Les F?minisatrices - Episode 3 Michelle free porn video

R?sum? de l'?pisode 2: Yvette Nicolas se lia d'amiti? avec Yvette, la bonne, qui s'av?ra ?tre en r?alit? le mari de Doria. Yvette lui raconta son histoire, ce qui encouragea Nicolas ? accepter sa f?minisation et sa nouvelle vie. Agathe, sa petite amie, lui faisait d?couvrir de nouveaux aspects de l'amour. M?me sa m?re semblait accepter, et m?me appr?cier cette situation. Petit ? petit, Nicole rempla?ait Nicolas, et ses doutes semblaient ?tre oubli?s. Jusqu'au jour o? Michelle, la petite amie de D?borah, la s?ur d'Agathe, arriva, titubante, le visage ensanglant?. Elle ?tait, comme Nicole, un gar?on, mais elle avait cach? sa double vie ? ses parents... Les f?minisatrices - Episode 3 Michelle Michelle ?tait allong?e sur le divan du salon. J'?tais sous le choc en regardant son visage ensanglant?. Son p?re l'avait frapp?e avec une terrible violence. Je lui tenais la main. Elle ne disais rien, mais je lisais la panique dans son regard, et sa main se crispait fortement dans les miennes, jusqu'? me planter douloureusement ses ongles dans ma paume. Au bout de quelques minutes, une ambulance est arriv?e. Deux hommes en blouse blanche sont entr?s et se sont occup?s de Michelle. Je voulus m'?loigner, mais Michelle ne me l?chait pas. Ses grands yeux me regardaient avec intensit?, et je compris que je ne devais pas la laisser seule. De son cot?, Yvette ?tait suspendue au t?l?phone, essayant de joindre Doria. Jusque l?, Michelle et moi n'avions pas ?t? tr?s proches, mais dans cette situation, je comprenais qu'elle ne voulais pas que je la laisse seule. Apr?s les premiers soins, les deux infirmiers ont d?pos? Michelle sur un brancard, et voyant que Michelle avait peur, m'ont propos? de les accompagner. Un peu paniqu?e par cette situation, la main toujours empoign?e par Michelle, je regardais en direction d'Yvette, ne sachant pas quoi faire. Yvette me fit signe de les accompagner, me pr?cisant qu'elle viendrait nous rejoindre ? l'h?pital d?s qu'elle aurait r?ussi ? joindre Doria et D?borah. C'est ainsi que, quelques minutes plus tard, j'?tais seule dans une salle d'attente de l'h?pital. Michelle avait ?t? emmen?e pour ?tre soign?e en urgence. Je ne me suis jamais sentie ? l'aise les quelques fois o? j'?tais all?e dans un h?pital, m?me pour une simple visite, mais l?, je me sentais vraiment mal. Je n'arrivais pas ? contr?ler mes mains qui tremblaient, et je n'avais personne contre qui me blottir. Au bout de quelques interminables minutes, une dame tr?s nerveuse est arriv?e, accompagn?e d'une infirmi?re. J'entendis leur conversation. L'infirmi?re disait: "Veuillez attendre ici, madame, le docteur viendra vous voir d?s qu'il aura fini de s'occuper de votre fille." La dame r?pondit en criant: "C'est mon fils Michel! Pas ma fille!" "Oui, pardon, madame, votre fils..." Sur ces mots, l'infirmi?re quitta la pi?ce et je me retrouvais seule avec celle que je compris ?tre la m?re de Michelle. Je m'approchais d'elle pour essayer de lui parler, mais elle me dit tr?s s?chement: "Vous, ne m'approchez pas! Vous faites partie de la clique de cette Doria M. qui a fait ?a ? mon fils!" Je partis imm?diatement m'asseoir dans le coin oppos? de la salle d'attente, avec l'envie de dispara?tre sous terre. Je ne savais rien de l'histoire de Michelle, mais dans les quelques mots qu'elle avait r?ussi ? me dire dans l'ambulance, j'avais compris qu'elle s'?tait f?minis?e comme moi, par amour pour D?borah, mais en cachette de ses parents. En d?couvrant cela, son p?re avait r?agit avec une grande violence, et sa m?re semblait totalement boulevers?e. Les minutes passaient, et j'avais l'impression qu'elles duraient des heures, puis, enfin Doria arriva, accompagn?e de D?borah. En voyant Doria, la m?re de Michelle cria: "C'est de votre faute tout ?a! Je vais porter plainte contre vous! Vous finirez en prison, esp?ce de salope perverse!" Doria, ?tonnamment calme, r?pondit simplement: "Madame, je sais que vous ?tes boulevers?e, mais ce n'est pas moi qui ai frapp? votre fille..." La m?re de Michelle hurlait... Puis finit par se mettre ? sangloter: "MON FILS! PAS MA FILLE! C'est mon fils, mon petit Michel..." Toujours aussi calme, Doria r?pondit: "Madame, si vous connaissiez vraiment votre enfant, vous sauriez qu'au font de son c?ur, elle est une fille... Je suis m?decin psychiatre, sp?cialiste de la transsexualit?... Je n'ai fait que l'aider!" "Comment-osez vous dire ?a! C'est mon fils... MON FILS! Vous l'avez transform? en un monstre!" J'?tais boulevers?e par la violence du ton de ce dialogue. Voyant la r?action si brutale de la m?re de Michelle, j'eu soudain le sentiment de faire quelque chose de mal en ?tant f?minis?... A ce moment l?, je me suis m?me sentie sale. En m?me temps, ma confiance pour Doria et Agathe fut ?branl?e. Agathe m'avait dit quel ?tait la profession de sa m?re, mais je r?alisais soudain que, gr?ce ? son exp?rience, Doria avait peut-?tre endormi ma m?fiance pour faire de moi ce qu'elle voulait... Contre ma volont?. Alors que j'avais commenc? ? me sentir bien dans le r?le d'une fille, mes doutes reprirent soudain le dessus. Je restais silencieuse, sous le choc, pendant un long moment. Voyant que la m?re de Michelle ?tait beaucoup trop boulevers?e pour discuter, Doria me prit par la main et m'entra?na vers le couloir avec D?borah. D?borah pleurait doucement, donc, une fois seules dans le couloir, Doria la prit dans ses bras en silence. Apr?s un long moment, Doria se tourna vers moi et me dit: "C'est bien que tu sois venue, Michelle avait besoin d'avoir quelqu'un ? ses cot?s... Je suis fi?re de toi!" En d'autres circonstances, ces quelques mots m'auraient fait beaucoup de bien... Mais l?, ?branl?e comme je l'?tais, je fus incapable de me retenir de pleurer. Se m?prenant sur la signification de mes larmes, Doria m'attira vers elle et me serra dans ses bras avec sa fille. Apr?s un long moment, un m?decin arriva et nous demanda si nous ?tions parents de "Michel". Doria r?pondit que sa m?re ?tait dans la salle d'attente, mais que D?borah ?tait la petite amie de "Michel". Le docteur nous dit alors bri?vement qu'"il" allait bien, mais qu'il lui faudrait du temps pour se remettre. "Il" avait une pommette fractur?e, et le nez cass?... Qu'il faudrait peut-?tre envisager une op?ration esth?tique pour r?parer le nez dans quelques semaines... Le m?decin partit imm?diatement en direction de la salle d'attente sans r?pondre ? aucune de nos questions. Doria nous ramena ? la maison, D?borah et moi. Le lendemain matin, apr?s une nuit ?court?e par des cauchemars dans lesquels je revoyais le visage ensanglant? de Michelle, je me levais pour d?couvrir deux hommes dans l'entr?e qui parlaient avec Doria. Yvette m'entra?na par la main vers la cuisine. Je demandais: "Qui sont ces gens?" "Des policiers!" "Des policiers? Pourquoi?" "Ils enqu?tent sur ce qui s'est pass? avec Michelle..." "Ah... Ils vont mettre le p?re de Michelle en prison?" "Euh... Pas tout ? fait... Ils sont l? parce que les parents de Michelle ont port? plainte contre Doria!" "Quoi!? Mais c'est le p?re de Michelle qui..." "Chut, calme-toi, je ne sais pas ce qui va se passer... Mais j'ai peur que Doria n'ait des probl?mes..." Yvette semblait tr?s nerveuse. J'?tais, quant ? moi, ?tonn?e que des policiers s'int?ressent ainsi ? Doria, alors que le "m?chant de l'histoire" ?tait le p?re de Michelle: "Alors... Doria a fait quelque chose de mal?" "Non, elle n'a rien fait de mal... Mais... Je ne sais pas... Peut-?tre que le fait de f?miniser un jeune gar?on est consid?r? comme un d?tournement de mineur par la loi?" "Michelle est majeure! Elle a l'?ge de D?borah!" "Oui, mais elle ?tait mineure quand Doria a commenc? ? lui donner des hormones... Comme toi!" Yvette venait ? peine de finir sa phrase quand Doria nous appela de l'entr?e: "Je pars avec ces messieurs, ne vous inqui?tez pas..." Sortant de la cuisine, Yvette demanda: "Est ce que ?a va ?tre long?" Les policiers nous regard?rent s?v?rement pendant un bref instant, sans rien dire, avant de sortir avec Doria. Soudain, j'avais peur... C'?tait un de ces instants de frayeur o? on est incapable du plus ?l?mentaire bon sens. J'avais peur que les policiers viennent m'interroger... Peur qu'ils ne me s?parent d'Agathe... Ou bien qu'ils mettent Doria, ou peut-?tre m?me ma m?re en prison!!! Ce jour l?, personne ne quitta la maison. Yvette, Agathe, D?borah, Alexie et moi attendions dans l'angoisse... Incapables de faire quoi que ce soit. La plus angoiss?e ?tait D?borah... Elle avait peur de ne jamais revoir Michelle. Pendant de longues heures, nous n'avons eu aucune nouvelle, puis, tard dans la soir?e, Doria rentra. Elle semblait tr?s ?prouv?e. Jusque l?, Doria m'avait toujours parue tr?s forte, avec une personnalit? tr?s dominante, mais l?, elle avait les traits tir?s et les yeux rougis. Elle nous expliqua bri?vement ce qui s'?tait pass?. Les policiers l'avaient longuement interrog?e ? propos du traitement de Michelle. Elle s'?tait r?fugi?e derri?re le secret professionnel... Mais elle craignait de nombreux probl?mes, ayant trait? Michelle comme une transsexuelle, mais sans l'accord de ses parents, alors qu'elle ?tait encore mineure. Elle expliqua qu'elle avait peur qu'une contre-expertise ne d?cide que Michelle n'?tait pas transsexuelle, et qu'elle avait re?u un traitement hormonal ? tort. Pendant que Doria nous expliquait cela, son regard croisa soudain le mien... Je ne dis rien, mais je vis dans ses yeux qu'elle comprenait ? quoi je pensais ? cet instant: "Et moi? Me donnez-vous mon traitement hormonal ? tort? Vous n'avez jamais fait aucune analyse pour savoir si je suis transsexuel!" Doria me sourit tristement, et me dit que je devrais peut-?tre retourner chez ma m?re pour quelques jours... Le temps que toute cette affaire se calme. C'est ainsi que, le lendemain soir, je retrouvais mon ancienne chambre. Cette nuit-l?, j'eu une fois de plus beaucoup de mal ? m'endormir. J'?tais heureuse dans ma nouvelle vie, et pourtant je ne cessais de me poser des questions: Est-ce que Doria avait fait quelque chose de mal en me f?minisant? Et moi, avais-je fait quelque chose de mal en acceptant si facilement de me laisser faire? Le lendemain matin, au moment de me r?veiller, je trouvais un mot de maman sur la table de la cuisine: "Ma ch?rie, J'ai vu que tu ?tais tr?s ?prouv?e par les derniers ?v?nements, je t'ai laiss? dormir. Je vais essayer de poser un jour de cong? pour demain, pour que nous puissions passer un peu de temps ensemble. Tu trouveras un petit plat au frigo que tu pourras r?chauffer au micro-ondes pour midi. A ce soir, Je t'embrasse. Maman." Ce fut une journ?e ?prouvante. Je ne sais pas ce que j'aurais donn? pour ne pas rester seule. Je passais toute la matin?e en chemise de nuit, ? tourner en rond dans l'appartement... Ne sachant pas comment r?agir... Au petit d?jeuner, je ne pris pas mes hormones. L'espace d'un instant, j'eu m?me l'id?e folle d'appeler mes anciens amis! En pensant ? cela, je me regardais dans le miroir. J'observais longuement mes cheveux mi-longs, mes sourcils ?pil?s, mes ongles vernis, mes petits seins qui commen?aient ? se voir sous le d?licat tissu de ma chemise de nuit... Je m'imaginais me montrer ainsi ? mon ancienne bande de copains... Et l'absurdit? de cette id?e me fit soudain ?clater de rire! Comme par magie, je retrouvais le moral. Je me lavai, me maquillai d'un trait de crayon autour des yeux, et enfilai la tenue de soubrette que je portais habituellement pour aider Yvette. Je me regardais ? nouveau dans le miroir pour voir une jeune femme, habill?e d'une petite robe noire, de collants noirs, de mules ? talons, et d'un tablier blanc. Je me trouvais belle... Je ne sais pas pourquoi, j'eu soudain envie de soulever ma robe, d'?carter le collant et la petite culotte, et de me masturber. Je commen?ais ? me caresser de la main droite... Et pour la premi?re fois, j'accompagnais cette masturbation en p?n?trant mon anus par deux doigts de ma main gauche. Agathe m'avait appris ? aimer ce type d'attouchement au point que j'en ?prouvais d?sormais le besoin pour ressentir du plaisir. Apr?s un long moment tr?s agr?able, j'acc?l?rais le mouvement de ma main droite pour finalement ?jaculer sur le miroir qui me renvoyait mon image. Je mis un long moment ? retrouver mes esprits... Puis je nettoyai tout, r?ajustai ma tenue, et d?cidai de ne pas rester inactive. Je passais le reste de la journ?e ? nettoyer l'appartement de font en comble, ? laver, et repasser le linge qui s'accumulait dans la salle de bains... J'eu m?me le courage de me changer pour sortir, et je d?pensais le peu d'argent de poche qui me restait pour acheter des fleurs pour maman. Je venais de rentrer et de mettre les fleurs dans un vase quand maman rentra ? son tour. Elle ne put pas retenir un cri de surprise quand elle vit son appartement nettoy? et rang?. Elle m'embrassa et me prit dans ses bras pendant un long moment. Elle finit par dire: "J'ai pris un jour de cong? demain... Si nous sortions? Je t'invite au restaurant!" J'acceptais avec joie... Puis restais ind?cise un long moment... Ne sachant pas quoi mettre, ce qui fit rire ma m?re: "Ah les filles! Elles mettent toujours des heures ? se d?cider quoi porter!" "Maman, je t'en prie!" Je finis par enfiler une mini-jupe qu'Agathe m'avait offerte, avec un chemisier ? fleurs et des collants couleur chair. Je compl?tais ma tenue par des escarpins que je n'avais quasiment jamais os? mettre, tant les talons ?taient hauts et fins. J'accentuais ?galement mon maquillage. Au moment de sortir, alors que je venais de saisir mon sac ? main, maman me regarda un instant en silence, avant de me dire: "Ma ch?rie, je suis fi?re de toi!" Ma m?re ?tait au courant des derniers ?v?nements. Nous n'en avons pas beaucoup parl? pendant le d?ner. Cependant, au moment du dessert, je restais un instant songeuse en l?chant longuement ma cuill?re de sorbet. Maman posa sa main sur la mienne: "Est-ce que ?a va, ma ch?rie?" "Oui, je me demande seulement... Est-ce que c'est mal?... Je veux parler de Doria, est-ce qu'elle va aller en prison?" "Je ne sais pas, ma ch?rie... Mais c'est vrai que si elle a... F?minis? un gar?on sans l'accord de ses parents, ce n'est pas bien!" "Et moi? Est-ce que c'est bien de me f?miniser?" Maman me regarda un instant en silence, puis, finit par me dire: "Je ne sais pas... Est-ce que tu es heureuse?" "J'aime Agathe... J'aime bien toute sa famille... Je crois que je ferais n'importe quoi pour elle..." "Ce n'est pas ce que je te demande... Est-ce que tu es heureuse? Je parle de toi, et de toi seule! "Je... N'en suis pas s?re... Mais je me sens bien... Beaucoup mieux qu'avant! Mais je ne sais pas si c'est bien!" "Quand on ne fait de mal ? personne, on a le droit de faire tout ce qui peut nous faire du bien! Ce n'est pas mal... Au contraire!" Apr?s un long moment de r?flexion, je demandais ? ma m?re: "Maman? Est-ce que tu me pr?f?re en fille ou en gar?on?" "Ce n'est pas ce que je pr?f?re qui est important..." "S'il te plais maman, r?ponds ? ma question!" "Bien... J'ai l'impression que tu es plus ?panouie depuis que tu vis en fille... Tu es aussi plus gentille..." "Donc tu me pr?f?res en fille!" "Je... Oui, je trouve que tu es mieux en fille... Mais mon avis ne doit pas compter! Fille ou gar?on, tu es mon enfant, et je t'aimerais toujours!" Le lendemain matin, je repris mes pilules au petit d?jeuner. En me voyant poursuivre mon traitement hormonal, maman me demanda: "On dirait que tu as fait ton choix? Tu veux rester une fille?" "Je ne sais pas... J'ai toujours un peu peur... Mais je me sens bien comme ?a!" Elle s'approcha de moi et me pris dans ses bras: "J'ai un peu d'argent de cot?, ?a te dirais, une journ?e de shopping?" "Oh oui, maman, j'adorerais!" C'est ainsi que, une heure plus tard, nous ?tions toutes les deux en ville, la main dans la main, ? faire le tour des boutiques. Dans une boutique de lingerie, maman m'offrit un ensemble slip br?silien, wonderbra, porte-jarretelles et bas, le tout couleur ivoire. D'abord, j'eu la joie de d?couvrir que le slip br?silien ?tait tr?s confortable pour le maintien de mon petit sexe. Maman et moi avons rougit toutes les deux quand la vendeuse nous expliqua qu'? l'origine, le slip br?silien s'appelle ainsi parce qu'il a ?t? mis ? la mode par les travestis de ce pays. La vendeuse avait-elle devin? que j'?tais un gar?on? Ensuite, je fus tr?s surprise et excit?e par la mani?re dont ma petite poitrine ?tait soudain mise en valeur par le soutien-gorge. Je d?cidais de garder ces sous-v?tements sur moi pour la suite de la journ?e. Plus tard, maman est tomb?e en arr?t devant une jolie robe printani?re dans une vitrine. Je voyais qu'elle l'adorait, et je pensais qu'elle voulait se l'offrir. Nous sommes entr?es dans la boutique, et maman a demand? ? essayer cette robe. La vendeuse demanda: "Bien s?r madame, cette robe est pour vous ou pour votre fille?" Maman et moi avons r?pondu en m?me temps. Je r?pondis que la robe ?tait pour ma m?re, et elle dit qu'elle ?tait pour moi. Un instant surprise, la vendeuse rit de notre confusion, puis nous proposa de passer toutes les deux en cabine d'essayage, pr?cisant que ce serait amusant de voir m?re et fille habill?es de la m?me fa?on. Apr?s un instant d'h?sitation, maman accepta, et nous avons toutes deux essay? la m?me robe. Ce fut une sensation bizarre de me retrouver face au miroir, ? cot? de maman, avec la m?me tenue qu'elle. J'avais l'impression de regarder deux s?urs jumelles, d'autant plus que le d?collet? de la robe mettait ma poitrine naissante tr?s en valeur. Alors que j'?tais encore en train de m'admirer dans le miroir, ne reconnaissant pas la jolie jeune femme que j'y voyais, maman dit ? la vendeuse que nous prenions les deux robes. Elle fit retirer les ?tiquettes, disant que nous allions les porter imm?diatement. Sur le chemin du retour, j'eu la sensation que toutes les personnes que nous croisions se retournaient sur nous. Je serais la main de ma m?re: "Maman, tout le monde nous regarde!" "Non, ma ch?rie, tout le monde nous admire!" J'?tais g?n?e par tous ces regards, mais petit ? petit, je vis qu'ils s'accompagnaient de sourires. Je crois que tous ces gens ?taient d'abord surpris en nous voyant, maman et moi, dans la m?me robe, puis effectivement, qu'ils nous trouvaient belles. C'?tait une sensation nouvelle pour moi, d'attirer ainsi les regards. J'avais plut?t l'habitude de passer inaper?ue. Au d?part, ce fut assez d?sagr?able, puis, petit ? petit, je commen?ais ? appr?cier cette id?e que je pouvais plaire, s?duire... Que j'?tais une jolie jeune femme sur laquelle les gar?ons se retournaient. Ces quelques heures avec maman avaient ?t? une fois de plus magnifiques. J'avais compl?tement oubli? mes probl?mes... Mais soudain, sur le chemin du retour, le t?l?phone portable de maman sonna. Elle r?pondit: "All?? Oh bonjour Doria, comment vas-tu?" "....." "Euh, oui, je comprends, je... Oui, nous pouvons venir tout de suite... Avec le bus, nous serons l? d'ici une demi-heure!" Elle raccrocha en me regardant, elle avait l'air soucieuse. Elle me reprit par la main, me disant que nous devions imm?diatement aller chez Doria. Soudain, j'eu la m?me sensation de peur que quelques jours auparavant. Je demandais ? maman: "Qu'est ce qui se passe?" "Je ne sais pas exactement, mais Doria dit qu'il faut absolument la rejoindre chez elle!" Pendant tout le trajet jusqu'? notre destination, j'avais peur, ne sachant pas ce qui nous attendait. Peut-?tre ?tait-ce grave? Peut-?tre ?tait-ce la police? Yvette nous accueillit, et dans le salon, la m?re de Michelle nous attendait avec Doria. Elle avait les yeux rougis de larmes. En la voyant je me remis ? trembler, comme dans la salle d'attente de l'h?pital. Je fus tr?s surprise quand, apr?s un long silence, elle se mit ? nous parler: "Je... Pardon... " Il n'y avait plus aucune agressivit? dans sa voix, au contraire, elle semblait tr?s g?n?e. Elle continua: "J'ai pu parler avec Michel... J'ai beaucoup r?fl?chi depuis l'autre jour et... J'ai besoin de comprendre..." Ses yeux allaient et venaient entre ma m?re et moi. Je crois que notre tenue ajoutait ? la confusion de la situation. Son regard finit par s'arr?ter sur moi: "C'est Michel qui m'a dit... Vous ?tes bien un gar?on?" Je n'osais pas r?pondre, me contentant de baisser les yeux. Elle continua: "Vous ?tes comme lui... Comme mon Michel?... Vous aussi, vous ?tes un gar?on qui pr?f?rerait ?tre une fille ?" Ma situation ?tait ?videmment plus compliqu?e, mais je r?pondis, toujours avec les yeux baiss?s: "Oui, madame" "Pardon... Je, je sais que j'ai ?t? agressive avec vous ? l'h?pital... Je n'ai rien contre vous... Je voudrais comprendre et vous pouvez m'aider." Je ne savais pas quoi dire, je l'?coutais en silence. Elle continua: "Euh... Oui..." "C'est incroyable, vous ?tes si f?minine!... Vous prenez des hormones pour ressembler ? ce point ? une fille?" Je secouait timidement la t?te pour dire oui. Elle se tourna ensuite vers maman: "Et vous ?tes sa m?re?" "Oui madame!" "Et... Vous approuvez ?a?" Maman h?sita un instant, regarda Doria, puis finit par r?pondre: "Oui, j'approuve tout ce qui peut rendre mon enfant plus heureux. Je l'aime, gar?on ou fille, ?a n'a pas d'importance!" "Et vous croyez qu'il est plus heureux ainsi?" "C'est ? ELLE qu'il faut demander, mais je peux vous dire qu'elle est bien plus ?panouie depuis qu'elle vit en fille!" La m?re de Michelle nous regarda longtemps en silence. Maman me tenait par la main, me serrant tr?s fort. "Vous aimez... Comment dire... Vous aimez ?tre... Une fille?" Elle semblait aussi g?n?e que moi, ce qui me rassurait petit ? petit. Apr?s un moment, je finis par r?pondre: "Oui, madame, j'aime ?tre une fille... Je crois... Que je suis heureuse comme ?a!" Au fond, j'avais toujours des doutes, mais je les gardais pour moi. Elle continua: "Vous ?tes encore bien jeune!... Est-ce que vous savez depuis quand Michel est... Comme vous?" "Je... Je ne sais pas... Je ne la, pardon, le connais que depuis quelques semaines..." La m?re de Michelle nous regarda encore en silence pendant un long moment. Des larmes commenc?rent ? couler sur ses joues. Elle continua ? parler: "Mon Dieu! Je n'avais rien compris! Michel doit ?tre si malheureux!... Merci... Je crois que je sais ce que je dois faire maintenant!" Elle m'embrassa sur la joue, serra la main ? maman et partit sans un regard pour Doria. Doria nous proposa de rester pour d?ner, non sans nous avoir fait un compliment pour nos jolies robes. Agathe et D?borah rentr?rent peu apr?s de leur journ?e de cours. D?borah ?tait toujours tr?s inqui?te pour Michelle, mais Agathe, en voyant ma nouvelle robe, et surtout mon d?collet? se jeta sur moi pour m'embrasser avec avidit?. Ce n'est qu'apr?s un long moment qu'elle s'aper?ut que ma m?re nous regardait. Agathe rougit de tant d'empressement, et j'?tais g?n?e moi aussi d'une d?monstration si fougueuse devant maman. Mais elle se contenta de sourire et de continuer la conversation qu'elle avait avec Doria. Nous ?tions ? table peu apr?s quand le t?l?phone sonna. Yvette r?pondit, puis passa le t?l?phone ? Doria: "All??" "....." "Je comprends, je suis navr?e..." "....." "Oh, je vous remercie... Non, non, ne vous excusez pas, je comprends!" "....." "Bien entendu qu'elle peut loger ici!" "....." "Oui, moi aussi, je veux qu'elle soit heureuse! Merci, ? bient?t! Au revoir!" Tout le monde regardait Doria en silence pendant qu'elle raccrochait le t?l?phone. Elle avait un large sourire de satisfaction. Elle se tourna d'abord vers Yvette: "Yvette, pourrais-tu mettre du champagne au frais? Nous avons quelque chose ? c?l?brer!" Puis, toujours avec ce m?me sourire de vainqueur, elle nous annon?a: "C'?tait Val?rie, la m?re de Michelle. Elle retire sa plainte contre moi!" Puis apr?s un instant de silence, elle regarda D?borah dans les yeux, et lui dit: "Mon c?ur, tu vas devoir faire un peu de place dans ta chambre. Michelle sort de l'h?pital demain, et elle vient s'installer ici!" D?borah se jeta dans les bras de sa m?re en pleurant de joie. Tout le monde ?tait content que les choses s'arrangent ainsi. Ma m?re demanda au bout d'un moment ? Doria: "Et le p?re de Michelle? Que va t'il se passer pour lui?" "Val?rie m'a dit qu'elle va demander le divorce! Elle m'a dit qu'elle a port? plainte contre son mari pour violence conjugales... Si j'ai bien compris, son mari la battait depuis des ann?es... Elle n'a jamais rien dit... Mais il semble que les derniers ?v?nements ont ?t? un d?clic pour elle, et qu'elle s'est d?cid? ? changer!" Tout le monde ?tait soulag? par la tournure des ?v?nements. Cette soir?e fut joyeuse et tr?s arros?e. Je ne me souviens pas de toutes les p?rip?ties, j'avais bu trop de champagne, mais dans mes souvenirs, je revois maman dans les bras de Doria au moment o? Agathe m'entra?nait vers la chambre. Par contre, je me souviens bien de la nuit qui suivit. Quand Agathe vit que je portais des bas et non des collants sous ma robe, elle sembla tr?s excit?e. Elle exigea que je garde mes bas et mon porte-jarretelles pour faire l'amour. Apr?s de longs pr?liminaires faits de caresses et de baisers langoureux, Agathe me demanda d'essayer un nouveau godemich?, beaucoup plus gros que celui dont j'avais l'habitude. D'abord effray?e par la taille de cet engin, je fus surtout surprise par le fait que c'?tait un godemich? double. Apr?s de longues h?sitations, ponctu?es par des fous-rires parce que nous avions du mal ? trouver la bonne position pour profiter toutes les deux de ce jouet, nous avons connu ensemble plusieurs orgasmes successifs. Nous nous sommes endormies ?puis?es, et encore enlac?es. Le lendemain matin, tout le monde se leva assez tard. Il avait ?t? d?cid? la veille que personne n'irait travailler ce jour l?. Quand j'arrivais dans la cuisine, v?tue d'un simple peignoir, mais toujours avec mes bas, j'eu la surprise de voir que ma m?re ?tait l?. Elle ?tait ? table avec Doria, et leur mani?re de se comporter ? mon arriv?e ne me laiss?rent aucun doute sur ce qu'elles avaient fait durant la nuit pr?c?dente. A mon arriv?e, maman retira brusquement sa main de celle de Doria, baissa les yeux et rougit. De mon cot?, je repensais ? ce que j'avais fait avec Agathe, et j'eu beaucoup de mal ? oser regarder maman dans les yeux. La g?ne entre nous ?tait palpable. Heureusement, Agathe, D?borah, Yvette et Doria nous entouraient, et l'ambiance est vite redevenue joyeuse... M?me si nous ?tions plusieurs ? avoir mal ? la t?te ce matin l?! En fin de matin?e, j'enfilais ma tenue de soubrette pour aider Yvette ? nettoyer les "d?g?ts" de la veille. Agathe nous aida ? ranger. Maman nous laissa pour se pr?parer ? retourner ? son travail l'apr?s-midi. Doria emmena D?borah ? l'h?pital pour chercher Michelle. Quand elle arriva, elle ?tait en gar?on, avec un gros pansement sur le nez, et le contour des yeux encore gonfl?s et bleus. La premi?re chose qu'elle fit, apr?s nous avoir toutes salu?es, fut de se changer, d'enfiler une tenue f?minine. Quand elle redescendit de sa chambre, elle portait son sac de v?tements, et elle demanda ? Yvette de se d?barrasser de son contenu. C'?taient ses affaires de gar?on. D?sormais, elle n'en aurait plus besoin. Un moment, alors que je venais d?poser des draps sales dans la salle de bain pour les laver, je surpris Michelle qui se regardait dans le miroir: "Oh, pardon!" "Non, non, ne t'excuse pas. Je regardais mon visage... Je me sens d?figur?e." "Euh, oui, mais... Tu verras, dans quelques jours, ?a ira mieux!" "Oui, je sais, tout ?a ne sera plus qu'un mauvais souvenir... Mais ?a va ?tre long... Je vais devoir subir encore une op?ration pour mon nez..." Je restais l? en silence. Elle regardait avec attention chaque partie de son visage, puis au bout d'un moment, elle se retourna vers moi avec un grand sourire: "Je crois que je vais en profiter pour demander au chirurgien de me faire un nez plus petit!... Et puis je vais enfin pouvoir me laisser pousser les cheveux! Plus besoin de me cacher!" Voyant qu'elle retrouvait le moral, je ressortis de la salle de bain pour poursuivre mon travail. Au moment o? je franchis la porte, Michelle me rappela: "Nicole, au fait... Je ne t'ai pas encore remerci?e!" "Remerci?e pour quoi?" "Tu es rest?e avec moi dans l'ambulance... Tu m'as beaucoup aid?e ce jour l?... Alors, merci!" Apr?s avoir ?chang? un sourire avec Michelle, je retournais ? mes occupations. Dans les semaines qui suivirent, je retrouvais ma routine journali?re. Le matin, j'aidais Yvette ? faire le m?nage, et l'apr?s-midi, je r?visais mes cours pour pr?parer mon entr?e au lyc?e l'ann?e suivante. La seule diff?rence, c'est que Michelle restait avec moi, en attendant que ses blessures gu?rissent. Agathe et D?borah nous d?laissaient un peu parce qu'elles avaient beaucoup de travail. Leurs examens de fin d'ann?e s'approchaient ? grands pas et elles passaient beaucoup de temps ? r?viser. Avec Michelle, nous avons pass? des heures ? parler de nos joies, de nos peines, de nos doutes... .......... Michelle m'a racont? son histoire, et je fus surprise d'apprendre que tout avait commenc? tr?s t?t: "J'ai rencontr? D?borah au coll?ge, ? mon entr?e en sixi?me. Nous ?tions dans la m?me classe. Un jour, le professeur d'histoire-g?o, une vieille fille f?ministe, nous a d?sign? pour faire ?quipe dans la r?daction d'un expos? sur la vie quotidienne des femmes dans la Rome antique. Je suis donc venu tr?s souvent ici pour travailler les mercredis apr?s-midis avec D?borah. Nous sommes tr?s vite devenus de bons amis, et j'aimais beaucoup passer mon temps libre avec elle. J'ai donc continu? ? passer mes mercredis apr?s-midis avec D?borah, m?me apr?s avoir fini notre expos?. Je me souviens du th?me de l'expos? parce que nous avons appris en le r?digeant que les femmes ? l'?poque de la Rome antique n'avaient pas plus de droits que les esclaves. A l'?poque, je n'?tais qu'un petit gar?on ignorant, et j'ai donc fait des r?flexions stupides et machistes... En pr?sence de Doria! Tu connais Doria... Elle a voulu me donner une petite le?on. Le mercredi suivant, D?borah et moi n'avions pas beaucoup de devoirs. Doria nous a propos? d'aller aider Yvette qui faisait des g?teaux dans la cuisine. Bien s?r, l'id?e de manger des bons g?teaux ? peine sortis du four m'a fait accepter avec enthousiasme. C'est l? que Doria m'a dit que selon les principes que j'avais si brillamment expos?s la semaine pr?c?dente, ce n'?tait pas un travail de gar?on, et que donc, je ne pourrais pas participer! Bien entendu, j'en avais tr?s envie... Et surtout de go?ter toutes ces bonnes choses... J'ai donc essay? de n?gocier. Doria m'a autoris? ? participer si j'acceptais de jouer le r?le d'une fille durant tout l'apr?s-midi. J'ai h?sit?, mais la perspective de me r?galer m'a finalement pouss? ? accepter. J'ai donc pass? tout l'apr?s-midi d?guis? en fille, dans une robe que D?borah m'avait pr?t?e. Le mercredi suivant, quand je suis arriv?, D?borah m'attendait avec une nouvelle robe, qu'elle m'a aid? ? enfiler. J'ai accept? assez facilement ce nouveau d?guisement. Pour moi, c'?tait un jeu. D?borah et moi n'?tions encore que des enfants. Nous avons fait nos devoirs, puis nous avons jou? ensemble pendant le reste de l'apr?s-midi. Le soir, je me suis chang? avant de rentrer chez moi. Apr?s, c'est devenu une habitude. Quand je venais passer mes apr?s-midis ici, je m'habillais d'abord en fille. Je me souviens que Doria m'a fait promettre de ne rien dire ? mes parents. J'ai appris r?cemment qu'elle avait essay? d'en parler plusieurs fois avec ma m?re au cours des ann?es, mais comme maman n'a jamais ?t? tr?s ouverte ? ce propos, Doria a d?cid? de continuer en cachette. Mes parents travaillaient tous les deux, ils ?taient ravis que quelqu'un s'occupait de moi. Mon p?re trouvait tr?s bien que j'avais d?j? une petite copine malgr? mon jeune ?ge... Pour lui, j'?tais un vrai petit mec, une grande fiert?... S'il avait su! Doria a m?me eu l'autorisation de m'emmener plusieurs fois en vacances. Pour moi, c'?tait l'occasion de partir de chez moi: mon p?re a toujours ?t? violent, et il me faisait peur. Mais ? chaque fois, je passais l'int?gralit? des vacances en fille. Au d?but, j'?tais g?n?, mais j'ai fini par m'habituer, et m?me, gr?ce au soutien de D?borah, j'ai commenc? ? appr?cier cette situation. Non seulement je m'entendais bien avec elle, mais en plus je vivais des exp?riences tr?s excitantes. Le fait de vivre en fille pendant les vacances ?tait devenu pour moi une mani?re suppl?mentaire de voyager, de d?couvrir d'autres sensations. Petit ? petit, D?borah et moi avons aussi commenc? ? flirter ensemble... De mani?re encore tr?s innocente. Nous n'?tions encore que des enfants. Un jour o? nous ?tions ensemble au bord de la piscine, j'ai demand? ? D?borah de retirer le haut de son bikini pour que je puisse voir ses petits seins qui commen?aient ? peine ? se d?velopper. Doria nous surpris alors que je caressais sa poitrine. D'abord, elle avait l'air f?ch?e, mais tr?s vite, elle m'a demand? ce que je ressentais. Je crois qu'elle a compris avant moi que je ne caressait pas cette poitrine comme un gar?on l'aurait fait, mais comme quelqu'un qui d?sirait poss?der la m?me. Doria m'a aussi demand? ce que je ressentais en regardant les autres gar?ons, les 'grands' qui avaient d?but? leur pubert?. Je lui ai expliqu? avec mes mots d'enfant mon angoisse ? l'id?e de ressembler ? ces petits mecs boutonneux, au visage qui se couvrait de poils disgracieux, ? la voix ?trange, parfois grave par intermittence, mais pas encore masculine. Elle m'a demand? si je pr?f?rerais ressembler ? sa fille. Je crois qu'elle sentait ? quel point je me sentais vraiment proche de D?borah, j'aimais bien m'habiller en fille, jouer ? lui ressembler, et petit ? petit, je crois que j'ai fini par vouloir ?tre comme elle... Une fille. Quelques jours plus tard, elle m'a emmen? chez son amie et gyn?cologue Sylvie. Elles ont parl? de beaucoup de choses que je n'ai pas comprises. Mais j'ai compris qu'il existait des m?dicaments qui pouvaient me faire ressembler ? une fille, mais qu'il ?tait trop t?t pour moi d'en prendre, d'autant plus que mes parents n'auraient pas ?t? d'accords. Doria m'a demand? ? ce moment l? de r?p?ter ce que je lui avait dit ? propos des gar?ons plus ?g?s. Sylvie m'a alors propos? un m?dicament qui peut retarder la pubert?, que j'ai accept? de prendre. Dans les mois et les ann?es qui ont suivi. Je grandissais normalement, mais gr?ce au traitement prescrit par Sylvie, ma voix ne muait pas. Sur les conseils de Doria, je m'?pilais r?guli?rement, y compris les sourcils, mais comme je le faisait depuis que j'?tais enfant, personne ne s'est rendu compte que c'?tait anormal, pas m?me mes parents. Ils ont sans doute simplement cru que je resterais glabre. Mon p?re s'est parfois inqui?t? de voir que je 'ne devenais pas un homme', mais ma m?re le rassurait en disant que c'?tait normal, que les effets de la pubert? sont assez tardifs chez certaines personnes. Avec l'?ge, nos flirts avec D?borah sont all?s plus loin... Nous avons appris l'amour ensemble... Et je n'ai jamais aim? personne d'autre! Pour mes seize ans, Sylvie m'a donn? un nouveau traitement ? prendre: un traitement hormonal. Tr?s vite, j'ai eu la joie de doucement voir appara?tre des formes f?minines. Quand je venais ici, passer mon temps libre avec D?borah, je pouvais enfin m'habiller en fille sexy, et montrer fi?rement mes nouvelles formes. Quand je rentrais chez mes parents, je me bandais les seins pour qu'ils ne se rendent compte de rien... J'avais bien trop peur de la r?action de mon p?re... Et j'avais raison! L'autre jour, il m'a surprise torse nu dans la salle de bains... Tu connais la suite!" .......... J'?tais tr?s ?mue ? la fin de l'histoire de Michelle. Nous avions tant de choses en commun. Mais en m?me temps, j'eu une sensation curieuse: la sensation que, comme moi, Michelle avait ?t? f?minis?e contre sa volont?... En douceur, par des m?thodes de persuasion tr?s douces, mais clairement contre sa volont?. Malgr? les joies que m'apportait ma nouvelle vie, mes doutes ne me quittaient jamais compl?tement. Plus j'en apprenais sur cette ?trange famille, plus j'avais des doutes. Heureusement, l'amour d'Agathe me faisait tout oublier, et je crois que j'?tais heureuse. Cependant, j'allais bient?t d?couvrir un autre aspect de ma vie de fille: la visite chez la gyn?cologue. Un matin, Yvette m'emmena dans un laboratoire d'analyses pour une prise de sang. Quelques jours plus tard, c'est avec ma m?re que je me suis rendue ? mon premier rendez-vous avec le docteur Sylvie R., la gyn?cologue dont plusieurs personnes m'avaient parl?. Une jolie jeune femme brune en blouse d'infirmi?re nous accueillit et nous fit asseoir dans la salle d'attente. Maman me pris la main dans la salle d'attente. Je crois qu'elle ?tait aussi anxieuse que moi. Au bout de quelques minutes, elle revint et nous annon?a que le docteur R. allait nous recevoir. Sylvie R. ?tait une belle femme d'environ quarante ans. Elle avait un regard tr?s doux qui me rassura tout de suite, et pourtant une voix forte, pleine d'autorit?. Apr?s les salutations d'usage et quelques banalit?s sur la m?t?o, et sur le printemps qui ?tait exceptionnellement cl?ment cette ann?e, le docteur nous annon?a que mes r?sultats sanguins ?taient excellents, et que mon corps r?agissait tr?s bien au traitement hormonal. Elle demanda ensuite ? ma m?re de ressortir pour pouvoir m'examiner. J'?tais tr?s intimid?e d'?tre seule devant cette femme. Elle me demanda de me d?shabiller, ce que je fis, mais sans enlever mes dessous (une petite culotte imprim?e ? fleurs et un soutien-gorge assorti). Voyant ma g?ne, elle eu un petit rire: "C'est la premi?re fois pour vous, je sais que c'est difficile, mais il faut tout enlever!" Je m'ex?cutais, sentant que je rougissais. Elle m'examina longuement, surtout la poitrine. Puis elle me fit allonger sur la table gyn?cologique. Je n'avais jamais vu ce genre de chose mais le docteur, qui avait manifestement l'habitude, m'aida ? m'asseoir, puis ? placer mes jambes dans les ?triers. C'?tait une sensation bizarre d'?tre allong?e sur cette esp?ce de divan, les jambes ?cart?es, ? la merci de cette femme. Elle me laissa dans cette position pendant quelques minutes pour r?pondre au t?l?phone, avant de revenir s'occuper de moi, ce qui ajouta encore ? ma g?ne. Quand elle revint, apr?s avoir enfil? des gants de chirurgien, elle examina mon sexe, s'attardant sur mes testicules. Elle me posa ?norm?ment de questions tr?s intimes: "Est-ce que vos testicules sont parfois douloureux?" "Euh, non, docteur." "Est-ce que vous parvenez ? avoir des ?rections?" J'?tais tr?s g?n?e par ses questions, mais je parvins ? lui r?pondre: "Oui... Mais..." "Vous n'y arrivez pas toujours, c'est cela?" "Oui..." "Bien, bien, ne vous inqui?tez pas, tout est normal!" "Ah..." Apr?s un instant de silence, elle me demanda, tout en me p?n?trant l'anus avec un, puis trois doigts: "Vous pratiquez la sodomie?" Ma voix resta ?trangl?e dans ma gorge, tant je fus surprise par cette intromission. Je ne pus que faire "oui" d'un signe de t?te. Elle me massa longuement la prostate, m'expliquant que c'?tait ce petit organe qui d?cuplait mon plaisir quand j'?tais p?n?tr?e. Elle parlait de tout cela sans aucune g?ne apparente, et tout en l'?coutant , je sentis soudain monter un orgasme qui me submergea et dura pendant toute la dur?e de son massage. Elle s'arr?ta quand son infirmi?re entra dans la pi?ce: "Paaarfait! Vous pouvez vous rhabiller!" Je savais que le docteur savait que j'?tais un gar?on... Mais d'?tre nue devant son infirmi?re fut une nouvelle ?preuve pour moi. Je me rhabillais tr?s rapidement, en essayant de cacher au plus vite mes parties intimes. Le docteur fit revenir ma m?re, et lui annon?a que tout allait parfaitement bien. Elle annon?a m?me que malgr? sa longue exp?rience, elle n'avait jamais vu de patiente qui supportait si bien le traitement hormonal, et qu'elle allait donc pouvoir augmenter mon dosage. Elle nous salua, et nous demanda de voir son infirmi?re afin de pr?voir le prochain rendez-vous. Peu apr?s, nous ?tions dans le hall d'accueil. L'infirmi?re ?tait pench?e sur son ordinateur et nous proposait des dates pour le prochain rendez-vous. Parfois, elle levait rapidement les yeux et me regardait avec un ?trange sourire qui me mettait tr?s mal ? l'aise. Devinant sans doute mes pens?es, elle me dit: "Ne soyez pas g?n?e, vous ?tes une tr?s jolie jeune fille, et vous allez devenir une tr?s belle femme... Vous savez, j'ai l'habitude de voir des personnes dans votre... Situation!" Je l'?coutais, ne sachant pas comment r?agir, je bredouillais maladroitement: "Oui, j'imagine que vous avez l'habitude..." "Oh oui, j'ai l'habitude! Beaucoup de patientes du docteur R. sont en r?alit? des gar?ons!... Et il y a m?me un gar?on chez ses employ?es!" D'abord, je ne r?alisais pas vraiment la signification de cette derni?re phrase, puis je croisais ? nouveau le regard de l'infirmi?re, et elle me fit un clin d'?il. C'?tait impossible! Cette magnifique jeune femme en tenue d'infirmi?re ?tait un gar?on! Je n'osais admettre ce qu'elle venait de me dire ? demi- mot. Je restais bouche-b?e ? cause de cette r?v?lation, cherchant comment formuler les milliers de questions que je voulais soudain lui poser, mais, ayant convenu du rendez-vous suivant, maman remercia et salua avant de me prendre par la main et de m'entra?ner vers l'ext?rieur. Pour me remettre de mes ?motions, maman m'emmena chez le coiffeur, et m'offrit un "relooking" complet. Pour la premi?re fois depuis que j'avais commenc? ? me laisser pousser les cheveux, j'eu droit ? une nouvelle coiffure. C'?tait une coupe au carr? assez sage, avec quelques m?ches blondes d?color?es qui apportaient un petit grain de folie. Je trouvais la jeune fille que je voyais dans le miroir tr?s jolie. Je ne parvenais plus ? trouver le moindre indice qui pouvait laisser supposer que j'?tais un gar?on. Je me trouvais belle, je me sentais bien, et pourtant, au fond, je me demandais toujours si c'?tait bien de me laisser f?miniser ainsi. Une fois de plus, c'est Agathe qui me fit oublier mes doutes le temps d'une nuit avec elle. Ses r?visions l'avaient pouss?e ? me d?laisser quelque peu durant les jours pr?c?dents, mais quand elle vit ma nouvelle coiffure, elle ne put pas r?sister ? la tentation de faire l'amour avec moi. Je ne sais pas si c'est le fait que nous n'avions pas fait l'amour depuis longtemps, mais Agathe se d?cha?na particuli?rement cette nuit l?. Le lendemain matin, voyant mon ?tat de fatigue et toujours tr?s compr?hensive, Yvette me laissa dormir... Non sans avoir mass? mon anus endolori avec sa cr?me miracle et m'avoir introduit un tampon hygi?nique. Quelques jours plus tard, Michelle ?tait all?e dans une clinique de chirurgie esth?tique pour son nez. Je pris le bus pour aller la voir. Quand j'entrais dans sa chambre, son visage ?tait couvert de pansements, mais elle semblait tr?s heureuse, et impatiente de d?couvrir son nouveau visage. Nous discutions tranquillement quand Val?rie, sa m?re, est entr?e dans la chambre. Pour la premi?re fois depuis notre premi?re rencontre, cette femme me salua avec le sourire. Elle avait beaucoup chang? ces derni?res semaines. Alors qu'elle avait eu tant de mal ? accepter la f?minit? de Michelle, elle semblait maintenant enthousiaste. Je fus tr?s ?tonn?e quand elle annon?a ? Michelle qu'elle allait lui offrir des proth?ses mammaires! Michelle semblait ravie. Elle dit en riant qu'elle aurait bient?t des seins plus gros que D?borah! Nous avons pass? une partie de l'apr?s-midi ? discuter joyeusement. Val?rie se r?v?la ?tre une femme pleine d'humour et de joie de vivre. A la fin de l'apr?s-midi, elle me dit qu'elle devait encore voir Doria dans son cabinet, et me proposa de l'accompagner. Sur le chemin, Val?rie m'expliqua que Doria, en tant que psy, devait encore donner son accord pour faciliter la prochaine op?ration de Michelle, et qu'elle voulait la voir pour cette raison. Je suivis Val?rie jusqu'au cabinet de Doria. C'?tait la premi?re fois que je venais l?. Je pensais d?couvrir un cabinet de psy, comme on les voit ? la t?l?vision, avec un bureau, un divan... C'?tait le cas, mais une surprise de taille m'attendait. A l'accueil, je fus ?tonn?e, on peut m?me dire abasourdie en voyant la secr?taire de Doria. Elle ressemblait ? s'y m?prendre ? l'infirmi?re de la gyn?cologue que j'avais vue quelques jours auparavant! Doria nous accueillit. Elle me dit que je pouvais l'attendre, que sa journ?e ?tait presque finie, et qu'elle me ram?nerait avec elle. Puis elle fit entrer Val?rie dans son bureau. Je restais seule face ? la secr?taire. J'?tais fascin?e par sa ressemblance avec l'infirmi?re, et je la regardais avec insistance, au point qu'elle parut soudain g?n?e: "Quelque chose ne va pas?" "Oh, pardon... Je... Vous ressemblez beaucoup ? quelqu'un que j'ai rencontr? l'autre jour!" "Ah oui? Qui donc?" "Je ne connais pas son nom... Elle est infirmi?re chez ma gyn?cologue..." "Je m'en doutais, en fait c'est ma s?ur jumelle!" Toujours fascin?e par cette ressemblance, je restais un moment silencieuse, et je continuais ? la fixer. Je finis par trouver le courage de lui demander: "Pardon... Je... J'ai cru comprendre que votre s?ur est... Pardon j'ai peut ?tre mal compris..." Elle me fit soudain un grand sourire: "Oh, je comprends ce que vous voulez dire! Vous ?tes, vous aussi, l'une des 'prot?g?es' de Doria!... Je suppose que vous ?tes la petite amie de l'une de ses filles?" "Euh... Oui..." "Eh bien nous avons des tas de choses en commun!" Voyant mon ?tonnement, elle eut un petit rire, et continua, ? voix basse: "Oui, ma s?ur ?tait un gar?on... Et j'?tais un gar?on avant de rencontrer Doria... il y a longtemps! " Je ne pus pas lui en demander plus. Doria ressortit de son bureau, accompagn?e de Val?rie. Val?rie nous salua et partit. Doria demanda ? sa secr?taire de fermer le cabinet, puis me demanda de la suivre pour rentrer ? la maison. Dans la voiture, seule avec Doria, j'eu enfin le courage de lui demander: "Pourquoi faites-vous ?a?" "Pourquoi je fais quoi? "Eh bien, je veux dire... moi, Michelle, Yvette... Et m?me votre secr?taire..." Doria ne r?pondit rien pendant un long moment. Elle semblait r?fl?chir. Au bout de longues minutes, elle finit par me dire: "Pourquoi? C'est difficile ? dire, mais je crois que tu es une fille intelligente, je crois que tu peux comprendre certaines choses... Je t'expliquerais.... C'est une longue histoire! Je te raconterais un de ces jours!" Quelques jours plus tard, Agathe et D?borah allaient passer leurs examens, Alexie allait revenir de son internat, Michelle allait revenir de la clinique et nous allions ?tre toutes r?unies pour les vacances d'?t?. J'esp?rais ?galement que Doria prendrait le temps de r?pondre ? mes nombreuses questions... La suite des aventures de Nicole, son ?t? torride, et l'histoire de Doria dans le quatri?me ?pisode des "F?minisatrices" Petit Pierre