Les Trois Souhaits free porn video

Les trois souhaits par Forestier Souvent, la nuit, je r?ve. Je r?ve que tout est redevenu comme avant. Je r?ve que je suis dans mon lit avec ma blonde, me pressant contre son dos, tenant un de ses seins dans ma main. Puis je me r?veille. Mon cauchemar reprend. Premier souhait Un jour, j'ai re?u un courriel. Il ?tait intitul? ?Un g?nie en formation vous offre trois souhaits?. Bien entendu, je l'ai mis ? la poubelle -- les filtres anti-pourriels ont souvent des trous, avais-je pens?. Apr?s tout, combien de fois m'avait-on offert un dipl?me ?d'une universit? reconnue? ou m'avait-on propos? d'am?liorer ma virilit?? Toujours en anglais, bien entendu! Tiens, celui-l? ?tait en fran?ais. ?trangement, il a refus? d'aller ? la poubelle, ce pourriel, et il s'est plut?t ouvert de lui-m?me. J'y ai jet? un coup d'?il et, ? ma grande surprise, l'auteur me connaissait tr?s bien: ma situation de famille, l'?tat de mes finances, m?me mes r?ves secrets, que je n'aurais jamais os? d?voiler... J'ai donc cliqu? sur le lien. Sur un d?cor qui faisait tr?s ?Mille et une nuits,? j'ai pu voir un clip pr?sentant une jolie et jeune femme habill?e en ?g?nie? m'expliquer, en m'appelant m?me par mon nom, qu'elle avait besoin d'offrir trois souhaits gratuitement dans le cadre de sa formation. Elle m'avait choisi suite ? une visite que j'avais faite avec ma blonde et nos enfants quelques jours plus t?t ? un stand de diseuse de bonne aventure, dans un parc d'attractions. Elle me r?p?tait les ?pr?dictions? de la dame, ajoutant qu'elle pouvait rendre r?els ceux qui me semblaient les plus d?sirables. J'avais le choix entre la rencontrer et lui envoyer un courriel. J'ai opt? pour le courriel -- je n'?tais pas du tout persuad? que la personne ? l'autre bout ?tait aussi belle que dans le clip, et je n'avais pas tant de temps ? perdre. J'ai demand? de la chance, de la chance dans la vie de tous les jours, mais rien qui pourrait para?tre suspect. ?a ne peut pas nuire, la chance, n'est-ce pas? Le lendemain, en allant au travail, l'autobus arrivait tout juste quand je me suis pr?sent? ? l'arr?t. Et il allait, me semblait-il, plus vite qu'? l'habitude. De plus, ai-je not?, l'averse s'est termin?e quelques secondes avant que j'aie ? descendre. Cette histoire de g?nie serait- elle vraie? En tout cas, avant de me mettre ? l'ouvrage, j'ai consult? mes courriels et j'ai pu constater que j'avais re?u une r?ponse. Mon souhait ?tait exauc?, disait-elle, et je pourrais faire le prochain d'ici un ou deux mois, le temps que mon bon g?nie se repose -- il para?t que c'est fatigant, la vraie magie. La journ?e passa tr?s bien. Les dossiers que j'avais ? traiter ?taient inhabituellement simples, donc rapides et payants. ?a allait bien. Voyant ma chance r?elle, j'ai d?cid? d'acheter un billet de loterie. Je n'allais pas pousser jusqu'? esp?rer en trouver un par terre, quand m?me! Le gros lot ?tait d'un grand nombre de millions de dollars et, comme de fait, j'ai gagn?! Quel changement ce fut pour nous! Et je n'avais qu'? dire que j'avais ob?i ? une envie toute simple, non? Nous avons finalement pu nous acheter une maison ensemble, une belle et grande maison, dans un beau quartier, pour ma blonde, moi, mes enfants et ses enfants, et tous les inscrire dans une ?cole pr?s de la maison -- c'est fou ce que l'argent peut aider ? faire r?ussir un examen d'entr?e! ?videmment, nous avons quitt? nos emplois. Le mien n'?tait ni tr?s int?ressant ni tr?s payant, et le sien la stressait beaucoup. Nous avons commenc? ? nous investir dans quelques organisations et ? avoir du temps pour nous deux et pour la famille. J'ai enfin pu r?aliser quelques r?ves. J'ai achet? deux v?los ? position semi-allong?e, pour le confort et la performance, un pour moi et un pour ma blonde, et je partais, parfois seul, parfois en couple, parfois avec mon fils et mon beau-fils, parfois avec des groupes, pour des voyages d'un jour ou de quelques jours. J'ai m?me command? un v?lomobile ? mes mesures. Je ne pourrais jamais l'utiliser, mais je ne le savais pas encore. La vie ?tait belle, mais, ? pr?s de 50 ans, je trouvais cela un peu tard... Deuxi?me souhait Finalement, j'ai trouv? ce que je voulais pour mon deuxi?me souhait. Comme on le sait tous, il faut bien faire attention quand on n'a que trois souhaits. J'ai pris mon temps pour bien formuler mon souhait, par ?crit, en ?vitant toute ambigu?t?. J'ai m?me ?crit ? mon g?nie pour bien comprendre les limites des souhaits. (Il y avait tout un texte d'instructions ? ce sujet: ils sont modernes, ces g?nies, quand m?me!) Pour dire simplement, je voulais la sant? pour moi, ma blonde et mes enfants. La sant? physique et mentale. Une longue vie en sant?. Et, pour nous deux, quadrag?naires, ? la vue qui baissait et aux quelques cheveux blancs, un rajeunissement. Rien de spectaculaire ni d'instantan?, juste une am?lioration de notre condition physique. On pourrait toujours mettre sur le compte de nos loisirs l'am?lioration de notre forme physique. Ma requ?te fut accept?e, mais mon g?nie me mentionna qu'elle demanderait du temps ? s'installer, et qu'il lui faudrait des mois pour s'en remettre. C'?tait vraiment de la magie exigeante, m'expliqua-t-elle. Notre situation physique s'am?liora peu ? peu. Nous perd?mes du poids ainsi que des cheveux blancs. Notre vision redevint normale celle de nos 30 ans. Nous dormions mieux. Le cellulite de ma blonde disparut peu ? peu, et notre libido augmentait. Avec tout ce qui pouvait s'ensuivre... M?me nos enfants se portaient mieux. Ils ?taient plus concentr?s et r?ussissaient mieux en classe. Tout allait pour le mieux. Nous ?tions amoureux, en sant?, riches, pas du tout d?s?uvr?s, et nos enfants r?ussissaient bien ? l'?cole et dans leur vie sociale. Que pouvait-on demander de mieux? Troisi?me souhait Mais il me fallait un troisi?me souhait. Les deux premiers avaient donn? de si bons r?sultats que je ne pouvais pas m'arr?ter l?. Bien s?r, on m'avait expliqu? que mes attentes devaient avoir des limites: pas question d'obtenir la paix dans le monde, ou m?me la fin d'une petite guerre, ou bien le salut ?cologique de l'humanit?. Ces souhaits demanderaient tant de changements chez tant de personnes que la t?che ?tait impensable. Je d?cidai donc de me rendre chez mon g?nie. D?s que j'envoyai le courriel requ?rant un rendez-vous, je me trouvai transport? instantan?ment dans la salle ?Mille et une nuits? dont j'avais vu l'image le premier jour. Dans ce d?cor et apr?s ce ?voyage?, tout me semblait possible et je me mis ? r?ver au souhait que je pourrais demander. -- Je voudrais changer de corps avec Nathalie -- c'?tait le nom de ma blonde. Je voudrais pouvoir passer pour elle devant tout le monde et donc avoir toutes les connaissances n?cessaires et, de m?me, qu'elle puisse passer pour moi de la m?me mani?re. Et il faudrait que le changement se fasse sans qu'elle panique. ? ma grande surprise, mon g?nie ne le parut pas du tout, surprise. -- Je m'attendais ? quelque chose du genre, vous connaissant. Pour combien de temps, l'?change? -- Combien de temps... Disons tant que nous ne voudrons pas revenir dans nos corps d'origine. Vivre ainsi, c'est sans doute comme les pays ?trangers: on aime les visiter sans n?cessairement vouloir y vivre. -- Tr?s bien. Je crois pouvoir faire ?a. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour tout mettre en place, mais vous verrez bien quand je serai pr?te, non? En plus, il s'agit d'une magie tellement puissante que je suis certaine d'?tre re?ue g?nie dipl?m?e. Et elle m'embrassa. L'id?e de changer de corps m'excitait tellement que je lui rendis son baiser, et m?me plus. Laissez-moi m'expliquer. Je ne me suis jamais senti n? dans le ?mauvais? sexe ni n'avais ?prouv? le d?sir de me d?guiser en femme. Je portais parfois des kilts, mais toujours dans une optique masculine, quoi qu'on ait pu en dire ou en penser. Ma barbe en faisait foi. Mais je m'?tais toujours demand? ce qu'on ??prouvait? ? ?tre une femme. ? avoir des seins et une vulve, un joli visage et des hanches g?n?reuses. J'avais toujours aim? le corps des femmes, et je r?vais d'en poss?der un... pour un temps. De pouvoir me caresser, de pouvoir ressentir ce qu'une femme ressentait et qui semblait souvent si agr?able. Je savais que je n'avais que quelques jours ou quelques semaines avant le changement, et je les v?cus pleinement. J'?tais particuli?rement amoureux, le rajeunissement aidant certainement, et je passai beaucoup de temps avec mes enfants, me disant que je devrais plut?t me consacrer ? ceux de Nathalie quand le temps sera venu. Cela arriva une nuit du printemps suivant. Je me suis r?veill?... en fait, r?veill?e ? c?t? de... moi, St?phane. Apr?s un moment de d?sorientation, je me suis souvenue de mon souhait. J'avais envie: quelle romantique introduction aux myst?res du beau sexe! La sensation ?tait ? la fois semblable et diff?rente, la pression ne s'?tendant ?videmment pas jusqu'au p?nis. En faisant attention de ne pas r?veiller... St?phane, je suis all?e aux toilettes. Ce fut ma premi?re occasion de toucher ma vulve! Que c'est excitant: pisser et s'essuyer! Une fois cette corv?e termin?e et apr?s m'?tre bien lav? les mains, comme font toutes les femmes, je me suis mise debout et j'ai pris ?mes? seins dans mes petites mains. Que c'?tait agr?able! Je me suis mise ? me caresser, mes seins, les hanches, puis je suis retourn?e me coucher en explorant les replis de ma nouvelle f?minit? puis, bient?t, en me masturbant. Mon plaisir montait, mais je savais que si j'allais au bout, je g?mirais sans doute et je r?veillerais Nat... St?phane. De plus, je savais par exp?rience que ce serait sans doute assez long et difficile d'obtenir un orgasme de cette fa?on. Un peu frustr?e, je me suis coll?e contre mon chum, mes seins contre son dos, et tentai tant bien que mal de me rendormir. Bien s?r, Nathalie fut ??norm?ment? surprise de se r?veiller en homme et avec une ?norme ?rection. Mais il ne paniquait pas; c'?tait toujours ?a de pris! -- Mais qu'est-ce qui se passe? C'est bien toi, St?phane? -- Oui, c'est moi. Je ne sais pas ce qui se passe, mentis-je, je me suis r?veill?e comme ?a. Par contre, je crois qu'on pourrait rendre ?a int?ressant, non? Je l'embrassai, un peu surprise de sentir sa barbe contre ma bouche et de trouver cela agr?able. Je caressai son p?nis puis, me sachant pr?te depuis longtemps, je passai par-dessus lui et entrepris d'introduire son p?nis en moi. -- Mais qu'est-ce que tu fais donc? Je me fis taire d'un autre baiser. Notre premi?re exp?rience sexuelle fut br?ve mais satisfaisante. C'est sans doute toujours le cas. Introduire son membre dans mon vagin tout humide me procura une sensation incomparable de pl?nitude et d'accomplissement. Mon plaisir monta rapidement, le sien aussi, pouvais-je voir, et, lorsqu'il ?jacula, les fr?missements qui accompagn?rent son orgasme m'amen?rent ? ce que j'interpr?tais comme le seuil du mien. Comme cela arrivait souvent ? Nathalie, j'?tais tellement pr?s du but que je dus faire les derniers pas ? l'aide de mes doigts. Cesser ici aurait ?t? de la torture. Wow! C'?tait donc ?a, l'orgasme d'une femme! Des ondes de plaisir envahirent tout mon corps, me laissant toute molle et satisfaite, mais avec le gout de remettre ?a tout de suite! Mais Nathalie, dans le corps de St?phane, avait re?u tout le contre-coup de son ?jaculation. Il lui fallut quelques minutes avant de reprendre enti?rement ses esprits, minutes pendant lesquelles je me pelotonnai amoureusement contre lui, me rendant compte ? quel point la peau d'une femme pouvait ?tre sensible au toucher. Ma peau ?tait sensible, mais mon nez aussi. Dieu que ?a sentait le foutre dans la chambre! Et Dieu que c'?tait vrai qu'une douche pouvait ?tre jouissive! Devant le d?jeuner, Nathalie devenue St?phane me demanda si je croyais ? la magie. -- Eh bien, on n'a pas trop le choix de croire que ?a existe bel et bien. Regarde ce qui nous est arriv? depuis quelques mois. D'abord, nous gagnons ? la loterie. OK, ?a peut ?tre de la chance. Ensuite, notre sant? qui s'am?liore. Puis finalement, ?a. -- Mais qui nous a fait ?a? Et qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire? -- Moi, je vois ?a comme une exp?rience sans pr?c?dent, peu importe d'o? ?a vient ou de qui ?a vient. Je te propose de jouer le jeu: faisons ce qu'on avait pr?vu, chacun ? la place de l'autre. ?a va ?tre amusant, non? Tu n'as pas aim? comme on s'est r?veill?s ce matin? Son sourire revint. -- C'est vrai que c'?tait, comme dire? nouveau. Bien. ?tourdissant. Assommant. En fait, j'aimais mieux ?a avant. -- Tu vas t'y faire, mon grand. On se pr?pare pour notre randonn?e, St?phane? -- Pourquoi tu m'appelles comme ?a. Je suis Nat, tu le sais bien? -- Je te regarde, puis c'est pas ?a que je vois. On joue le jeu, oui ou non? -- D'accord... Nathalie. ?a me faisait tout dr?le qu'elle... qu'il m'appelle Nathalie. Le jeu ?tant le jeu, je devais pr?parer le lunch qu'on s'amenait. D'habitude, je manquais toujours d'imagination en cuisine, mais, cette fois-ci, tout alla bien. Bien entendu, c'est St?phane qui conduisait, et il ne cessait de se plaindre de l'inconfort d'avoir un p?nis et des couilles tout comprim?s dans son pantalon, et il se demandait bien comment il pourrait marcher des heures avec ?a entre les jambes. Cependant, c'est plut?t pour moi que la randonn?e fut difficile. J'?tais peut-?tre en forme, mais j'?tais faible et petite. Mon soutien-gorge me serrait. J'arrivais difficilement ? grimper certains passages, et l'aide de St?phane ?tait bienvenue, voire n?cessaire. Et mes lunettes ?taient toujours sales. St?phane, de son c?t?, commen?ait ? appr?cier d'?tre grand et fort (et pas myope, de surcroit). Il commen?ait ? d?velopper la fiert? masculine de pouvoir m'aider. Et c'est vrai qu'il m'aidait et que j'en avais besoin. Le soir, nous devions aller au th??tre. Nous jou?mes le jeu. Je mis une ?petite robe noire,? des collants, des souliers ? talons (pas tr?s hauts, mais quand m?me), r?ussis ? me coiffer et ? me maquiller (ce que Nathalie faisait rarement, il faut le dire). St?phane prit une douche, mit un pantalon (il se sentait toujours contraint dans les pantalons, et commen?ait ? comprendre pourquoi je portais parfois des kilts), une chemise et un veston, et des souliers dont la d?mesure l'impressionnait encore. Le d?ner fut bon, la pi?ce aussi, mais je m'endormis presque. La randonn?e m'avait vann?e, et deux verres de vin m'avaient presque achev?e. Il allait falloir que je me surveille. Malgr? les d?sagr?ments, je continuais ? appr?cier mon corps si beau, si souple, si sensible, si d?sirable. Je me trouvais entre deux chaises, et c'?tait plus confortable que ce que le dicton laisse entendre: dans les vestiaires, au gymnase, ? la piscine et sur les plages, je pouvais continuer ? admirer le corps des femmes, sans m?me risquer une ?rection r?v?latrice, et je commen?ais ? appr?cier les regards appr?ciateurs des hommes. Et une vulve est tellement plus ?l?gante et confortable qu'un p?nis et un scrotum. Quant au nouveau St?phane, il appr?ciait la ma?trise du monde et l'absence de peur que son nouveau corps amenait: il se sentait dominateur, en contr?le. C'?tait tr?s bien pour moi. Je soup?onne cependant qu'il aimait bien tester sa nouvelle s?duction avec d'autres. Je n'?tais pas rendue l?, d'autant que je n'avais jamais ?t? tr?s entreprenant. Je me satisfaisais de l'intimit? que nous partagions, et on peut m?me dire que mon amour pour elle, enfin, pour lui, grandissait. Bien entendu, m?me si je jouais tr?s bien le r?le de Nathalie, je n'en ?tais pas une copie conforme. Je continuais ? surfer sur des sites de bondage f?minin, m?me s'ils m'excitaient moins qu'avant, et j'avais d?cid? de porter le moins souvent possible de soutien-gorge, ce qui horrifiait l'ancienne Nathalie. Je pissais m?me dans la douche! J'avais renouvel? sa garde-robe (lui aussi, de son c?t?, avec la mienne; et il s'?tait m?me fait couper les cheveux, que j'avais port?s plut?t longs). J'aimais bien me faire bronzer nue sur le toit, j'aimais la sensation du vent sur ma peau et je suis m?me all?e dans un centre naturiste; en tant qu'homme, j'avais peur de passer pour voyeur si j'y allais seul, et Nathalie refusait cat?goriquement de m'accompagner. Quatri?me souhait Eh non, il n'y a pas de quatri?me souhait: relisez donc le titre. En fait, l'adresse courriel de mon g?nie ne fonctionnait plus, ni le site web. Mon souhait aller continuer tel que formul?. En fait, le titre de cette partie devrait ?tre: Comment j'ai cr?? un monstre ? la fin de l'?t?, St?phane devait partir deux semaines pour participer ? un congr?s (c'est moi qui m'?tais inscrit, mais c'est d?sormais lui qu'on attendait). Nous savions tous deux qu'il se d?brouillerait tr?s bien et veill?mes ? ce que son nouveau portable contienne bien tous les renseignements utiles. J'appr?hendais un peu nos deux semaines sans sexe. M?me s'il m'assurait de sa fid?lit?, j'?tais un peu jalouse. Pour ma part, j'avais un peu peur de m'ennuyer, pas tant du sexe que de la pr?sence de mon homme dans notre lit. Je m'y ?tais habitu?e. Quoi qu'il en soit, j'avais un programme charg?e. En plus de mon travail b?n?vole, de mon entra?nement au centre sportif pour femmes, d'une sortie de v?lo, entre femmes l? aussi (je n'avais jamais tellement pris? l'esprit masculin de comp?tition), et bien s?r de ma pr?sence aupr?s des enfants -- et je ne savais plus tr?s bien lesquels ?taient les miens parmi les quatre, ni m?me ce que signifiait ?les miens? -- nous avions pr?vu des sorties avec mes nouvelles copines. Il y avait une s?ance au spa, avec un enveloppement ? la boue chaude, et des d?ners entre amies. Je me sentais bien avec elles, m?me si je devais parfois me mordre les l?vres pour ne pas prendre trop souvent la d?fense des hommes; il faut dire que je n'avais jamais vraiment aimer parler de chars et de hockey, et j'avais encore ce relent de plaisir masculin de me retrouver entour?/e de belles femmes. Comme les nuits commen?aient ? para?tre longues, j'ai fait une visite au sex-shop et, en m?me temps que je magasinais une petite nuisette sexy pour souligner le retour de St?phane, je m'achetai un vibrateur. C'est ?trange ? dire, mais, ? pr?s de 50 ans, je n'en avais jamais tenu un dans ma main. Bien s?r, cela me procura un orgasme m?morable -- mais ne l'?taient-ils d?sormais pas tous? Cependant, je me languissais du corps de mon chum. Tenir mes seins dans mes propres mains ne m'excitait plus vraiment. ? bien y r?fl?chir, tout bascula au retour de St?phane. Il avait un petit air, ? la fois coquin et contrari?, que je ne lui connaissais pas. Apr?s que j'eus mis ma nuisette (Dieu que le satin est froid!), il me regarda assez longuement, mais pas vraiment avec une convoitise amoureuse. -- Tu sais que tu es une petite cachotti?re, ma Nathalie. ? vrai dire, c'est plut?t l'ancien St?phane qui ?tait un grand cachottier. J'ai eu peur qu'il ait d?couvert que tout ce qui nous ?tait arriv? avait ?t? une commande de ma part. -- Qu'est-ce que je t'aurais cach?, mon amour? -- En fait, je te comprends. Si tu m'avais fait part de tes fantasmes, je ne suis pas certain que je serais rest?e avec toi. Cela m'aurait paru beaucoup trop d?gradant. Mais j'ai regard? des vid?os que ton ordi avait conserv?s, et je dois dire que, maintenant, je partage tes int?r?ts. Tu es contente? Par cons?quent, je suis persuad? tu n'auras aucune objection ? porter ?a. Non? Il brandissait une paire de menottes. Des vraies menottes de m?tal, sans fourrure rose, des menottes comme sur les sites que j'avais aim? consulter. J'avais peur, mais je sentis en m?me temps une douce chaleur dans mon bas-ventre. -- Non, bien s?r. Tu es mon ma?tre, r?pondis-je ? la blague. -- ? la bonne heure! Et il me menotta au lit avant de me caresser et de me faire l'amour. Ce fut fantastique! Indescriptible. Je me sentais totalement vuln?rable, soumise, et cela m'excitait tellement! Par la suite, cependant, je dus d?chanter. -- Tu ne me lib?res pas? -- Le plaisir des menottes ne r?side-t-il pas dans l'impossibilit? que tu as de les enlever? En tout cas, dans les vid?os que tu regardais, c'?tait le cas. Je pense que... je vais te les laisser. Bonne nuit. -- Mais, St?phane, je t'en prie... -- Chut! Tu sais, j'ai aussi achet? ceci. Il sortit du tiroir un b?illon ? boule. -- Tu veux que je te le mette? Je fis non de la t?te -- je n'osais plus parler. -- Alors, bonne nuit, conclut-il. Et il me tourna le dos pour s'endormir. Je ne dormis pas de la nuit cette fois-l?. Ou si peu. Au fil des mois qui suivirent, des sc?nes semblables se r?p?t?rent souvent. En m?me temps que j'appr?hendais ces moments, je les attendais. Cela m'excitait, m?me si je dois reconna?tre que je ne sais trop si c'?tait mon ancien moi masculin ou mon nouveau moi f?minin qui ?tait excit?. Et plus je jouais la femme soumise, plus je le devenais vraiment. D?s que les enfants ?taient absents, St?phane me menottait ou m'entravait d'une mani?re ou d'une autre. Tant?t j'?tais menott?e au lit, tant?t je portais des barres d'espacement aux chevilles et aux poignets. J'ai aussi port? un bandeau qui m'emp?chait de voir, et m?me une camisole de force, de ces nouvelles mod?les qui laissent les seins et l'entrejambe sans protection. Nous ne faisions pas toujours l'amour, mais il y avait toujours des caresses intimes. Le plus transgressif, et donc ? la fois le plus excitant ET le plus apeurant, c'?tait quand il me faisait porter des menottes aux poignets et aux chevilles ALORS QUE les enfants ?taient pr?sents. ? leur ?ge, les chances qu'ils se pr?cipitent en pleurant ? la porte de notre chambre ?taient nulles, mais leur seule pr?sence sous le m?me toit rendait le tout si... hors-la-loi. J'en dormais ? peine. Parfois, cependant. j'avais envie de me rebiffer. Une nuit, environ un an apr?s l'?change, il avait d?cid? de me laisser porter la camisole de force toute la nuit. J'eus le courage de refuser et de m'agiter dans tous les sens dans le lit, m?me b?illonn?e, m?me si je savais qu'il ?tait impossible que je puisse m'en ?chapper. Or, St?phane avait tout juste fait am?nager une nouvelle garde-robe dans notre chambre; c'est en tout cas ce que je croyais. Avec une force que je regrettais parfois, il me prit et me fourra dans la petite pi?ce. Il ne s'agissait pas vraiment d'une cellule rembourr?e comme dans les anciens asiles psychiatriques, mais le plancher et les murs ?taient recouverts de tapis, ce qui revenait ? peu pr?s au m?me. La porte ne s'ouvrait que de l'ext?rieur, et il y avait une a?ration ind?pendante. IL M'AVAIT FAIT CONSTRUIRE UNE CELLULE! Et elle ?tait minuscule: m?me petite comme je l'?tais, je ne pouvais pas m'allonger. J'avais beau crier, je suis s?re qu'il ne m'entendait m?me pas. Dans le noir et l'inconfort de ma ?chambre? et de ma ?chemise de nuit?, je r?fl?chis longuement. Je n'?tais plus du tout certaine de d?sirer continuer ? habiter ce corps f?minin. Lors les nuits d'automne et d'hiver, j'avais parfois ressenti cette peur que les femmes ?prouvent sur la rue. Je commen?ais ? en avoir assez du bondage sur lequel je fantasmais auparavant. Et d'avoir un corps de femme ne m'excitait plus vraiment. Cependant -- et je commen?ais ? avoir peur -- Nathalie devenue St?phane, j'en ?tais persuad?e, savourait de plus en plus le sort qui lui ?tait ?chu contre son gr?. Si je me souviens bien de ce que j'avais demand?, l'?change ne prendrait fin que lorsque les DEUX voudraient revenir dans leurs corps d'origine. En y r?fl?chissant, j'?tais convaincue que jamais St?phane ne voudrait redevenir Nathalie, de peur que je lui fasse vivre ce qu'il me faisait vivre. J'?tais coinc?e, et pas seulement dans cette cage. A?e! Mon dos! Au cours de l'?t?, alors que les enfants ?taient partis dans des camps ou dans des voyages, St?phane me proposa un s?jour dans un centre de vacances. Une sorte de camp m?di?val pour adultes, me pr?cisa-t-il, ce qui m'int?ressa: je me voyais en demoiselle en d?tresse que mon preux chevalier viendrait d?livrer. Le centre se trouvait quelque part dans le nord-est des ?tats-Unis, donc assez pr?s de chez nous. Le centre fournissait les costumes, et nous d?mes nous mesurer. J'aurais d? me douter de quelque chose alors qu'il mesurerait ma taille et la circonf?rence de mes fesses, mais je n'y voyais que du feu. Ce que je ne savais pas, c'?tait qu'il ferait part aux organisateurs de beaucoup d'autres mesures qu'il connaissait d?j?, comme la circonf?rence de mes poignets, de mes chevilles ou de mon cou. D?s notre arriv?e dans notre chambre, j'appris que je devais porter une robe affreusement courte, appel?e camisk, ainsi que la sirik, ces entraves qui relient cou, poignets et chevilles. De plus, on me mit un tatouage temporaire sur une cuisse: c'?tait une lettre K orn?e. Nous nous trouvions dans un jeu gor?en, et j'?tais une esclave, une kajira, pour deux semaines. De plus, en temps que kajira, je n'avais aucun droit: on m'avertit qu'on me fouetterait -- gentiment, mais pour vrai -- si j'osais me plaindre ou d?sob?ir. D'entr?e de jeu, on me s?para de St?phane et on me mit dans un enclos avec d'autres kajir? nouvellement arriv?es. Nous devions apprendre: apprendre ? nous asseoir, apprendre ? porter la sirik avec ?l?gance, apprendre ? danser avec la sirik, apprendre ? servir la paga (en fait, il s'agissait de bi?re), apprendre ? ob?ir en silence. Nous f?mes toutes fouett?es au moins une fois. De plus, nous travaillions. Encha?n?es deux par deux, nous devions brosser les chevaux et changer leur liti?re (je sais, il n'y a pas de chevaux sur Gor, mais quand m?me...). Nous devions laver et repasser le linge des hommes... ? la main, selon la m?thode traditionnelle. Cela dura trois jours. Les nuits, nous les passions toutes ensemble dans une cage attenant ? l'enclos: une vraie cage avec des vrais barreaux. Il y faisait froid et, pour nous r?chauffer, nous nous collions les unes contre les autres, en essayait de ne pas emm?ler nos siriks. Malgr? la situation, malgr? le froid, je ne pus m'emp?cher de fantasmer: j'?tais couch?e coll?e contre plusieurs belles filles, et il me restait assez de ma psych? masculine pour trouver cela excitant. Les deux premi?res nuits, je me for?ai ? dormir, l'?puisement m'aidant, mais, la troisi?me, n'y tenant plus, je commen?ai ? me masturber. Bient?t, je commen?ai ? g?mir. Notre gardienne, une kajira d'exp?rience, se pr?cipita aussit?t dans la cage et m'avisa. R?veillant toutes mes compagnes et avec l'aide de deux gardes, elle me sortit de la cage et me menotta, debout, dans la cour, les mains au-dessus de la t?te. Je dus passer la nuit dans cette position inconfortable, et, au matin, c'est un seau d'eau glac?e qui me sortit de ma torpeur. Ce jour-l? ?tait jour du march?. Et la marchandise, c'?tait nous. Alors que nous ?tions toutes attach?es et assises sur la grand place, notre professeur vantait nos m?rites aux passants. Comme de raison, m?me si tous les hommes pr?sents semblaient tour ? tour s'int?resser ? nous toutes et se d?sint?resser de nous toutes, ce fut St?phane qui m'acheta. Le collier que je portais ?tait d?j? ? son nom. Il m'emmena dans sa tente, o? il m'attacha ? un anneau fix? au sol. Nous f?mes l'amour d?s qu'il eut retir? sa tunique, alors que j'?tais toujours enchain?e. Par la suite, alors que je lui servais ? boire et ? manger, il me raconta qu'il avait pass? les jours pr?c?dents en exercices guerriers: combats ? l'?p?e avec bouclier, lutte, lancer du javelot, balades ? cheval, ? d?faut de tarn volant. Il ?tait gentil avec moi, mais il jouait le jeu: il appartenait ? la caste des guerriers, une des plus ?lev?es de Gor, tandis que j'?tais une esclave, le repos du guerrier. Ce soir-l?, pour f?ter la fin de notre formation et finir en beaut? la journ?e du march?, il y avait une f?te. Qui la pr?parait? Quelle question! Nous, bien s?r. St?phane me ?pr?ta? ? l'auberge o? je dus faire la cuisine tout l'apr?s-midi. Et ici, faire la cuisine, ?a veut aussi dire transporter l'eau et le bois: c'est la vie m?di?vale, la vraie! Et le tout nu-pieds, comme l'esclave que j'?tais. Le soir, je dus servir. Servir les hommes. Les hommes de plus en plus saouls, qui se permettaient de me pincer les fesses, de me caresser les seins, ainsi que ma sirik les y autorisait et que ma camisk les y invitait presque. Je voyais St?phane me surveiller sans arr?t, sans trop savoir ce qu'il pensait mais sans pouvoir m'opposer aux souhaits des hommes, que je devais tous appeler ?ma?tres?. St?phane ayant fini la soir?e trop ivre pour me r?clamer, je passai la nuit enferm?e dans ma vieille cage. J'?tais morte de fatigue quand on m'y enferma, et j'y restai jusque tard dans la matin?e: tout le monde dormait dans le camp, et m?me si certains all?rent se servir dans les cuisines, on ne m'apporta rien. Vers midi, St?phane m'apporta du pain et de l'eau, qu'il me donna au travers des barreaux de ma cage. Je me mordis la langue pour ne pas lui demander quand je sortirais, ni m?me si je sortirais. Comme dit le proverbe gor?en: ?la curiosit? ne sied pas ? un kajira; elle justifierait qu'on la batte?. Il alla s'entretenir avec le gardien des esclaves, un des administrateurs du camp. Au bout de quelques minutes, St?phane et lui revinrent avec notre gardienne. Celle-ci p?n?tra dans la cage et me demanda si j'ob?irais. J'inclinai la t?te. Elle me demanda de me laver l'entre-jambe puis me fit mettre debout, les jambes ?cart?es. Alors qu'elle m'expliquait que mon ma?tre n'avait pas du tout appr?ci? la mani?re dont je m'?tais conduite la veille, elle m'installa une ceinture de chastet?, m'expliquant que je devrais la porter tout le reste du camp, sauf quand mon ma?tre m'autoriserait ? la retirer, dans sa tente. Lui seul aurait la cl?. -- C'est fourni avec le forfait, conclut-elle. Bonne fin de s?jour. C'?tait une vraie ceinture, en bon acier solide, bien ajust?e: je ne pouvais ni la bouger ni passer un doigt entre elle et moi. Elle avait ce qu'on appelle un bouclier secondaire, qui emp?chait tout contact avec mes petites l?vres. Et il s'agissait du mod?le avec un c?ble rigide entre les fesses. Je devrais le nettoyer apr?s chaque selle. Mais cela emp?cherait toute p?n?tration anale, que je n'aurais de toute mani?re jamais eu le gout de tenter. Le reste du s?jour passa tr?s lentement. Souvent je suivais St?phane dans ses activit?s, m'occupant de son cheval ou de ses armes. Je cuisinais pour tout le monde. Le soir, je servais ou je dansais -- oui, avec la sirik et la ceinture, ce qui excitait beaucoup mon public. Je dormais dans la tente de mon ma?tre, par terre, attach?e ? l'anneau. Il me rejoignait souvent, mais il retournait toujours terminer sa nuit dans son lit apr?s m'avoir remis la ceinture. C'?tait infernal! Quand le camp fut fini, nous ne parl?mes pas de tout le chemin du retour. Je lui en voulais, d'autant plus qu'il avait d?cid? de me laisser porter la ceinture. Il avait toujours la cl?, et je ne me sentais pas la force de la lui enlever ou le courage de la lui r?clamer, pas apr?s deux semaines dans les v?tements et les cha?nes d'une esclave. ? partir de ce moment, je portai toujours la ceinture. Il justifiait sa d?cision par la promesse que je lui avais faite de lui ?tre fid?le, n'est-ce pas? Quand il avait ?t? Nathalie, il ne m'avait jamais tromp?, m'affirmait-il; moi, j'aguichais les hommes. Nous ne faisions l'amour qu'apr?s qu'il m'eut menott?e, ou bien dans la nouvelle pi?ce qu'il avait fait construire au sous-sol, o? toutes ces activit?s ?taient facilit?s. Un donjon, quoi. Mais ?a arrive de moins en moins souvent, me semble-t-il. Je ne peux m?me plus faire d'activit? physique pour me d?fouler. Quand j'ai essay? de p?daler, je me suis retrouv?e avec les aines douloureusement irrit?es. St?phane m'a alors appliqu? une cr?me, mais j'ai d? passer quelques jours dans le donjon et avec des menottes attach?es ? un collier. Je me contente de regarder mon v?lomobile tout neuf, ou de faire de tr?s petits tours. Quant ? courir ou nager, c'est hors de question, vu le poids une ceinture de chastet?. De plus, je reste seule la plupart du temps. En effet, ? mon retour de ?vacances?, je suis all?e casser la croute avec mes anciennes copines, mais comme elles me pressaient de questions sur mes vacances, mes amours, mon retrait du sport ou mon air abattu, j'ai pr?f?r? ne plus les revoir. Et puis, je ne peux pas fr?quenter des hommes, n'est-ce pas? Pourquoi est-ce que je ne le quitte pas? En partie pour les enfants, en partie pour la honte que j'aurais de devoir exposer ma situation, en partie aussi parce que c'est moi, finalement, qui avais voulu tout cela, en derni?re analyse. Et il y a aussi l'argent: c'est St?phane (alors moi, mais maintenant lui) qui a gagn? ? la loterie, et c'est lui qui poss?de tout l'argent. Rien ne me dit que j'en aurais si je partais. D'autant qu'il m'abandonne un peu: de plus en plus, il part en voyage pour plusieurs semaines, me laissant moisir dans mon enfermement. Il me reste les r?ves. Celui d'?tre redevenue un homme, que tout soit revenu comme avant. Ou encore le cauchemar, celui d'?tre un homme portant une ceinture de chastet? (ce qui serait pire que ma situation actuelle) ou que St?phane disparaisse avec la cl? et que je doive rester chaste ?ternellement et sans r?pit. Et comme il prend souvent l'avion et apporte la cl? avec lui...