L'ile Des Vierges free porn video

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L'ile des vierges Forestier Malgr? la fatigue de la journ?e, j'avais de la difficult? ? dormir. La pleine lune illuminait notre baraque, et cela r?veillait en moi trop de mauvais souvenirs. Cette pleine lune qui r?gentait la vie sur cette ile damn?e! Tout avait pourtant commenc? par une id?e si brillante! === ?tant le troisi?me fils d'un comte -- ne vous trompez pas, malgr? le titre de noblesse, nous ne vivions pas riche -- mon avenir n'?tant pas des plus brillants. Mon fr?re ain?, bien entendu, succ?derait ? notre p?re. Pour se pr?parer ? cette t?che bien moins qu'?crasante, il avait pass? une partie de son enfance ? la cour d'un ami de mon p?re, comte lui aussi. Il en avait profit? pour s?duire la fille de son tuteur, qu'il ?pouserait et ram?nerait ? la maison, o? elle y serait comtesse. Ma comtesse. Mon second fr?re, quant ? lui, avait d?j? commenc? une brillante carri?re d'officier dans l'arm?e royale. Carri?re prestigieuse mais sans r?el danger, vu que le royaume ?tant en paix avec ses voisins. Le seul risque qu'il encourait serait de perdre la face lors d'un tournoi. Il courtisait la fille d'un grand officier du royaume, ce qui n'?tait pas pour nuire ? son avancement. En attendant la nuit de noce, eh bien... les soldats, et encore mieux les officiers, n'ont gu?re ? s'?chiner pour trouver ? dormir bien au chaud. J'avais aussi une s?ur. Bien s?r, elle avait d?j? ?t? donn?e en mariage ? un des fils du duc voisin. Il faut savoir soigner ses relations. Mais moi, le petit dernier... Si le domaine de mon p?re avait ?t? plus grand et d'un meilleur rendement, mon comte de p?re aurait pu me donner une pension qui m'aurait garanti une vie confortable et aurait fait de moi un parti acceptable. Mais, les choses ?tant ce qu'elles ?taient, il ne me restait plus que la perspective d'une vie monastique, avec peut- ?tre la chance de devenir un jour sup?rieur de mon monast?re lorsque je serais vieux. En fait, je n'y pensais pas trop. Comme tous les fils de noble, m?me pauvres, j'avais pass? ma jeunesse ? apprendre ? monter ? cheval et ? tirer l'?p?e. Je me distrayais en chassant et en culbutant les filles de cuisine et celles de nos serfs. Ce n'est lorsque le repr?sentant du monast?re voisin arriva ? notre ch?teau et que mon vieux p?re m'appela aupr?s de lui pour m'annoncer mon destin que je pris soudain conscience que ma vie allait bient?t finir. Car peut-on appeler vie celle qu'on vit dans la froide cellule d'un monast?re? M?me une femme peut avoir une meilleure vie! Ce fut ma premi?re nuit blanche. Le lendemain, je devrais accompagner le moine avec une petite escorte pour aller m'enterrer vivant. Je me ressassais les souvenirs de mon enfance insouciante, les rumeurs d'un monde que je ne connaitrais jamais. Soudain, j'eus une id?e. Brillante. L'id?e qui allait changer ma vie. Comme j'avais raison de le penser, h?las! J'allai r?veiller mon ?cuyer. En fait, gu?re plus qu'un gar?on d'?curie avec un bel habit. Il m'?tait fid?le. Peut-?tre m?me qu'il compatissait ? mon sort, m'imaginais-je. Sans bruit, en b?illant, il sella nos chevaux pendant que je prenais dans les cuisines de quoi nous nourrir pour quelques jours. Car j'avais d?cid? de partir. J'allais accomplir un haut fait. J'aillais montrer ? mon p?re et au royaume tout entier que j'?tais digne des plus grands honneurs. Une des histoires qui avaient berc? mon enfance ?tait celle de l'ile des vierges. Une ile habit?e seulement par des femmes, qui accueillaient les hommes de passage avec un app?tit charnel d?passant tous les r?ves. Elles seraient une sorte de pr?tresses et auraient jur? de rester ? l'?cart du monde pour servir quelque divinit? pa?enne, mais cela ne les emp?chait pas de savoir appr?cier les plaisirs qu'un homme d'exp?rience saurait leur faire connaitre. Les hommes ?taient donc les bienvenus, pour un temps, en tout cas. Ils colportaient ensuite cette histoire. Cette ile, j'allais la trouver, y p?n?trer et la soumettre pour la plus grande gloire de notre royaume. J'?tais fils de comte, et ce n'est pas quelques vierges effarouch?es adorant une fausse d?esse qui viendraient ? bout de moi. Bien s?r, mon p?re n'accepterait pas qu'on d?fie ainsi son autorit?. Il me fallait donc partir nuitamment et revenir aur?ol? de gloire. === J'avais une vague id?e de l'emplacement de l'ile, pr?s d'une c?te sauvage, et c'est dans la direction de la mer que nos pas se tourn?rent. ?tant fils d'un comte, je trouvais ? me loger et ? me r?approvisionner facilement. Mon ?cuyer s'ennuyait de sa famille et de ses chevaux, mais il me suivait, berc? par mon r?ve, que je lui avais confi?. Cependant, l? o? je passais, je mentais sur ma destination, de peur qu'on me prenne pour un fou poursuivant une chim?re. Bient?t, le pays se fit plus d?sol?, et nous d?mes rationner nos provisions. Seuls nos chevaux mangeaient ? l'aise. De temps en temps, une fermier nous disait avoir entendu parler de cette fameuse ile, mais il ?tait difficile de se faire une id?e de son emplacement exact. Mon ?cuyer et moi nous sommes donc mis ? longer la c?te dans l'espoir de trouver quelque indice. J'avais finalement vendu nos chevaux, car la route ne leur convenait plus. Un matin, ? l'aube, alors que le brouillard nous isolait presque du monde, je me r?veillai avec la conviction d'avoir trouv?. === Encore le matin. Malgr? ma fatigue, je dois me lever et accomplir mes corv?es. Si j'ose lever la voix, on me fouette. J'ai appris la le?on et j'ob?is humblement, bien qu'il m'en coute. J'aurais bien d? apprendre plus t?t ? ob?ir et suivre l'ordre de mon p?re d'aller au monast?re plut?t que de partir dans une aventure d'o? nul ne me sauvera jamais. Je me serais au moins ?pargn? ce travail ?reintant et le courroux de la D?esse. === Une barque ?tait attach?e dans une petite anse, et je sentais confus?ment qu'il me suffirait d'aller vers le large pour accomplir mon destin. Mon ?cuyer avait peur. Il n'avait jamais navigu?; au mieux avait-il travers? ? gu? les quelques ruisseaux qui irriguent le domaine de mon p?re. J'avais peur moi aussi, mais je ne pouvais me permettre de le montrer. Comme ses pieds refusaient de bouger, malgr? mes encouragements, je dus prendre une d?cision et lui remis une partie de ma bourse, devenue bien l?g?re, avec l'ordre de m'attendre deux jours. Si je n'?tais pas revenu, il pourrait partir. Il n'aurait pas ? attendre bien longtemps: le brouillard se dissipait d?j? et on devinait sur la mer une ile se d?coupant sur la lune couchante. Je montai sur la barque et me mis ? godiller comme j'avais vu le faire au cours de notre voyage. On a toujours dit que j'apprenais vite. === C'est aujourd'hui mon tour d'aller puiser l'eau pour la communaut?. Je dois y passer une partie de la matin?e, et le fardeau m'esquinte les ?paules et le dos. Plus tard, j'aurai d'autres t?ches, tout aussi fatigantes. Pendant ce temps, les Filles de la D?esse chantent, tressent des paniers, filent, tissent et brodent. Comme je les d?teste! === Mon intuition ne m'avait pas tromp?. On m'attendait. Lorsque j'arrivai, toutes les vierges, v?tues de lin blanc, se tenaient en cercle autour d'une pierre grossi?rement taill?e et psalmodiaient je ne savais trop quel pri?re. Je n'?coutais gu?re, impressionn? que j'?tais par ce que je devinais sous leurs tuniques. Les derniers jours du voyage avaient ?t? fort solitaires et ces jeunes filles ?taient superbes. Lorsque la psalmodie arr?ta, celle qui portait le plus costume me souhaita la bienvenue, m'appelant par mon nom, bien que je me tinsse cach? avec toute l'habilet? que mes chasses m'avaient apprise. Peut-?tre mon odeur me trahit-elle, car les filles de la D?esse, comme elles s'appelaient, m'entour?rent bient?t en gloussant, mais ? bonne distance. ?Silence, mes filles. Au nom de la D?esse, je te souhaite la bienvenue dans l'ile sacr?e, Ald?ric. Eh oui, nous te connaissons et nous t'avons suivi et guid? dans ta qu?te de notre repaire. Nous esp?rons que ton s?jour chez nous te plaire, mais avant toute chose, tu dois prendre un bain!? Un rire g?n?ral accueillit ces derni?res paroles. Comme ce rire ?tait ensorcelant! On me conduisit alors dans une sorte de cabane, devant laquelle brulait un feu d'o? des servantes tiraient des pierres qu'elles jetaient dans l'eau contenue dans une bassine. Il semblait donc bien que je t'?tais attendu, bien que la chose ne me par?t pas possible pour le moment. Comme dans un r?ve, on me d?shabilla, me lava, d?m?la mes cheveux, alors que les filles gloussaient de plus belle alors que je t?chais de cacher l'immense ?rection qui ne manqua pas de s'ensuivre. === Aujourd'hui, c'est le jour du bain. Les pierres chaudes sont lourdes ? transporter avec les tisonniers, et la chaleur devient vite insupportable. Et il faut aussi alimenter le feu. Quelle t?che d?sagr?able, d'autant plus que je ne peux me laver que dans l'eau glaciale du torrent! === Apr?s le bain, on me remit une chemise, une tunique et des sandales neuves, les servantes ayant emport? mes v?tements pour les laver et les raccommoder. Tout semblait ? ma taille. Les filles me conduisirent alors dans une petite maison, dans laquelle m'attendait la grande pr?tresse, une femme d'un certain ?ge mais encore fort belle. Elle avait rev?tu une robe plus simple que celle dans laquelle je l'avais vue la premi?re fois, et ses longs cheveux d?nou?s tombaient sur ses ?paules. Une odeur enivrante remplissait la pi?ce, et c'est dans comme dans un r?ve qu'on me conduisit dans le lit qui se trouvait au centre de la pi?ce. Elle m'y accueillit avec un app?tit charnel ?gal au mien et avec une impudeur et une connaissance des choses de l'amour que je n'avais jamais rencontr? chez aucune femme. Plus tard, apr?s l'amour, elle m'apprit qu'elle ?tait la grande pr?tresse de la D?esse et qu'elle avait renonc? ? tout autre nom. En tant que telle, elle avait le pouvoir et le devoir de veiller sur son ile et sur ses disciples, et m'avait donc vu arriver. La grande D?esse ?tant aussi celle de l'amour et de la procr?ation, les hommes bien n?s et courageux ?taient les bienvenus, mais ils ne restaient jamais longtemps, car la D?esse se devait d'?tre servie par des femmes. Je pourrais rester un certain temps, mais je devais r?pondre aux invitations que les filles de la D?esse me feraient de partager leur couche. Je dois dire que cette perspective m'enchantait, comme elle aurait enchant? tout homme. Bient?t, on nous appela pour le repas du midi. Il ?tait fort simple: du pain, des l?gumes, quelques fruits, car l'?t? ?tait d?j? avanc?, une boisson l?g?rement enivrante. On m'apprit que l'ile produisait toute sa nourriture et que les servantes pr?paraient la nourriture en plus de cultiver les champs et le potager, les filles de la D?esse se consacrant ? des t?ches plus nobles. Bien s?r, j'avais ?t? ?lev? dans un ch?teau, et cet ?tat des choses me convenait parfaitement: les uns dirigent, les autres travaillent, et ainsi va le monde. === La corv?e de bois. Une lame de pierre pour couper les branches -- le m?tal est rare et r?serv? ? d'autres fins --, le fagot sur les ?paules qui me brise le dos, et les ?pines qui me d?chirent les mollets. Qu'ai- je fait pour m?riter un tel sort, sinon ?tre n? homme? === Au cours du repas, la grande pr?tresse me rappela mon ?cuyer qui attendait sur la c?te. Tiens, je l'avais oubli?, celui-l?. Je d?cidai d'aller le chercher, mais on me fit bien promettre de revenir! Je n'avais certes pas l'intention de m'enfuir. J'avais toujours mon plan en t?te, et m?me sans cela, qui peut fuir devant la perspective de tant de nuits d'amour? Je demandai ? la grande pr?tresse de me permettre d'amener une fille avec moi, mais elle me r?pondit, avec un sourire qui m'atteignit droit au c?ur, qu'elles avaient fait le serment de rester sur l'ile, et que, de toute fa?on, mes habits neufs prouveraient mes dires quant ? ma d?couverte. === ?videmment que les filles restent sur l'ile! Que peuvent-elles faire d'autre? Et que puis-je faire d'autre? === Les jours suivants se pass?rent comme dans un r?ve. Je passais tous mes nuits avec une fille diff?rente, parfois exp?riment?e, parfois timide. Certaines ?taient m?me vierges. Mon ?cuyer faisait de m?me, et, les matins, il souriait comme un idiot. Le jour, ou je passais mon temps avec mon ?cuyer en jouant aux cartes ou aux d?s, ou je me promenais dans l'ile, parfois avec lui, parfois seul -- il participait alors aux corv?es avec les servantes. En effet, je d?sirais reconnaitre les diff?rents aspects de l'ile, toujours dans le but de la conqu?rir. M?me si l'absence d'?p?e ? mon c?t? me faisait sentir un peu nu. ?Gr?ce au pouvoir de la D?esse, il n'y a dans Son ile aucun danger ? craindre. Vous ?tes nos h?tes, promenez-vous sans crainte et ? votre guise?, m'avait r?pondu la grande pr?tresse quand je lui avais demand? mes armes. Elle ne comprenait ?videmment pas qu'un homme de la noblesse ne sort pas sans ses armes. Ah! Les femmes, pensais-je! Bien s?r, on me promit de me rendre mes biens quand je quitterais l'ile. D'ici l?, on les garderait en s?curit?, mais je ne savais pas o?. Partout, les servantes s'affairaient, toujours en silence, et baissaient les yeux ? notre approche. Au d?but, j'avais pris cela pour une d?f?rence bien naturelle, mais il me semblait de plus en plus qu'un autre sentiment les habitait, autre chose que l'envie, plut?t une sorte de honte. Je ne comprenais pas. D'autant plus que je les entendais chuchoter d'un air triste quand elles se croyaient seules, et non pas avec le ton de curiosit? de tous les serviteurs du monde. Je d?couvris peu ? peu des champs d'orge, d'avoine, et aussi un p?turage, o? une fille de la D?esse que je connaissais pas gardait des moutons. Elle me somma de la prendre l?, sous un arbre. Je d?couvris aussi, dans un coin recul? de l'ile, quelques enfants -- des filles, bien entendu, ?duqu?es par quelques dames plus ?g?es, qui me firent n?anmoins de l'?il -- et d'autres, plus jeunes, qui ?taient nourries par des servantes. La pr?sence de ces enfants me surprit un peu, mais je me dis que mes filles habiteraient peut-?tre l? dans quelque temps. D'ailleurs, peut-?tre avais-je d?j? des fils et des filles au domaine de mon p?re. Mon p?re! Mon domaine! Mon haut fait! Je me ramollissais. Il fallait que je m'y mette. Mais comment conqu?rir quoi que ce soit ? mains nues? La grande pr?tresse avait surement des pouvoirs -- sa connaissance de notre arriv?e le prouvait sans conteste. Il me fallait mes armes. Mais comment les trouver? J'entrepris de questionner les servantes. Mais elles restaient d?sesp?r?ment muettes, ? distance et le regard fuyant. Je tentai d'en s?duire une; j'avais l'habitude, chez moi, de les amener dans mon lit, mais ici, la pr?sence de femmes impudiques de plus haut rang m'avait d?tourn? de mes inf?rieures. Mais quand il faut, il faut! ?trangement, elle fuit mes caresses, et je pus lire dans ses yeux, incontestablement, de la terreur. D'autres tentatives amen?rent le m?me r?sultat. J'?tais r?volt?. Comment osaient-elles me r?sister? ? la fin, n'y tenant plus, je giflai une des servantes, qui se sauva aussit?t en courant. === On annonce une autre visite dans l'ile. Bien s?r, je ne pourrai pas communiquer ma d?tresse ? cet infortun? aventurier. N'y a-t-il aucune issue ? ma condition actuelle? === Mais o? diable ?taient mes armes? Je r?solus d'ordonner ? la grande pr?tresse de me les rendre. Je pourrais faire valoir que j'avais d?cid? de mettre fin ? mon s?jour. N?anmoins, quand je trouvai la pr?tresse, elle ?tait assise sur son tr?ne, portait ses habits c?r?moniels et ?taient entour?es de ses disciples, assises en rond autour de la place. Sans doute une autre c?r?monie idiote, pensai-je. ?Ald?ric, ta conduite me d??oit beaucoup. La D?esse, qui voit tout, sait que tu as attent? ? la pudeur de nos servantes; Elle sait la violence de tes gestes et de tes intentions; Elle sait pourquoi tu es venu en ce lieu sacr?; Elle sait que tu recherches tes armes, et ? quelle fin. Et nous avons toutes pu constater que, lors de la communion des corps selon le d?sir de la D?esse, tu te pr?occupes uniquement de ta jouissance, oubliant celle de ta partenaire, oubliant m?me le caract?re sacr? de cet acte. Tu voulais voir ces armes qui te relie ? votre pass?? Tu les verras. Suis-moi.? Dire que j'avais peur serait en dessous de la v?rit?. J'?tais mis ? nu, bien plus que lors de mes amours. Et j'eus d'autant plus peur que je me rendis bien vite compte que j'?tais dans l'impossibilit? de fuir. Je devais suivre la pr?tresse; mes jambes n'ob?issaient plus ? mon c?ur. ?Peut-?tre te demandes-tu o? se trouve ton ?cuyer, poursuivit-elle. Eh bien, la D?esse sait que son c?ur est pur, et que c'est uniquement par loyaut? envers toi qu'il t'a suivi jusqu'ici. Il a ?t? serviable avec nos filles et nos servantes. Nous lui avons donc permis de partir il y a quelques jours, juste avant que votre s?jour ait surpass? un cycle lunaire. Je sais que tu ne t'inqui?tes pas du tout pour lui, mais sache qu'il a emport? ton argent et qu'il pourra s'?tablir sur une ferme, prendre femme et ?lever une famille en homme libre.? Parti avec mon argent? Et il vivrait en homme libre alors qu'il appartenait ? ma maison? Je bouillais de col?re, mais le m?me sort qui contr?lait mes jambes collait aussi ma langue ? mon palais, de telle sorte que je ne pus r?agir ? cette scandaleuse annonce. Nous all?mes donc en procession, moi, les filles de la D?esse et m?me les servantes, jusque dans une grotte enfum?e que je n'avais encore jamais remarqu?e. Mes armes y ?taient entrepos?es, avec mes habits, sur une sorte de pr?sentoir, voire d'autel. ?Vois ces armes auxquelles tu tiens tant, Ald?ric, et qui sont le symbole de la virilit?. Regarde-les bien.? Je ne pouvais pas en d?tacher les yeux. Ni ?tendre ma main vers elles. Toute retraite m'?tait interdite. J'entendis alors une vieille femme entamer une psalmodie inconnue, que toutes les pr?tresses r?p?t?rent. La t?te me tourna, et je perdis bient?t connaissance. === Je me r?veillais avec une gueule de bois de premi?re ordre, et pensai tout d'abord que je m'?tais enivr? d'aplomb avec des copains. Mais tout semblait si ?trange. O? ?tais-je? Quelle ?tait cette chambre? Et ces voix que j'entendais? ?Je vois qu'Alda est r?veill?e. Il est temps de lui faire connaitre ses t?ches. Debout!? Alda? Qui ?tait Alda? J'allais poser la question, lorsque-- ?Debout, j'ai dit! On doit t'amener devant la grande pr?tresse! Plus vite que ?a!? J'avais mal ? la t?te, je voulais rester couch?, je ne savais pas o? j'?tais ni qui ?tait cette Alda. J'ouvris quand m?me un peu les yeux, et je vis alors que les servantes que je connaissais me regardaient d'un air suffisant. ? ma grande surprise, l'une d'entre elles me retira vivement ma couverture. Par r?flexe, devant toutes ces femmes ? peu pr?s inconnues, je portai rapidement mes mains ? mon sexe, pour le cacher. Elles ne rencontr?rent rien que quelques poils. Quoi? Que se passait-il? O? ?TAIT PASS?E MA VIRILIT?? ? L'AIDE! Mes r?flexions furent rapidement interrompues. On me tira sans m?nagement du lit -- ou plut?t de la paillasse -- et on mit me debout. Je tentai de me d?battre et j'eus sur-le-champ deux surprises: j'?tais si faible que je ne pouvais plus me d?fendre contre des femmes; et, alors que je me d?battais, je me rendis compte que des seins ballottaient sur ma poitrine. Nom de Dieu (ou plut?t de la D?esse, comme je l'appris bient?t), j'?tais devenu une femme! Moi, une femme! Tout ? fait assomm? par ce nouvel ?tat, je fus port? vers la grande pr?tresse. On me fit agenouiller devant elle. ?Ah, te voil? enfin, Alda, toi qui fus Ald?ric. Sans doute te demandes- tu ce qui t'est arriv?. C'est bien simple. Cette ile est sacr?e, nous te l'avions dit, mais peut-?tre l'as-tu oubli?. C'est l'ile de la D?esse. Tous nos visiteurs masculins doivent la quitter avant qu'un cycle lunaire se soit ?coul?. Autrement, ils grossissent les rangs de nos servantes. Vu que tu n'as pas su t'attirer notre respect, tu devras dor?navant travailler pour nous...? C'en ?tait trop. On ne m'avait rien dit, on m'avait dress? un pi?ge. ?Mais qu'est-ce que c'est que cette...?, commen?ais-je ? demander, d'une voix qui se voulait autoritaire mais qui sonna si bizarre ? mes oreilles. Un coup de fouet z?bra mon dos. ?A?e!? ?Les servantes ne parlent que quand on les interroge! Tais-toi et ob?is. Maintenant, rassieds-toi et ?coute.? Toute l'exp?rience d'une vie de commandement me portait ? prendre la parole, mais la honte de mon nouvel ?tat, la surprise de ma voix si peu autoritaire, et surtout le souvenir cuisant du fouet me dict?rent l'ob?issance. ?C'est mieux. Et baisse les yeux, servante! C'est bien. ?Alda, tu as ?t? un homme m?prisable, sans aucun respect pour les femmes ni pour tes subordonn?s, que tu utilisais comme des objets pour les oublier aussit?t. Sans doute as-tu ?t? ?duqu? de la sorte, mais ce comportement d?plait hautement ? la D?esse, qui est femme et qui partage les souffrances des femmes, comme tu les partageras dor?navant. Tu ob?iras ? toutes les filles de la D?esse ainsi qu'? Rh?a, chef des servantes. Elle est habilit?e ? te donner le fouet, comme tu t'en es rendu compte, n'est-ce pas? Et, avant de te laisser partir, je t'apprendrai avec bonheur qu'au moins quatre d'entre nous sont enceintes de tes anciennes ?uvres. Toi qui ?tais si prompt ? engrosser les femmes, sans doute seras-tu heureuse de t'occuper de tes enfants lorsqu'elles seront n?es. Maintenant, avant de partir, dis-moi si tu seras une servante humble et ob?issante, Alda.? ?Je vous ob?irai humblement, maitresse.? Ces mots me brulaient la bouche. ?Alda, dis que tu seras une servante ob?issante et humble. Tu es une femme, maintenant, et tu dois parler de toi au f?minin.? Elle avait raison. Je ne pouvais pas parler au f?minin de moi-m?me, mais le souvenir du fouet... ?Oui, maitresse, je serai une... servante... ob?is...sante... et humble.? Je manquai m'?vanouir. === Le claquement du fouet ? mes oreilles me r?veilla promptement. Apr?s que la grande pr?tresse eut signifi? mon cong?, on me mit rapidement au travail. Les servantes -- je veux dire: les autres servantes -- se rappelaient la hauteur dont j'avais fait preuve ? leur ?gard, et commenc?rent ? me traiter assez durement. C'est moi qui h?ritais des corv?es les plus dures, et mon nouveau corps, bien plus faible que l'ancien, n'?tait nullement fait pour ces travaux. Je devais chercher du bois, puiser l'eau, laver les v?tements. Sans doute pour m'humilier davantage, on m'apprit ? repriser les v?tements -- d'abord les n?tres, puis ceux des pr?tresses. Toujours on me surveillait, et je ne pouvais gu?re rel?cher mon ardeur. J'essayai bien de tricher, mais je re?us rapidement le fouet -- Dieu que ma peau ?tait sensible -- si bien que j'appris bient?t ? m'abstenir d'essayer. Chaque soir, je tombais de fatigue. Les nuits qui autrefois signifiaient l'amour se limitaient dor?navant au sommeil. Bien s?r, mon nouveau corps m'intriguait, mais entre le travail et le sommeil, toujours surveill?e, je n'avais jamais l'occasion de l'explorer. Je me caressai quelquefois les seins, ce qui provoqua en moi un plaisir nouveau, tant de tenir ? nouveau des seins dans mes mains que de sentir des mains sur mes seins, mais le sommeil venait toujours trop vite. De toute mani?re, sans homme, comment aurais-je pu connaitre les plaisirs que mon corps pouvait receler? Bien s?r, je continuais ? regarder le corps de mes compagnes avec envie, mais qu'est-ce que cela pouvait bien me donner, dans mon nouvel ?tat? Vint une nouvelle pleine lune. L'automne approchait, et on nous avait donn? des robes de laine ? porter par-dessus notre chemise de lin grossier. Je ne dormais pas, comme j'en pris bient?t l'habitude ? cette p?riode du mois. J'avais eu mes premi?res r?gles et je maudissais encore plus la D?esse et ses sales pr?tresses. Au cours de la journ?e, j'avais revu la chaloupe amarr?e ? l'ile et entraper?u le continent. La nuit, personne ne nous gardait, et personne ne gardait la chaloupe. J'avais donc d?cid? de m'enfuir. J'avais de nouveau vol? quelque nourriture et je pris la route de la mer ? la lueur de la lune. Il y avait un peu de brouillard, mais gr?ce ? la lune, je saurais trouver mon chemin. J'embarquai et me mis ? godiller, certes avec plus de difficult? que lors de mon arriv?e -- ces bras manquaient vraiment de force, ce qui ?tait tout ? fait naturel pour ceux d'une femme -- mais la haine qui m'habitait nourrit ma d?termination. Je prenais bien garde de tenir mon cap, mais le trajet semblait sans fin. Bient?t l'aube vint, la lune se coucha, et je ne pus que constater que j'?tais revenue ? mon point de d?part. La pr?tresse ainsi que Rh?a m'attendaient sur la berge. Je pensai bien me jeter ? l'eau, mais j'?tais tellement ?puis?e, et l'eau semblait si froide, si glauque. J'arr?tai de godiller, et la chaloupe revint d'elle-m?me jusqu'? la gr?ve. J'en d?barquai, sure d'?tre ? nouveau fouett?e, mais les deux femmes souriaient, comme si elles se moquaient de moi. J'avais bien appris aupr?s des autres servantes, et ? mes d?pens, combien les femmes pouvaient se moquer les unes des autres. M?me si je tombais d'?puisement, la peur du ch?timent me tint debout alors qu'elles m'ordonn?rent de marcher avec elle. ?Je t'avais dit, Alda, dit la grande pr?tresse, que les femmes au service de la D?esses ne pouvaient pas quitter l'ile. Son domaine est notre domaine. Cette fois-ci, tu ne seras pas punie, mais nous dirons aux autres filles ce qui s'est pass?. ?Cependant, r?fl?chis. Comment aurais-tu surv?cu sur le continent? Personne ne te connait, tu n'as ni argent ni armes, et tu aurais t?t fait d'?tre violent?e par le premier homme qui te rencontrerait. Alda, remercie la D?esse de te donner ainsi hospitalit?. ?Par ailleurs, j'ai d?cid? d'une autre punition pour toi, une punition ? la mesure de ta nouvelle f?minit?. Ne demande pas; tu la connaitras en son temps?, termina-t-elle, ?nigmatique. Comme d'habitude, je n'osai pas lui demander des explications. Pendant plusieurs jours, toutes les filles de l'ile ne pouvaient pas me regarder sans pouffer. J'avais honte, et j'aurais voulu me cacher. Mais il fallait rentrer les r?coltes et se pr?parer pour l'hiver. Peu ? peu, je fus de plus en plus accept?e par mes compagnes. On oubliait qui j'avais ?t? auparavant, et je commen?ais presque, par moments, ? l'oublier moi-m?me. La nuit, souvent, je r?vais que j'?tais encore celui que j'avais ?t?. Je me rappelais mes derni?res nuits, si pleines de plaisirs, de sorte que, lorsque je me r?veillais, j'?tais toujours de nouveau horrifi?e par l'absence si frappante de mon sexe dress?. Il m'en arrivait parfois de crier. Cependant, je r?vais aussi du plaisir qu'il y aurait qu'un homme partage ma couche. Ces r?ves ?taient encore plus d?stabilisants. Je me faisais peu ? peu ? l'id?e d'?tre une femme. Mais je n'avais gu?re le loisir d'y penser longuement. Il m'arriva m?me de partager la couche d'une compagne. C'?tait l'hiver, il faisait froid, et j'aurais alors bien aim? poss?der encore ma virilit?. Je ressentais parfois comme un manque dans mon entre-jambe, mais, sans homme, personne ne savait y rem?dier. Nous n'avions qu'? dormir. Parfois avec difficult?. Mais il faisait bon de sentir mon corps contre celui d'une autre. Un soir, je me mis ? explorer parfois davantage les ?tranges replis entre mes cuisses. Je savais que seule la pr?sence d'un homme pouvait donner du plaisir ? une femme, mais je prenais quelque plaisir ? passer mes doigts dans ma... ma vulve, et m?me ? explorer mon vagin. Je d?couvris m?me un endroit plus sensible que les autres, mais je craignis de m'y attarder et m'endormis insatisfaite. Le lendemain, je fus de nouveau amen?e devant la grande pr?tresse. ?Alda, me dit-elle, si tu es une servante, c'est pour expier les p?ch?s que tu as commis dans ta vie ant?rieure. Il est inadmissible que tu t'aventures dans des chemins que la D?esse r?prouve.? Je ne savais pas du tout de quoi elle voulait parler. ?Nous nous doutions que ce moment allait venir, et c'est pourquoi nous avons fa?onn? ton ?p?e de mani?re ? te prot?ger des mauvaises tentations. D?shabille-toi. Compl?tement.? Bien que cela f?t incompr?hensible, j'eus honte de me d?voiler ainsi devant ces femmes rassembl?es. Elle m'ajust?rent alors une ceinture m?tallique qui passait aussi entre mes cuisses, avec seulement une petite ouverture pour laisser passer l'urine et les menstrues. Oui, j'en avais entendu parler. Une ceinture de chastet?. On disait que des chevaliers jaloux les mettaient ? leur ?pouse avant de partir longtemps, pour une Croisade, par exemple. Mais quel pouvait donc en ?tre l'usage alors qu'il n'y avait aucun homme dans l'ile? Cependant, d?s la nuit suivante, j'eus de la difficult? ? dormir. Non seulement la ceinture ?tait inconfortable, et bien entendu inamovible, mais mon corps r?clamait les m?mes caresses que le soir pr?c?dent, caresses qu'il m'?tait maintenant impossible de lui donner. Je tentai de presser la ceinture contre ma vulve, tentai aussi de la d?placer pour simuler une caresse, tentait d'introduire mes doigts dans l'?troite ouverture ou sur le c?t? de la ceinture, tout cela en vain. Je mis bien du temps ? m'endormir, et les nuits suivantes de m?me. === Le printemps vint, et avec lui la naissance des enfants des filles de la D?esses. De mes enfants, et de ceux de mon ?cuyer. Elles ne sauraient jamais qui ?tait leur p?re; comment aurais-je pu le leur dire? Comment comprendre l'id?e de p?re quand il n'y a aucun homme autour de soi? La nuit du premier accouchement, je fus prise d'une douleur intenable, comme si un fer brulant p?n?trait mes entrailles. On m'apprit bient?t que j'avais ?t? choisie pour partager les douleurs de l'accouchement des mes anciennes amantes, de mani?re ? les att?nuer pour elles. Je pestais, je criais, je tentais d'arracher la ceinture maudite comme pour atteindre la source de ma douleur -- m?me si je savais que tout cela ?tait magique -- mais il n'y avait rien que je pusse faire. Les douleurs augment?rent, se rapproch?rent, durant plusieurs heures. Finalement, le premier b?b? naquit et je pus me reposer. Mais mon martyre n'?tait pas fini. Je fus contrainte de participer ainsi ? deux autres naissances. Comment les femmes pouvaient-elles accepter de partager la couche des hommes si telle ?tait pour elles la cons?quence de ce bref plaisir? Et comment, surtout, pouvaient-elles d?sirer de nouveaux enfants? Bien que je fusse une femme, cela me semblait encore plus impensable qu'auparavant. Mais il faut dire que je n'avais que peu r?fl?chi ? cette question. Peu apr?s la derni?re naissance, alors que je gisais prostr?e sur ma paillasse, on vint me chercher pour entendre les pr?tresses r?citer une nouvelle psalmodie. Quel mauvais sort allait-on encore me jeter? Je sentis bient?t mes seins se gonfler douloureusement. On avait d?cid? que j'allaiterais le dernier-n?. En effet, ce sont toujours les servantes qui nourrissent les enfants. Je l'avais d?j? constat?, mais j'avais oubli?. Malgr? la honte qui m'?treignait, mes compagnes m'enviaient. En effet, les t?ches que le nourrices avaient ? accomplir ?taient bien moins lourdes. Malgr? cela, je ne voulais pas, je ne voulais pas, je ne voulais pas! Allaiter signifiait s'abaisser au plus bas de ce qui d?finissait une femme. La plus idiote des paysannes peut allaiter, tout comme une vache ou une ch?vre. Ce qui restait de mon orgueil masculin s'y refusait. Mais mes seins me faisaient mal, et je savais que la seule mani?re d'att?nuer mon inconfort -- apr?s avoir partag? les douleurs de l'accouchement, j'avais chang? mon id?e de ce que signifiaient souffrance et inconfort - - je n'eus d'autre choix que d'accepter mon sort. ? mon corps d?fendant, j'y pris du plaisir. Bien que je dusse me lever la nuit, bien que ma fille vom?t sur moi, j'aimais cela. Mon bas-ventre avait cess? de me torturer, ce qui me rendait la vie plus douce, et mon ?tat de nourrice me mettait dans une sorte de r?verie. Je r?parais les v?tements, je participais ? la cuisine, et j'allaitais. Toute bonne chose ayant une fin, je dus un jour sevrer ma fille. On me l'enleva alors, de mani?re ? ce que les filles de la D?esse fasse son ?ducation. J'eus de la peine, mais le travail incessant me permit d'?viter d'y penser. Je ne pensais plus ? ma vie ancienne. Les mois passaient et la routine nous abrutissait. J'avais appris que mes compagnes avaient toutes ?t? des visiteurs, comme moi, et que la magie de l'ile nous retenait toutes, nous enlevant m?me l'envie et la force morale de quitter -- sans parler de la honte de notre nouvel ?tat -- et qu'elle allongeait m?me notre vie. Plusieurs d'entre elles portaient aussi une ceinture de chastet?, et nous ne pouvions gu?re nous soutenir les unes les autres. Nous partagions parfois nos paillasses, m?me si le contact de nos corps ?tait autant r?confortant qu'il ?veillait dans nos entrailles des d?sirs qu'il nous ?tait impossible de satisfaire. La routine fit que je fus fort surprise quand on nous apprit que des visiteurs arriveraient d'ici quelques semaines, et que la grande pr?tresse travaillait ? les guider vers nous, selon le souhait de la D?esse. Je me mis de nouveau ? fantasmer sur les hommes qui allaient nous rendre visite. Je ne pensais m?me plus ? les avertir de partir au plus vite. Mes compagnes ?taient tout aussi excit?es que moi. Je savais qu'il me serait impossible de partager leur couche -- apr?s ?tre all?e jusqu'? me blesser, j'avais renonc?, comme les autres, ? tenter d'enlever la ceinture -- mais je ne pouvais m'emp?cher de r?ver. Finalement, ils arriv?rent. Ils ?taient trois, et deux femmes voyageaient avec eux. La veille de leur arriv?e, les pr?tresses invoqu?rent un sort de mutisme ? notre endroit, de telle sorte qu'il nous ?tait impossible de leur adresser la parole pour les avertir du danger, et aucune d'entre nous ne savait ?crire. Nous en ?tions r?duites, comme ? mon arriv?e, ? ob?ir en silence, les yeux baiss?s. M?me les regardes francs ?taient hors de notre port?e. J'aurais tellement aim? les avertir, leur demander des nouvelles, leur demander de porter de mes nouvelles, mais cela m'?tait interdit. Alors que les deux femmes s'int?ressaient au culte de la D?esse, les hommes vagabondaient. Je dus m?me d?fendre ma pudeur contre des mains baladeuses, le tout sans pouvoir expliquer ma conduite. J'avais surtout peur que les mains de l'homme ne d?couvre ma ceinture. Quelle honte j'aurais alors ?prouv?e! Mais ses mains... ?taient si belles, si fortes, si viriles. Je ne pouvais m'emp?cher de les imaginer caressant mes seins ou mes hanches, comme je me souvenais vaguement l'avoir d?j? fait ? une ?poque qui me semblait si lointaine... Deux des hommes repartirent avant le moment fatidique. Les femmes rest?rent, pensant ?tudier les secrets de la D?esse. Mais lorsque l'homme fut contraint de changer son ?tat, celle qui ?tait sa bonne amie se rebella contre ce scandale inadmissible et chercha ? attaquer les coupables. Elle nous rejoignit bient?t dans notre cabane. Bien s?r, elle chercha ? s'enfuit d?s que son ancien amant se fut r?tabli, et, bien s?r, elles revinrent ? l'ile, penaudes. L'autre femme, par contre, ?tait la s?ur de cet homme et trouva ce nouvel arrangement tout ? fait de son gout. Elle n'avait jamais aim? la fa?on dont son fr?re la traitait et se mit ? lui faire faire les t?ches les plus fatigantes et les plus d?virilisante, allant jusqu'? lui demander de brosser ses cheveux et de la laver. La bonne amie de cette nouvelle servante ne put que se d?tourner de lui, d'elle, plut?t, car elle s'?tait renferm?e en elle-m?me et ne parlait ? aucune d'entre nous. Nous nous rapproch?mes de cette femme. Elle connaissait assez peu les nouvelles du royaume, mais je pus apprendre que le roi qui r?gnait quand j'?tait arriv?e ?tait mort depuis des ann?es et que son petit-fils ?tait maintenant le souverain. ?tais-je dans cette ile maudite depuis si longtemps? Nous avions toutes perdu le compte des ann?es, mais il ?tait certain que le temps ne s'?coulait pas de la m?me mani?re ici que dans la monde des hommes. Je tombai dans une profonde d?pression -- tout r?ve d'?vasion ?tait d?sormais impossible. Je vivais dans un sexe qui n'?tait pas le mien, je menais une vie d'esclave, et j'appris bient?t que j'aurais l'honneur de partager, de nouveau, le miracle de donner la vie avec les pr?tresses qui avaient connu le plaisir de la couche d'un homme! Le temps passant, je finis par ?tre responsable d'un groupe de servantes, et c'est alors que je pus trouver du plaisir ? leur faire subir ce que j'avais connu. C'est le seul plaisir qui me restait! On allait craindre Alda comme j'avais craint Rh?a. Et dire que j'?tais devenu une femme pour avoir voulu montrer que j'?tais un homme, courageux et preux. Je hais la D?esse!

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Die Rache des Zuhlters

Ich bin die 39jährige Polizistin Sandra König; viele würden sagen daß ich bildhübsch bin, ich habe schwarze, gut schulterlange Haare die ich meist zu einem Pferdeschwanz zusammen gebunden habe, schwarze Augen, ein sehr hübsches Gesicht, eine Handvoll Brüste mit kleinen Nippeln und Vorhöfen, eine Wespentaille, einen knackigen Po und unheimlich lange, schlanke Beine und das ganze verteilt sich auf 1,82 bei 66 kg. Vor 1 1/2 Jahren habe ich mich von meinem Mann getrennt, unsere Zwillinge Brigitte...

1 year ago
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Die Tochter des Gangsterbosses

Ich bin die 25jährige Tochter eines berüchtigten Unterweltbosses, meine blonden Haare sind gut schulterlang, ich habe blaugrüne Augen, einen 80C Busen, und habe eine hübsche, begehrenswerte Figur. An jenem Tag war ich alleine zu Hause, als es an der Türe unserer Villa klingelte; ich sah erst mal was die Überwachungscamera am Tor zeigte, es war ein Lieferwagen der Post und als ich fragte worum es ginge wurde mir gesagt sie hätten eine Lieferung für Herrn Müller, meinen Vater. Ich drückte das...

1 year ago
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Sternzeit 247384 Logbuch des Captains

Persönlich Logbuch von Captain Picard. Wir sind auf dem Weg zur Sternbasis 242, um unsere Energievorräte aufzufüllen und eine Delegation von Cryoniern an Bord zu nehmen. Ich habe den Brückenoffizieren frei gegeben, damit bei der Ankunft der Diplomaten alle hellwach sind - man hörte bereits abenteuerliche Geschichten über die Cryonier, eine Spezies, deren Körpertemperatur im Normalfall bei -2° Celsius liegt. Aber ich möchte, dass wir uns selbst unser Bild machen, deshalb habe ich befohlen, alle...

4 years ago
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Desirees Star Ch 11

In the morning, everything was not fine. Desiree’s mouth felt like she’d swallowed a handful of cotton balls, her eyes felt like they were expanding in her head, her shoulders were sore, and she could feel the start of a dull ache in her sex. She rolled over and gazed at Gabriel as he slept. He had a cut under his eye and a fist sized bruise on his ribs. Despite the aching between her legs, she felt herself getting aroused just looking at him. It seemed ludicrous that she had slept with him —...

1 year ago
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Desirees Star Ch 04

It had been 9 days, four hours and 37 minutes since that night on the beach with Gabriel, not that Desiree was counting or anything. She had spent the better part of the last nine days away from Gabriel and her brother, and with her best friend Jessica. She tried telling herself that she really missed Jessica’s company, which she did, but she knew she was spending so much time with her to avoid Gabriel. She felt a little guilty for using Jessica like this, but isn’t that what friends are for? ...

3 years ago
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Desirees Star Ch 12

‘Scotty, I don’t feel well,’ Desiree whined into her phone from the comfort of under her blanket. ‘What’s wrong?’ he asked not sounding all that concerned. Desiree’s brother Scott had called to find out the status of the girls on campus and instead was instead being given the run down of his sister’s health. ‘I think I’m coming down with something.’ ‘No shit, what’s wrong?’ he asked again. ‘I’m cold, I cant breathe, and my head hurts.’ ‘Sounds like a bad hangover.’ ‘Bring me soup.’ ‘No...

4 years ago
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Desirees Star Ch 10

Desiree woke the next morning to the sound of pots banging and the smell of bacon frying. She stretched in the bed and stumbled to the bathroom before going into the kitchen. She refused to look at her cell phone. When she was finished in the bathroom, she shuffled into the kitchen where she watched her brother cook. She sat down at the table and thought how amazing Scott was. Candy, his ex, was missing out on a lot. The woman her brother decided to marry would be the happiest woman on the...

3 years ago
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Desirees Star Ch 08

I finally decided how I wanted to finish this story, and there are still a few chapters to come. I hope you enjoy them. ~Hotsprings ~*~ Chapter 8 Desiree’s eyes snapped open as she bolted upright. She tired to see through the night but her eyes were met by nothing but blackness. Her heart hammered in her chest as she desperately felt under her pillow for Gabriel’s note. A bead of sweat made its way down the small of her back as she could feel herself starting to hyperventilate. She tried to...

2 years ago
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Desirees Star Ch 09

Thanks for all the feedback! * Desiree had been keeping busy. Gabriel called four or five times, but she never answered. She deleted his messages before hearing them, and considered this a step in the right direction. She’d even started talking to Jessica again although neither mentioned the night in Desiree’s room. The end of the month had snuck up on Desiree but she was happy to finally have something to do. The company her brother worked for was hosting an AIDS awareness charity dinner...

2 years ago
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Ana is horny for Deshawn

That evening after dinner, Ana and I were at the back yard enjoying some drinks. The weather was nice and we chatted for a while.My sexy wife was wearing a very tight pair of leggings and a thin tank top.The Spandex material of these leggings was all up in her pussy, forming a nice camel toe. Her hard nipples where also visible through her top…I reached out and pinched her pussy lips through the shiny black Spandex. She did not mind that I also pushed the material deeper in between her pussy...

3 years ago
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Desirees Star Ch 03

Thanks for the comments and feedback, it definitely keeps me motivated to write. Keep it up ???? ~Hotsprings * ‘Take me home,’ Desiree said before Gabriel’s massive frame reached her. She was amazed at how much he grew when he was angry with her. ‘I paid for this movie and we are going to watch it.’ Gabriel was fuming now. He had spent the better part of 25 minutes worrying where Desiree had disappeared to. He could think of a million places she could be and things she could be doing, or...

2 years ago
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Prides Brides and Meat

PRIDES, BRIDES AND MEAT ©2005 by C. A. Smith Part 1 To: Jason Moore From: Curt Hollowell Jason, I cannot stress this too strongly: that nothing less than the foodsupply for the entire human race depends on keeping the world's female populationunder tight control. We cannot afford to become squeamish, sentimental or fuzzy-mindedon this issue. If we slip backwards into the dangerously out-of-date thinkingof the pre-DED past, we invite disaster. My God, man! Think about it! Who inhis right mind...

3 years ago
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Desirees Star Ch 07

Desiree smiled to herself as she felt Gabriel slowly remove the sheet that was covering her naked body. She opened her eyes and moaned as he slowly kissed his way down her stomach, and stopped to dip his tongue into her sweet belly button. Her eyes were met with the total darkness of her room, and she smiled to herself knowing that Gabriel just couldn’t wait to get his hands on her one more time. She felt his rough and calloused hands trail their way down her stomach and spread her thighs. The...

1 year ago
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Jades Mothers Day Gift

and wieghed in at 110lbs. She was a knockout and she knew it. Everyone else knew it to including her Uncle James and Aunt May.James Masters was a strong man. He was an arc welder with the Masters company.He had started the company with Dean Masters who was tecently deceased.He and his young wofe hasd Jade and her mother move in with them after Dean death and the five of them have lived together ever since. The fifth...Mick Masters Mays only child. Mick was five years older than...

2 years ago
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Desirees New FriendChapter 3

The Dawn Boulevard bridge was now in sight. A major thoroughfare of Heritage's northwest suburbs, it crossed the Heritage River and connected the community of Whispering Oaks with Rancho Garcia on the south side of the river. Six lanes of traffic crossed back and forth endlessly, instilling the faint odor of burned hydrocarbons with the fresh forest scent of the rest of the parkway. A large park and one of the most popular bike trail access points was here. The forest thinned away and made...

2 years ago
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Drilled by Desmond

Don’t bother reading unless you’re looking for a story about sociopathic wives forcing their unwilling (and unknowing) husbands into an act of same-sex rape. Otherwise, enjoy. It was a late summer afternoon—warm, humid, a little breezy to take the edge off. Fat bees clambering on the marigolds, monarchs flitting around the Mexican sunflowers. Wind chimes humming. Lily and I on the back porch with Jill and Desmond, sipping our ice teas. Quietly, awkwardly, again. Why did Lily and Jill keep...

2 years ago
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A Trip to Odessa

Gavin wasn't much to look at but had two assets that favored him. He was smart and he had a horse cock. In school, Gavin never played sports, never dated, never attracted the girls, and was still a virgin at twenty-five. At the end of his twenty-fifth year he hired a prostitute to help him get past his celibate years. She was a young girl from Ukraine looking for a better life in the United States.Her name was Aleksandra but Americans called her Alex. Prostitution was the only job she could...

Straight Sex
1 year ago
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Rape in Bangladesh by Pakistan Army Deba Daughters

Rape in Bangladesh by Pakistan Army: Deba & Daughters. Part-1By Shagor HossainSynopsis: It is said that Bengali are the most eye-catching ladies of Asia. Pakistan army captured the beautiful Bengali wife & teen age daughters of Feda kamal  in Dhaka with the charge of spying against the Pakistan army in 1971 when the people of Bangladesh was fighting the Pakistan army for liberation. Mother & daughters were tortured, humiliated and raped again and again till the Pakistan army surrendered to the...

2 years ago
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Old Mrs Rhodes

My name is David and I'm 40, married to my beautiful wife maria, we have 2 grown up c***dren, boy and girl. What I'm about to tell you I've never told anyone else. It goes way back to when our first c***d was born 19 years ago. We lived near Manchester at the time, in a small 2 bedroom terraced house...... Maria had given birth to our son 2 months previously and, having fallen on hard times, I found myself between jobs. These 'incidents' that I'm about to relate started during a 3 week period...

2 years ago
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Desirees Star Ch 02

Thanks for all the comments I really appreciate it. ~Hotsprings * Desiree woke slowly, happy to feel her soft pillows cradling her head and her warm sheets wrapped securely around her body. As she began to blink sleep away she could feel a small pressure building in her head. Trying to put the growing headache out of her mind she rolled herself off the bed and stood taking time to stretch before setting off to the bathroom to pee. With her eyes still half closed, she shuffled her feet...

1 year ago
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Desirees Star Ch 05

Desiree only cried harder when she heard a car in the driveway start, thinking that Gabriel was driving Jessica home. In her mind she could picture them fucking everywhere, in the car, at every stoplight, in Jessica’s room. She had totally forgotten that Jessica had driven her own car back to Desiree’s house. She sat on the floor with her head in her hands trying to figure out what the hell was happening to her. Things between her and Gabriel were going from bad to worse, and now they just...

3 years ago
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Kinky Old White Lad married to 4 Bangladeshi Women

I am Simon, a horny old British pervert in his mid-fifties who lusts for Indian or Muslim Bangladeshi women. I have been living in Bangladesh for 28 years and love stalking Bangladeshi women from behind in tight salwar kameez or hijab with big bums and take voyeuristic videos of their bums while I follow them from behind and go home and jizz on the videos. I go to the villages and film the village women telling them that I am just visiting on a project and want to do a documentary on women's...

2 years ago
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Desiree Wants Sex AND Love

Desiree Baxter walked out of her fourth relationship in eight years on the eve of her 28th birthday fed up, determined to enter a convent although she wasn’t sure they accepted agnostics. The problem was men only wanted to fuck her, she wanted them to also love her. Was that too much to ask? Apparently. Oh, each one of those four men – and some others in between the gaps – had been great a fucking but they tended to only love their moms, their cars and themselves. Desiree loved to fuck...

3 years ago
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Danish Man married a Rural Bangladeshi Woman

I am Dan and 55 years old. I am Danish and married a rural Bangladeshi woman in her 40s. I live in Jessore with my wife in a village. She speaks a little bit of English which I taught her and now she can communicate with me a little. She is of dark brown complexion, wears colorful bright saris and I enjoy watching her, take pictures and film her. We have sex pretty much every night. She has a beautiful face and a curvy body. I cum on her face every day and eat her anus when we have sex. She...

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