Les F?minisatrices - Episode 2 free porn video

R?sum? de l'?pisode 1: Nicole Nicolas avait quinze ans. Il ?tait un petit d?linquant sans projet d'avenir, au grand d?sespoir de sa m?re. Sa vie fut boulevers?e le jour o? il rencontra Agathe et ses s?urs D?borah et Alexie. Par amour pour Agathe, il accepta petit ? petit toutes ses fantaisies: du port de petites culottes f?minines ? un travestissement plus complet. Doria, la m?re d'Agathe, proposa ? la m?re de Nicolas de s'occuper de lui, ce qui impliquait une f?minisation plus pouss?e, y compris avec l'utilisation d'hormones. D'abord r?ticente, la m?re de Nicolas finit par accepter la transformation de son fils en une fille pr?nomm?e Nicole. Nicolas, compl?tement perdu, s'approcha d'Yvette, la bonne de Doria, pour d?couvrir qu'elle ?tait en r?alit? un homme! Les f?minisatrices - Episode 2 Yvette J'?tais dans la cuisine avec Yvette, et j'avais du mal ? r?aliser ce qu'elle venait de me r?v?ler: elle ?tait un homme! Incr?dule, je regardais sa petite culotte, gonfl?e par un sexe clairement masculin: "Mais, c'est impossible, Yvette! Vous ?tes si f?minine!... La douceur de votre visage... Votre... Poitrine!..." "Oui, ce sont les effets des hormones. C'est joli, non?" "Les hormones? Les pilules que Doria me fait prendre ont autant d'effet? C'est..." Ma voix s'?trangla dans ma gorge. Je venais de r?aliser ? quel point les hormones pouvaient me faire changer. Je me mis ? pleurer de mani?re incontr?lable. J'?tais perdu dans mes pens?es. J'aimais Agathe ? la folie, et je me sentais pr?t ? faire ?norm?ment de choses pour elle... Mais ?a??? Yvette me prit dans ses bras: "Chut, du calme! Tu vas adorer devenir une jeune femme. Tu te sentiras beaucoup plus proche d'Agathe, et vous vous aimerez plus fort que tu ne peux l'imaginer!" "Vous... Vous croyez?" "Bien s?r! C'est exactement ce que je vis avec Doria... " "Mais... Vous et Doria? Je veux dire... Vous ?tes la bonne!" "Oui, je me sens vraiment bien dans ce r?le... Je reste disponible pour offrir ? Doria tout ce qu'elle d?sire... Et je suis combl?e quand elle m'invite ? la rejoindre dans sa chambre!" "Je ne comprends pas..." Doria nous interrompit en entrant dans la cuisine: "Et bien, que se passe t'il? Quelque chose ne va pas, Nicole?" "Ce n'est rien, Madame. Elle commence ? r?aliser ? quel point elle va changer!" R?pondit Yvette. "Oui, bien s?r, vous passez toutes par ce stade quand vous comprenez qu'il faut dire adieu ? votre sacro-sainte virilit?!" Doria eu un petit rire, puis ajouta: "Allons, Nicole, ma ch?rie, il faut s?cher tes larmes... et retoucher un peu ton maquillage avant de revenir au salon... Agathe t'attend!" Avant de me l?cher, Yvette murmura ? mon oreille: "Je t'expliquerais demain... Tu verras, tu vas adorer ta nouvelle vie!" Ce soir l?, pour la premi?re fois depuis que j'avais emm?nag? chez Doria. Agathe et moi n'avons pas fait l'amour. J'?tais trop perturb? par tout ce que j'avais appris pendant la journ?e, et malgr? les savantes caresses d'Agathe, je n'arrivais pas ? avoir la moindre ?rection. Dans un premier temps, elle sembla vex?e, mais tr?s vite, elle me prit dans ses bras, disant qu'elle comprenait. Elle s'endormit tr?s vite apr?s m'avoir embrass?. Je restais ?veill?, allong? dans ses bras, la t?te reposant sur son sein, ? me poser des questions pendant une grande partie de la nuit. Je me sentais si bien dans ses bras... Mais pour rester aupr?s d'elle, il fallait que j'accepte de faire des sacrifices... Ce fut une nuit tr?s courte. Je ne parvint ? m'endormir que tr?s tard. J'?tais tr?s amoureux d'Agathe, mais paniqu? ? l'id?e d'accepter tout ce qu'elle attendait de moi. Je me souviens avoir fait un cauchemar cette nuit l?. Au d?part, c'?tait un de ces r?ves o? je me voyais aller ? l'?cole ayant oubli? mon pantalon. J'avais souvent r?v? de cette situation: j'?tais l?, devant tout le monde, sans mon pantalon, paniqu?, et pourtant personne ne semblait pr?ter attention ? moi... Mais cette nuit l?, le sc?nario de mon cauchemar se termina d'une mani?re in?dite: en baissant les yeux, je ne me vis pas en cale?on, mais en jupe! Je me r?veillai ? ce moment l?. Agathe murmurait ? mon oreille qu'il ?tait l'heure de se lever. Elle m'embrassa, me serra bri?vement dans ses bras, et s'en alla. Elle ?tait en retard pour ses cours. Quand je descendis prendre mon petit d?jeuner, elle ?tait d?j? partie. Je restais un long moment assis sans rien manger, fixant les pilules pos?es ? cot? de mon assiette. Tout le monde ?tait press? ce matin l?, et personne ne faisait attention ? moi. Quand tout le monde ?tait parti, Yvette s'aper?u que je n'avais rien mang?... Et que je n'avais pas pris mes "vitamines". Elle vint s'asseoir ? cot? de moi: "Eh bien Nicole, ?a n'a pas l'air d'aller ce matin?" Je ne bougeais pas, je fixais toujours les pilules comme si elles allaient se mettre ? parler et ? me montrer mon destin. Yvette continua: "Je te comprends, tu sais? Au d?but, quand Doria me faisait prendre des hormones, j'avais peur, moi aussi... C'?tait un changement si... Radical de ma vie..." "Mais alors... Pourquoi avoir accept??" "C'est assez simple... Doria m'a demand? quels aspects de ma vie d'homme allaient me manquer..." Yvette s'arr?ta un instant, puis eut un ?trange sourire: "Je n'en ai pas trouv? un seul... Je crois que je n'avais jamais ?t? vraiment heureux dans ma vie d'avant." Un long silence suivit. Elle avait un regard si triste en disant cela. Elle finit par me poser la question: "Et toi, qu'est ce qui va te manquer de ta vie de gar?on?" Je r?fl?chissais longuement. Il y avait bien les copains, mais au fond de moi, je savais bien que leur influence ?tait n?faste... Je ne pratiquais pas s?rieusement de sport. M?me ma m?re semblait m'aimer plus quand j'?tais en fille... Sans rien ajouter de plus, j'avalais mes pilules. J'?tais toujours effray? par ce qui m'attendait dans mon avenir, mais j'avais l'impression que, de toutes fa?ons, je ne regretterais rien de ma vie pass?e... La suite de la journ?e se passa dans la m?me routine que la semaine pr?c?dente. J'aidais Yvette ? faire le m?nage pendant toute la matin?e. Pendant le repas de midi que nous pr?mes tous les deux ? la cuisine, je posais ?norm?ment de questions ? Yvette pour en apprendre plus sur elle, sur sa vie, sur sa rencontre avec Doria: "Yvette, c'?tait comment, votre vie... Avant?..." "Je travaillais dans un grand h?tel. J'?tais un peu un "homme ? tout faire", charg? de satisfaire les d?sirs les plus extravagants des clients... Et il y en avait, des extravagances ? satisfaire! Je me souviens par exemple d'une fois o? une vedette de cin?ma a exig? d'avoir des fraises en plein mois de d?cembre!" "Des fraises en d?cembre... Impossible!" "Non, non, nous en avons trouv?... Mais il y avait bien pire... Des fantaisies sexuelles... Je ne sais pas si je peux tout te raconter, tu es encore mineure!" "Vous voulez dire que vous avez couch? avec des clientes?" Yvette ria: "Bien s?r que non! Mais tu n'imagines pas ce que la soi-disant haute soci?t? se permet dans le secret des chambres... Ou des salons de l'h?tel. Nous assistions souvent ? des sc?nes... Obsc?nes. Parfois, on nous demandait m?me fournir du... mat?riel." "Du mat?riel?" "Oui, aphrodisiaques, godemich?s... Une fois, nous avons m?me fait livrer des ustensiles sado-masochistes dans une suite! Tu n'imagines pas ? quel point ces gens peuvent peut parfois ?tre pervers!" "Mais c'est dingue! Vous n'avez jamais racont? ?a ? des journaux ? scandale?" "Non, jamais... J'aurais pu faire fortune... Mais la discr?tion faisait partie de notre travail... Et les pourboires ?taient assez importants." Je restais un moment bouche-b?e devant ces r?v?lations. Puis, je repris mes questions: "Mais alors vous aviez une vie passionnante!" "Oh non, le glamour, les fantaisies de toutes sortes, c'?tait pour les clients, pas pour nous. J'ai assist? ? des choses incroyables, mais je devais en toute circonstance rester digne et respectueux des clients... C'?tait tr?s dur! Tu n'imagines pas le nombre de fois o? j'ai eu envie d'insulter un type qui se permettait tout et n'importe quoi sous pr?texte qu'il ?tait une star!" Elle s'arr?ta un instant, puis continua, l'air un peu plus sombre: "Non, la plupart du temps, ce n'?tait pas une vie passionnante... Ce n'?tait pas une vie tout court! J'habitais dans l'h?tel, je n'avais quasiment pas de temps libre... A part une courte aventure avec une coll?gue, je n'ai pas eu de vie affective dans cette p?riode. J'?tais tr?s seul... Et je voyais tous ces gens, riches, c?l?bres, pourris g?t?s par l'existence... Qui au fond ?taient tr?s seuls eux aussi!... Tu n'imagines pas le nombre de stars d?pressives que j'ai rencontr?!..." "Ouais! Je crois que comprends... Et comment en ?tes vous arriv? ?... Ce changement?" "Tout simplement en rencontrant Doria! Je te raconterais... Mais d'abord, il faut faire la vaisselle... Et, Nicole, autre chose: une jeune fille ne dit pas ouais, comme tu viens de le faire... Elle dit oui!" "Oui Yvette! A vos ordres Yvette!" R?pondis-je en riant et en ramassant les assiettes et les couverts. Elle riait aussi. Je me sentais en confiance aupr?s d'elle. Nous ?tions devenues tr?s complices toutes les deux. Apr?s avoir pass? l'apr?s-midi ? travailler sur mes cours, comme tous les jours, je commen?ais ? me "faire belle" pour le retour d'Agathe. Une fois de plus, en me regardant dans la glace pendant que je me maquillais, je me disais que ce que j'?tais en train de faire ?tait compl?tement fou. Je venais de finir de me maquiller quand Yvette vint me rejoindre. "Oh, tu es tr?s jolie! Tes progr?s ont ?t? rapides, j'ai l'impression que tu n'auras plus besoin de moi pour te maquiller ? l'avenir!" "Merci Yvette... Mais je... J'ai besoin de vous, ne me laissez pas!" Elle s'assit ? mes cot?s, me pris les mains et avec un air tr?s maternel, elle me rassura: "Je ne vais pas te laisser. Je suis bien plac?e pour savoir qu'il te faudra du temps pour t'adapter ? ta nouvelle vie... " "Vous avez eu... Peur, vous aussi?" "Bien s?r! Et il m'arrive encore de douter aujourd'hui, apr?s tant d'ann?es... Mais ? chaque fois que je compare ma vie d'avant avec ce que je vis aujourd'hui... Je ne regrette rien." Il y eut un long silence, puis, regardant mes mains, Yvette me dit: "Oh, tes ongles commencent ? ?tre longs, laisses moi m'en occuper!" Elle commen?a ? me limer les ongles pour leur donnant une forme plus ovale. Pendant qu'elle s'occupait de cette manucure, je voulus reprendre la conversation interrompue ? midi: "Yvette, comment avez-vous rencontr? Doria?" "C'?tait il y a... Neuf ans d?j?! Elle ?tait une cliente r?guli?re de l'h?tel, tout simplement. Elle venait r?guli?rement participer ? des s?minaires professionnels organis?s dans les locaux de l'h?tel. Au d?but, c'?tait juste une cliente comme les autres, puis il y a eu un petit ?v?nement anodin... Qui a fait qu'elle a commenc? ? s'int?resser ? moi..." Yvette s'interrompit avec un ?trange sourire. "Quel ?v?nement? Que s'est il pass??" "Doria venait de divorcer de son premier mari... Elle ?tait venue ? l'h?tel avec ses trois filles. Je suis mont? avec elle dans sa suite pour porter ses valises. Elle portait Alexie qui pleurait. Doria semblait assez stress?e, et une fois arriv?s dans sa chambre, elle m'a demand? de prendre la petite dans mes bras pendant qu'elle irait 'se rafra?chir aux toilettes'. Je suis rest? l?, avec Alexie dans mes bras, en attendant qu'elle revienne, et en surveillant les deux a?n?es, qui d?couvraient leur chambre. Je n'avais pas une grande habitude des enfants, mais presque imm?diatement, la petite a arr?t? de pleurer et m'a serr? tr?s fort avec ses petits bras. Quand elle est revenue, Doria est rest?e un moment tr?s ?tonn?e et m'a demand? ce que j'avais fait. Je ne comprenais pas, alors elle m'a expliqu? que la petite vivait tr?s mal le divorce... Qu'elle ?tait souvent tr?s agit?e, et que c'?tait la premi?re fois depuis leur d?part qu'elle ?tait si calme. Tr?s vite, elle m'a demand? si je pouvais m'occuper personnellement des filles pendant qu'elle serait prise par le s?minaire... J'ai r?torqu? que ce serait difficile, que je devais aussi m'occuper d'autres clients... Alors elle a pris le t?l?phone et a appel? la direction. Apr?s une rapide n?gociation, mon directeur m'a ordonn? de me mettre ? son service exclusif!" "Incroyable! Mais pourquoi vous?" "Oh, ni Doria, ni moi n'avons jamais compris pourquoi, mais la petite Alexie semblait m'aimer beaucoup... En tous cas, ma pr?sence semblait la calmer... C'est ainsi que je suis devenu une sorte de nounou pour les filles." Tout en me racontant cela, Yvette posa sa lime ? ongles, et prit un flacon de vernis ? ongles, d'une couleur assortie ? mon rouge ? l?vres. J'eus un l?ger mouvement de recul, mais elle me reprit les mains, et d'un sourire, me persuada de la laisser faire. Pour la premi?re fois, elle commen?a ? me vernir les ongles. Elle continua son histoire: "Au d?but, je n'?tais pas tr?s ? l'aise d'?tre seul avec trois enfants... Mais je me suis vite habitu? ? m'occuper d'elles, et j'y ai pris beaucoup de plaisir. Il faut dire que leur surveillance ne demandait pas beaucoup d'efforts. Elles ?taient bien ?lev?es, elles ?taient d?j? assez ?g?es pour s'habiller seules, ou faire leur toilette... Je me contentais d'?tre l? et de jouer avec elles, ou comme avec toi, de leur faire r?viser leurs le?ons. Le soir, je les surveillais pendant qu'elles dormaient." "Ca devait vous changer de votre travail habituel!" "C'est le moins qu'on puisse dire! Et je me suis rendu compte que je me sentais bien avec ces petites filles... Je ne l'aurais pas cru avant, mais j'ai d?couvert que j'adorais m'occuper des enfants." "Je me demande une chose: comment les choses ont-elles ?volu?? Je veux dire comment ?tes vous devenue le mari... Puis la bonne de Doria?" Yvette sourit, puis elle me dit: "En r?alit?, c'est l'inverse qui s'est produit. Je suis d'abord devenue la bonne, puis le mari!" "Hein?" "Je dois t'avouer quelque chose. Depuis mon adolescence, j'ai une fascination pour les sous-v?tements et les v?tements f?minins... J'ai, quand j'en avais l'occasion, plusieurs fois essay? de me travestir. Et un soir, pendant que les filles dormaient, je me suis mis ? fouiller dans les affaires de Doria. Elle portait des dessous absolument magnifiques!" "Et elle vous a surpris?" "Non, c'est un peu plus compliqu? que ?a... Au cours des mois suivants, elle est revenue plusieurs fois avec ses filles ? l'h?tel. A chaque fois, elle demandait que je sois ? son service pour m'occuper des filles. Souvent, je profitais de l'absence de Doria, et du fait que les petites dormaient pour fouiller dans ses affaires... Et pour essayer ses dessous." Yvette rougit un peu en racontant cette anecdote. Elle continua: "Un jour, alors qu'elle quittait l'h?tel, Doria m'a donn? un paquet, me disant que c'?tait un cadeau pour me remercier de m'occuper aussi bien de ses enfants... Elle m'a pr?cis? de l'ouvrir quand je serais seul." "C'?tait quoi, ce cadeau?" "Un assortiment complet de dessous f?minins ? ma taille! Il y avait un bustier, un serre-taille avec des jarretelles, une petite culotte assortie et des bas, le tout en dentelle noire!" "Quoi? Mais alors elle s'?tait aper?ue que vous fouilliez dans ses affaires!" A ce moment l?, Yvette arr?ta de me vernir les ongles. Elle tremblait d'?motion. Apparemment, ce souvenir ?tait rest? tr?s fort pour elle. En s'excusant, elle me demanda de finir mes deux derniers ongles moi-m?me, et quitta la pi?ce... Pr?cisant que je devais me d?p?cher, qu'Agathe n'allait pas tarder. Ce soir l?, Agathe fut tr?s excit?e de me voir pour la premi?re fois avec des ongles vernis. Au moment d'aller nous coucher, elle se jeta sur moi avec une fougue que je ne lui connaissais pas. A peine arriv?s dans la chambre, elle me poussa sur le lit, me troussa la jupe que je portais ce jour l?, et m'arracha le collant et la petite culotte. Elle commen?a ensuite sans autre pr?liminaire ? me faire une fellation. Inutile de pr?ciser qu'avec un tel traitement, mon sexe se dressa tr?s vite. Aussit?t, elle quitta sa position initiale pour me chevaucher, et nous f?mes l'amour plusieurs fois, avant de nous ?crouler, ?puis?s. En me serrant tendrement dans ses bras, Agathe me murmura: "Merci, ma ch?rie. J'adore voir tes mains avec les ongles vernis." "Si j'avais su que ?a te plairait ? ce point, je les aurais vernis bien avant!" Elle eut un petit rire: "Oh, ce n'est pas seulement les ongles... Ce qui me plait, c'est que tu prennes des initiatives pour ?tre plus f?minine!" "Ah!... Pour dire la v?rit?, c'est Yvette qui a pris l'initiative de me vernir les ongles..." "Bien s?r, je m'en doutais... Yvette est une v?ritable perle. Mais maintenant, tu sais ce qu'il faut faire pour me plaire!" Oui, je savais depuis quelques jours que pour lui plaire, je devais ressembler le plus possible ? une fille... Et ? une fille tr?s f?minine. Je ne savais toujours pas jusqu'o? toute cette histoire allait me conduire, mais l'amour avec Agathe ?tait si intense que je pris la d?cision de faire des efforts pour me f?miniser encore plus. Il fallait que je lui plaise, et que je la surprenne. Apr?s un instant de silence, je repris la conversation: "A propos d'Yvette... On a beaucoup parl?, tous... Toutes les deux! (Je crois qu'il est temps que je m'habitue ? parler de moi au f?minin). Elle m'a racont? comment elle a rencontr? ta m?re..." "Oui, je me souviens, j'avais... Huit ou neuf ans. On allait souvent dans le m?me h?tel ? l'?poque." "Tu as connu Yvette... En homme?" "Oui! Mais c'?tait il y a longtemps! La derni?re fois qu'elle ?tait habill?e en homme, c'?tait pour le mariage... Un mariage civil, ? l'h?tel de ville." Elle s'arr?ta un instant, semblant chercher ? se rem?morer ses souvenirs d'enfance. "Oui, c'est ?a... Le jour du mariage, Yves s'est pr?sent? en costume noir... C'est amusant, sa tenue ?tait digne d'un enterrement... Jamais l'expression 'enterrement de vie de gar?on' n'a jamais aussi bien port? son nom!" Elle eut un petit rire, puis continua: "Apr?s la c?r?monie, pour la f?te, Yves s'est chang? en Yvette... Avec une vraie robe de mari?e. C'?tait beau de voir maman et Yvette en train de danser, toutes les deux habill?es d'une jolie robe blanche!" "Mais... Les invit?s?" "Oh, il n'y avait que des amis tr?s proches... Tous au courant... Il n'y avait d'ailleurs pas beaucoup d'hommes... Je veux dire: pas beaucoup d'hommes habill?s en hommes!" Elle se leva, sortit de la chambre, et revint avec un album de photos. "Je vais te montrer les photos du mariage" Elle me montra les photos. Il y avait la c?r?monie ? la mairie, o? j'eus du mal ? reconna?tre Yvette dans cet homme en costume noir, ses cheveux longs sagement attach?s en queue de cheval. Les photos de la f?te contrastaient ?norm?ment avec celles de la c?r?monie. Je ne voyais effectivement que peu d'hommes. Agathe me d?signa quelques personnes... Je me souviens qu'alla s'arr?ta longuement sur "le docteur Sylvie R." m'expliquant qu'elle ?tait la gyn?cologue, et accessoirement ma?tresse de Doria. "Tu la rencontreras bient?t! C'est elle qui fournit les hormones que tu prends. Il faudra qu'on aille la voir pour surveiller ton traitement." "Surveiller mon traitement? C'est dangereux, les hormones?" "Dangereux? Non!... Si tu es s?rieusement suivie m?dicalement!... C'est bien pour cela que tu rencontreras bient?t Sylvie." Nous sommes rest?es l?, ? feuilleter l'album de photos, puis nous nous sommes finalement endormies. Les jours suivants, je repris la routine qui ?tait la mienne depuis mon arriv?e chez Doria. Je ne reparlais pas avec Yvette de son pass?. J'?tais tr?s curieuse d'en apprendre plus sur Yvette, mais je n'osais pas lui poser de questions... Elle avait eu l'air si ?mue la derni?re fois qu'elle avait parl? de son pass?. Le mercredi soir, pendant le d?ner, Agathe sembla un peu g?n?e de m'annoncer: "Ta maman viendra te chercher vendredi soir. Tu vas pouvoir passer le week-end avec elle. J'ai... Des projets pr?vus de longue date." "Des projets? Quels projets?" "Une f?te... Loin d'ici." "Et tu ne veux pas m'emmener avec toi?" "Tu n'es pas contente de passer le week-end avec ta maman?" "Si, bien s?r, mais... Tu ne m'as m?me pas demand? si j'avais envie de venir avec toi!" Doria intervint: "D?sol?e Nicole, c'est une f?te familiale, et tu ne fais pas partie de la famille... Pas encore!" Je me mis ? pleurer de mani?re incontr?lable: "Je suis s?re que vous me cachez quelque chose!" Agathe voulut me prendre dans ses bras, mais je la repoussais: "Tu vois quelqu'un d'autre?" Doria se mit ? rire, et elle leva son verre: "Votre premi?re sc?ne de m?nage! Ca s'arrose!" Yvette intervint ? son tour, et me prenant par la main, m'entra?na vers la salle de bain. Elle m'essuya le visage avec de l'eau, et me prit dans ses bras tendrement: "Chut, calme-toi, je te promets qu'Agathe n'aime personne d'autre que toi. Tu la retrouveras d?s lundi!" Entre deux sanglots, j'arrivais ? murmurer: "Oui, je sais... Je ne sais pas ce qui m'a pris... J'ai eu une soudaine envie de pleurer!" Yvette sourit: "Oui, c'est un des effets des hormones f?minines. C'est plus difficile de contr?ler ses ?motions... Mais tu verras, avec le temps, c'est tr?s agr?able de pleurer parfois..." J'arrivais ? me calmer. Une fois de plus, la pr?sence d'Yvette ?tait tr?s rassurante. Elle continua avec un petit rire: "Oui, c'est agr?able de pleurer parfois... Mais ?a fait couler ton maquillage!" En disant cela elle me fit me tourner vers un miroir, et je d?couvris que j'avais une mine affreuse... Ce qui me fit ?clater de rire. Apr?s m'?tre d?barbouill?e et remaquill?e, je retournais voir Agathe dans l'espoir d'?tre pardonn?e de ma crise de jalousie. Agathe me pardonna cette nuit l?, mais seulement apr?s que je sois parvenue ? lui donner trois orgasmes avec ma langue! C'?tait la premi?re fois qu'elle exigeait cela de moi... Ce ne serait pas la derni?re... Le vendredi soir, je retournais passer le week-end avec ma m?re. J'ai eu une impression bizarre en passant la porte. C'?tait un peu comme quand on rentre de vacances, et qu'on retrouve sa routine... Quand je vivais chez Doria, dans cet univers exclusivement f?minin, c'?tait presque devenu naturel d'?tre en robe ou en jupe, mais en passant la porte de cet appartement o? j'avais grandi en gar?on, j'ai soudain eu honte d'?tre habill? en fille. Je me pr?cipitais vers ma chambre avec l'envie soudaine de me changer. J'eus un choc en d?couvrant ma chambre. Les posters qui couvraient les murs avaient disparus. Un tapis ?pais couvrait le plancher us?. Le meuble bas dans lequel je rangeais mes revues sur le football et les voitures avait disparu, remplac? par une coiffeuse avec un immense miroir. Une couette rose couvrait mon lit. En tremblant, j'ouvris mon armoire... Elle ?tait presque vide! A part quelques paires de chaussettes et quelques tee-shirts unisexes, il n'y avait plus aucun de mes v?tements de gar?on! Je m'assis sur mon lit, j'?tais sous le choc. Maman vint me rejoindre. "Ta nouvelle chambre te plait, ma ch?rie?" Comme tr?s souvent, elle n'attendit pas de r?ponse et continua: "Oui, c'est vrai, il faudra am?liorer la d?coration... On fera ?a petit ? petit. Et puis ton armoire est encore bien vide! Mais d?s demain, nous allons faire du shopping ensemble... C'est promis!... Et pour cette nuit, j'ai un cadeau pour toi... voyons si elle te va!" Je restais compl?tement silencieuse pendant qu'elle me fit me relever et me montra une chemise de nuit bord?e de dentelles. Il me fallut de longues minutes pour me remettre du choc. Je crois qu'au fond, j'ai toujours cru que la vie en fille chez Doria ?tait une parenth?se dans ma vie, une exp?rience apr?s laquelle je retrouverais mon univers de gar?on... Un univers qui se r?sumait souvent ? ma petite chambre, que je croyais retrouver, mais qui avait disparu ? jamais. Ce soir l?, maman et moi avons d?n? en t?te-?-t?te. C'?tait tr?s agr?able... Il y avait longtemps que nous n'avions pas pris le temps de parler. Les rares fois o? maman avait eu le temps de rester ? la maison, j'avais eu tendance ? la fuir. Ce soir la, j'avais l'impression de red?couvrir ma m?re. C'?tait formidable de se parler, d'?tre ensemble, simplement... A la fin du repas, je me levais machinalement, pris les assiettes et les couverts, et les mettais ? tremper. Maman me suivit du regard, surprise. Un peu g?n?e par son regard, je lui demandais si j'avais fait quelque chose de mal. Elle se leva, me pris dans ses bras, et me r?pondit: "Non, bien s?r que non. J'ai juste ?t? surprise de te voir t'occuper de la vaisselle... Tu ne t'occupais jamais de rien dans la maison... Avant... " Je me rendis compte qu'effectivement, en quelques jours chez Doria, j'avais ?norm?ment chang?, et pas uniquement dans mon apparence. Mon changement de comportement ne se limitait ?videmment pas au fait que je m'occupais de la vaisselle sans qu'on me le demande... Et sans r?ler. Je crois que le fait d'aider Yvette tous les matins m'avait fait prendre conscience des difficult?s ? tenir un foyer tous les jours... Quelques jours auparavant, je n'aurais sans doute pas accept? d'admettre que je n'?tais qu'un gar?on paresseux et ?go?ste... L?, dans les bras de maman, je compris ? quel point j'avais ?volu?. Je serrais ma m?re tr?s fort dans mes bras, et je lui dis sans pouvoir retenir mes larmes: "Je t'aime, maman!" Elle me serra tr?s fort, elle aussi, et nous sommes rest?es ainsi pendant un long moment. Je pleurais, et je repensais ? ce que m'avait dit Yvette deux jours auparavant: "C'est agr?able de pleurer parfois!" C'?tait vrai! Le lendemain, en me levant, je restais un instant surprise en quand ma m?re me tendit des pilules et un verre d'eau. Voyant que je ne r?agissais pas, elle me dit simplement, avec l'air s?v?re qu'elle prenait dans mon enfance, quand je refusais d'avaler mon sirop pour la toux: "J'ai promis ? Doria que tu poursuivrais ton traitement pendant le week-end! D?p?che-toi d'avaler ?a et de prendre ton petit d?jeuner... Nous avons une journ?e charg?e devant nous." Je m'ex?cutais, mais je ne pouvais pas m'emp?cher de repenser aux r?ticences de ma m?re au d?but de ma relation avec Agathe. Soudain, une autre me vint ? l'esprit: "Maman, est ce que ?a fait mal quand ils poussent?" "De quoi parles-tu?" "Ben... Des seins! C'est douloureux?" Ma m?re eut un petit rire nerveux, puis apr?s un moment d'h?sitation, me r?pondit: "Non, ?a ne fait pas mal... C'est juste que... Ils deviennent tr?s sensibles, et facilement irritables... C'est ?a qui peut ?tre douloureux... pourquoi est ce que tu me demandes ?a? Tu sens d?j? quelque chose au niveau de ta poitrine?" "Euh... Non, non... C'?tait juste... Une question." Je crois qu'? ce moment, j'ai ?norm?ment rougi, alors maman m'a prise dans ses bras, et a chuchot?: "Ma ch?rie, ne sois pas g?n?e... Je suis ta maman, et si tu veux, on pourra toujours parler de tout ?a... Apr?s tout, on est toutes les deux des filles!... Maintenant." Nous ?clat?mes de rire. Apr?s avoir pris notre petit d?jeuner et fait un peu de m?nage ensemble, ma m?re et moi sommes all?es en ville pour une journ?e de shopping. Quand nous marchions ensemble, maman me tenait par la main... Mais pas comme quand j'?tais petit gar?on. C'?tait diff?rent. C'?tait nouveau. A peine quelques jours auparavant, l'id?e de me promener la main dans la main avec ma m?re m'aurait paru grotesque. Mais l?, c'?tait tr?s agr?able. Nous sommes all?es dans plusieurs boutiques. Nous avons eu quelques fou-rires pendant les essayages, mais aussi des moments d'?motion intense. Dans une boutique de lingerie, quand maman me montra un ensemble bustier et shorty, elle rougit en m'imaginant les porter... Et je rougis moi aussi. Nous ?tions excit?es comme des puces au moment de ressortir apr?s avoir achet? cet ensemble. Ailleurs, elle m'acheta un mini-kilt ? carreaux jaunes et noirs, un pull noir, et, pour compl?ter la tenue, un collant couleur chair, une paire de chaussettes hautes noires qui montaient bien au-dessus du genou, et un foulard jaune et noir. Elle me trouva aussi un b?ret jaune tr?s bien assorti avec le reste. Elle me fit essayer l'ensemble dans une cabine. En me regardant dans le miroir, je voyais une jeune coll?gienne. Maman trouva que mes ballerines n'allaient pas tr?s bien avec le reste. Je gardais ma nouvelle tenue sur moi, et je suivis maman dans une boutique de chaussures. En entrant, elle dit ? la vendeuse: "Bonjour, je voudrais une jolie paire de bottines pour mon... Ma fille... Quelque chose qui irait bien avec son ensemble." La vendeuse m'apporta plusieurs mod?les, et je fus surprise que toutes les bottines qu'elle me pr?sentait avaient des talons hauts. G?n?e, je chuchotais ? maman: "Je n'ai jamais port? de talons, je ne pourrais jamais..." "Mais si, tu es largement assez ?g?e pour commencer ? en porter, et puis tu t'habitueras tr?s vite, tu verras!" La vendeuse ajouta: "Oh oui, mademoiselle, vous verrez que vous vous habituerez tr?s vite, et m?me, je suis s?re que bient?t vous ne pourrez plus vous en passer!" Apr?s quelques essayages, maman me poussa ? garder une paire de bottines lac?es avec des talons aiguilles, pas tr?s hauts, mais tr?s fins. Elle les paya et me dit de les garder aux pieds, pour commencer ? m'habituer. La vendeuse ajouta: "C'est un excellent choix, et pour d?buter avec les talons, ce genre de bottine est id?al. Elles maintiennent parfaitement vos chevilles... " Elle me regarda de haut en bas et ajouta: "Tout cet ensemble vous va ? ravir mademoiselle! Une vraie petite Lolita!" Maman approuva, et apr?s ce jour l?, elle m'appela souvent: "Ma petite Lolita." Maman et moi sommes rest?es ins?parables durant le reste du week-end. Je crois que nous n'avions jamais pris autant de temps pour nous deux. Cette nouvelle complicit? avec ma m?re ?tait incroyable, et je savourais chaque instant. Je commen?ais ? vraiment appr?cier ma nouvelle vie. Le dimanche soir, Agathe vint me chercher. Je portais ma nouvelle tenue, et elle ouvrit de grands yeux ?tonn?s en me voyant. Elle m'embrassa, puis, me tenant par les mains, se recula en me disant: "Ma ch?rie, tu es vraiment tr?s belle! Laisse moi t'admirer." Elle me fit tourner sur moi-m?me plusieurs fois, me regardant de haut en bas: "Cette nouvelle tenue te va ma-gni-fi-que-ment !... Et les talons!... Ils mettent vraiment en valeur tes jambes. J'ai l'impression qu'elles sont plus jolies que les miennes!" Apr?s un petit rire curieux, elle ajouta: "Je crois que je pourrais ?tre jalouse de tes jambes!" Elle m'embrassa encore, puis chuchota ? mon oreille: "Je t'ai rapport? un cadeau!" "Un cadeau? Qu'est ce que c'est?" "Chut, pas tout de suite... Plus tard, quand nous serons seules... Dans ma chambre..." Agathe se tourna vers ma m?re, lui fit la bise, puis elle me prit par la main et m'entra?na vers la porte. J'eus juste le temps de saisir mon sac et d'embrasser maman avant de sortir. A notre arriv?e chez Doria, toute la famille ?tait pr?sente. D?borah ?tait assise avec Michelle sur le divan du salon. Elles se parlaient en chuchotant et ne cessaient de s'embrasser. Elles semblaient totalement coup?es du monde ext?rieur. Elles venaient de se retrouver, apr?s avoir ?t? s?par?es durant tout le week-end, comme Agathe et moi. A mon entr?e, Doria, qui venait d'enfiler un manteau, me salua, me fit un rapide compliment sur ma tenue, et appela Alexie: "D?p?che-toi mon c?ur! Tu vas ?tre en retard pour retourner ? l'internat!" Peu de temps apr?s, Alexie apparut, v?tue de l'uniforme de coll?gienne qu'elle ?tait oblig?e de porter dans son ?cole priv?e. Elle portait un gros sac de voyage, et passa devant moi sans un mot, suivant sa m?re vers l'ext?rieur. Depuis la premi?re fois o? je l'avais vue, Alexie m'avait toujours parue tr?s froide... Mais j'ignorais si elle avait cette attitude avec tout le monde, ou si elle me d?testait. Je la regardais passer, avec sa jupe pliss?e et son blazer, en me rappelant que Doria avait dit que j'irais dans la m?me ?cole qu'elle d?s la prochaine rentr?e. En la suivant du regard, j'?tais un peu perdue dans mes pens?es, me demandant si je devais porter le m?me uniforme, et esp?rant que d'ici l?, j'aurais r?ussi ? avoir un meilleur contact avec elle... Avant de sortir, Doria se retourna une derni?re fois vers la cuisine et cria: "Yvette! Ce soir, tu iras m'attendre dans ma chambre!" Puis elle claqua la porte derri?re elle et sa plus jeune fille. Le cri de Doria m'avait fait sortir de ma r?verie. Je regardais en direction de la cuisine, d'o? je vis sortir Yvette qui s'essuyait les mains. Un grand sourire illuminait son visage, et quand elle me vit, elle me fit un clin d'?il. Je compris imm?diatement. C'?tait une bonne soir?e pour elle: Doria lui avait demand? de passer la nuit avec elle. Apr?s un rapide d?ner, Agathe m'entra?na vers la chambre... Je m'assis sur le lit pour d?lacer mes bottines que j'avais gard?es toute la journ?e pour m'habituer. Agathe m'arr?ta en posant un petit paquet sur les genoux: "Je crois qu'il est temps pour toi de d?couvrir... Un autre plaisir!" J'ouvris le paquet pour d?couvrir... Un godemich?! Je restais paralys?e par ce que je voyais, je ne comprenais pas... Ou plut?t, j'avais peur de comprendre. Agathe me pris dans ses bras: "Qu'est ce qui t'arrive? Tu es toute p?le!... Tu verras, il n'y a aucune raison d'avoir peur!" Je restais immobile pendant qu'elle se baissa et m'enleva mes chaussures, ce qui fut un soulagement car mes pieds ?taient douloureux. Je restais toujours passive pendant qu'elle m'enlevait doucement les bas et les collants en me massant les pieds et les jambes. Doucement, elle remontait le long de mes cuisses, troussait ma mini-jupe, et m'enlevait ma petite culotte. Elle commen?a ? me titiller le sexe du bout de sa langue. C'?tait divin, je commen?ais ? me d?tendre, laissant tomber mon corps en arri?re sur le lit. Elle poursuivait sa fellation experte. Parfois, je me redressais pour la regarder, mais je retombais vite en arri?re, vaincue par le plaisir. Je la vis ouvrir un tube de cr?me et ?taler son contenu sur ses doigts tout en continuant ? me sucer de sa bouche experte. Doucement, elle introduisit un de ses doigts dans mon anus, puis deux... Je ne ressentais aucune douleur, et mon plaisir ?tait d?cupl?. Je ne me contr?lais plus, je cambrais mes fesses pour qu'elle y acc?de plus facilement. Elle s'arr?ta alors que j'?tais au bord de la jouissance. Je restai immobile, dans un ?tat second, pendant qu'elle enduisait le godemich? de cr?me... Soudain, je ressentis une br?ve mais intense douleur ? l'anus, ce qui me fit sursauter. Agathe me tenait fermement une cuisse de son bras gauche, et de sa main droite, elle enfon?ait doucement le godemich? en moi. Apr?s un instant, elle s'arr?ta. La douleur se calma peu ? peu. Puis, quand elle sentit que je m'?tais habitu?e ? la pr?sence de cet objet dans mon fondement, elle commen?a un lent va-et-vient. Pendant un long moment, ce fut assez d?sagr?able, un peu comme quand on a un besoin pressant et qu'il faut se retenir... Puis, doucement, je sentis monter en moi un plaisir tel que je n'en avais jamais ressenti. C'?tait aussi fort que juste avant une ?jaculation, mais ?a durait, ?a durait si longtemps! Et le plaisir augmentait ? chaque aller-retour du godemich?. Agathe acc?l?rait le rythme du va-et-vient, et je ne pus pas m'emp?cher de crier mon bonheur. Je ressentais un orgasme qui me semblait ne jamais pouvoir se terminer. Quand Agathe retira l'objet de mon anus, le plaisir retomba aussit?t, et je restais allong?e, ?puis?e par la vague de plaisir qui venait de me submerger. Pendant un long moment, je restais sans bouger, pendant qu'Agathe se d?shabillait et enfilait sa nuisette. Elle finit par me rejoindre sur le lit: "Alors ma ch?rie, tu as l'air d'avoir appr?ci??" "Oh Agathe, c'?tait incroyable! Est-ce que c'est toujours aussi bon?... Je veux dire, est ce que tu as autant de plaisir quand... Comment dire?" "Quand tu me p?n?tre?" "Euh, oui!" Je crois que je rougissais de plus en plus durant cette conversation. J'?tais g?n? de parler de ?a aussi ouvertement, et la libert? de langage d'Agathe me surprenait toujours un peu. Elle me r?pondit avec un naturel d?sarmant: "Tu sais, les gar?ons ne tiennent jamais assez longtemps pour me donner du plaisir!" "M?me pas moi?" "Ma pauvre ch?rie, de ce cot? l?, tu n'es vraiment pas dou?e!... Mais je t'aime!... Et puis..." Elle s'arr?ta un instant, comprenant que sa franchise pouvait ?tre blessante: "... Et puis, tu te d?brouilles si bien avec ta langue!" Je restais surprise pendant un instant, mais je parvins ? comprendre ce qu'elle attendait de moi... D'autant plus qu'elle vint se positionner au-dessus de mon visage... La suite de cette nuit fut torride. Nous nous sommes aim?es comme deux filles. Je la fis jouir plusieurs fois avec ma langue, et elle me reprit plusieurs fois avec le godemich?... Je ne saurais dire combien d'orgasmes j'ai pu ressentir cette nuit l?.... Au matin, quand Agathe me r?veilla, j'?tais allong?e sur le ventre, en travers du lit. Je portais encore le haut de mes v?tements de la veille. Mes jambes ?taient nues, j'?tais courbatue, et j'avais une sensation d?sagr?able au niveau de mon anus... Pas douloureuse, mais suffisamment g?nante pour que je me promette de ne plus laisser Agathe recommencer. Je restais longtemps sous la douche ce matin l?. L'eau qui coulait sur ma nuque me soulageait de mes courbatures. Quand je descendis prendre mon petit d?jeuner, tout le monde ?tait d?j? parti, et je me retrouvais, comme tr?s souvent, ent?te ? t?te avec Yvette. Pendant un instant, alors que je buvais mon caf? au lait, je n'entendis pas Yvette qui me parlait... Elle r?p?ta: "Eh bien! On dirait que tu as pass? une nuit terrible!" "Mmmmh..." "Est-ce que tu as mal?" "Hein?" "Je te demande si tu as mal... Tu es assise bizarrement!" Son sourire ?tait un peu moqueur quand elle parlait. C'est vrai que j'?tais assise un peu de travers, essayant de me poser sur une seule fesse... N'importe qui aurait pu se douter de ce que j'avais subi la nuit pr?c?dente en me regardant. Je fus soudain tr?s g?n?e, et j'imagine que j'ai ?norm?ment rougi, car Yvette continua: "Non, non... Il ne faut pas ?tre g?n?e! L'essentiel, c'est que tu ais pris du plaisir!..." Je la regardais, toujours honteuse, ne sachant pas quoi r?pondre. "Je suis s?rieuse... Ne sois pas g?n?e... J'ai l'impression que tu as mal!" "Euh, non, je n'ai pas mal, c'est juste..." Je m'arr?tais, incapable de parler aussi ouvertement de quelque chose d'aussi intime. Yvette sortit de la cuisine, puis revint rapidement avec un tube de pommade et un autre petit objet que je n'identifiais pas. "J'ai ce qu'il faut pour te soulager... Cette cr?me est tr?s efficace, je m'en sers moi aussi... Surtout apr?s une nuit avec Doria!" Je compris qu'Yvette avait v?cu la m?me chose que moi... Et m?me qu'elle ?tait tr?s exp?riment?e dans ce domaine. Incapable de parler, je me contentais de hocher la t?te. Elle me prit par la main, me fit me lever de ma chaise et me fit me courber en avant. Elle troussa ma jupe, me baissa mon collant et ma petite culotte, et sans plus de c?r?monial, m'enduisit mon anus endolorit de pommade. J'?tais encore un peu endormie, et je ne me rendais pas vraiment compte de ce qui m'arrivait... Mais quand je repense ? cette sc?ne, j'ai encore honte. Yvette me massa l'anus pendant un petit moment, introduisant m?me un ou deux doigts enduits de pommade ? l'int?rieur. Puis elle s'essuya la main avec une serviette avant de prendre l'autre objet qu'elle me montra: "Je t'ai mis une grosse quantit? de cr?me, et ceci, c'est pour ne pas trop salir ta culotte... Regarde, c'est tr?s facile ? mettre avec l'applicateur!" C'?tait un tampon hygi?nique. J'en avais d?j? vu ? la maison, dans les affaires de maman, mais je n'imaginais pas qu'un jour, je m'en servirais. Elle me le donna, et me montra comment le mettre. Sans que j'aie eu le temps de m'en rendre compte, le tampon ?tait en place. Pendant qu'Yvette se lavait les mains, je t?tonnais autour de mon anus pour d?couvrir la ficelle qui en d?passait. J'ai encore honte en repensant ? cette situation, mais je suis oblig?e d'admettre que la pommade d'Yvette m'a vraiment soulag?e. Yvette se resservit un caf? et vint s'asseoir ? cot? de moi. "On ne va pas beaucoup travailler ce matin... Moi aussi je suis fatigu?e. Doria m'a explos? le cul hier soir!" En d'autres circonstances, j'aurais ?t? choqu?e par le langage d'Yvette, mais l?, c'?tait pour me faire comprendre que nous vivions la m?me chose. Apr?s un bref instant de silence, nous sommes parties toutes deux d'un fou-rire complice. En reprenant ma respiration et en essuyant mes larmes, je parvins ? dire: "Plus jamais! Je ne me ferais plus jamais enculer!" "Serment d'ivrogne!" "Comment ?a? Je ne bois pas!" "C'est une expression, C'est comme quelqu'un qui a trop bu, qui a la gueule de bois, et qui jure qu'il ne boira plus jamais!... En fait, il recommence ? la premi?re occasion!" "Vous voulez dire..." "Je veux dire que tu y as go?t?, et que maintenant, tu ne pourras plus jamais t'en passer... Tu es comme moi, une petite encul?e!!!" Notre fou-rire repris de plus belle, et il nous fallut un long moment pour nous calmer. Ce matin l?, Yvette et moi avons beaucoup parl?, et elle m'a racont? la suite de ses souvenirs: "Yvette, c'est Doria qui vous a fait d?couvrir la... Euh" "Quoi, la sodomie?" "Euh oui!" "Pour ?tre tout ? fait honn?te, j'avais d?j? essay? avant de la conna?tre... Avec divers objets!" "Des objets?" "Oui, des bougies, des manches de... Tournevis!" Elle rougit en disant cela. C'?tait son tour d'?tre g?n?e. Elle changea vite de sujet: "Non, Doria m'a fait d?couvrir d'autres choses... Au d?part, je crois que j'?tais un peu f?tichiste... F?tichiste des dessous f?minins. Puis j'ai commenc? ? en porter, et je suis devenu un travesti. D'une certaine mani?re, je n'?tais qu'un petit pervers, et Doria a fait de moi une femme... Une presque-femme!" "Comment?... Je veux dire, vous m'aviez racont? qu'elle vous avait offert des dessous... Que s'est-il pass? apr?s?" "Oh oui, je me souviens. Oui, Doria m'avait offert un ensemble de dessous f?minins... J'ai mis plusieurs jours avant d'oser les essayer. J'?tais boulevers? parce que mon secret avait ?t? d?couvert... Et en plus, Doria ne m'avait fourni aucune explication. Elle m'a fait ce cadeau, et elle est partie de l'h?tel. J'avais peur qu'elle ne me d?nonce ? ma direction... Mais en m?me temps, je me disais que si elle voulait me d?noncer, elle l'aurait d?j? fait!" "Ca doit ?tre dur de vivre avec de tels doutes!" "Oui, c'est vrai, mais le plus dur, c'est quand elle est revenue ? l'h?tel, deux mois plus tard... Ce jour l?, je faisais tranquillement mon travail, je suis pass? par la r?ception quand je l'ai vue, avec les filles." "Ca a d? ?tre un choc?" "Tu n'imagines pas ? quel point. J'?tais paralys? en la voyant. Elle m'a fait signe d'approcher, mais je n'osais pas. D?s qu'elle m'a vu, Alexie a couru vers moi. Je l'ai prise dans mes bras, mais j'?tais incapable de m'approcher de Doria. J'?tais paralys? par la peur... Alors elle est venue vers moi, et m'a doucement demand? si son cadeau m'avait plu. J'?tais incapable de parler, alors elle m'a tendu sa valise, que j'ai prise, et elle m'a demand? de la suivre jusqu'? sa suite." "Vous l'avez suivie?" "Oui, j'avais l'impression que tout le monde me regardait. Je devais ?tre tout rouge. Je l'ai suivie, je portais Alexie de la main droite, et je tenais la valise de la gauche... Et une fois arriv?s dans la suite, Doria a chang? de ton. Elle a pris un ton tr?s autoritaire pour me redemander si son cadeau m'avait plu." "Qu'est ce que vous avez dit?" "Rien du tout! J'avais trop peur! Elle a continu? ? me parler, toujours aussi fermement. Elle disait qu'elle devrait porter plainte contre moi, que je devrais ?tre licenci? de l'h?tel... L? j'ai quand m?me r?ussi ? lui demander pardon! C'est l? qu'elle m'a fait un grand sourire. Elle m'a dit que j'avais de la chance d'?tre aussi appr?ci? des filles... Surtout d'Alexie. Elle m'a alors demand? quel ?tait mon salaire." "Pourquoi?" "J'?tais si g?n? que je ne me suis pas demand? pourquoi sur le coup, alors je le lui ai dit. Elle m'a alors propos? que je travaille pour elle, pour m'occuper des filles... Elle m'a dit qu'Alexie m'aimait beaucoup, et que c'?tait important pour elle que j'accepte... Elle m'a promis d'augmenter mon salaire." "Et vous avez accept??" "Oui, et juste apr?s, elle m'a pr?cis? que je devrais porter un uniforme pour mon travail. L? encore j'ai accept?... C'est alors qu'elle a pr?cis? que c'?tait un uniforme de soubrette!" "Et vous avez quand m?me accept??" "Oui, c'est fou... Au fond de moi, je disais non... Et j'ai dit oui. Je me disais que ce n'?tait pas bien, et en m?me temps j'adorais m'occuper des filles. J'ai accept? de vivre ce qui pour moi n'?tait qu'un fantasme, et aurait peut ?tre d? rester un fantasme... Je crois que j'?tais aussi tomb? amoureux de Doria... et en m?me temps, j'avais toujours peur qu'elle me d?nonce..." "Vous croyez qu'elle l'aurait fait?" "Je n'en sais rien... Je suppose que je ne le saurais jamais!" Apr?s un long moment de silence, Yvette reprit son r?cit: "Je crois que je me suis rendu compte de ce que j'avais accept? le jour o? je suis arriv? ici, et o? Doria m'a fait faire des essayages d'uniformes de soubrette... Les filles ne semblaient pas ?tonn?es de me voir travesti en femme. Doria m'a expliqu? qu'elle avait toujours aim? f?miniser les gar?ons... Qu'elle avait souvent travestit son ex-mari... Le p?re des filles... Que les filles avaient connu cela depuis toutes petites!" "Elle est quand m?me un peu... Bizarre... Non?" "Doria? Oui, elle est exceptionnelle... " "Est-ce que vous savez pourquoi elle a divorc??" "Oui, c'est ce que je lui ai demand? juste apr?s mon arriv?e ici. Elle a demand? le divorce parce que son mari refusait d'aller plus loin que des jeux de travestissements... Il a refus? de prendre des hormones." "Je le comprends, je ne sais toujours pas si j'ai bien fait d'accepter d'en prendre..." "Ne t'inqui?tes pas, tu verras, tu vas adorer... Mais je comprends tes doutes. Quand Doria m'a dit qu'elle avait divorc? ? cause du refus de son mari de prendre des hormones, j'ai imm?diatement compris ses intentions." "Connaissant l'histoire de son mari, j'imagine que vous avez beaucoup h?sit? avant d'accepter!" "En fait, non! Je n'ai pas vraiment eu le temps de r?fl?chir. Elle m'en a donn? imm?diatement... Et je ne sais toujours pas pourquoi, je n'ai pas beaucoup h?sit? avant d'avaler mes premi?res pilules." Apr?s un instant de silence, Yvette ajouta: "Je n'ai pas vraiment eu le temps d'y r?fl?chir... Le soir m?me, Doria et moi avons fait l'amour pour la premi?re fois... et le lendemain, j'ai commenc? ? m'occuper de la maison... Et des filles... Bref, je n'ai pas eu beaucoup le temps pour me demander si ce que je faisais ?tait bien..." Apr?s un nouveau moment de silence, Yvette, avec beaucoup d'?motion dans la voix, finit par me dire: "Mais je suis heureuse!... C'est ce qui compte... Non?" Depuis le d?but, Yvette et moi ?tions tr?s complices, mais apr?s cette discussion ? c?ur ouvert, nous sommes devenues tr?s amies... C'est d'ailleurs ce jour l? que j'ai commenc? ? la tutoyer. Dans les semaines qui suivirent, une certaine routine s'est install? dans ma vie. Je passais le plus gros de mes journ?es avec Yvette... Et mes nuits avec Agathe. Inutile de pr?ciser qu'Yvette avait eu raison ? propos de mon 'serment d'ivrogne'. Agathe m'a souvent prise avec un godemich?... Et de plus en plus souvent ? ma demande! Parfois, je passais le week-end avec maman. C'?tait toujours un vrai bonheur de passer du temps avec elle... Comme m?re et fille. Je me sentais bien dans ma nouvelle vie. Je laissais pousser mes cheveux, et j'?tais impatiente de les avoir tr?s longs. J'?tais ?mue de sentir des tiraillements dans ma poitrine, et de voir des petits seins commencer ? pousser. Un matin, j'?tais dans la salle de bains, devant un miroir, ? chercher un nouveau style de coiffure pour mes cheveux alors mi-longs. Je me souviens que je me disais que d?sormais, je savais tout ce qu'il y avait ? savoir sur Doria et sa famille... Que plus rien ne pourrait m'?tonner. Je me trompais, et j'allais le d?couvrir de la mani?re la plus brutale qui soit! Soudain, j'entendis Yvette qui m'appelait... Non, elle n'appelait pas, elle hurlait! Je descendis la rejoindre pour la trouver dans l'entr?e, elle tenait Michelle dans ses bras, la petite amie de D?borah. Michelle ?tait habill?e en gar?on, et son visage ?tait ensanglant?. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais j'aidais Yvette ? porter Michelle jusqu'? un divan. Yvette me dit de rester avec elle pendant qu'elle appelait une ambulance et Doria. Je ne savais pas quoi faire, je tenais la main de Michelle, j'essayais de lui parler. Elle se mit ? murmurer: "C'est mon p?re qui m'a fait ?a! Il a d?couvert que je me cachais pour ?tre en fille avec D?borah..." J'?tais abasourdie! Michelle ?tait comme moi, un gar?on! Et elle se f?minisait en cachette de ses parents! La suite des aventures de Nicole, et l'histoire de Michelle dans le troisi?me ?pisode des "F?minisatrices" Petit Pierre