Determinisme Naturel
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D?terminisme Naturel III free porn video
D?terminisme naturel III
Les jours se suivaient, et Marc s'accommodait peu ? peu ? son r?le de
secr?taire. Il pouvait regretter de n'?tre "que" secr?taire, ses dipl?mes
auraient du lui offrir une bien meilleure situation, mais il devait
admettre qu'il assumait avec difficult? ses t?ches pr?sentes. Il r?vait ?
d'autres ambitions professionnelles, r?vant de devenir le bras droit
d'Amandine, mais revenait ? contre-c?ur sur terre quand la jeune M?lanie
lui faisait reprendre son travail pour corriger des erreurs. Surtout que
M?lanie ne se g?nait pas pour s'amuser de ses bourdes devant les autres
filles, devant Cl?lia et Hanane, et m?me Amandine. M?lanie appelait Marc
"petite t?te de linotte", "gourdasse" ou "b?b?te", sans oublier le
classique "cocotte" et "poulette".
M?lanie ?tait une jeune femme gaie et spontan?e, un peu superficielle et
port? sur la plaisanterie, elle savait toutefois bien faire son boulot,
et elle se montrait stricte avec Marc sur le travail. En quelques
semaines M?lanie avait totalement pris l'ascendant intellectuel sur Marc,
et on ressentait nettement l'autorit? naturelle de la jeune secr?taire
sur son assistant. Marc ne prenait pas vraiment la pleine mesure de la
position qu'il avait endoss? avec M?lanie. Par ricochet c'?tait encore
pire avec les autres filles. Avec Aur?lie il se mettait en 4 pour
r?pondre ? ses demandes, et si Aur?lie ne manquait pas de l'encourager
elle aimait se plaindre de ne pas avoir une secr?taire aussi exp?riment?e
et comp?tente que M?lanie. Face ? Hanane, Cl?lia et Amandine Marc ?tait
presque une petite souris, toujours intimid? et servile. Sa peur de
commettre un impair avec les "sup?rieures" le faisait stress? au possible
et perdre ses moyens, le rendant gauche et h?sitant ? r?pondre ? chacune
de leurs demandes. Hanane bluffa les autres filles lorsqu'un jour, ?tant
au t?l?phone, elle claqua des doigts et montra ? Marc sa corbeille ?
papier pleine, et que celui-ci se pr?cipita la vider.
Autre chose dont Marc n'avait pas conscience, c'est qu'en essayant d'?tre
le plus apte possible ? son poste il prenait comme mod?le M?lanie, et que
forc?ment, par mim?tisme, il se f?minisait encore plus. Ses gestes se
calquaient sur ceux de M?lanie, sa fa?on de r?pondre au t?l?phone imitait
celle de M?lanie, et il guettait la mani?re de faire de M?lanie pour s'en
inspirer.
Il n'y avait pas que le travail. M?lanie et Marc devenaient complices,
aimaient papoter, parler de s?ries ou d'?missions de t?l? r?alit?, et les
conseils de M?lanie au sujet des tenues vestimentaires s'enracinaient
profond?ment dans l'esprit de Marc, bien malgr? lui. Marc ?tait sous
l'influence de M?lanie, qui bien que n'?tant pas une personnalit?
dominante, avait bien plus de pr?sence que le discret et effac? Marc.
Celui-ci, assez en confiance, avoua ? M?lanie qu'il appr?ciait vraiment
sa nouvelle garde-robe.
Pour ce qui est des v?tements f?minins Marc ne pouvait plus se nier
qu'ils ?taient bien plus agr?ables ? porter. De mani?re pratique, il se
sentait plus soi-m?me avec ces affaires qui correspondaient ? sa
morphologie. Mais une fois qu'il n'?tait plus au boulot il ne savait que
porter. Ses anciens v?tements lui ?taient tout bonnement devenus trop
inconfortables, et ?a lui faisait bizarre de porter en week-end ses
affaires "bureau".
M?lanie ?clata de rire et taquina Marc en essayant de l'imaginer en
chemisier et pantalon/veste tailleur ? la maison.
"Mais ma poulette, m?me si certaines de tes fringues peuvent faire
l'affaire, il te faut des trucs plus d?contract?s pour te mettre ? l'aise
dans la vie de tous les jours, ou plus mimi pour la life de tous les
jours. Allez hop, ce soir c'est shopping entre filles!"
Marc devint rouge pivoine "Mais M?lanie je ne suis pas une fille... et
d'abord je peux pas faire de shopping je n'ai plus que 100 euros sur mon
compte".
"Fais pas ta b?b?te, je n'ai jamais vu un gar?on en chemisier mauve et
jean stretch girly, et c'est bien ce que tu portes en ce moment, donc
voil? quoi! Et pis tu seras dans le rouge niveau banque, comme beaucoup
de filles, pas grave!"
Marc avait envie de refuser, mais le ton de M?lanie ?tait sans appel, et
il lui ?tait devenu totalement naturel que "sa chef" ait le dernier mot.
De plus si Marc ?tait secr?tement amoureux d'Amandine il n'?tait pas
insensible au charme de ses autres coll?gues. Il ?tait sujet toutes la
journ?e ? des "coups de chaleur". Le d?collet? g?n?reux d'Aur?lie, les
fesses fermes d'Emilie, les jambes superbes de Cl?lia, le regard
envo?tant de Hanane, tout cela lui faisait tourner la t?te et le mettait
au supplice. Heureusement il avait un petit sexe, court et fin, et on ne
s'apercevait pas quand il ?tait en ?rection. Mais c'?tait une vraie
torture pour un petit puceau d'avoir en quasi permanence son gland tout
chaud en proie ? de terribles d?mangeaisons. Sa souffrance quotidienne
accentuait sa gaucherie naturelle, et il s'?tait r?solu de se masturber,
rapidement, une fois par jour dans les toilettes des bureaux pour faire
retomber la pression.
Ainsi avoir l'occasion de refaire du shopping avec la piquante petite
rouquine ?tait trop tentant, et il ne cessa d'y penser jusqu'? la fin de
la journ?e. Oh si seulement il avait pu avoir une petite amie comme
M?lanie, ou si seulement les gens pouvaient croire ce soir que c'?tait sa
petite amie, mais au fond de lui il savait que les gens penseraient sans
doute qu'ils ?taient simplement deux copines en train de faire les
boutiques.
Le soir venue ce fut donc sa seconde s?ance shopping avec M?lanie, et
malgr? sa fiert? virile qui lui disait qu'un homme ne s'amuse pas ? faire
les magasins pour remplir ses sacs de jolies affaires f?minines, il ne
peut s'emp?cher de s'amuser. M?lanie riait souvent, pour tout et pour
rien, et le trop s?rieux Marc finit par copier aussi ? copier cette
habitude. Marc refusa ?videment les affaires trop filles, mais des
petites chemises, un jean d?contract? avec de l?g?res broderies, des t-
shirts bien ajust?s qui mettaient en valeur son petit ventre plat, des
pantalons de femme, vari?s et divers, deux-trois leggings et quelques
blouses, peu ? peu, on s'avan?ait de plus en plus dans la f?minit?. Le
pic ?tant atteint par l'obligation impos? par M?lanie de s'acheter
quelques foulards et ?charpes indiscutablement f?minines. M?lanie insista
pour que Marc n'attende pas pour s'enrouler le cou dans une petite
?charpe blanche et bleu turquoise, petit accessoire subtil, mais grand
effet de f?minit?.
Solange l'accueillit avec une aide bienvenue pour porter tous ses sacs ?
l'?tage. Elle lui r?p?tait que voil?, une jeune femme active avait bien
raison de se faire plaisir, et que Marc lui faisait ? penser ? elle jeune
fille, quand elle ?tait mont?e ? Paris pour travailler. ?puis? de sa
journ?e Marc renon?a ? protester devant cette comparaison, et il protesta
pas plus quand elle lui rappela "Et une fois que tu as rang? tes
nouvelles affaires ne lambine pas, il y a du repassage ? faire, tu es en
retard de trois jours, j'ai presque plus rien ? me mettre!"
Marc disposait maintenant d'un ?ventail de v?tements de femme plus large,
lui permettant de s'habiller en dehors du boulot de mani?re ad?quate.
S'il trouvait que telle chemise ? carreaux rose et bleue pastels ?tait
vraiment trop fille, il ne pouvait pourtant s'emp?cher de la mettre, se
sentant tout simplement ? l'aise avec, et puis c'?tait un v?tement
naturellement appropri? pour une sortie de week-end, ou fl?ner tout
simplement chez-soi.
Une nouvelle journ?e de travail, et Marc, sa longue queue de cheval se
balan?ant au gr? de son roulement de fesses dans son pantalon blanc pr?s
du corps, un petit pull noir col V sur un chemisier blanc, un petit
foulard burberry autour du cou, avec une veste noire en cuir pour casser
le c?t? sobre de sa tenue, rentra dans les bureaux pour trouver M?lanie,
Emilie et Aur?lie papoter avec des mines de conspirationnistes.
Quand M?lanie lui demanda de se rendre directement dans le bureau
d'Amandine, qui voulait la voir ce matin, il devint p?le d'appr?hension,
terrifi? d'avoir fait une grosse b?tise dans son travail, ou pire,
craignant qu'il soit finalement mis ? la porte pour incomp?tence.
Amandine le re?ut avec un grand sourire, et la chaleur de ses mots de
bienvenue fit redescendre directement la pression. En moins d'une seconde
son d?sespoir se mua en fol espoir, et il se mit ? caresser l'id?e folle
que finalement Amandine allait lui proposer de travailler directement
sous sa supervision, et qu'elle le couverait pour en faire son
lieutenant. Le principal argument qu'il se r?p?tait int?rieurement ?tait
que, malgr? sa faible virilit?, il restait tout de m?me un gar?on, et que
masculiniser une entreprise au niveau de son management constituait sans
doute une valeur ajout?e.
Amandine se pla?a ? nouveau derri?re lui, tout en parlant du boulot au
quotidien, et elle soupir d'agacement, s'indignant de la queue de cheval
de Marc, pas assez correcte ? son go?t, et s'attela ? lui refaire, lui
rappelant qu'il s'?tait engag? ? adopter une attitude soign?e plus en
phase avec sa nature eff?min?.
-"Marc, on en a d?j? parl? : tu sais bien que naturellement on va te
prendre pour une fille, alors je t'ai d?j? demand? d'aller dans ce sens.
Je ne te demande pas de te faire une mise en pli non plus, mais une jolie
petite queue de cheval c'est un minimum. Je t'assure que la prochaine
fois je te fais moi-m?me un chignon bien serr? si tu arrives aussi
n?glig?!"
Marc b?gaya, comme ? son habitude, partag? par son orgueil masculin
r?volt? et son trouble de sentir les mains d'Amandine lui arrangeant les
cheveux.
-"Mais Amandine, on n'avait pas parl? que je ressemble plus ? une fille,
mais que je m'habille selon mon c?t? gar?on eff?min?. Je reste un homme,
m?me si je suis androgyne, donc ?tre m?trosexuel ?a suffit comme m?me."
-"On ne dit pas "comme m?me" mais "quand m?me" petite idiote. Je ne
comprendrai jamais pourquoi tu t'ent?tes ? vouloir endosser le r?le d'un
homme. Il faut respecter les choix de la nature, et visiblement elle t'a
fait plus fille que gar?on, et ceci est vrai autant physiquement que
psychologiquement ma belle."
Marc, rougissant, ne savait plus quoi r?pondre. Dans une ultime tentative
de r?bellion Marc serra ses petits poings crisp?s et essaya d'avoir un
ton confiant et masculin, mais sa voix ?tait perch?e et aigu? : -"Mais
non je suis un gar?on dans ma t?te et je me comporte comme un gar?on je
t'assure!"
Le rire franc et moqueur d'Amandine suffit ? r?duire ? n?ant ses
protestations. Dis moi Marc, et ne me mens pas :"Petit tu jouais ? la
poup?e ou ? la guerre?".
-"? la poup?e" convenu du bout des l?vres Marc.
-"Tu tra?nais avec les filles ou avec les gar?ons?"
-"Seulement avec les filles" murmura Marc.
-"Et honn?tement, tout petit, tu t'identifiais aux personnages f?minins
ou masculins dans les dessins anim?s, les livres et les films?"
Marc, abattu, et se demandant comment Amandine pouvait avoir devin? tout
?a, baissa la t?te, vaincu par une telle clairvoyance : "Je m'identifiais
toujours aux filles."
-"Ne fais pas cette t?te, ce n'est pas un probl?me, sauf si tu ne
l'assumes pas. ?coutes, j'ai bien compris que tu tenais ? ?tre un gar?on.
Pourquoi pas, que tu penses ?tre un gar?on. Mais pour plus de commodit?
je te demande de mettre ?a de c?t? au travail, d'accord? Je veux que tu
t'?panouisses et que tu trouves ta place ici, alors voil?, je te demande
comme une faveur de faire la fille, et je t'assure ce ne sera pas bien
compliqu?..."
Le ton d'Amandine c'?tait fait de plus en plus charmeur, ses l?vres
murmuraient les derni?res paroles ? ses oreilles, son souffle enivrait
Marc qui sentait son sexe devenait dur et palpitant comme jamais.
-"On va bient?t recevoir des clients ici, et j'ai besoin que mes
secr?taires soient impeccables et disponibles pour ceux-ci. Alors j'en ai
d?j? discut? avec les filles, et on a toutes convenu qu'on ne pouvait pas
continuer ? t'appeler Marc, c'est ridicule et inad?quat. on t'a trouv? un
joli pr?nom de fille, ton nouveau pr?nom..."
Le c?ur de Marc battait la chamade. Quand Amandine, pench? sur lui,
envelopp? dans sa blondeur de princesse nordique, fit glisser sa main sur
son sexe ? travers son pantalon blanc si pr?s du corps, il du se
contr?ler pour ne pas d?faillir. Il se demandait s'il vivait enfin un
r?ve ?veill?, et perdait toute capacit? ? raisonner. Marc se perdait dans
ses pens?es : "Elle veut que je prenne un pr?nom de fille au bureau?
Pourquoi pas. Je serai moins ridicule devant des visiteurs en jouant le
jeu de para?tre une vraie fille.. Mais mon dieu, que c'est bon, qu'elle
est belle, il ne faut pas que je jouisse, au non surtout pas..."
-"Apr?s quelques minutes de discussions, on s'est toutes mises d'accord
sur Cindy, j'esp?re que tu aimes ton pr?nom Cindy..."
Le pr?nom semblait si stupide et nunuche que Marc fit mine de se
ressaisir pour se plaindre, mais Amandine accentua ses caresses sur son
entrejambe et colla soudainement sa bouche contre la sienne, sa langue
p?n?trant avec vivacit? et s'enroulant autour de la langue de Marc dans
un fantastique baiser mouill?.
Non seulement c'?tait le premier baiser de Marc, mais en plus c'?tait une
d?esse qui l'embrassait. Marc, ayant renonc? ? se battre, se laissa
aller, et finalement son sexe ?clata dans de violentes saccades
?lectriques.
Amandine, consciente de son ?jaculation, acheva son baiser suavement.
Marc se sentit aux bords des larmes tellement il ?tait envahi de honte.
-"Amandine, je suis vraiment d?sol?..."
-"Tsss tsss il ne faut pas, c'est la nature. Je pense que tu vas devoir
aller aux toilettes avant d'aller ? ton bureau Cindy, non?"
-"Oui, oui, mademoiselle Lacour", murmura Marc, essouffl? et humili?.
-"Cindy, ne dramatises pas ? cet "incident". Moi ?a me plait de voir que
tu n'es pas insensible ? mes caresses".
Marc commen?a enfin ? ?tre rassur? par les paroles d'Amandine, bien qu'il
soit encore sous le choc de tout ce qu'il venait de vivre.
-"Cindy, je peux te demander encore une petite faveur? Tu pourrais te
faire ?piler ces sourcils pour les affiner, bien qu'ils soient d?j? mimis
il faut un petit plus. Et tu ?viteras d'?tre pris pour un gar?on par les
clients si tu te mets enfin au maquillage. Un joli gloss, des couleurs
chaudes pour tes adorables yeux verts, du fond de teint pour une bonne
mine, et je ne r?ponds de rien!" Amandine conclut ses mots par un nouveau
baiser, mordillant l?g?rement la l?vre inf?rieure de Marc.
"Allez Cindy, finit de s'amuser pour aujourd'hui, au boulot! Et n'oublies
pas de passer aux toilettes avant" s'amusa t'elle avec clin d'?il.
Evidemment les filles ?taient toutes au courant de son nouveau pr?nom, et
Marc eu droit ? plein de "Coucou Cindy" sur Skype. M?lanie ne cessait de
l'appeler "Cindy" sous n'importe quel pr?texte, et devant la mine
d?confite de Marc elle lui assura que c'?tait un joli pr?nom. peu
convaincu Marc lui retourna qu'il trouvait que ?a faisait vraiment fille
stupide, presque cassos.
M?lanie pouffa "Ben Cindy, justement ?a te va bien, ma petite cassos
ch?rie", et elle pin?a Marc dans les c?tes.
Marc, amus? par l'espi?glerie de M?lanie, ne put retenir un gloussement
aigu?, et particuli?rement stupide.
M?lanie et Marc retrouv?rent leur esprit quand la belle et t?n?breuse
Cl?lia s'avan?a vers eux.
"Je n'en ?tais pas s?re, mais voil?, c'est bien toi Cindy qui est ?
l'origine de ces gloussements de dinde que j'entends depuis peu, mais de
plus en plus fr?quemment, depuis mon bureau."
M?lanie, Aur?lie et Emilie ?clatant joyeusement de rire Marc ne put
s'emp?cher de r?agir par deux nouveaux gloussements incontr?l?s et bien
nunuches.
Cl?lia sourit, avec une certaine condescendance, devant tant de
gamineries et de superficialit?.
"Alors Cindy, je voulais te voir en particulier. Je te f?licite d'avoir
mis de c?t? ton ridicule orgueil masculin pour accepter ton r?le au sein
de notre entreprise. Il faut faire preuve de courage pour faire le bon
choix en mettant en sourdine sa fiert? de coq, et les hommes sont
incapables de ?a."
Marc ne savait comment prendre le compliment de Cl?lia, si c'?tait
vraiment un compliment. Il eut le plus grand mal ? ?touffer un nouveau
gloussement.
-"Alors voil? Cindy, j'ai travaill? dans la grande distribution, et je
g?rais des ?quipes de caissi?re. J'ai remarqu? que tu n'?tais pas
naturellement port? sur le sourire. Il faut corriger ?a. Je te donne donc
un exercice tr?s simple, comme je le faisais avec certaines caissi?res.
Tu vas t'efforcer de sourire en toute circonstance, d?s que tu es en
contact visuel avec l'une de nous. Il faut que ce soit syst?matique, pour
que syst?matiquement tu aies un sourire d?s qu'il y aura un visiteur. Je
ne saurais que trop te conseiller que m?me en dehors du bureau tu
affiches en permanence un beau sourire tr?s aimable, ?a rendra l'exercice
plus simple et efficace, tu as compris Cindy?".
-"Oui Cl?lia, j'ai bien compris, je dois sourire tout le temps."
-"Cindy, si tu a compris, pourquoi tu ne souris pas en ce moment?"
Un ?clat de rire de M?lanie entra?na un gloussement chez Marc, et de son
plus beau sourire il r?pondit ? Cl?lia : "Je suis d?sol? Cl?lia,
maintenant j'ai bien compris".
-"Il faut qu tu t'entra?nes s?rieusement pour que ton sourire soit
naturel, spontan?, beau et avenant, tr?s plaisant ?l'oeil. Et tr?s
important, tu dois ?galement sourire d?s que tu es au t?l?phone. Je
compte sur vous les filles pour que Cindy fasse son exercice, tous les
jours ? partir d'aujourd'hui, aucune d?rogation."
Les filles r?pondirent un grand "Oui" en ch?ur, et en effet, pendant
toute la journ?e elles s'efforc?rent ? ce qu'il affiche un joli sourire.
M?lanie la taquina tout du long de la journ?e en la surnommant "Cindy la
caissi?re", et Marc ne pouvait r?pondre autrement qu'en souriant et en
l?chant un gloussement de temps ? autre. Marc comprenait qu'une nouvelle
?tape dans l'?rosion de sa virilit? avait ?t? franchie, mais essayait de
se rassurer qu'il ne fallait pas broyer du noir, qu'il r?pondait par une
attitude tr?s professionnelle aux demandes de sa hi?rarchie.
Une fois rentr?, motiv? plus que jamais de faire plaisir ? Amandine et de
gagner ainsi d'autres ?treintes de sa dulcin?e, il se mit ? afficher son
plus beau sourire ? Solange. La vielle dame comprit tr?s vite qu'il y
avait quelque chose sous cette bizarrerie, et une fois tout racont? elle
d?clara souscrire compl?tement ? la demande de Cl?lia. Marc, de fil en
aiguille, se mit ?galement ? ?voquer toutes les demandes d'Amandine
concernant son pr?nom, ses sourcils, ses cheveux, le maquillage...
Solange r?conforta Marc, en lui disant que plus il correspondrait ? ce
qu'on attendait de lui, et plus facile serait son travail.
"Tu es une secr?taire, ce serait ridicule de perdre ton temps en
pinaillant dessus. C'est comme ?a, alors autant le vivre bien, et ?tre
une secr?taire performante. Bon Cindy c'est vraiment un pr?nom de fille
cr?tine, et pas d?gourdie pour un sou. Mais finalement, est ce qu'il te
va si mal que ?a? Je pense pas."
Marc bouda un peu Solange, vex? d'une telle assertion.
"Rolala fais pas ta pimb?che Cindy! Tu n'es pas la premi?re secr?taire
nunuche, et pas la derni?re! Tu devrais plut?t te pr?occuper de ta
coiffure et de ton maquillage. C'est peut-?tre pas ? ta port?e d'?tre une
lumi?re mais travailler son apparence toutes les Cindy du monde savent le
faire!"
Et c'est donc Solange qui prit les choses en mains et sous son impulsion
ils firent des recherches de tutoriels sur internet pour les coiffures et
le maquillage. S'il ?tait ?vident que Marc devait se constituer une belle
boite de maquillage et apprendre, en regardant des vid?os , ? se
maquiller, ne serait-ce que l?g?rement pour commencer, la coiffure posait
un probl?me plus s?rieux. Les cheveux ch?tain de Marc ?taient soyeux et
d'une belle souplesse, mais jamais coup?s correctement m?me une queue de
cheval ne pouvait ordonner tout ce beau fatras trop longtemps laiss? ?
l'abandon. Solange trancha en disant qu'il fallait le travail d'une vraie
coiffeuse, et qu'elle connaissait une amie retrait?e ancienne coiffeuse
qui se ferait une joie de venir ? la maison pour s'occuper de ?a.
Tout au long de la soir?e Solange reprit Marc sur son sourire, et son
attitude stricte ? ce sujet fut b?n?fique ? l'exercice de Marc.
Le jeune homme, oubliant toutes les petites humiliations de la journ?e,
enthousiaste ? l'id?e de satisfaire les demandes professionnelles
d'Amandine, mais aussi de lui plaire, s'investit avec joie dans les
recherches, et finit par ?tre tellement subjugu? par chaque tutoriel,
chaque conseil, chaque proposition de coiffure, que Solange avait
l'impression d'avoir affaire ? une adolescente excit?e comme une puce ?
l'id?e de devenir une jeune femme.
La soir?e fut conclut par l'?pilation des sourcils de Marc par Solange.
L'op?ration se r?v?la douloureuse, mettant les larmes aux yeux de Marc,
mais malgr? toutes les j?r?miades Solange fut intraitable. Le r?sultat
final ne fut pas du tout au go?t de Marc. Solange avait affin? ses
sourcils en arc bien trop fins, et trop hauts, et si le r?sultat
f?minisait incontestablement son visage, ce n'?tait pas des sourcils
?l?gants, l?g?rement ?pais, ? l'am?ricaine. Ses sourcils, effil?s,
accentuaient d'une certaine mani?re la rondeur f?minine de son visage, et
lui donnait un regard un peu h?b?t?. Marc remercia le ciel que Solange ne
les ait pas encore plus affin?s, sinon il aurait eu des sourcils de
pauvre fille de bas ?tage. Il avait toutefois les sourcils d'une fille
vulgaire et se promis que ce serait bien le seul ?l?ment de son visage ?
l'?tre, vulgaire. En se mettant au lit il se fit la promesse que s'il ne
pouvait fuir sa f?minisation, au moins il ne devait pas la remettre aux
mains d'autrui, mais s'investir personnellement, bien qu'? contre-c?ur,
pour ?viter un autre incident pareil ? ses sourcils, et avoir ainsi la
chance de pouvoir devenir une "jolie fille".
Safiya
- 29.09.2022
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