Hugo - Chapitre 2/5 - Une Larme Sur La Joue free porn video

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Chapitre 2 : Une larme sur la joue ********* Plus tard. Une fine brume couvrait la terre dans la nuit. Hector dormait. Emma dormait. Fran?oise dormait. Bref, tout le monde dormait. Mais pas Hugo. Il r?p?tait avec lenteur et pr?cision les gestes qu'il n'avait pourtant fait que deux fois. La corde. Le pic. La cave. La porte. La clef. Afin de v?rifier ses constatations pr?c?dentes sur son corps, il essaya de se mettre ? plat ventre et repasser sous la porte qu'il avait eu tant de mal ? franchir d?but ao?t. Cette fois-ci, ce fut impossible. Non seulement sa poitrine enfl?e ?tait en feu d'avoir frott? au sol au travers du v?tement, mais ses fesses, bien que molles, ne passaient plus non plus. Elles ne passaient plus! Il crut bien, d'ailleurs, qu'il ne pourrait pas repasser dans l'autre sens non plus, et se jura de ne plus jamais tenter d'exp?riences stupides dans ce genre, apr?s 20 minutes de pousser, de tirer, et de g?missements d'effort. Si sa tante refermait cette porte, s'en ?tait finie pour lui de la maison abandonn?e. Le silence, alors qu'il montait les marches, ?tait total. En quelques secondes, il se retrouva devant son petit miroir et devant l'impressionnante file de v?tements. Soudain, il se senti soulag?. Soulag? d'avoir pu y retourner. Soulag? de ne pas s'?tre fait prendre. Et il se sentit bien, ?galement. Comme si ?tre avec ses cousines ?tait sa place. Mais sa poitrine le br?lait encore intens?ment. Il h?sita un long moment devant toutes les affaires. Il essaya un des rares pantalons de Madeleine, mais il se sentait ridicule dedans. C'?tait vraiment tr?s f?minin, tr?s moulant presque pire que la jupe, somme toute assez simple, qu'il avait emprunt? (et remis, apr?s l'avoir lav?e consciencieusement). Cela lui faisait des jambes de fille. Et la couleur rose soutenu n'aidait pas. Il essaya tous les pantalons, h?sita, puis se d?cida pour un, marron clair. Ce devait ?tre le vilain petit canard de sa cousine, ?le pantalon pour se salir?, et il n'avait vraiment pas l'air port?. Il ?tait tr?s doux, tr?s seyant, et parfaitement ajust?. Il pensa que c'?tait probablement parce qu'il ?tait taill? pour gar?on qu'elle ne devait pas le porter souvent. Avant de quitter le dressing, il eut envie d'une autre affaire. En ao?t, il ?tait venu avec une jupe et un short. Cette fois ci, il avait eu un pantalon, mais il ?fallait? aussi qu'il prenne une affaire f?minine pour aller avec. Il d?ambula un long moment, avant de tomber sur une photo. La m?me, en fait, que celle sur la table de nuit o? il avait surpris sa tante. Il reconnut les v?tements port?s. Une jupe en soie, violette, un peu bouffante, aux genoux, des collants noirs en laine, et un haut ? manches courtes, blanc uni, et se fermant dans le dos. Les chaussures ?taient des escarpins ? bas talons, mais il ne savait pas lesquels. Elle portait aussi un petit collier de perle et d'argent. C'?tait vraiment ?l?gant! Il chercha les affaires un moment puis prit un peu de temps pour comprendre comment boutonner ses affaires ? l'envers. Avant ?a, il prit un soutien-gorge. Oui, ?a aurait l'air plus r?aliste! Et puis, temporairement, cela soulagerait peut ?tre sa poitrine en feu, ? cause de ses folies de ramper sous la porte. Il voyait les marques de la poussi?re incrust?e dans sa peau rouge vif. Quelle taille prendre? Il essaya une brassi?re, mais elle ?tait mal proportionn?e, et cela lui ?crasait douloureusement le torse. Il prit le premier soutien-gorge, le plus petit, et l'enfila. C'?tait mieux. En fait, c'?tait m?me pas mal du tout. En tout cas, cela le prot?gerait pour ce soir de la douleur. Les chaussures furent plus faciles ? trouver, car elles portaient une petite boucle reconnaissable. Il n'?tait pas tr?s ? l'aise ainsi perch?, m?me si, finalement, c'?tait assez modeste. Mais o? ?taient les bijoux? Il n'avait jamais trouv? rien du tout sur les bijoux de Madeleine. Pourtant, sur chaque photo, elle portait des bagues, ou collier, ou boucles d'oreilles. Il d?cida d'aller chercher dans le dressing voisin de Sophie. Entre deux caisses de chaussures, il y avait deux petits coffres. Il y avait un mot ?crit ? la main! Hugo se pr?cipita du mieux qu'il put et s'accroupit sur ses talons. ?Coucou ch?rie! Maman m'a dit avant de partir que je pouvais d'acheter les ?Golden Loops? !!!! Mais que je pouvais aussi prendre d'autres boucles d'oreille. Papa a promis de me les acheter, on ira ce week-end sans maman, il m'a dit que tu pourrais venir aussi!!! On pourra se faire un resto, tu voudras venir? Du coup, je pensais que tu pourrais peut ?tre en r?cup?rer pour toi. N'h?site pas ? te servir dans le paquet (mais si tu touches mes bracelets ou mes bagues, je te tue!) XXxxxx. Sophie PS : Il y aura aussi Tonton, il veut acheter un cadeau pour le petit. PPS : J'ai fait tirer les photos du weekend end dernier, c'?tait trop cool!? Ainsi, c'?tait donc la fin de l'histoire. Sur ce mot jauni, dans cette maison silencieuse, morte. Voil? comment cette famille, et la sienne, ?tait morte. Et ?Le petit?...c'?tait pour lui acheter un cadeau que son p?re ?tait mort. Il prit le coffret d?licatement, et le ramena chez Madeleine. Il trouva sans peine le collier qu'il enfila, religieusement. Il observa ensuite la photo, et se regarda, dans le miroir, tout en regardant la photo. Dans la semi clart? de la petite lampe, la ressemblance ?tait vraiment frappante. Une fois ses cheveux d?tach?s et bross?s c'?tait vraiment tr?s ?tonnant. Il gagnait un bon 5cm de chevelure en les brossant compl?tement, et ses cheveux brillaient plus, comme sur la photo. Il d?cida de tenter l'option maquillage, et prit un long moment pour ?tudier le mascara, d'ombre ? paupi?re, et un produit sur les l?vres sans nom qui avait d'ailleurs plut?t bon go?t. C'?tait ?a. C'?tait sa cousine. Il sourit enfin. Elle ?tait comme vivante. Il se leva, ensuite, et parcourut la maison abandonn?e. Ces affaires lui allaient vraiment bien, pour la premi?re fois depuis longtemps, il n'avait mal nulle part et ?tait ? l'aise, sauf les talons qui, bien que petits, l'obligeaient ? se cambrer un peu. Ils ?taient un peu trop grands pour lui en plus. A quoi ressemblait la vie, autrefois, ici? Est- ce qu'elles criaient, en courant dans les couloirs, ou restaient elles sages, dans leur chambre, ? lire, jouer, inventer des histoires? Toute leur histoire ?tait morte avec elle, et personne n'en parlait jamais. Soudain, il fut comme paralys? d'horreur. Dans l'obscurit? presque compl?te de la chambre du couple, il entrevit Fran?oise qui dormait. La porte de communication avec le reste de la maison ?tait rest?e ouverte, devant lui et il voyait une tache de lumi?re de l'ouverture. Il fallait qu'il parte vite, sans la r?veiller, en arri?re, ou traverser la pi?ce et sortir par l'entr?e normale. Sur le mur, devant l'entr?e, il y avait une dizaine de clef sur un panneau. Parmi elles, il lut ?Cave double?. Voil? qui serait bien utile, se dit-il tout en l'empochant dans son sac. Quel dommage de ne pas l'avoir remarqu?e avant! Il s'enfon?a dans l'obscurit? de la pi?ce et d?cida de couper pour gagner du temps. Il referma lentement la porte derri?re lui, et avan?a sur la pointe des talons. Arriv? ? mi-chemin, environ, il d?rapa sur son talon en marchant sur un tapis, et tomba sur les fesses, s'arrachant un ?a?e? ? cause de ses bleus. Il vit une forme dans l'obscurit? se redresser. ?Qui est l??? demanda Fran?oise. Hugo eut juste le temps de se glisser sur la chaise tandis qu'elle allumait sa lampe de chevet. Heureusement, le fond de la pi?ce restait tr?s obscur, et elle ne pouvait pas voir les d?tails de sa tenue. ?C'est...c'est moi?, balbutia Hugo. ?Hugo? Que fais-tu ici? Comment es-tu rentr??? Il fut ?tonn? de sa r?ponse. Elle ne semblait pas ?nerv?e. Peut-?tre de l'avoir prise au r?veil? ?Je...j'?tais venu pour te voir, je voulais parler avec toi...pour l'?cole, pour tout ? l'heure. Je voulais m'excuser de t'avoir mal parl?.? ?Hein?? Elle semblait vraiment sortir du sommeil. ?Ah oui! Euh...et bien, d'accord, que veux-tu me dire Hugo?? ?Que je ne voulais pas retourner ? l'?cole. J'ai vu que j'avais un niveau bien sup?rieur aux autres, et c'est gr?ce ? toi, et ?a s'est vraiment mal pass?.? Il fallait jouer serr?. Il ne savait pas encore comment faire pour sortir une fois la pi?ce ?teinte. Mais il DEVAIT trouver. Sa vie en d?pendait. ? Ah...? Ah oui? H? bien, comment tu veux. Tu es s?r que tu ne veux pas r?essayer? C'est peut ?tre juste le premier jour!? ?Je suis s?r. Je reprendrai la classe l'ann?e prochaine, sur de bonnes bases, quand je retournerai chez ma m?re.? ?Ah, tu l'aimes ta m?re, maintenant, hein?? ?Euh...oui...mais, je suis tr?s heureux d'?tre ici? ?Ah, vraiment?? ?Oui, d'ailleurs, c'est moi qui ai d?cid? de rester!? ?Toi? Ta m?re m'avait fait comprendre qu'elle partait sur la mer du Nord!? ?Oui! Mais elle m'a laiss? le choix.? ?Ah, d'accord...excuse-moi, je me r?veille juste c'est un peu...inattendu. Tu ne veux pas venir t'asseoir sur le lit ? c?t? pour parler? Je ne te vois pas bien, avec mes yeux et mon ?ge...? ?Non, ?a va, en fait, je pr?f?rerai m?me que tu ?teignes pour parler, ?a m'aiderait?. ?T'aiderait ? quoi? Euh...si tu veux!?. Elle ?teignit. Voil?, d?j? une bonne chose de faite! ?Alors, je t'?coute, qu'est ce qui se passe?? Il laissa passer un long silence. ?Fran?oise, est-ce que tu pourrais me parler de Sophie et Madeleine?? Le silence s'?paissit et devint presque visqueux. Il sentait les coups de son c?ur battre dans ses oreilles et des formes rouges passaient devant ses yeux. Elle finit par r?pondre, d'une voix lasse et transform?e. ?Que veux-tu savoir?? ?Tout! Leur caract?re, leurs loisirs, si elles ?taient gentilles, si je les aurais aim?e!? ?Tout!? Je pourrais y passer la nuit, et toutes les suivantes. Je pense ? elle et ? mon Bernard chaque minute de ma vie. Elles ?taient mon bonheur. Il ?tait mon soleil.? ?Mais concr?tement?? ?Concr?tement quoi? C'?tait des petites filles de leur ?ge, g?t?e jusqu'? la moelle. Je leur achetais des beaux v?tements, elles aimaient danser au son du piano que je jouais, elles aimaient nager le matin m?me dans l'eau froide, comme toi ; elles aimaient rire en se imitant Jo qui zozotait quand il ?tait petit ; elles aimaient...elles aimaient la vie, aussi!? ?Est-ce qu'elles criaient en courant dans les couloirs?? ?En voil? une question pr?cise! Eh bien, figure toi, Sophie oui, mais Madeleine non! Madeleine ?tait une fille sage, qui pr?f?rait se coiffer, dessiner, et danser, et chanter, aussi. Elle aurait fait une musicienne je l'esp?rais, comme je l'avais ?t?. Sophie ?tait beaucoup plus gar?onne, tout du moins, dans ses loisirs et int?r?ts elle n'?tait entour?e que de gar?ons. Elle faisait du foot, par exemple, et elle voulait devenir chercheuse en chimie, un peu comme ce que j'avais fait moi. C'est fou, d'ailleurs que, chacune ? leur fa?on, elles aient un peu de moi.? ?Et Bernard, que faisait-il dans la vie?? ?C'?tait lui, l'agriculture. Il venait d'une famille de grand propri?taire. Je l'ai rencontr? sur une exploitation, d'ailleurs, lors d'une ?tude sur le terrain sur les fertilisants. C'est moi qui l'ai convaincu de passer au bio. Et c'est comme ?a qu'on s'est rencontr?. C'?tait un gros travailleur...tout comme ton p?re, aussi!? ?Tu as connu mon papa?? ?Si je l'ai connu! C'est idiot! Bien s?r! C'?tait le fr?re de mon mari, le mari de ma s?ur! C'?tait un homme tr?s bien, mais il ?tait un peu trop autoritaire avec ta m?re, je n'aurais pas support? ?a. D'ailleurs, je suis s?r que tes probl?mes sont venus de l?. Sans ton p?re, ta m?re n'arrivait pas ? assurer l'autorit?.? Le silence se r?installa entre eux. Hugo cherchait d?sesp?r?ment quelque chose ? dire, mais il ne trouvait rien. Ils parl?rent, enfin, simultan?ment : ?Bon, Hugo, je vais rallumer pour que tu puisses sortir? /?Fran?oise, est-ce que tes filles te manquent? A l'instant o? Hugo s'?tait lev? et avait dit ?a, Fran?oise avait allum? la grande lumi?re de la pi?ce. Ils demeur?rent chacun, face ? face, interdits, abasourdis. Un long silence se fit ; Hugo craignant pour sa vie, Fran?oise gu?re mieux. Elle rompit finalement le silence d'une voix tr?s basse. - Hugo...? - Oui...? - Viens pr?s de moi, s'il te plait, sur le lit, que je te vois. Hugo sentait ses jambes lourdes, comme si chaque pas lui co?tait. Il ?tait terrifi?, et s'assit, comme demand?. Elle lui prit la main et lui caressa doucement. Sa voix se fit plus douce. Son regard, aussi. - Oh, comme tu lui ressembles, tu sais, tellement. Elle me manque tellement. Prend moi dans tes bras. Hugo n'en revenait pas. Elle ne semblait m?me pas en col?re. Elle semblait bris?e, triste. Il la prit dans ses bras, sans trop savoir que faire. Elle recula son visage et le contempla. Une larme coulait sur sa joue. Hugo tendit timidement sa main, et la prit sur son pouce. C'?tait tr?s irr?el. Ils rest?rent comme ?a, tous les deux, sans rien dire, avant qu'elle ne lui dise d'aller se coucher. Elle semblait apais?e. Hugo se sentait contrari? de ne pas pouvoir repartir comme il ?tait venu, et de devoir traverser la cour de la ferme en talons, jupe et maquillage. Il avait horriblement chaud, ? cause des collants en laine. Il redoutait de croiser Emma, Jo ou n'importe qui d'autre de la ferme. Finalement, seul Hector daigna lever son museau ? son passage. Hugo lui ajouta quelques croquettes et se d?shabilla rapidement. D?s l'aube, il fut sur pied, et fit un aller-retour pour rapporter les affaires vol?es, en esp?rant que cette histoire serait vite oubli?e et que sa tante s'en rappellerait seulement comme un r?ve! Il se sentait tr?s bien, le reflet de la glace ?tait vraiment prometteur, et finalement, le pire ne s'?tait pas produit. Point bonus, il avait l?g?rement moins mal ? la poitrine. ********* Le lendemain et plus tard dans la semaine. Le lendemain, et le surlendemain, Hugo ne vit que peu sa tante. Elle lui parut de meilleure humeur. Il se demandait si elle reparlerait de ?l'incident?, mais non. Le cours se passa, il n'avait pour l'instant rien oubli? de ses acquis de l'ann?e pr?c?dente. Le soir venu, sa tante ne fit aucune remarque, ni devant Emma, ni lorsqu'ils furent seuls. Rien ne parut non plus le jour suivant ; quant ? 2 jours apr?s, il ne la vit m?me pas, puisqu'en d?placement. Il d?cida toutefois de ne pas retenter l'exp?rience et d'?tre plus prudent ? l'avenir. A son retour de voyage de contr?le, Fran?oise avait la t?te des mauvais jours. Elle s'enferma dans son cabinet. Hugo se dit qu'elle avait surement d? boire, car elle n'avait pas les yeux tr?s nets. L'attaque en r?gle commen?a le soir, ? la fin du repas. Elle se leva, et s'assit ? c?t? de lui. - Hugo, tu peux m'expliquer maintenant pourquoi tu as fait ?a l'autre jour? - De quoi tu parles? - Ne te moques pas de moi, te d?guiser comme ?a avec les fringues de ma fille que tu es all? voler. Comment es-tu entr?, d'ailleurs? - Mais...je t'ai dit, par la porte? - Tu ne m'as rien dit du tout, petit menteur! Et puis, pourquoi tu as fait ?a? -... - Alors? -... Elle le gifla. - J'attends? J'ai toute ma soir?e. Pourquoi tu as fait ?a? Ca t'amuses de me faire du mal, de retourner le couteau dans la plaie? Tu voulais prouver quoi, l?, ton manque de virilit?? C'est r?ussi, bravo, tu as vraiment l'air d'une petite fille! ALORS? Elle le gifla ? nouveau. Plus fortement. Il sentit sa t?te tourner apr?s le choc. Il fallait trouver quelque chose, vite. - Je...je ne sais pas. Je me suis promen? dans la maison et...et j'ai vu les affaires, j'ai vu qu'elle me ressemblait un peu, je voulais essayer de m'habiller comme...comme sur une photo, pour voir ? quoi ressemblait ma cousine? Elle parut ind?cise. Hugo ?tait tr?s content de lui, cela semblait marcher. Il esquissa un demi-sourire. De trop. - CA TE FAIT RIRE EN PLUS? TU TE MOQUES DE MOI PETIT CON? Elle le frappa ? nouveau. Ensuite Hugo sentit une grande quantit? de coups, tout contre son corps. Il se mit en boule en hurlant, jusqu'? ce qu'Emma parvienne ? l'arr?ter. Hugo se releva p?niblement. Il avait plusieurs contusions sur le corps, mais, cette fois, il rentra chez lui pour se soigner. Il ne voulait plus qu'Emma le voit torse-nu ? cause de ses blessures et de ses h?matomes gonfl?s. Il avait ?galement une vilaine trace sur le fessier qu'il ne parvenait pas ? expliquer. L'avait-elle attaqu? ? la fourchette? Le lendemain, les choses ne furent gu?re mieux. Fran?oise avait une t?te terrible, au matin et il trembla ? plusieurs reprises lorsqu'il la vit aller et venir non loin de sa maison. Le soir, lorsqu'elle le fit appeler pour manger, il sut que les choses n'iraient pas. Habituellement, au lendemain de ses violences, Fran?oise mangeait seule. C'?tait sa mani?re ? elle de s'excuser. Les questions reprirent. Elle semblait obs?d?e par ?a, et ne comprenait pas la raison de pourquoi Hugo la tourmentait autant en se pr?sentant chez elle, ? une heure tardive, dans sa chambre, habill?e dans la m?me tenue que sa fille morte. Elle ?tait persuad?e qu'il lui en voulait. Le soir m?me, ramenant chez lui bleus et honte. Il aurait aim? fuguer. Mais...il y avait tant de mais. Il n'avait nulle part o? aller, personne chez qui aller. Sa m?re ?tait ? des milliers de kilom?tres, sa tante ?tait sa responsable ? pr?sent. L'envoyer en prison pour maltraitance ne ferait de lui qu'un boulet ? tra?ner pour elle, il devrait retourner ? l'?cole. Et puis, surtout, elle avait raison. Ce qu'il avait fait ?tait inqualifiable, cruel. Il ne l'avait pas fait pour ?a, bien s?r, mais, m?me si elle avait l'air d'avoir aim?, sur le moment, apr?s coup, ce n'?tait peut-?tre pas tr?s intelligent... Mais, d'ailleurs, pourquoi l'avait-il fait? Il ne parvenait pas ? expliquer cette fascination bizarre pour sa cousine, pour sa vie, sa fa?on de vivre. C'?tait ainsi. C'?tait devenu une passion pour lui. Mais il y avait autre chose. Malgr? tout, les coups, la honte, il aimait bien sa tante. Parfois, elle avait des ?clairs, des ?clairs de ce qu'elle avait d? ?tre plus jeune, ?avant?. Peut-?tre ?tait-ce ?a, finalement la ?raison? de tout ?a. Peut-?tre voulait-il juste essayer de faire revivre cette ?poque heureuse, m?me par procuration, pour oublier son pr?sent si dur. Le lendemain fut du m?me acabit que le jour m?me. L'?tat de sa tante semblait s'aggraver. Le soir, bandant, pommadant, g?missant, il vit que seules deux options restaient possibles. Fuir, ou affronter. Il choisit d'affronter. Dans la nuit brumeuse, la lune ?claira un petit personnage boitant qui se dirigeait ? pas de loup vers l'arri?re de la maison. Une fois dans la cave, Hugo constata que sa tante avait laiss? la porte ouverte. Elle avait d? croire ? son mensonge, finalement. Il fila en haut, le plus discr?tement possible. Sa tante dormait dans le lit conjugal, il fit donc le plus silencieusement possible jusqu'aux pi?ces du fond, et au dressing de Madeleine. Il posa et rangea tr?s proprement les affaires pr?c?dentes. Le soutien- gorge, notamment lui avait ?t? d'un grand secours et il l'avait gard? toute la journ?e. Il attendrait que ses blessures se soignent pour remettre des v?tements plus adapt?s, comme il l'avait fait pour la jupe ? volants (m?me si, finalement, il avait continu? ? la mettre quelques fois car il la trouvait jolie, m?me si il se sentait un peu ?trange). Il avait ?t? tr?s intrigu? par les talons, et les avaient r?essay?s encore et encore une fois chez lui pour s'entra?ner. Il ne voulait plus jamais risquer de chute et souhaitait que tout ceci devienne comme une seconde nature chez lui lors de ses ?jeux? futurs. M?me au bout de plusieurs heures il eut des douleurs insupportables, et peu de progr?s dans sa posture ; il se dit qu'il fallait au moins ?tre une danseuse pour esp?rer porter des talons de 5 centim?tres, mais qu'il r?essayerait. Alors, quant ? porter ceux de Sophie...il n'y pensait m?me pas. Il ?tudia longuement, ? nouveau, les photos de sa cousine. Sur une, elle portait un petit haut en soie, avec une ceinture, et en bas une jupe voil?e. Il n'eut cette fois aucune difficult? ? trouver les affaires, ajouta les bijoux n?cessaires, fit sa coiffure et soupira de soulagement en constatant qu'elle ne portait ?que? des ballerines avec. Il se trouva l'air tout ? fait ?bourgeoise?, ainsi, mais fit quand m?me un sourire au miroir. Il aimerait certainement rencontrer une fille comme ?a. Pour faire quoi, ?a par contre... Il n'avait globalement pas beaucoup de d?sir. Au vu des probl?mes qu'il avait dans la vie, il se doutait bien que le sexe ?tait le dernier des soucis, mais il s'apercevait qu'il ne r?vait que tr?s peu de Julia de mani?re excitante, contrairement au d?but de son arriv?e. Ce n'?tait d'ailleurs pas plus mal, puisqu'il n'avait aucune chance avec elle. Mais, lorsqu'il irait mieux (et qu'il aurait moins de bleus), peut-?tre qu'il pourrait la faire traverser la rivi?re, l'amener ici, et l'habiller avec les affaires de Madeleine, ou, de Sophie? C'?tait ? ce jour son r?ve le plus ?rotique. A y r?fl?chir, il en ?tait quand m?me moins excit? que de l'id?e de le faire lui-m?me. Avec Julia, il aurait pr?f?r? rester dans sa maison. Cet endroit ?tait ? lui, et c'?tait son seul lien avec sa famille disparue. Etrange. Il frappa doucement ? la porte de la chambre de sa tante, et il la r?veilla en lui parlant doucement. Il n'avait rien ? perdre. Elle s'?tira lentement, comme un dragon sort de sa tani?re. Elle le regarda, mais y vit-il seulement l'ombre de l'?tonnement? Il n'en fut pas s?r, apr?s coup. -C'est toi? Oh...viens t'asseoir ? c?t? de moi. Il s'assit. Le m?me rituel se reproduisit. Il la prit dans ses bras, et ils rest?rent l?, un long moment, elle ? lui passer les doigts dans les cheveux, lui caressant la joue, et le contemplant. Hugo se sentait tr?s bien, aim?. Mais il se sentait ?galement dans une situation horrible. Il ?tait en train de se faire aimer par une femme, alcoolique et ? moiti? ? folle, en mimant sa fille d?c?d?e depuis des ann?es, tout ?a dans l'espoir qu'elle cesse de le battre parce qu'il l'avait fait une premi?re fois pour une raison qu'il ignorait lui-m?me. Au bout d'une demi-heure, elle lui dit de partir, et semblait apais?e. Encore une fois. Dans les toilettes du rez-de-chauss?e, il se changea et, sur le petit sentier, il se dit qu'il avait peut ?tre sauv? sa peau, ce soir-l?. Il fit un clin d'?il ? la lune. ********* Le 1 octobre Les choses allaient mieux, sur l'exploitation. Fran?oise avait ?t? tr?s occup?e par les vendanges de son autre exploitation et avait disparu presque 3 semaines. Trois jours apr?s sa deuxi?me tentative, elle le harcela de question, ? nouveau, et se montra violente avec lui. Cette fois, il n'attendit pas, et retourna dans l'antre de sa tante pour lui faire une nouvelle s?r?nade. Il avait pris le pli. Tous les 3, 4 ou 5 jours, il se rendait chez sa tante, d?guis?, maquill?, chauss? ; il recevait un long c?lin, donnait aussi son affection, puis ensuite, il rentrait chez lui. Elle ne lui posait aucune question. Au bout de la 5?me fois, il constata que la porte ext?rieure vers l'ancienne aile ?tait d?sormais ouverte. Cela ne changeait pas grand- chose, puisqu'elle devait bien savoir qu'il avait trouv? une autre entr?e. Mais il prit ?a comme un signe d'assentiment, ou d'encouragement. Sa tante n'avait absolument pas chang? de comportement avec lui, toutefois. Elle restait dure, violente, et, depuis qu'il faisait ses escapades nocturnes, elle semblait avoir repris la boisson. Il ?tait pris dans une spirale horrible o?, pour sauver sa peau, il devait continuer, r?guli?rement, ? entretenir le mal m?me qui la rendait de plus en plus dure avec lui. Pourrait-il tenir jusqu'en mars ainsi? ********* Le 7 octobre Rien n'avait chang?. Il commen?ait ? progresser dans son usage des talons. Il avait vu Julia, mais n'avait pas pu se faire voir d'elle, car il ?tait en train de se soigner d'un coup d'un objet non identifi? sur la jambe. ********* Le 15 octobre Il arriva ? marcher presque 30 minutes sans se fatiguer. Il envisageait d'essayer les talons ? bride, plus haut, de 5 ou 6 centim?tres, de sa cousine. La question ?tait, avec quelle tenue? Il avait failli rater Julia ; il l'avait aper?u mais il portait les chaussures ? talons, il lui fallut du temps pour les enlever et courir derri?re elle. C'?tait bon de la voir enfin. ********* Le 1er novembre Son corps le faisait ? nouveau souffrir. Il n'osait pas en parler ? sa tante, ou ? Emma. Ses blessures ? la poitrine reprenaient et le lan?aient d?s qu'il enlevait le soutien-gorge. Il avait d? arr?ter les brassi?res et prendre un soutiens- gorge et du coton pour avoir plus d'espace car les plus petits serraient et le blessaient. Pourquoi continuaient-ils de gonfler? Ils ressemblaient ? des seins s'il serrait ses bras! Quant ? ses hanches, elles d?passaient disgracieusement de ses sous-v?tements, et faisaient un pli contre son pantalon, ce qui l'irritait beaucoup. Point positif, les affaires de Madeleine tenaient un peu mieux sur lui. A toute chose malheur est bon... ********* Le 15 novembre L'inspecteur ?tait pass?. Il a paru tr?s content ? nouveau de ses r?sultats. Il avait revu Julia. Plusieurs fois. Curieuse id?e de venir p?cher dans ce froid! Il surveillait ? pr?sent toute l'apr?s-midi avec Hector et se demandait tout le temps comment avoir l'air de sortir ?par hasard? pour la croiser sans avoir l'air de l'avoir attendue. ********* Le 1 d?cembre Il commen?ait ? conna?tre presque par c?ur le dressing de Madeleine. Bien que n'ayant jamais port? deux fois la m?me tenue (et n'ayant pas du tout tout port?!) il m?morisait ? chaque fois la tenue suivante. Il y pensait m?me durant les jours normaux, alors que tout ce rituel ne durait en fait qu'une heure tous les 5 jours. Il y pensait en fait tr?s souvent. Depuis une dizaine de jour, il rentrait parfois avec sa tenue dans sa maison, bien emmitoufl? dans son manteau. Certains soirs, il la mettait, tout seul. Certaines journ?es, aussi. Surtout les pantalons, qui ne le rendaient pas totalement ridicule dans une tenue ? moiti? masculine, ? moiti? f?minine. M?me avec seulement 11 (il avait compt?) pantalons, elle en avait plus que lui. Il n'avait pas pu voir Julia, ? deux reprises ainsi, car il ?tait habill? avec les affaires de sa cousine. Il se promit de le faire moins souvent. Julia ?tait prioritaire. ********* Le 5 d?cembre Il se mit ? faire tr?s froid, dans la petite maison. Le jour, il gardait des collants en laine de Madeleine, car ses pantalons n'?taient pas assez ?pais. En plus, personne ne pouvait les voir. Il les portait toute la journ?e. Les v?tements tr?s couvrants ?taient assez pratiques, car ils masquaient son corps et les diff?rentes marques qu'il pouvait avoir. De plus, cela amortissait les coups de sa tante. Il ?tait plein de haine, et, en m?me temps, l'aimait malgr? tout. Il avait surtout peur du futur. ?Plus que 4 mois?, pensait-il. ********* No?l - un peu avant Depuis plusieurs jours d?j?, il ne prenait m?me plus la peine de faire la diff?rence. Il avait trouv? plusieurs grosses jupes en laine, assez confortables, qu'il enfilait le matin, et n'enlevait que pour sortir le soir. Apr?s tout, vu que personne ne le voyait quelle importance si son honneur pouvait ?tre touch? ou pas par le fait de porter des v?tements d'homme? Et puis, franchement, au moins, il ?tait au chaud dedans. Quinze jours auparavant, il avait essay? de mettre du vernis ? ongle lors de sa visite ? sa tante. Il n'avait jamais trop os?, car il avait lu que ?a ?tenait? longtemps. Il n'avait surtout pas trouv? le dissolvant qui se trouvait (il ne sut jamais pourquoi) dans le frigo de sa s?ur - enfin, la s?ur de Madeleine. C'?tait du simple vernis transparent, et brillant. Au d?part, il le nettoyait tous les jours. Et puis, il oublia un soir. Sa tante ne fit aucun commentaire au diner. Il d?cida de le garder. De toute fa?on, cela mettait beaucoup de temps ? s?cher et lui faisait perdre beaucoup de temps le soir, ce n'?tait franchement pas tr?s visible et comme il portait des gants d?s qu'il sortait et parfois dans la maison m?me de sa tante... Au fil des semaines il s'?tait entich? de diff?rentes pi?ces de sa cousine. Il aimait beaucoup les bottines ? petits talons mais pas trop les bottes aux genoux en cuir. Il n'aimait pas porter les talons pieds- nus. Il n'aimait pas non plus les d?collet?s, surtout lorsqu'ils ?taient soutenus par une ceinture. Cela le mettait franchement mal ? l'aise. En fait, il n'aimait pas les v?tements les plus f?minins de Madeleine. Il avait bien conscience qu'il s'agissait d'un travestissement, et, m?me s'il ?prouvait un certain plaisir ? ?voluer habill? en ?fille-fille?, il ne le faisait qu'un temps, et se rabattait g?n?ralement dans des tenus plus sobres pour le reste de la journ?e. Il avait un tout petit peu grandi, encore, et atteignait ? pr?sent 1 m?tre 62. Il aurait d? demander de nouvelles affaires ? sa tante. Il n'avait que deux pantalons qu'il enfilait normalement, deux autres qui entraient difficilement, tous les autres ?taient trop serr?s sur ses hanches. Ainsi porter ceux de Madeleine retardait l'?ch?ance de devoir en demander d'autres, mais aggravait le probl?me car de moins en moins ?taient portables. Il aurait aussi d? lui demander d'aller chez le coiffeur. Il en avait franchement marre de ses cheveux qui tombaient dans tous les sens, qui n'avaient ni forme, ni sens. Il les tenait attach?s, la plupart du temps. Il aurait d? aussi lui demander d'installer un nouveau chauffage. Mais il avait peur, peur de sa r?action, dans un sens, ou dans l'autre. Et que faire si elle l'interpr?tait mal, et qu'elle redevienne furie?! Jusqu'? pr?sent, son ?quilibre, m?me si tr?s pr?caire, tenait. Il n'?tait pas plus mal, ni mieux trait? qu'avant. Mais elle lui faisait toujours cours, elle le nourrissait, elle le logeait. 4 mois ? tenir... Peut-?tre pourrait-il changer quelque chose, m?me un petit d?tail? Mais si elle le prenait mal? Il se tenait la plupart du temps de la journ?e, pr?s de la fen?tre en train de lire, ou jouer ? la console (prix de sa bonne tenue ces derniers mois!), ?au cas o?? quelqu'un arrive, afin de se changer si n?cessaire. Deux ou trois fois, ce mois-ci, Emma ?tait venue bavarder avec lui. Il s'entendait aussi bien avec une des filles et un fils d'un autre m?tayer, qui venaient jouer ? la console avec lui. Jb et Jo le toisaient ? distance, mais aucun n'?tait venu l'importuner. Bref, tout en ?tant relativement isol?, il ne se sentait pas du tout seul. Seuls, ils risquaient bien de l'?tre pour No?l, cependant. Emma fit savoir ? Fran?oise que, contrairement aux autres ann?es, sa famille ne pourrait pas passer No?l avec elle, puisqu'un membre de sa belle-famille les avait tous invit?s. Hugo craignait que ce soit ? cause de Jo et de sa haine envers lui, et craignait que sa tante ne lui reproche. Mais au souvenir de la fa?on dont elle l'avait frapp?, il se dit que ?a n'?tait peut-?tre pas le cas. Elle avait en tout cas laiss? de quoi abondamment manger, et, point positif, sa tante avait d?cid? d'allumer la grande chemin?e, et avait fait venir un ramoneur expr?s le jour pr?c?dent. Ils allaient avoir bien chaud! Elle lui dit de se pr?parer pour venir ? 20h. Mais, probl?me? Son pantalon le plus potable ?tait importable. Et puis....et puis, il voulait tenter quelque chose. Comment r?agirait sa tante s'il venait avec une jolie tenue de soir?e de Madeleine? Depuis qu'il avait un tout petit peu grandi et forci, ses affaires lui allaient comme un gant. Il avait pris aussi une taille de chaussure, ce qui le mettait au m?me niveau qu'elle - et de Sophie, accessoirement. Il avait donc, virtuellement, plus de 100 paires, 200 paires de chaussures ? sa disposition! La plupart ?taient presque neuves, certaines, jamais port?es. Il ne lui fallut gu?re plus de quelques secondes pour se d?cider. Hugo se rendit d'un pas nonchalant vers l'arri?re de la maison. Tout le monde ?tait parti dans sa famille respective, et, si quelqu'un ?tait rest?, il n'aurait probablement pas v?rifi? dans la nuit si quelqu'un se promenait! Il avait am?nag? des pitons le long de la descente dans la cave, si bien que c'?tait presque comme les barreaux d'une ?chelle, maintenant. Il avait ?galement pass? un coup de balai le long du chemin, pour ?viter d'accrocher et de salir ses v?tements et pour pr?server les jolies ballerines qu'il mettait parfois. En haut, il se d?shabilla, et se mit devant le miroir d'un ?il expert. Il frissonna. Cela faisait longtemps qu'il ne s'?tait pas arr?t? un moment devant le miroir, trop occup? ? regarder le dressing (9m45 de long, 4 m?tres de large, 2m12 de haut, il avait mesur?, et sensiblement la m?me chose pour sa s?ur!) pour chercher quelque chose dans cette immensit?. Il sentait le froid l'assaillir de partout. En se rapprochant, il vit que ses t?tons ?taient dilat?s, presque pendants, tr?s durs, ? cause du froid. Ils ?taient aussi bleus, mais ?a, ?a n'?tait pas ? cause du froid! Il avait mal, dans la poitrine. Depuis qu'il avait essay? pour la premi?re fois, il n'avait presque jamais pu passer plus de quelques jours sans mettre un soutien-gorge -et pas le plus petit qui sinon frottait contre sa peau irrit?e- ; la brulure le reprenait, ? nouveau, s'il ne le faisait pas. L? encore, il aurait d? en parler ? sa tante depuis longtemps...mais il avait peur des cons?quences. Qui sait quelle aurait pu ?tre sa r?action? Et puis, apr?s tout, ce n'?tait que temporaire. Il fallait juste qu'il parte d'ici, et qu'elle arr?te de le frapper, enfin! Sa m?re! Sa m?re! Sa m?re! Il lui avait ?crit quelques lettres, elle lui en avait ?crit aussi. Il n'osait pas lui dire la v?rit?, mais elle ne cessait de r?p?ter qu'elle regrettait son choix et aurait pr?f?r? ?tre avec lui, m?me avec peu de moyens, et qu'elle l'aimait. Lui aussi, l'aimait. Mais, au fond, lorsqu'il ?tait dans les bras de sa tante, il aimait aussi bien sa tante que sa m?re. C'?tait ?trange. Tout ?tait ?trange. Il ?tait un peu perdu. Alors qu'Hugo ?tait perdu dans ses pens?es, il touchait les lignes de son corps. Il ?tait mou. Depuis qu'il avait arr?t? de faire du sport, son ventre avait perdu ses muscles et prit un aspect un peu pendant. Pas ?pendant-gros?. Plut?t ?pendant-mignon?. Pas qu'il ?tait gros, globalement. Il ?tait plut?t mince. Mais son ventre n'avait clairement pas la forme de celui d'un athl?te! C'?tait all? tr?s vite, alors qu'il n'avait arr?t? le sport qu'il y a un mois! Sans parler de ses cuisses un peu potel?es et son derri?re rebondi. Son derri?re. Il avait tout essay?, la nage, la course, le v?lo. Mais rien ? y faire, son derri?re avait cet aspect rond, qui le d?rangeait. C'?tait d'ailleurs pourquoi il ne portait pas de talons si souvent, en dehors de ?pour s'entra?ner?. Cela lui faisait un fessier encore plus rond. Et en plus, cela faisait ressortir ses boules sur la poitrine. Cela faisait VRAIMENT des seins, ? ce moment-l?. Et pas des seins-si-on-serrait-les-bras comme il y a quelques mois. Non, une paire de seins. Et si, en plus, il portait un haut un peu d?collet?... Hugo se sentit troubl? en se souvenant. Un jour, il n'y a pas si longtemps il avait essay? le look totalement f?minin, devant le miroir. Et il avait aim?. En fait, il s'?tait passablement excit?. Il avait senti sa poitrine lui faire mal. Il avait vu son regard diff?rent, m? par le d?sir dans le miroir. Il avait eu soudain envie d'essayer ce rouge ? l?vre bien rouge du frigo de Sophie, de mettre une jupe encore plus courte, d'essayer ce corset, de mettre ces boucles d'oreilles, toutes ces choses qu'il regardait de loin avec d?dain; et puis de sortir, sortir dehors, sortir de la ferme, aller dans un bar, danser sur les talons, et puis de voir le d?sir des autres personnes (il n'avait pas v?rifi? qui, de quel sexe ou comment) sur lui. Ces pens?es l'avaient immens?ment troubl?. Lorsqu'elles avaient cess?es, ses mains ?taient sur sa poitrine et il sentait le d?sir monter en lui. Il avait eu envie de *quelque chose*. Il ne savait pas trop quoi, mais c'?tait violent en lui. Tout ceci c'?tait vite perdu, dans la pr?cipitation de l'instant, de la n?cessit? de se pr?parer pour sa tante. Etrangement, il savait d'instinct que ce genre de tenue n'?tait pas fait pour aller voir sa tante mais pour bien d'autres activit?s! Il aurait aim? voir Julia, par contre...ou ?tre Julia, ou ?tre avec Julia. Il ne savait pas trop. Peu importe. L? encore, c'?tait ?trange. Il choisit une robe noire, tr?s ?l?gante, et prit deux bracelets brillants. La robe noire ?tait au genou, sans manches, et il esp?rait vraiment que la chemin?e ferait son effet, car il aurait sinon tr?s froid. Il peigna longuement ses cheveux, et les d?frisa pour un aspect plus doux et plus brillant. Ils arrivaient bien ? l'?paule, ? pr?sent. Il ajouta l'eye-liner, le mascara, un peu de gloss (mais pas beaucoup, cela donnait du go?t ? la nourriture). Il avait conserv? son vernis rose p?le, du jour pr?c?dent. Il se trouva tr?s bien, sur ses petits talons. Il pensait que sa tante ne dirait rien, si pour une fois, il venait l?g?rement perch?. C'?tait No?l, apr?s tout! Il descendit ? petit pas, jusqu'? la porte. Il entendait sa tante mettre les couverts, il ?tait donc parfaitement ? l'heure. Il frappa, et entra. Fran?oise ?tait de dos lorsqu'il entra. Il faisait chaud. Elle ?tait en robe noire ouverte aux ?paules, et en petits talons noirs. En fait, elle ?tait presque habill?e comme lui. Il ne savait pas s'il devait faire demi-tour tant qu'il ?tait encore temps, mais, quelques dixi?me de seconde plus tard, elle se retourna et le vit. Elle lui sourit largement et lui dit de venir s'asseoir. Que signifiait ce sourire? Elle avait forc?ment remarqu? qu'il avait bris? leur r?gle tacite sur quand s'habiller en Madeleine. Ou alors est-ce qu'elle riait parce que, finalement, ils avaient eu les m?mes id?es? Oui, c'?tait amusant... - Qu'est ce qui te fait rire, Fran?oise? -...oh, non rien, toi. - Moi?! - Oui, toi! Tu es vraiment tr?s...bien, ce soir. Viens que je t'embrasse! Elle le prit dans ses bras et lui fit un c?lin. Puis, il put ouvrir ses diff?rents cadeaux. Elle lui avait offert de nouvelles affaires ? sa taille (en hauteur, tout du moins). Il n'osa pas les essayer pour ne pas avoir ? se d?nuder devant elle ou ?tre embarrass? par son fessier et ses bleus. Elle lui avait ?galement offert une montre, un mod?le neutre qu'il aurait pu porter quand il voulait. Elle lui passa au poignet, et il constata qu'elle lui allait tr?s bien. Il y avait ?galement d'autres cadeaux, de nouveaux jeux pour sa console. Elle ?tait vraiment tr?s g?n?reuse. Leur repas fut agr?able, et tranquille. Comme ? chaque fois qu'elle se sentait bien, il sentait qu'il pouvait parler de tout et de rien, et qu'elle semblait vraiment s'int?resser ? ce qu'il faisait ;elle daigna m?me s'int?resser ? ses jeux vid?o et lui posa quelques questions pertinentes sur ses derni?res lectures et films, et s?ries, qu'il avait pu voir. Quant ? lui, il ne savait pas trop ce qu'il avait le droit de lui demander ou pas, mais elle ne lui fit jamais sentir qu'il ?tait en danger. Tout se passait comme si, ? partir du moment o? il ?tait habill? comme sa fille (fille dont il ressemblait de plus en plus, au fur et ? mesure qu'il avait son ?ge, sa taille et sa chevelure), il ?tait immunis? contre sa col?re noire. Apr?s le repas, elle le raccompagna jusqu'? sa porte, lui fit une bise et le remercia de sa compagnie. C'?tait du jamais vu pour Hugo! Il prit une veste ?paisse, et rentra directement chez lui. ********* Apr?s No?l Le lendemain de No?l, Hugo ?tait tr?s inquiet. Sa tante ne s'?tait pas manifest?e ? midi, ni le soir. Elle avait laiss? un mot sur le frigo pour lui dire de se faire ? manger. Selon ses calculs, il devait ?tre ?tranquille? avec sa tante jusqu'au 29 ou 30 d?cembre. Et on ?tait que le 25! Elle n'agissait jamais comme ?a. Devait-il y retourner? Ses nouvelles affaires ?taient mieux que les pr?c?dentes. Mieux, au niveau du look. Il avait l'air d'un gar?on de son ?ge, un peu ?branch??. En fait, il ?aurait? eu l'air d'un gar?on de son ?ge, branch?, s'il avait pu en enfiler plus de la moiti?. Il ?tait catastroph?. Sans compter que cette chemise un peu habill?e le grattait horriblement sur sa poitrine, et qu'il n'aurait pu, tant qu'il avait ses gonflements, la mettre sans soutien-gorge ou protection ; pas terrible pour avoir l'air branch?. Alors qu'il retournait d?poser ses affaires de No?l, le soir, il constata que la porte de s?paration avait ?t? referm?e ? clef - ce qui n'?tait pas arriv? depuis des mois -, et que sa tante ne dormait pas dans le lit conjugal, mais dans sa chambre ?normale?. Ca non plus, ?a n'?tait pas arriv? depuis des mois. Le surlendemain, il ne vit toujours personne. Mais la lumi?re de la maison se d?pla?ait de fen?tre en fen?tre, y compris dans les pi?ces inoccup?es. Que faisait-elle? Qu'allait-il advenir de lui? Il esp?rait qu'elle n'?tait pas en train de saccager le dressing, au moins. Il profita de ces instants d'inactivit? pour essayer ses nouveaux jeux. Ils ?taient vraiment biens. Vers 14h, enfin, Hugo entendit au loin la porte claquer. Il vit sa tante se diriger vers sa maison. Il v?rifia que tout ?tait propre, poussa la jupe en laine en vitesse sous son lit, et enfila l'un de ses nouveaux pantalons en poussant comme il pouvait sur ses fesses. Elle entra, le visage ind?chiffrable. Un ton sec. ?Hugo, suis moi s'il te plait, on prend la voiture? ?Oh mon dieu, elle va me tuer?, fut sa premi?re pens?e. Il prit ses affaires, la t?te basse, la boule au ventre, et marcha derri?re elle, lentement. Dans la voiture, un silence de mort se fit. Il n'osait pas lui demander o? ils allaient pour ne pas d?clencher son courroux. Il n'osait pas lui demander ce qui n'allait pas - il le savait trop bien. Il avait jou? une fois de trop, sur le fil ; et il avait perdu. Il avait voulu profiter d'un avantage - tu parles d'un avantage, une survie! Elle allait lui faire payer. En pleine campagne, soudain, elle s'arr?ta. Elle lui dit ?attend moi deux secondes?, et disparut dans la for?t. Il attendit, le souffle coup?. Il sentait ses tempes battre, il se sentait pr?t ? vomir. Elle r?apparut, avec...un paquet cadeau ? la main. -Excuse moi, j'avais pos? le cadeau d'Emma l?, pour ne pas qu'elle le trouve, tu m'aides ? le porter? C'est une planche de surf pour ses enfants! Allez viens! Elle ne se rendait pas compte. Il crut mourir et revivre deux fois durant ces quelques secondes. Elle ne se rendait pas compte, elle n'?tait pas f?ch?e! Mais alors pourquoi ?tait-il l?? Enfin, ils arriv?rent sur le parking d'un grand centre commercial. Elle lui fit signe de le suivre, et ils march?rent le long des galeries marchandes. Soudain, elle s'arr?ta devant un salon de coiffure. ?Voil?, toi, tu vas l?. Je te laisse, je vais chez Emma voir sa famille. Je reviens dans deux heures, ? tout ? l'heure.? Elle lui glissa deux billets dans sa main, et lui fit un signe rapide de la t?te. Son visage ?tait compl?tement neutre. Elle ne semblait ni f?ch?e, ni en col?re, ni rien. Voil?. Leur relation ?tait termin?e. Lorsqu'elle disparut au bout de la galerie, Hugo se sentit soudain vid? et se mit ? pleurer ? gros sanglots. La tension extr?me qu'il venait de subir, la fatigue, les coups, l'absence de sa m?re, son corps, sa solitude. Il se sentait horriblement isol?, et apeur?. Sa tante ?tait sa tortionnaire, et sa seule amie, il l'aimait et la ha?ssait. Il vivait cramponn? au moindre de ses regards, ? la moindre attitude. Il ne savait pas ce qu'elle voulait. Il regarda le salon de coiffure face ? lui. S'il coupait ses cheveux, tout ?a ?tait fini, Madeleine, les soir?es avec sa tante...et surtout, bien plus terrible que ?a si elle redevenait furie encore? Il n'aurait plus rien pour apaiser sa terrible col?re, cette fois-ci. Plus aucun tour de passe-passe, plus rien! Comment entrer l?-dedans, ainsi? Il avait l'air d'un gar?on d?guis? en fille avec ses cheveux longs et son air fragile. Quoi, juste comme ?a, entrer ?bonjour, je voudrais que vous me refassiez une t?te de gar?on, je me suis laiss? aller ? me d?guiser en ma cousine morte depuis 6 mois??. Il vit dans la vitrine de la coiffeuse une des jeunes coiffeuses qui le regardait, ainsi qu'une autre dame. Il se sentit honteux. Elles le regardaient, oui, c'?tait s?r. Qu'est-ce qu'il valait mieux? Qu'il y aille en disant ?bonjour, je suis une jeune fille avec un air et des v?tements d'homme, je voudrais que vous me fassiez une coupe pour avoir l'air encore plus d'un homme??. Il aurait l'air ridicule, de toute fa?on. D?j? 15 minutes de pass?es, et toujours aucune d?cision. Elles devaient se moquer de lui, oui. La plus jeune semblait vouloir sortir lui dire quelque chose. Il se leva, prit son sac ? dos, et partit en courant dans la grande galerie du centre commercial. Il courut, courut. Ce centre ?tait vraiment immense. Il vit soudain un banc vide, ? c?t? d'un gros arbre en plastique, en face des caisses de supermarch?. Au moins, l?, personne ne le verrait. Le bruissement assourdissant des caisses enregistreuses, des conversations, des enfants qui criaient, des cadeaux qu'on ramenait ou r?parait. Dans la vitrine du Zara en face, il se vit, pauvre petite chose, abandonn?e. Dans la vitrine, il y avait aussi une robe. Bleue, marine, ? pois blancs. Hugo -sans pouvoir s'en emp?cher- se dit soudain que Madeleine n'avait en fait aucune robe ? pois. Ca ne devait pas ?tre la mode, encore, ? l'?poque. Ceci dit, elle ?tait plut?t jolie, et en d?stockage...il regarda dans sa main. Sa tante lui avait donn? deux billets de 50 euros. Largement de quoi payer le coiffeur. Avoir l'air d'une fille hommasse qui se faisait couper les cheveux avait au moins l'avantage que ?a n'?tait pas lui qui ?tait en cause. Lui, Hugo. Ou le contraire? Que faire... Hugo resta un long moment ? regarder le troupeau continu de familles d?filer devant lui. Est-ce que Madeleine et Sophie venaient ici, aussi? Acheter quoi? D'elles, il ne connaissait rien ? part les v?tements et quelques mots et photos ici ou l?...tout en ?tant pr?sentes partout, elles n'?taient nulle part! Il se leva, et se d?cida soudain. Il entra d'un pas ferme dans le Zara, emprunta discr?tement la robe ? pois, vit sur un miroir du magasin qu'elle lui irait, prit une paire de collants et une paire de ballerines pour aller avec, paya et sortit, le tout en moins de 5 minutes. Ouf! Personne ne l'avait vu, ou remarqu?. Il se pr?cipita dans les toilettes, h?sita un instant entre hommes et femmes, s'engouffra chez les femmes et s'enferma ? double tour. Il enfila pr?cautionneusement les collants en nylon. Il n'avait jamais essay? d'en porter, craignant de les abimer, et pr?f?rant ceux en laine, bien chaud, pour l'hiver. Le contact ?tait vraiment tr?s doux, agr?able. La robe lui allait comme un gant, et mettait en valeur son corps. Elle serrait un peu ses fesses, mais semblaient pr?vues pour ?a. Il avait mal ? sa poitrine, pourtant, ?a ne faisait que quelques heures qu'il avait laiss? son soutien-gorge. Il esp?rait qu'il tiendrait jusqu'au soir. Sa poitrine ?tait encore couverte de bleu, et gonfl?e. En tout cas, la robe le couvrait et...aucun risque avec d'?tre pris pour un gar?on tordu, au moins! Il sourit enfin. En sortant, il resta quelques secondes sur le seuil, et une dame derri?re lui il lan?a un ?excusez -moi, mademoiselle?.Si cette dame le pensait, pourquoi pas les coiffeurs? Il lui restait une heure et demie. Sur le chemin du retour, il s'arr?ta dans une boutique Sephora, et se maquilla sur le stand de test, fond de teint, mascara et eye-liner. Il ?tait rod? ? ce genre d'exercice, et refusa ? plusieurs reprises l'aide d'une vendeuse qui devait esp?rer pouvoir enchainer son test par une vente. Devant la vitrine du salon de coiffure, il prit une grande respiration, et franchit le seuil d'un air assur?. - Bonjour! Lan?a-il d'un air d?contract?. La coiffeuse le regarda un instant -il se sentit passer du blanc au rouge, puis de nouveau au blanc. Heureusement, le fond de teint devait masquer tout ?a -. - Ah, mais c'est vous tout ? l'heure qui aviez des mis?res? Vous avez l'air bien mieux comme ?a, vous avez bien fait de vous changer et vous refaire une beaut?! - Euh...ah, euh, oui, c'est moi. Oui. - Ma jeune apprentie ?tait pr?te ? sortir dehors pour vous consoler. Vous aviez l'air si perdue! Ca va mieux maintenant? - Oui, oui, ?a va mieux. - Euh...Aur?lia? Aur?lia? Elle appela sa jeune apprentie qui se trouvait ? l'autre bout du magasin. - D?sol?e, je ne vais pas pouvoir m'occuper de vous directement, ma toute nouvelle apprentie m'a fait promettre lorsque vous ?tiez juste devant le salon que, si vous entriez, je devais la laisser s'occuper de vous! J'esp?re que vous ?tes courageuse! - Courageuse? - Oui, c'est son premier mois! Non, mais je plaisante, elle est tr?s bien, ne t'inqui?te pas. Installe-toi l?. En 20 secondes, la patronne l'avait d?j? tutoy?e. Il faut dire qu'il n'avait pas l'air bien vieux -ou vieille. Hugo s'assit l? o? on lui dit, et attendit qu'une tr?s jeune femme, typ?e arabe, mince et ?lanc?e, arrive. Elle ?tait vraiment tr?s belle. Sa peau sombre et ses yeux noirs velout?s contrastaient avec le jaune cru de sa jupe. Elle portait de longues boucles d'oreilles, et ses mains ?taient fines et parfaitement manucur?es. Hugo se sentit imm?diatement en sympathie avec elle. - Bien! Assied toi l?. Alors, qu'est-ce que tu voudrais? - Euh...je ne sais pas trop. Son l?ger accent ?tait vraiment charmant. Il fallait le dire, maintenant. ?Allez, un peu de courage?, se dit Hugo. Avant qu'il ait eu le temps d'ajouter quoique ce soit, elle reprit la parole. - Bon, je reviens, je vais chercher un livre, et tu choisiras ce qui te plait le plus, d'accord? - Euh...d'accord? Elle revint avec 2 livres sous les bras. Ils contenaient de nombreuses images de diff?rents types de coiffure, images que, pour la plupart, Hugo avait d?j? vues dans les diff?rents livres de Madeleine ou Sophie. Il savait qu'il ne trouverait rien qui correspondait ? ce qu'il devait dire. C'?tait tellement difficile! Elle le confortait tellement dans son r?le de jeune fille un peu perdue! - Bon, alors, l?, tu vois, on peut te faire un lissage, ou alors changer ta couleur? Qu'est-ce que tu en penses? Au fait, comment tu t'appelles? Hugo tenait le livre devant ses yeux, et tournait les pages distraitement, avant que cette question n'atteigne son oreille. Il se sentit pris de panique, ?touff?. - Hein, quoi, tu disais? - Je disais : tu t'appelles comment? Il h?sita un instant, puis dit la premi?re chose qui lui vint par la t?te. - Julie! - Tr?s bien Julie. Je vais te dire. Si tu veux, tu me laisses faire, et j'essaye de faire quelque chose. Si ?a te convient, comme ?a, c'est r?gl?. Oui? La patronne, qui gardait une oreille, l'interpella : - Tu vas voir, ma petite, Aur?lia, elle fait ?a ? chaque fois, et chaque fois, les clientes sont contentes! Comment dire non? Hugo tremblait des jambes mais il fit un effort, et fit un ?oui? de la t?te. Aur?lia ?tait tr?s bavarde. Elle ?tait d'origine italienne - d'o? son pr?nom-, mais sa famille venait du Liban, d'o? son air et son accent. Elle ?tait ?galement tr?s amicale avec lui. Hugo se sentit valoris?, m?me si c'?tait pour de mauvaises raisons. Il se sentait en paix, il avait envie d'?tre ami avec cette fille. Elle pensait qu'Hugo avait eu des peines de c?ur et que c'?tait la raison de sa tristesse avant de venir. Hugo se dit que s'il l'avait connue dans d'autres conditions, il aurait bien aim? avoir une peine de c?ur avec elle. Pendant qu'ils bavardaient, il sentait les coups de ciseaux derri?re sa t?te. Mais il ne voyait pas tomber beaucoup de cheveux. Au bout d'une 30aine de minute environ, elle lui s?cha les cheveux, et lui pr?senta sa nouvelle t?te. Comme il l'avait imagin?, Hugo vit bien que sa coiffure ?tait magnifique. Sa chevelure semblait avoir gagn? en volume, tout en ?tait plus assagie. Ils ressemblaient ? un rideau ?pais plein de nuances, et non plus un champ apr?s le passage d'un sanglier. C'?tait un progr?s. C'?tait tr?s beau ? regarder. Il sortit en laissant un pourboire ? Aur?lia. En sortant, elle le rejoignit dehors, et lui dit, qu'?tant encore tr?s jeune - seulement 16 ans - et habitant en France depuis peu (bien que parlant parfaitement Fran?ais, remarqua Hugo), elle n'avait pas beaucoup de copine...et qu'elle aimerait bien la connaitre mieux. Elle lui donna son num?ro de t?l?phone portable, au cas o? un jour, elle revienne dans le coin, qu'elle lui fasse signe pour qu'elles prennent une boisson, ou un biscuit. Hugo ?tait vraiment tr?s touch? par cette attention, et il lui fit un c?lin avant de partir. Il ?tait vraiment tr?s content de sa nouvelle chevelure. A y r?fl?chir, ?a n'?tait vraiment pas plus court ? pr?sent mais tout avait l'air tellement mieux qu'il ne put s'emp?cher de se contempler. Malheureusement, son sort ?tait scell?, ? pr?sent. Sa tante allait arriver dans...20 minutes? Il se pr?cipita dans le Sephora et utilisant tout son argent restant pour refaire le plein en divers maquillage. C'est fou ce qu'il avait pu consommer en 4 mois. Il ne savait pas s'il pourrait revenir un jour refaire le plein. Il ne savait m?me pas s'il reviendrait un jour tout court. Encore 10 minutes. Hugo s'assit sur un banc, tendu, tremblant. Comment allait r?agir sa tante? Il avait tout fait ? l'envers. Il se rendit ? nouveau aux toilettes, et se changea ? nouveau. Il mit ses nouvelles affaires dans son sac ? dos, avec son maquillage, qu'il esp?rait bien ramener chez lui, puis, dans le dressing de Madeleine. Elle serait bien, cette petite robe ? pois, parmi les autres... Encore 5 minutes. Hugo se sentait tr?s p?le. Il ?tait retourn? 4 fois aux toilettes, dont une durant laquelle un homme l'a regard? ?trangement, si bien qu'il est all? dans les toilettes ferm?s pour ne pas qu'il ne soit encore plus troubl? ou ne l'interpelle. Il murmura un ?excusez-moi? en baissant la t?te, en sortant ; l'homme s'y trouvant toujours. Ce n'?tait gu?re ?tonnant, vu sa coiffure et le fait qu'il ne s'?tait pas encore d?maquill? ? ce moment-l?. 5 minutes de retard. Hugo ne savait plus sur quel pied danser. Il se voyait, dans le miroir, jeune adolescent au style et ? la forme improbable. Soudain, il la vit, au loin. Elle le cherchait des yeux, jusqu'? le trouver. Elle marcha jusqu'? lui. Impossible, l? encore, de distinguer quoique ce soit dans son regard. C'?tait un Sphinx. Elle lui demanda un simple : - C'est bon, on peut y aller.- qui sonnait ? la fois comme une question et un ordre. Il la suivit, simplement. Dans la voiture du retour, les champs se succ?daient, en silence, l? encore. Sa tante souhaitait donc prolonger le supplice, ? moins qu'elle n'ait tout simplement rien ? dire. La voiture sentait bon le shampoing frais. Hugo se sentait de plus en plus petit. Soudain, la voiture ralentit, et le moment qu'il craignait tant arriva enfin. - Hugo, il faut qu'on parle. - Oui, Fran?oise. - HUGO! REGARDE-MOI QUAND JE TE PARLE! - Pardon, oui. - Pourquoi tu as fait ?a? Pourquoi? Dis-moi! - Mais euh...quoi - NE TE MOQUE PAS DE MOI EN PLUS! Elle le gifla. Fort. Il ne s'y ?tait pas pr?par? et sentit le go?t du sang dans sa bouche. - Je....j'avais peur. Peur... - Peur? Peur de...peur de moi? Sa voix baissa soudainement d'un ton. Il la regarda, mis?rablement, la joue encore rouge. - Oui. Sa petite voix d'habitude aig?e devint minuscule et fl?t?e. - Oh... Il y eut un silence de mort, soudain. Puis Hugo vit une larme couler le long de sa joue. Il tendit timidement sa main, et sentit la peau rugueuse de la joue de sa tante sous sa main. Il caressa la joue, fit glisser la larme sur son doigt, tandis que sa tante le regardait d'un air myst?rieux de ses yeux jaunes. Puis, une autre coula, et une cascade de larme descendit lentement sur ses joues ravag?es par le chagrin des ann?es perdues. - Par...don....ne moi.... Je croyais que, que tu faisais tout ?a, pour me faire souffrir, pour...pour me la rappeler...pour me faire du mal? Pardonne-moi.... Ses larmes ne semblaient jamais s'arr?ter. Hugo ne l'avait jamais vue comme ?a. Elle continua. - Elle...elles..elles me manquent tellement tu sais. Tu lui ressembles tant, tu as les m?mes petits gestes, la fa?on de marcher, tu es...elle ?tait...si gracieuse...quand...quand tu es l?, je suis si heureuse, et puis, apr?s, tu...je pensais...que tu voulais...me faire souffrir, tu vois? Il ne savait pas quoi dire. - Je...je...c'?tait les seuls moments o? tu ?tais gentille avec moi. Je pensais que ?a te faisait plaisir? Hugo vit la dame, sa terreur, secou?e de spasmes, pleurant ? grosses larmes et lui caressant doucement les cheveux. Il se sentait tellement d?sol? pour elle. Elle dit ?Pardonne-moi? ? plusieurs reprises avant de retrouver sa contenance. - Mais pourquoi continuer? Qu'est ce qui t'a donn? cette id?e? - Je...c'?tait par hasard. Quand j'ai vu que...que...que tu arr?tais de me frapper, je voulais continuer. Enhardi par son regard, il termina. - Tu me fais du mal, j'ai toujours peur, je ne savais plus quoi faire. Il lut sur son regard une immense honte. Elle semblait sur le point de pleurer ? nouveau. - Je te jure que je ne te toucherai plus jamais...je pensais que tu faisais ?a pour me briser, un jour venir sous la forme de ma fille ador?e pour me donner un peu d'espoir et de bonheur, puis ensuite, retrouver ta m?chante t?te de...pardonne-moi Hugo. Je te promets, tout ?a va changer. Tu me crois hein? - Oui...mais tu sais, je suis la m?me personne. C'est juste un d?guisement. - Juste un d?guisement...oui.... - Tu sais, je t'aime aussi, Fran?oise, tu t'es bien occup?e de moi, je suis meilleur aujourd'hui que quand tu m'as accueilli. Elle se mit ? pleurer ? nouveau. Elle le serra, fortement, contre elle. Son petit Hugo. Son petit gamin, son sale gamin. Oui, elle aussi, elle l'aimait. ********* Jusqu'au Nouvel An En rentrant, Hugo revint pour la derni?re fois au dressing. Il d?posa solennellement la robe ? pois parmi les autres de sa cousine. Il murmura pour lui, m?me, et pour elle : ?Merci, Madeleine?. Gr?ce ? elle, gr?ce ? son souvenir, il avait pu sauver sa vie, changer, et se lib?rer de toute cette col?re. A pr?sent, tout ceci n'?tait plus n?cessaire. Enfin, il avait rompu le cycle infernal. Enfin, il pouvait envisager sereinement la fin de son s?jour ici. ?a avait ?t? tr?s agr?able, mais...mais c'?tait trop pour lui. Trop troublant. Trop personnel. Tr?s plaisant, en tout cas. Sa tante et lui avaient, finalement, enfin, trouv? un terrain d'entente, d'amiti?. Comment avait-elle pu mettre si longtemps ? comprendre qu'il ne la ha?ssait pas. Ou, peut-?tre qu'il la ha?ssait, et qu'il venait finalement de comprendre qu'elle ?tait un humain, comme un autre, et pas une personne mal?fique qui ne songeait qu'? la frapper? Ceci dit, le frapper, elle n'avait fait que ?a depuis qu'il ?tait arriv?...preuve en ?tait de son corps couvert de bleus. Hugo avait calcul? qu'il faudrait bien un mois avant que tout disparaisse. Peut-?tre plus. Quand sa m?re reviendrait, il serait tout neuf, et perdrait ses horribles ?grosseurs? sur la poitrine. Il avait lu sur Internet que le stress faisait grossir. C'?tait surement l'origine de son ?largissement depuis quelques mois, sur les cuisses et les jambes. Tel qu'il ?tait, aujourd'hui, il aurait eu honte de se montrer nu devant quelqu'un. Ceci dit, il avait lu aussi que la plupart des adolescents ?taient dans son cas...finalement, il ?tait presque normal. Presque. Pour la premi?re fois, depuis longtemps, Hugo ?tait heureux. Il regrettait presque l'absence depuis quelques temps de Julia. Le lendemain, il se leva comme tous les jours pour chercher de l'eau ? la rivi?re. Elle ?tait glac?e, et la brume ?tait si ?paisse qu'il distinguait ? peine la forme fantomatique de l'usine. D'ailleurs, que produisaient-ils l?-bas? Il faudrait qu'il demande ? Christiane, la m?re des trois filles, qui y travaillait. Il ne le voyait pas souvent, car elle travaillait le soir en 3/8. Il se pr?para son caf? bien chaud, bu un peu, se lava, avant d'aller ? la maison. Il avait mis une double couche de v?tements, tellement, m?me dans la maison, il faisait froid. Sa tante lui dit que c'?tait vacances, et qu'elle ne lui ferait pas cours. Il fut inquiet un instant, craignant une rechute, mais, en voyant son regard, elle lui dit qu'elle comptait plut?t profiter de ?a pour aller se promener ? cheval. Elle proposa de le d?poser en ville, mais Hugo ne voulait pas, pr?f?rant rester chez lui pour continuer ses nouveaux jeux sur la console. Le soir, le lendemain, et m?me le surlendemain, sa tante fut d'humeur ?gale. Elle paraissait joyeuse. Elle lui offrit des chocolats. Emma ?tait rentr?e et elle passa de nombreux moments avec la famille. Elle ne fit aucun commentaire sur la nouvelle coupe de Hugo, se dont il lui sut gr?. D'ailleurs, comme ses cheveux ?taient tr?s souvent attach?s, elle n'eut probablement m?me pas l'occasion de le remarquer. Elle le questionna sur leur soudaine et inattendue r?conciliation, et lui confia qu'elle avait parfois song? ? appeler la police ? cause des maltraitances de sa tante. Il lui dit que, m?me s'il aurait aim? qu'elle le fasse, il ?tait finalement content qu'elle ne l'ait pas fait, puisque tout se terminait bien. Le 29, au soir, Fran?oise fut relativement silencieuse. Hugo compta le nombre de jours. Selon le calendrier de l?Enfer (comme il l?avait renomm?, dans sa chambre, marqu? de croix pour les jours o? il devait venir voir sa tante), c??tait le jour J. Ou le lendemain. Il surveillait donc attentivement sa tante, et craignait ses paroles. Et si tout ceci n?avait finalement servi ? rien? Vers la fin du repas, au moment de partir, elle le raccompagna ? la porte, puis, finalement, l?cha : - Hugo... Voil?. C??tait le moment qu?il craignait. Que Dieu ? ou une autre divinit? ? le prot?ge! - Oui, Fran?oise? - Tu sais...euh...enfin...c?est pas parce que... Elle ?tait h?sitante. Voil? qui ?tait nouveau! - Oui, dis-moi. Il s?approcha d?elle et fut pris d?un instinct affectueux. Elle avait l?air d?avoir besoin de soutien. Il l?enserra dans ses bras et posa sa t?te contre son ?paule. Elle lui caressa lentement les cheveux. - Hugo...c?est pas parce que nous sommes r?concili?s que...que...enfin, que tu...enfin, tu sais, ce que tu faisais l?, ?a me d?rangeait pas hein ; c?est juste que je pensais que...enfin, je pensais que tu faisais ?a pour me faire du mal, mais si c?est pas le cas, moi, ?a me fait plaisir, ?a me fait du bien. - Hein? De quoi? Hugo recula sa t?te. De quoi parlait-elle? - H? bien, tu sais quoi...enfin, t?habiller, tout ?a, venir me voir dans la chambre. J?ai pass? de bons moments. - Tu veux dire, prendre les affaires de Madeleine? - Oui. Pour une fois, ce fut elle qui avait la plus petite et la plus aig?e voix des deux. Ils rest?rent un long moment en silence l?un contre l?autre. Finalement, Hugo prit la parole. - Ce soir, par exemple? - Oui...oui. Oui, ce soir, ?a serait bien. C??tait l?anniversaire de Sophie ce soir. Elle...elle aurait eu 23 ans. - Oh, c?est vrai? Je ne savais pas. Il attendit un instant. - Bon, ben, je monte, alors. - Attend...je...je viens avec toi. Ca ne te d?range pas? - Non non... - Non, mais je ne parle pas de ?a. Tu es s?r que tu veux faire ?a? C?est, je reconnais que c?est un peu ?trange, tout ?a, enfin, tu es un gar?on ; je comprendrais que tu refuses. Je ne veux pas que tu fasses ?a pour ne pas que je te fasse du mal! Je te promets de ne plus jamais te faire du mal hein, je te... Il la coupa en lui prenant le bras. - Fran?oise. Ca va. J?ai bien aim? le faire, tu sais aussi. Elle parut soulag?e. En marchant vers le dressing, Fran?oise le questionna sur la fa?on dont il faisait pour s?y rendre en cachette. Il ne lui divulg

Same as Hugo - Chapitre 2/5 - Une larme sur la joue Videos

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Hugo Chapitre 35 Malaise

Partie 3 : Malaise L'a?roport arriva tr?s vite. Il faisait tr?s chaud. Et il pleuvait. Ils se pr?cipit?rent dans le hall sous des rideaux de pluie, puis vers le bus qui les conduisait ? leur h?tel de Basse-Terre. Au bout de 10 minutes, Hugo d?testait d?j? cet endroit, il se sentait suer de partout, ? moins que ce ne soit l'humidit?. Au bout d'une heure, il tomba litt?ralement amoureux du paysage fantastique de l'ile. C'?tait la basse saison. Les h?tels ?taient en partie vides, et le leur n'?chappait pas ? la r?gle. Ils ?ta...

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Nathalie une ex chapitre 2

Apres ça elle se relève du canapée se rhabille et va vers la salle de bain, je remet mon caleçon et la suit dans la salle de bain la elle me dit de la laisser tranquille car elle doit se laver. Je vais dans la chambre et lance un film sur le pc.Quelque min plus tard elle arrive dans la chambre avec un vieux tshirt trop grand genre pas sexy du tout et une culotte de grand mére en coton noir.Elle se couche à coté de moi et se colle contre moi. On commence à regarder le film. Après quelque min...

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HISTOIRE DE MATTHIEU 2 UNE FEMME SURPRENANTE

Lien de la partie précédente : https://fr.xhamster.com/stories/histoire-de-matthieu-1-un-voyage-agr-able-735796Elle s'arrêta d'un coup sec, un mélange de sperme et de salive dégoulinant de sa bouche et me dit "Est-tu prêt à tout pour pouvoir me faire l'amour ?"J'avais la tête de cette cougard entre les cuisses, sa bouche autour de mon pénis, et sa langue qui caresse mon frein, quelle question, évidemment que je suis prêt à tout pour la baiser. Je lui répondis donc d'un hochement de tête. Elle...

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Liliane chapitre 3

Avant toute chose, désoler pour la longue période entre le chapitre 2 et 3. Ce chapitre n'est qu'un fantasme.chapitre 1: https://fr.xhamster.com/stories/liliane-chapitre-1-le-commencement-543564chapitre 2: https://fr.xhamster.com/stories/chapitre-2-la-face-cache-de-liliane-544413 Le soir Liliane et ma mère rentrèrent de leur journée shopping. J'étais très gênais mais en même temps excité je n'arrêtais pas de regarder Liliane d'avantage lorsqu'elle vidèrent leur sac d'emplette Ma mère partie...

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Hugo From Pode Hole

CHAPTER 1 The ruggedly handsome guy with long black hair and very pale complexion leaned back on the chair in the half-empty Starbucks and wished he’d chosen a coffee that tasted like coffee. Idly he studied three under thirties women at a table who were dressed like businesswomen. He winked at one and she turned away embarrassed and their heads went together as they discussed the situation. A sharp-nosed woman with a tongue to match marched over and demanded, ‘Why are you staring at us and...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 7

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 7 Par Loulou Note: cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. Chapitre 25 - M?tamorphose Comme maintenant tous les matins, Sam se r?veilla dans le lit de son cousin et la nuit avait ?t? encore une fois merveilleuse. Il sourit et l'embrassa pour le r?veiller. "Chris, c'est d?j? lundi, il faut se lever." Chris ouvrit p?niblement les ye...

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Cousins une Histoire de Famille Part 1

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 1 Par Loulou Note: cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. Introduction - Samuel, Christopher et leurs Mamans Erica Porter et Susan Merrill ?taient deux s?urs tr?s proches, d'environ 40 ans, qui vivaient seules en faisant de leur mieux pour ?lever correctement leurs fils. Susan ?tait divorc?e de son mari, Richard Bennet, depu...

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Moi une demoiselle dhonneur

I am sorry to write in French, but my English is too bad. Si quelqu'un aime ce r?cit et souhaite le traduire pour que d'autres personnes en profitent: libre ? vous! Merci ? toutes et ? tous pour vos r?actions si positives ? mes autres histoires. Je serais toujours tr?s content de recevoir vos critiques afin de continuer ? progresser dans mon ?criture. Merci en particulier ? JP. J'essaie de tenir compte de tes remarques constructives. C'est difficile de trouver un ?quilibre entre le rythme de l'histoi...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 4

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 4 Par Loulou Note : cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. Chapitre 17 - Nouveau look Assise ? son bureau, Jessica se demanda comment Sam serait habill? ce lundi matin, elle trouvait qu'il avait un gout tr?s s?r pour coordonner ses v?tements. Il avait tellement chang? depuis trois semaines qu'elle se demandait si c'?tait bien le m?me ...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 6

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 6 Par Loulou Note : cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. ***** Chapitre 23 - Un matin enchant? Sam eut toutes les peines du monde ? ouvrir les yeux et de plus, il avait une affreuse migraine. Il regarda autour de lui mais pas moyen de se rappeler comment il ?tait venu jusqu'? sa chambre. Quel jour d?j?? Ah oui, samedi... il a...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 3

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 3 Par Loulou Note: cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. Chapitre 12 - Rentr?e des Classes pour Chris Pour des raisons diff?rentes, les deux cousins ?taient tout aussi inquiets. Chris faisait sa rentr?e dans la l'?cole de beaut? et Sam avait mis ses nouveaux v?tements et esp?rait plaire ? Jessica. M?me s'il avait dit le contraire ? son cou...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 8

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 8 Par Loulou Note: cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. ***** Chapitre 29 - La Nouvelle Fille de l'Agence Le soir venu, Samantha rentra chez elle et attendit impatiemment Kathy. Quand elle arriva, elle trouva Sam si adorable dans son ensemble rose bonbon qu'elle ne put r?sister ? la tentation de la caresser. Comme Chris...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 2

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 2 Par Loulou Note : cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. Chapitre 8 - Le Nouveau Travail de Sam M?me s'il attendait ce jour avec impatience, la nervosit? de Sam augmentait plus vite que les minutes avan?aient. Ce lundi n'avait rien de comparable aux autres, c'?tait le premier jour de travail avec Jessica. Sam ?tait tellement ner...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 5

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 5 Par Loulou Note : cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. Chapitre 21 - Une jolie secr?taire Sam se r?veilla en pensant que jamais il n'avait si bien dormi. Comme Chris dormait encore, il prit son petit d?jeuner en silence. Quand il entendit Chris arriver derri?re lui, Sam leva la t?te pour recevoir un baiser. "Sammy, tu as l'air...

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Dans la peau dune esclave

DANS LA PEAU D'UNE ESCLAVE. Chapitre 1 – Léantos est déprimé. En cette fin du 25ème siècle, on est revenu à une vision simplifiée de la Société. Le but est de prévenir les guerres, les famines, les inégalités dans la mesure du possible. Pour y arriver, il a fallu refaire des classes sociales sur un modèle antique. C’est ce que le philosophe Tien Long, appelle « Une société en forme de pyramide. » Tout au sommet, il y le Consortium Suprême, qui nomme les Gérants des Régions. ...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 10

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 10 Par Loulou Note: cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. ***** Chapitre 41 - Totalement Samantha Dans les affaires que lui avait offertes Jessica, Samantha d?couvrit des choses toutes plus jolies les unes que les autres. Des robes, des jupes, des chemisiers et pleins de tops et chaussures... il y avait m?me des sous-v...

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Cousins une Histoire de Famille Partie 9

Cousins - Une Histoire de Famille - partie 9 Par Loulou Note: cette histoire est pure fiction et aucun des personnages n'existe vraiment ? l'ext?rieur de ces lignes. Ne m'en veuillez pas de prendre quelques libert?s avec la r?alit?. ***** Chapitre 36 - Deux Mamans Inqui?tes La nuit fut assez calme et le personnel soignant ?tait pass? plusieurs fois afin de s'assurer que tout aller bien dans la chambre 127. Samantha ?tait bien plus fatigu?e qu'elle ne l'avait imagin? et elle s'?tait endormie tr?s rapidemen...

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Une mouche pour Ancilla

Une Mouche pour AncillaC’est l’?t? dernier, par un de ces jours chauds, quand l’orage peine ? ?clater. Ancilla est en formation. Son Ma?tre l’a confi?e ? un organisme qui doit lui permettre de  perfectionner son cursus de soumise. Ancilla ?tait, Ancilla est toujours tr?s motiv?e pour progresser, m?me si elle reste toujours tr?s anxieuse de donner le meilleur d’elle-m?me Ancilla n’en est pas moins motiv?e de r?ussir cette ?preuve pour le respect et l’amour de lui. Les journ?es sont tr?s p?nibles, et les nuits encore plus. Il ...

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Une rencontre sexe meacutemorable

J'ai rencontré cette sexy girl à l'époque ou je surfais sur quelques sites de rencontres et autres bien connus. Quelle tuerie cette brunette orientale, un visage et une bouche humm... Je bande rien qu'en y repensant, mais bref... donc, Une grosse touffe ondulée, un corps pulpeux et ferme a la fois, des seins monstrueusement perfect en forme de pommes, ronds comme jamais, tétons rosés, juteux et attractifs, trop même !Une ravissante Chatte épilée douce et sucrée, je peux dire que j'en ai vu un...

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Une escale pas banale

Juliette et Gabriel venaient d'arriver à l'aéroport de Casablanca. Une très longue correspondance dont ils auraient bien pu se passer. Mais malheureusement, pas d'autres options. Les vols directs pour leur destination étaient complets…. Comble du désagrément, leur billets leur avait coûté plus cher! Mince consolation, lors de leur enregistrement à l'aéroport de départ, leur compagnie aérienne leur avait offert un accès VIP à leur salon. Un petit prélèvement de salive pour leur offrir un service...

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Reconnaissance agrave une Putain

Je conçois qu'on nous enferme dans la catégorie des veules et deslâches. Un mâle est prêt à tout pour obtenir une femelle. Depuislongtemps je convoitais la femme de mon meilleur ami. Je savais ce genred'infidélité et de frasques assez banal et pour le coup sordide. Je nepensais pas qu'un jour je m'abaisserais à un si bas étiage. On devraitêtre plus humble. Les abjects ne sont pas si loin des nobles. Je fus cejour-là une canaille. Pour ma défense la miss en question n'était pas enreste. Je lui...

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Claire naissance drsquoune dominafiction part 7

Bonjour à tous, Pour des raisons professionnelles, je passe une nuit par semaine, 1 fois par mois chez ma belle-sœurAprès quelques séjours, elle me domine maintenant complètement, elle est ma princesse et je lui dois donc une obéissance absolue.Elle reçoit l’aide et les conseils de Clélia, sa meilleure amie dont le petit copain, Marc, est un hardeurClaire, Clélia et Marc se sont retrouvés après que Claire m’ai sodomisé dans sa chambre.Claire avait besoin d’en parler avec des personnes de...

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Une chaude prof asservie

Une chaude prof asservie 1 Hot teacher enslaved 1 Coulybaca / Auteur inconnu    Madame Lucy Harper, du haut de ses 43 ans ?tait fi?re de ses formes acad?miques. Faire classe ?tait sa vocation ! La semaine pr?c?dente elle avait pris un de ses ?l?ves ? tricher lors d'un test sous les sifflements admiratifs de ses condisciples lorsqu'elle tourna le dos. Elle avait l'habitude de ces sifflets d'admirateurs m?les lorsqu?elle se d?hanchait devant eux en rentrant chez elle. Il n'y avait pas de miracle, son 95 c faisait t...

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Une autre vie 13

Ce matin on ma apportée une tenue mini ,caraco ,tanga bas ,escarpin ,flushia ,a midi Assan vient me chercher il est nu une queue impressionnante plus de quarante centimètres de long mes deux mains n arrivent pas à en faire le tour il m invite à boire un coup c est a dire lui faire une pipe pour cela il me fait empaler sur un énorme pal mes pieds ne touchent pas le sol je prend tant bien que mal sa bite en bouche il décharge presque aussitôt un colosse met une coupelle pour récupérer le trop...

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Une apregravesmidi chez Maitresse Jeanne

le 2 avril 2018. Hier dans la matinée, Karine m'appelle sur mon portable (une copine rencontrée à l'Amphibi) pour me demander si je si disponible pour un plan cul c'est son mari (Henri) qui l'organise avec une "Maitresse" qu'il a découvert en allant sur son blog. Il veut éduquer Karine, qu'elle apprenne à se soumettre pour mieux la dominée, enfin bref je les ai rejoins. Henri, à beaucoup parlé de lui, de ces performances, bien installé dans un beau fauteuil un verre de Wiskys à la main.La...

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Californie Partie 2 sur 3

Le vol dura des heures, et pourtant Maxime n'en pouvait plus d'excitation. Une heure environ avant d'arriver, il se rendit aux toilettes, et se changea pour prendre sa tenue habituelle - jean, baskets blanches, queue de cheval -. Il se sentait ? l'aise ainsi. C'?tait ainsi qu'il comptait vivre aux USA. Galvin lui avait dit que tout ?tait pr?t pour lui, et qu'il n'avait plus qu'? arriver. Son logement, son contrat de travail. Un v?hicule l'attendait ? l'a?roport et devait le conduire ? l'embarcad?re puis jusq...

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Paris Partie 1 sur 3

Ce jour-l?, Maxime Lamothe eu 17 ans pour la premi?re fois de sa vie. Bien s?r, il avait eu 16 ans, aussi, et 15 ans avant ?a. Mais ces ann?es-l? ?taient encore porteuses d'espoir. Il avait attendu, attendu, mais il s'?tait jur? que si ??a? ne changeait pas, il irait voir quelqu'un. Au cas o?. C'?tait maintenant. - Ecoutez, jeune homme...je ne vois rien d'anormal. Votre taille ne devrait...plus tellement changer. Vos parents ?taient d?j? petits eux aussi, apr?s tout. Mais c'est vrai, g?n?ralement...enfin....-...

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Une semaine avec mon Maitre 5

Je n’ai pas dormi de la nuit. Attaché comme ça avec la peur au ventre. Je ne vois rien et au moindre bruit me fait sursauter J’ai tellement froid. Quand je commence a voir les premières lueurs du jour, je suis soulager. Le livreur n’est pas venu et mon calvaire va être fini. Je commence a sentir le soleil me réchauffer la peau et commence a somnoler. Il me réveiller avec l’eau de la hose. -Et puis salope passer une belle nuit. Moi j’ai dormi comme un bebe -Oui maitre j’ai passé une belle nuit...

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Une beurette Ce cachait en Moi

Hiver 2001 j'avais 18 ans je venais de découvrir le tchat sur internet je n'avait Pas d'ordinateur à la maison Alor j'allais dans un cyber quand J'avais le temps puis de fil en aiguille je me suis laisser aller à ce jeux de séduction sur Voila tchat avec de nombreuse filles et Pa mal de rencontres avec affinité et parfois seulement amical ma fois cela marchais bien .. Et un jour je me suis mis à me faire passé pour une fille arabe pour rigolé et la de nombreux Mec Me parlai et au final j'ai...

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Le Retour partie 3 sur 3

Maxime resta tr?s longtemps dans un demi-coma. Ou, tout du moins, il le pensait. Des images allaient et venaient. Des personnages apparaissaient devant lui. Il ne pouvait pas voir leur visage, mais il les entendait parler. Parfois en fran?ais, parfois en anglais. Il se sentit avoir froid. Puis chaud. Puis froid ? nouveau. Et faim. Et chaud. Plusieurs fois il voulut ouvrir ses yeux, mais il n'y parvenait pas. Lorsqu'il ouvrit enfin ses yeux, il ?tait dans une chambre d'h?pital. Toute blanche, toute...

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SHAGA tudier sur le terrain

S.H.A.G.A. - ?tudier sur le terrain CHAPITRE 1 Un mauvais coup - Tr?s bien, Alexandre! Prochaine question, que signifie S.H.A.G.A.? - Trop facile, c'?tait... Je fermai les yeux pour mieux me concentrer - Syndrome Humain d'Alt?ration G?n?tique Acquis... - FAUX! - Comment, faux? - Acquis, c'est pour le Sida! Le SHAGA, c'est artificiel. D?courag?, je laissai retomber ma t?te sur mon bureau. - Je n'y arriverai jamais! L'examen est demain et je n'arrive m?me pas ? me rappeler d'une des questio...

2 years ago
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Une putain pour Noeumll

L'année commença sous de très bons auspices. J'étais un peu chagrind'avoir du réveillonner au Noël chez l'oncle parisien. D'astreintej'avais été victime et de mon statut de jeune et de célibataire. Onm'assurait que l'année prochaine on m'épargnerait me laissant pour celarejoindre ma province. En attendant je décidais de prendre en bonne partcette circonstance. De toute façon j'avais une forte complicité avec mononcle. Outre d'être un partenaire remarquable de pétanque il n'aimaitpas moins que...

4 years ago
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La verite sur les contes Blanche Neige

La v?rit? sur les contes - Blanche NeigeLe miroir- Han ! Han ! Lord John etait en train de s'activer avec ?nergie. A genoux, derri?re une jolie femme, dans la quarantaine.Celle-ci, aux long cheveux bruns et lisses, ? la peau laiteuse, se trouvait nue ? 4 pattes sur son lit.Ces grosses mamelles, encore tres fermes malgr? une grossesse, ballotaient sous elle ? chaque coup de rein de son amant.La grosse et longue queue de Lord John, qui l'avaient aid? ? progresser dans la noblesse au fil de ses conquetes, faisaientd...

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La verite sur les contes Les 3 petits cochons

La v?rit? sur les contes : les 3 petits cochonsIntroductionsIl etait une fois, dans un petit village occidental au moyen age, un jeune homme de bonne famille qui avait obtenu la charge d'assistant inquisiteur. Sa famille avait longuement oeuvr? pour obtenir cette nomination. Cela avait cout? assez cher mais avec la chasse aux h?r?tiques, il etait possible de rapidement se rembourser en prenant sa part sur les biens confisqu?s par l'?glise. Ce jeune homme brun, ? la chevelure non maitrisable, aux gros sourcils,a...

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Une soire magique

La ville de Fort-Sépia était un endroit sans histoire. Les jours et les nuits qui s'y écoulaient se déroulaient généralement sans imprévus, et le soir ou commence cette histoire ne semblait pas faire exception à la règle. Au milieu des maisons plongées dans l'obscurité, une seule se démarquait. Ses fenêtres allumées et les silhouettes qui bougeaient, sans parler de la musique qui se faisait entendre jusqu'à l'extérieur semblaient indiquer que ses occupants ne dormaient pas. A l'intérieur, la...

Fantasy
3 years ago
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Une Journe Difficile

Des fois il y a des journées comme ça qui sont faites pour mal se passer… On ne sait pas pourquoi mais cela arrive. Est-ce à cause des astres? Ou bien de ce qu'on appelle le destin? Ou pour les plus superstitieux d'entre nous, est-ce à cause d'un sortilège ou d'une malédiction? Personne ne peut le dire… Ce qui est sûr c'est que quand une journée est partie pour mal tourner, c'est difficile de changer cela! Nous avons justement rendez-vous avec une jeune fille qui va connaître une telle journée....

4 years ago
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Une si jolie guide

Parti quelques jours en Dordogne avec Alain nous décidons de visiter Château et grottes. A l'office du tourisme, nous trouvons une promenade sympa à faire. La visite d’anciennes mines. Pour cette visite, nous enfilons de vieilles fringues pour ne pas risquer de les bousiller. Autant dire que je ne ressemble à rien. Nous arrivons au lieu du rendez-vous. Il y a une une mère et son fils et une famille avec trois ados. Il ne nous restait plus qu’à attendre notre guide. Une jolie fille arrive et...

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cocu suite agrave une crevaison de nuit

Mon épouse rentrait très tard d'une réunion de travail terminée par un repas et une soirée (01h25 de la nuit) et en cours de route elle s'est arrêtée sur le bas côté pour voir ce qui n'allait pas. En fait un pneu crevé, Une voiture qui la suivait s'est arrêtée et un jeune arabe est allé la voir et lui a proposé sans se départir de changer la roue contre une fellation.Je suppose que la tenue de ma femme y a été aussi pour beaucoup : petit tailleur noir, chemisier blanc jupe courte fendue sur un...

2 years ago
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Conte de Noel 2017 Chapitre 2

Conte de NoëlChapitre 2:Premier Défi Quand Maîtresse Xaviera revint dans le salon-donjon, elle était habillée d'un ensemble formé par une jupe de latex fuschia ultra courte sur le devant et tombant à ses chevilles sur l’arrière, assortie à un caraco qui couvrait ses épaules, sur lesquelles quelques mèches de son chignon ébouriffé noir de jais tombait en cascade mélangées à ses longues boucles d'oreilles en chaîne gros maillon assorties à son collier à trois rangs, qui laissait également tomber...

3 years ago
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Hotel Coccinelle Chapitre 1

Le texte qui suit est une pure fiction issue de mes fantasmes. Il s'adresse aux amateurs de fictions transgenres. Hotel Coccinelle: Prologue J'?tais au ch?mage depuis plus de 7 mois. Malgr? mon BTS commerciale et pr?s de 100 cv envoy?, je n'arrivais pas ? trouver de poste dans mon domaine. Mes parents m'avaient clairement fait comprendre que je ne pourrais pas vivre ? leur crochet de cette mani?re et qu'il fallait que je trouve absolument un job m?me si c'?tait un petit boulot. Comme un mal...

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Htel Coccinelle chapitre 2

H?tel Coccinelle : Chapitre 2 : premi?re journ?e de service Cette journ?e de formation avait ?t? ?reintante et forte en ?motion. J'essayais de trouver le sommeil dans mon lit mais les souvenirs se bousculaient dans ma t?te. Vincent, lui n'avait pas demand? son reste et s'?tait abandonn? dans les bras de Morph?e. Le speech de J.M avec tous les serveurs dans l'uniforme du club chacun n'osant pas croiser le regard sur l'autre de peur d'esquisser un sourire malencontreux avait ?t? un grand moment. Je me disais q...

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Une famille dans la prcarit

(WIP renommage des personnage avec le "nouveau" systeme de variables) Julie vivait dans un petit appartement avec ses parents : (Bruno) Bruno et (Valérie) Valérie DURAND. Au lycée, Julie n'était pas la plus jolie fille, mais elle n'était pas non plus dans la catégorie des moches. Ses parents s'étaient connus à l'époque dans ce même lycée d'ailleurs. Le couple resta amoureux, même si quelques temps après la grossesse de Valérie n'était pas prévue, et ils se marièrent avant la naissance de Julie,...

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les bienfaits du sperme sur la santeacute

Le sperme et ses bienfaits sur la santéAvec des qualités nutritionnelles intéressantes, ses propriétés anti-âge établies et son rôle d’antidépresseur pour les femmes, le sperme est définitivement bon pour la santé. À tel point que certains chefs le cuisinent ou le transforment en cocktail.De nombreuses études prouvent les bienfaits du sperme pour la santé des femmes. La semence masculine influerait sur notre humeur ainsi que sur le vieillissement, en plus d’avoir des qualités nutritionnelles.Le...

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Chapitre 1 Joffre ma femme Salwa

C'est l'histoire d'un couple marocain de Casablanca qui n'a aucune limite. Said a 45 ans, homme d'affaire. Sa femme Salwa a 27 ans, sexy avec un corps parfait, des seins parfaits, un jolie sourire, de grosses lèvres et surtout, un gros cul ferme et rebondit, le plus beau du pays! Salwa a de long cheveux noirs et des yeux brun. Notre vie sexuelle était agitée et on pouvait rester au lit une journée entière pour réaliser nos plus grands fantasmes. Depuis quelques semaines, je suis assez absent et...

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Ma Transformation Chapitre 1

L'histoire que je vais vous raconter est authentique. Je suis aujourd'hui une transsexuelle soumise ? mon maitre et avec l'accord de mon maitre je d?voile ici toute mon histoire. Je lui suis soumise et je vis ? ses cot?s, nous avons une sexualit? d?brid?e et il m'a fait tourner dans des pornos d'abord avec lui puis comme actrice pro. Quand je conclurai cette histoire je vous donnerai peut ?tre les liens. Je suis une chienne perverse mais quand commence cette histoire, je n'?tais qu'un ado eff?min? et mal dans s...

1 year ago
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Une dame de beaut

Une dame de beaut? By Kathy Smith Sidney Horowitz, PhD was a theoretical physicist at Cal Tech. He was 59 years old and he has 3 adult children. The children, 2 women and 1 man - 2 are physicians and one of the daughter's is a physicist like him. His wife was a Professor at Cal Tech too but she, Helen Green, is in History of Art Dept. Sidney and Helen is a wonderful pair. He is about 100 pounds too heavy, bald and always has wrinkled jackets and pants. Helen is just perfect, all t...

2 years ago
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Allure Une

Allure Une By Kachakali Read some captions over on my site: http://nevermoreuniversity.blogspot.mx/ See an anime drawing of this story as well: http://fantasyspiroscaptions.blogspot.mx/ I've heard rumors from the local folk that there was this haunted forest nearby that contained a special flowery nectar. Many adventurers have had mixed luck in obtaining the golden nectar, so why cant I? A little investigation and spying goes a long way. Being a somewhat famous thief and the fact...

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A paradise for Jaune

I've decided to change it so that you guys can post your own chapter and create your own branches if you want to. There are some rules that you have to follow through if you want to add a chapter: Extreme blood or gore are not allowed. Beastiality, underage sex (younger than 18 years old) and extreme violence are not allowed. Power plays, non-consent fantasies and a reasonable amount of violence are fine. Scat or similar things are not allowed. Watersports are...

3 years ago
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Finally Lost Virginity To Maid Surekha 8211 Part 2

Hi guys. I’m back. Thank you very much with all your responses. It is highly overwhelming and encouraging. Coming back to the story. I had recollected the fact the now she knows I had her soiled panty inside my pocket. But the phrase I love you from her was stuck inside my head and was constantly ringing. I swear we didn’t waste time and I got onto the single kathiya where my love was sleeping. There was just love and pure lust when we started kissing each other. Both our tongues were busy...

4 years ago
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tre la nouvelle femme de chambre II chapitres 3 et 4

3 Marie venait juste de me transformer en femme de chambre sans se douter que j'?tais un gar?on. Elle m'entra?nais maintenant derri?re elle ? travers les couloirs de l'h?tel vers la premi?re chambre dont nous devions nous occuper. Je trottais ? ses c?t?s, heureuse de savoir depuis longtemps d?j? marcher avec des talons. Mon esprit vagabondait en se souvenant de mes premi?res exp?riences de travestissement. Je dus vite revenir ? la r?alit?. En l'absence de St?phanie, Marie devait revenir l'apr?s-midi pour finir de netto...

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Virginity Finally Lost To Maid Surekha 8211 Part 1

Hello guys. My name’s Harry (name changed). I’m a 24 year old academically well oriented guy who is regarded good looking by most people around but never managed to date any girl due to lack of confidence and moreover due to my ambitious behavior. I could never ever fantasies on any girl and the only reason being that my dick always worshiped the lady I loved for years.. My maid.. My Rani. Surekha Rani (name changed). I found her good looking to work as a maid. Describing her she was quite tall...

2 years ago
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Twist of the knife ch 10 Part Une

Fall 2016. It looks like I could touch the beam of moonlight angling across my room as I watch the tiny dust particles floating through it. I just heard town clock tower chime three times, but I’m not tired yet. I'm afraid this part will be hard for me, but I'm sure my doctors would say I'm making progress if I can talk about it, we'll see. Although, it has been really nice reminiscing! Here's the rest of my story. ###After our relaxing Sunday, Lori went to aerobics Monday, and she even...

Cuckold
3 years ago
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Premier Amour Avec Une Femme First Love With A Woman

The text arrived a couple of days later. Jacqui introduced herself and gave a brief description of herself and her interests, and I replied in kind. We swapped emails and pictures and arranged to meet a week or so later at a bar near the town centre. I put a lot of thought into my dress and general presentation for our meeting, it was going to be a real first for me. I finally settled for a cream coloured dress, buttoned down the front and hemmed about half-way down my thighs. My make up would...

Lesbian
4 years ago
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Twist of the knife ch 9 Part Une

Fall 2016. I certainly won’t get much sleep tonight. The moon is coming up, and it’s full. But that’s okay, it’s not like I have to get up and go to work in the morning. Okay I know, you want to know what happened next. Well, letting Lori going out with the girls was a real turning point for us, and you know how when things are going really good, but you have this nagging feeling it’s too good. Yeah, I thought you might. I guess I should have seen it coming, but on the other hand, I was...

Cuckold
1 year ago
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PostSuhagraat With Surekha Rani

Hi friends. I’m back. I request you guys to kindly read my previous stories and then come to this in order to have a proper flow of the story line. I assure you won’t be able to read the previous stories and finally reach up to this one without touching your genitals. So keep a box of tissue by your side. As you all know my maid who I started referring as Surekha RANI(queen) has started to mate with me and the night the chawl girls took me to her house for my suhagrat. I was about to drink the...

2 years ago
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Surekha Part I

Dear Friends this is Akshay from Mumbai I am an avid reader of ISS & I really admire some of the very hot & erotic stories posted by our fellow readers , today I want to narrate my real life experience which is still fresh in my mind & & it keeps me aroused immediately as and when I think about it. I was around 18 years of age at that time , my sister had a friend called Surekha who was 4 years older to me . She was very close to our family & she always used to visit us regularly , let me...

2 years ago
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Exposure Disclosure

The Greatest Liar, Exposure, Disclosure © Alexandra Rios 2019 Author's Note: This is a continuation of the narrative which commenced with "My Awkward Phase," which I posted here previously. Readers may wish to read that before continuing, although I have written them to stand alone. Natives say that life cannot exist in LA without a car and money. My last days in LA proved those truisms. I'm from Brentwood, "OJ Land," a privileged enclave nestled between Westwood...

3 years ago
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Survivors Survive This

This is a fantasy version of the show "Survivor" that is currently the rage of the concept of "Reality Television." All characters and the concept of "Survivor", and all rights, trademarks, and copyrights attendant thereto belong to CBS. This fan fiction is not intended to be an infringement of any type upon those rights. Thus this story minus those elements belonging to CBS and others is copyrighted to us and is to be posted at NO pay-to-read sites. Survivors, Survive This! By...

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