. J'avais tellement minci que le corset ne me serrait plus. Lucie m'autorisa donc ? laisser de cot? cet appareil de torture. J'?tais d'autant plus soulag? que l'?t? commen?ait ? ?tre tr?s chaud. Les vacances se poursuivirent sans histoire. Encourag? par les r?sultats, et par la chaleur lourde de l'?t? qui me coupait l'app?tit, je continuais mon r?gime de bon c?ur. Mes v?tements et mon comportement ?taient devenus tr?s f?minins, mais il y a un cap que je refusai obstin?ment de franchir, malgr? l'insistance de ma copine: J'ai toujours refus? d'aller me baigner ? la gravi?re voisine avec elle. J'aurais d? porter un bikini ? cette occasion, ou au moins un maillot de bains une pi?ce, mais je ne pouvais me r?soudre ? m'exhiber ainsi. Quand elle constata que je ma?trisais enfin la marche avec les talons, Lucie entreprit de m'apprendre ? danser. Il y aurait un bal au moment du mariage, avec quelques valses traditionnelles pour l'ouvrir. J'appris donc ? danser comme une fille, moi qui n'avais jamais dans? en gar?on! Nous rentr?mes une semaine avant la c?r?monie du mariage. Ma m?re m'annon?a que l'ancienne maison ?tait vendue, mais que les travaux dans le nouvel appartement n'?taient pas tout ? fait termin?s. Les parents de Lucie s'?taient propos?s pour me loger encore quelques jours... Elle m'annon?a ?galement avec un grand sourire: "Il faudra que tu sois Florie encore pendant quelques jours, mon c?ur! Les cartons avec tes affaires sont dans un garde-meuble." Je me contentai de r?pondre, avec un air un peu blas?: "Au point o? j'en suis..." "Allons, n'essaye pas de me faire croire que ?a te d?range!" "Je..." "Lucie m'a racont? vos vacances... Il parait que tu es devenue tr?s f?minine?" "Eh bien, oui, mais..." "Si cette situation te g?nait ? ce point, tu n'aurais pas l'air aussi naturelle!" Un matin, nous sommes all?s avec C?line et ?lodie dans une boutique pour faire les essayages de nos robes de demoiselles d'honneur. M?me si le d?collet? n'?tait pas tr?s profond, on voyait un peu le haut de mes seins. La vendeuse me donna un wonderbra pour en accentuer les dimensions. J'eu un choc en me regardant dans la glace: non seulement la robe ?tait merveilleusement belle, mais elle m'allait parfaitement. Le haut lac? et le soutien-gorge me donnaient une silhouette tr?s f?minine, le galbe de ma poitrine ?tait tr?s visible... Et je ne portais pas de faux seins! Je suis rest? fascin? longtemps devant l'image hyper f?minine que me renvoyait le miroir. Le matin du mariage, ma m?re, mes s?urs et moi sommes all?(e)s nous faire maquiller et coiffer. Mes longs cheveux blonds furent l?g?rement boucl?s, puis retenus en chignon par des barrettes orn?es d'orchid?es mauves. J'eus aussi droit ? de nouvelles boucles d'oreilles, un collier, et d'autres bijoux assortis. En me regardant dans la glace, j'avais l'impression de voir une star de cin?ma! J'?tais ? nouveau tr?s troubl? par cette image que me renvoyait le miroir. Je ne savais plus o? j'en ?tais. J'avais l'impression que le gar?on en moi ?tait en train de tomber amoureux de la fille que j'avais devant les yeux!... Comme si je ne r?alisais pas vraiment que j'?tais cette fille! Ma m?re me rappela soudain ? la r?alit?: "Florie! R?veille-toi! Il faut se d?p?cher! Nous devons encore nous changer!" Peu apr?s, je portais la sublime robe de demoiselle d'honneur et des sandales tr?s fines ? talons de dix centim?tres. Une fois habill?(e)s, mes s?urs et moi nous sommes enlac?(e)s. Je ne me souvenais pas de m'?tre senti aussi proche de mes s?urs qu'? cet instant. Ma m?re prit des dizaines de photos de "ses quatre filles". Nathalie, dans sa sublime robe de mari?e, ?tait radieuse. C?line et ?lodie, qui portaient la m?me robe que moi, ?taient tr?s belles. Quant ? moi, tout me paraissait tellement irr?el, j'avais l'impression de vivre un r?ve, et je m'attendais ? me r?veiller ? chaque instant. Pendant le reste de la journ?e, je restai tr?s passif, me contentant de suivre mes s?urs et de faire comme elles. Pendant toute la c?r?monie, j'avais l'impression d'?tre ailleurs. Je repensais continuellement ? la tr?s belle jeune femme que j'avais d?couverte dans le miroir le matin m?me. La soir?e du mariage fut anim?e par un speaker lamentable qui parlait avec un ton de commentateur sportif. J'?coutais distraitement ses plaisanteries, ainsi que les traditionnels discours de fin de banquet. Je ris de bon c?ur ? quelques blagues, mais j'?tais un peu perturb? ? l'id?e de danser. Nathalie ouvrit le bal avec son mari Gilles... Puis apr?s quelques minutes pendant lesquelles ils ont vals? seuls, le speaker annon?a: "Et maintenant, les gar?ons d'honneur invitent les demoiselles d'honneur ? danser!" L'espace d'un instant, je d?testai cet imb?cile de speaker, mais je n'eus pas le temps de me r?fugier dans les toilettes comme je l'esp?rais. Fran?ois, le petit fr?re de Gilles, s'approcha de moi: "C'est Florie, je crois?... Puis-je t'inviter ? danser?" Je me suis senti incapable de refuser devant tout le monde, et je me suis retrouv? ? valser dans les bras d'un gar?on! Cette danse ne dura que quelques minutes, mais pour moi, ce fut une longue torture! Non seulement, j'?tais en robe, ? me faire passer pour une fille, devant des centaines de gens, mais en plus, ce type me serrait d'un peu trop pr?s, sentait l'alcool... Et me marchait r?guli?rement sur les pieds! Quand le morceau de musique s'arr?ta, le speaker annon?a: "Et maintenant, le bal est ouvert ? tout le monde! Bonne soir?e ? tous!" Fran?ois me tenait fermement dans ses bras. Son visage s'approchait du mien pour m'embrasser. J'?tais paralys?, comment devais je r?agir? Heureusement, une voix derri?re moi arr?ta son geste: "Pardon de vous d?ranger... Florie, tu m'avais accord? cette danse, tu te souviens?" Fran?ois me rel?cha imm?diatement, il semblait soudain aussi g?n? que moi. Il dit simplement merci, et s'?loigna. Je me retournais pour d?couvrir une cr?ature androgyne dans un costume d'homme blanc immacul?. Ses longs cheveux attach?s en arri?re. Elle portait ? la boutonni?re un petit bouquet des m?mes orchid?es mauves qui ornaient mes cheveux... C'?tait Lucie! Elle ?tait rest?e en retrait pendant toute la c?r?monie, puis pendant le repas. Se contentant de prendre des photos. Elle ?tait intervenue juste ? temps pour me sortir d'une situation tr?s inconfortable. Elle m'embrassa. Pris par l'?motion, je ne pus que murmurer: "Attention, tu vas ab?mer mon maquillage!" Elle me regarda un instant, aussi surprise que moi par cette r?action si typiquement f?minine, puis nous ?clat?mes de rire ensemble. Nous sommes rest?s ensemble pendant le reste de la f?te. Ce matin, deux jours apr?s le mariage. J'?tais avec Lucie chez elle quand elle re?ut un coup de t?l?phone. Elle me dit: "C'?tait ta m?re! Les travaux sont termin?s, tu vas enfin pouvoir emm?nager dans ta nouvelle chambre!" Je fus soudain un peu d?sempar?. Bien s?r, c'?tait ? l'id?e de ne plus passer tout mon temps avec ma copine... Mais aussi parce que je m'?tais habitu? ? vivre en fille. J'avais consenti tellement d'efforts pour para?tre r?ellement f?minine que c'?tait devenu une seconde nature pour moi. Il y avait aussi le fait que les vacances ?taient termin?es, et qu'il fallait que je mette activement ? chercher un apprentissage. Je devais me trouver un m?tier, assumer des responsabilit?s, bref, soudain devenir adulte! Accompagn? de Lucie, je me suis rendu au nouveau salon. Il ?tait magnifique, joliment d?cor?, et ?quip? du mat?riel le plus moderne. Il ?tait pr?t pour son ouverture le lundi suivant. Nathalie et Gilles nous ont accueillis et montr? toutes les installations. Apr?s quelques instants, Nathalie me prit par le bras en me disant: "Viens, allons maintenant voir l'appartement, maman nous attend!" Lucie nous suivait et nous avons laiss? Gilles seul dans le salon. L'appartement ?tait plus petit que la maison que nous avions avant, mais il ?tait superbe. Ma m?re, C?line et ?lodie se relay?rent pour tout nous montrer, ? Lucie et ? moi. Apr?s m'avoir fait visiter toutes les pi?ces, ma m?re rassembla mes s?urs, et dit enfin: "Il reste faire d?couvrir sa nouvelle chambre ? notre petite Florie!" Puis elle me poussa vers une porte, que j'ouvris, un peu effray? par la surprise qui m'attendait. ------------------------------------------- J'avais un peu d'appr?hension en passant la porte, mais ce que je viens de d?couvrir est au-del? de tout ce que j'aurais pu imaginer. Ma chambre est totalement f?minine, les murs sont d'un rose tr?s clair, tr?s pastel. Des rideaux et tentures mauves et roses mettent en valeur des meubles blanc cass?. Un grand lit ? baldaquin est au centre de la pi?ce, avec une couette assortie aux rideaux. Il y a un immense miroir sur chacune des trois portes de l'immense armoire. Une commode et une coiffeuse compl?tent l'ensemble. Des revues f?minines sont pos?es sur la table de nuit. En tremblant, j'ouvre les tiroirs de la commode. Ils sont remplis de lingerie, de dentelles de bas collants et frous-frous de toutes sortes... Je me pr?cipite vers l'armoire, et je d?couvre ? l'int?rieur des jupes, des robes, et toutes sortes de v?tements exclusivement f?minins! Ma m?re s'approche: "Alors, mon c?ur, ta nouvelle chambre te plait?" "Mais, mais... O? sont mes affaires?" "De quoi parles-tu? Tout est l?!" Elle me regarde avec un grand sourire. "Je veux dire... Mes affaires... Mes affaires de gar?on, o? sont elles?" "Tu n'en auras plus besoin... " "Mais... Il faut bien que j'aille chercher un apprentissage... Trouver un m?tier... Je v..." "Oh, mais ne t'inqui?tes pas pour ?a!" Intervient Nathalie, "Je t'embauche comme apprentie coiffeuse dans le nouveau salon!" "Mais... Mais tout ?a est tellement soudain, je ne m'attendais pas... Je veux dire, il faut que j'y r?fl?chisse..." "Mais c'est tout r?fl?chi! Tu commences lundi!" Je ne dis plus rien, je regarde alternativement ma m?re et mes s?urs... Attendant de les voir ?clater de rire. J'attendis le moment o? elles me diraient en riant que c'?tait une blague, mais ce moment ne vient pas... Je suis entrain de comprendre que ces derniers mois n'ont ?t? qu'une longue pr?paration pour cet instant. Ma m?re s'approche de moi, puis me prend dans ses bras: "Ma ch?rie, j'ai toujours voulu une autre fille. Quand ton p?re nous a abandonn?es, puis quand j'ai vu l'enthousiasme avec lequel tu as accept? d'?tre demoiselle d'honneur au mariage de ta s?ur, je me suis dit que... " Nathalie intervient encore: "Nous ?tions toutes d'accord, il fallait absolument que tu deviennes une fille!" Un peu perdu, je me tourne vars Lucie, qui est rest?e un peu en retrait, mais qui s'approche imm?diatement pour m'embrasser: "Ma Florie, je t'aime tellement... Et tu sais bien que je t'ai toujours pr?f?r?e en fille!" "Tu ?tais d'accord avec elles depuis le d?but?" "Bien entendu! C'est m?me moi... Enfin, ma m?re qui est pharmacienne, qui a fourni les hormones que tu prends!" "Les hormones? Quoi?... Mais..." "Mais oui! Tu as vraiment cru ? l'histoire des pilules pour maigrir? Si ?a marchait vraiment, toutes les filles s'en gaveraient!" Elle ?clate de rire. En riant ?galement, ma m?re ajoute: "Depuis toute petite, tu ?tais si douce, si d?licate. Au fond de toi, tu as toujours voulu ?tre une fille!" "Mais non, je..." "Mais si ma ch?rie, tu n'aurais jamais accept? de l'admettre... Tu as toujours eu cette fiert? mal plac?e, ce d?faut si typiquement masculin!" "Alors on s'est dit qu'on allait te faciliter les choses, et qu'on n'allait pas te demander ton avis!" Intervint Nathalie. Je regarde ma m?re, mes s?urs, et Lucie. Mes yeux pleins de larmes courent de l'une ? l'autre... Les id?es se bousculent dans ma t?te... Oui, j'ai appris ? aimer ?tre en fille; oui, j'aime partager ces moments de douceur avec Lucie... Mais tout ?a ?tait sens? n'?tre qu'un jeu! Je r?alise soudain qu'il n'y aura pas de retour en arri?re! Je vais vivre une vie de fille... De femme, jusqu'? la fin de mes jours! Petit Pierre Merci ? Christel Lennart pour ses corrections.